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Jours tranquilles à Paris
19 mars 2020

Institut Pasteur

pasteur

ALERTE-France-Coronavirus: Emmanuel Macron, en visite à l’Institut Pasteur, annonce le déblocage de 5 milliards supplémentaires pour la recherche

En visite à l’Institut Pasteur pour apporter un message de soutien aux chercheurs, Emmanuel Macron annonce le déblocage de 5 milliards d’euros supplémentaires en faveur de la recherche scientifique.

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19 mars 2020

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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19 mars 2020

Continuer à bouger, même chez soi, au temps du coronavirus

Par Sandrine Cabut, Pascale Santi

Alors que la pandémie de Covid-19 chamboule la vie quotidienne de millions de Français, les spécialistes insistent sur la nécessité de rompre les temps de sédentarité.

La situation est inédite, sidérante. L’annonce, jeudi 12 mars, de la fermeture des crèches et établissements scolaires… puis, deux jours plus tard, l’extension de ces mesures à tous les commerces non alimentaires, hors pharmacies, pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, a été comme un électrochoc.

La consigne est désormais de rester le plus possible à domicile. « Cela nous amène à revoir notre façon de vivre, de travailler et de se déplacer », souligne Anne Vuillemin, professeure des universités en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) à l’Université Côte d’Azur.

Dans un tel contexte, penser à faire du sport ou juste à bouger peut paraître dérisoire. Il est pourtant primordial, pour sa santé physique et mentale, de continuer à le faire, et de couper les temps de sédentarité qui s’annoncent importants.

Depuis lundi 16 mars, des millions d’enfants, d’adolescents, d’étudiants se retrouvent chez eux. C’est le cas aussi de millions de salariés en télétravail, les conduisant les uns et les autres à rester plus de temps assis derrière leur écran, pour travailler ou s’occuper l’esprit. Les temps de transport étant supprimés, « toute rupture de sédentarité est bonne à prendre », insiste Mme Vuillemin.

« Il faut essayer de ne surtout pas accroître sa sédentarité », abonde David Thivel, membre du conseil scientifique de ­l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps). Les effets délétères de ce temps passé assis ou allongé pendant la période d’éveil ont été bien montrés. L’endocrinologue James Levine, spécialiste de l’obésité de la Mayo Clinic (Etats-Unis), a mis en évidence le rôle fondamental du NEAT (non-exercise activity thermogenesis), ces dépenses énergétiques non sportives correspondant à tous les petits gestes du quotidien, et leur chute libre dans nos sociétés modernes.

Du ping-pong sur son bureau

Dans son appartement, on peut faire des pauses actives, se lever le plus souvent possible, marcher chez soi, faire des exercices d’assouplissement et, pourquoi pas, danser.

Christèle Gautier, chef de projet Stratégie nationale sport santé à la direction des sports, appelle elle aussi à « lutter contre la tentation du canapé, par exemple, lorsqu’on regarde la télévision, se mettre debout, se lever toutes les heures, et cela pendant au minimum deux minutes, pour faire des exercices ». Elle préconise de mettre une alarme sur son téléphone, pour rendre cela plus ludique.

Les enfants doivent continuer à se dépenser, à transpirer. « L’enjeu, en particulier pour les plus jeunes, est de garder le moral, de rester de bonne humeur, d’assurer un état d’éveil du cerveau pour bien travailler dans la journée et un état de fatigue physique suffisant en fin de journée pour parvenir à s’endormir. Il faut ancrer ces habitudes dans un quotidien inhabituel », détaille Mme Gautier, qui conseille de lancer des défis, sous forme de jeux, pour inciter les adolescents à bouger. Des tutoriels en ligne existent déjà de longue date pour faire des activités sportives chez soi. D’autres initiatives pourraient voir le jour rapidement du côté du monde associatif du sport. Thibault Deschamps, conseiller pour le ministère des sports, insiste par ailleurs sur les bienfaits de l’exercice sur le stress, le moral…

A défaut de faire ses séances habituelles dans son club ou sa salle de sport, et si l’on ne peut plus aller marcher ou courir dehors, on peut toujours être inventif sans beaucoup de matériel : imaginer un parcours dans l’appartement, transformer un bureau en table de ping-pong… Sans aller jusqu’à parcourir l’équivalent de 50 km autour de sa pièce de vie, comme l’a fait Pan Shancu, un marathonien habitant la ville de Hangzhou, en Chine, il est possible, dans ces temps troublés, de continuer à effectuer ses 10 000 pas par jour et plus. Chiche.

19 mars 2020

Bisous

bisous

19 mars 2020

Pour garder le moral.... Vu sur internet - j'aime bien

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jaime38

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19 mars 2020

Souvenir - Jane Birkin

jane33

19 mars 2020

Coronavirus : bientôt plus de tests, plus rapides, plus sensibles

Par Camille Gévaudan 

L'université d'Oxford a annoncé mercredi avoir mis au point un test «beaucoup plus rapide» qui fait réagir les prélèvement nasaux à une solution.

Le test de diagnostic du coronavirus pratiqué dans les principaux hôpitaux français a été développé par l’Institut Pasteur. Un petit goupillon est introduit dans la narine du patient ayant des difficultés respiratoires, pour prélever des cellules nasales profondes. Le prélèvement est ensuite analysé pour y chercher d’éventuels brins d’ARN – l’acide ribonucléique, proche de l’ADN – appartenant au virus SARS-CoV-2. Son ARN permet de reconnaître ce virus en particulier, comme une signature unique.

On appelle cela un test PCR (réaction en chaîne par polymérase) : la technique consiste à multiplier en des millions d’exemplaires un fragment de génome appartenant à un agent pathogène (un virus) jusqu’à pouvoir le détecter et l’étudier, même dans un très faible échantillon.

Le prélèvement dure quelques secondes, mais la suite est un peu longue : il faut envoyer l’échantillon dans le laboratoire spécialisé le plus proche, situé parfois à l’intérieur même de l’hôpital, mais parfois non. Le ministère de la Santé a indiqué à Libération que 45 établissements en France disposent actuellement d’un laboratoire pouvant procéder à ces analyses. L’analyse repose sur beaucoup de manipulations humaines, et les résultats ne sont pas disponibles avant trois à cinq heures. D’où la rareté des tests actuels, sans compter que la saturation des laboratoires et les arbitrages de priorité peuvent repousser l’annonce du diagnostic à vingt-quatre ou quarante-huit heures après le prélèvement…

Des tests automatisés, une capacité décuplée

Mais d’autres laboratoires travaillent depuis des semaines à élaborer des techniques de test alternatives, plus efficaces, qui sont en cours de déploiement.

Basée en Suisse, la société pharmaceutique Roche vient d’obtenir deux précieux coups de tampon pour son test maison : le marquage CE pour un usage en Europe et une autorisation accordée en urgence par Food and Drug Administration américaine. Alors que le test Pasteur ne peut se faire qu’en laboratoire de recherche, celui de Roche peut être effectué sur des plateformes de test moléculaires nommées «Cobas», sortes de grandes armoires à analyses largement répandues dans les laboratoires de ville – qui ont justement le droit de diagnostiquer le Covid-19 depuis le début de la semaine. «Notre base installée est de 695 machines pour Cobas 6800 et de 132 pour Cobas 8800», détaille un porte-parole de Roche Diagnostics aux Echos.

Le test de Roche donne des résultats en trois heures et demie, mais surtout, il automatise le procédé : détecter le nouveau coronavirus devient un test standardisé de routine, parmi toute une batterie d’autres tests que les laborantins ont l’habitude de pratiquer sur les machines Cobas. Ces dernières sont capables d’analyser de nombreux échantillons en parallèle (une centaine), portant la cadence de diagnostics à 1 000, voire 2 000 ou 3 000 résultats par tranche de vingt-quatre heures selon de modèle de Cobas utilisé. Le potentiel de productivité par rapport aux tests actuels est donc décuplé, au minimum.

Boîtiers magiques

De son côté, la société française BioMérieux travaille depuis mi-janvier au développement d’un test basé sur un échantillon respiratoire, dont une première version devrait être disponible «fin mars» avec des résultats en 4 à 5 heures. «Il sera produit à l’échelle industrielle à Verniolle dans l’Ariège, et vendu dans plus de 160 pays», annonce Mark Miller, directeur exécutif des affaires médicales de BioMérieux.

Mais la vraie avancée arrivera dans un second temps : le test de BioMérieux sera intégré à ses petits instruments automatisés de diagnostic in vitro, ajoutant le SARS-CoV-2 à liste des 22 bactéries et virus respiratoires qu’ils savent déjà détecter. Plus besoin de laboratoire – l’instrument se débrouille tout seul – et les résultats tombent en quarante-cinq minutes seulement. Ces boîtiers magiques seront soumis aux autorités réglementaires dans les prochains mois et «leur lancement aura lieu immédiatement après l’obtention des autorisations», sans doute au cours du second trimestre.

19 mars 2020

Échafaudage façade de mon immeuble...

echafaudage rue dutot

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IMG_6779L'échafaudage vu de mon appartement

travaux stoppés

 

19 mars 2020

Paris - pont de Bir-Hakeim

bir hakeim

19 mars 2020

Emballage - Le verre veut prendre sa revanche sur le plastique

verre

THE WALL STREET JOURNAL (NEW YORK)

L’impact négatif du plastique sur l’environnement redonne espoir à l’industrie du verre, en net recul aux États-Unis. Reste, dans ce pays, à faire de gros efforts de recyclage.

Les verriers comptent sur la disgrâce du plastique à usage unique pour enrayer la désaffection croissante pour leurs bouteilles et leurs bocaux. Ils devront toutefois commencer par améliorer un piètre taux de recyclage du verre [aux États-Unis] qui fragilise leur argumentaire sur les vertus écologiques de leurs produits.

Naguère incontournable pour conditionner le lait, le ketchup, la bière ou les sodas, le verre a été évincé par des matières plus légères et incassables comme le plastique et l’aluminium. Actuellement, 1 % seulement des sodas sont vendus dans une bouteille en verre aux États-Unis, contre près de 58 % en 1975, selon le cabinet de conseil Beverage Marketing. Sur la même période, le plastique, parti de zéro, a bondi à 32,5 %.

Aujourd’hui, les inquiétudes grandissantes au sujet des méfaits du plastique à usage unique sur l’environnement conduisent certains consommateurs à s’en détourner, poussant des groupes agroalimentaires comme Nestlé, PepsiCo et Unilever à s’intéresser aux contenants réutilisables et aux matières autres que le plastique.

Préserver les océans

Les verriers y voient une occasion de regagner les faveurs du consommateur. Récemment, une campagne de marketing financée par l’industrie verrière européenne remerciait les clients de supermarchés de participer à la préservation des océans en leur diffusant une vidéo de dauphins [à la caisse] chaque fois qu’ils scannaient un article vendu dans un récipient en verre.

“On a du mal à rester indifférents devant les images de milliards d’emballages plastiques se promenant dans le Pacifique”, rappelait l’année dernière, aux investisseurs, Andres Alberto Lopez, directeur général d’Owens-Illinois (O-I Glass Inc), le premier fournisseur mondial d’emballages en verre. “Le verre est un formidable substitut [au plastique].”

Arglass Yamamura [coentreprise du géant verrier japonais Nihon Yamamura Glass et de la société d’investissement américaine Cambium] est en train de construire en Géorgie la première verrerie à voir le jour aux États-Unis depuis douze ans, pour un montant de 123 millions de dollars. O-I, dont le siège se trouve à Perrysburg, dans l’Ohio, investit en ce moment plus de 60 millions de dollars dans la construction d’un nouveau four dans son usine française [de Gironcourt-sur-Vraine, dans les Vosges] – ce qui sera son premier projet d’expansion dans la région en vingt ans. Les verriers misent également sur les nouvelles technologies de manière à pouvoir changer rapidement de couleur et de moule afin de séduire les brasseries artisanales et les petites marques, rompant ainsi avec la production en grandes séries qui dominait dans l’industrie jusqu’à présent.

Deux tiers des pots en verre utilisés aux États-Unis ne sont pas recyclés

Les verriers rappellent que leurs produits – fabriqués à partir de sable – sont 100 % naturels, réutilisables et recyclables à l’infini. Le verre est l’unique contenant alimentaire de grande diffusion que la Food and Drug Administration [l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux] a estampillé “généralement considéré comme sûr”, ce qui signifie qu’il n’a pas besoin d’une autorisation préalable à la mise sur le marché. Moins perméable que le plastique, il permet de conserver plus longtemps les aliments et les boissons, ajoute Sokhna Gueye, responsable du département plastique et environnement chez Nestlé.

Les beaux discours des verriers sur les vertus de leur matière ne s’en fissurent pas moins par endroits, en particulier aux États-Unis. Le verre casse facilement et pèse lourd, ce qui augmente la consommation de carburant. Les tentatives de revenir aux contenants réutilisables pour la bière, le lait et le soda sont restées embryonnaires. Et, surtout, près des deux tiers des récipients en verre utilisés aux États-Unis ne sont pas recyclés, selon l’Agence américaine de protection de l’environnement.

Le recyclage n’est pas rentable, pointent les centres de tri. Pourquoi ? Parce que la plupart des Américains jettent le verre dans le même bac de recyclage que le papier et le plastique, où il se casse et sera difficile à récupérer. En Europe, où le verre est généralement déposé dans un bac conçu à cet effet et où les systèmes de consigne sont plus courants, plus des trois quarts des emballages en verre sont recyclés, selon la Fédération européenne du verre d’emballage.

Des verriers financent des programmes de collecte

Sans compter que le verre cassé déchire les tapis roulants des centres de tri et coûte plus cher à transporter vers des verreries qui sont situées de plus en plus loin. Aux États-Unis, la chute de la demande de sodas en bouteille s’est traduite par un effondrement du nombre de verreries : - 65 % depuis 1983.

“Longtemps, les gens ont pensé que le verre était recyclé alors qu’en réalité ce n’était pas le cas”, observe Erik Grabowsky, responsable de la gestion des déchets solides au comté d’Arlington, en Virginie, une des régions – de plus en plus nombreuses – qui n’assurent plus la collecte du verre sur les trottoirs. Jugés trop sales par les sociétés de recyclage, les contenants en verre atterrissent depuis belle lurette dans les centres d’enfouissement du comté, ajoute Erik Grabowsky.

Les verriers ont décidé de réagir et tentent d’améliorer les taux de recyclage en soutenant des programmes de collecte différenciée dans les régions qui ne sont pas dotées des infrastructures nécessaires. O-I et CAP Glass, une société de recyclage de Mount Pleasant, en Pennsylvanie, ont ainsi financé des collectes ponctuelles afin que les habitants de Pittsburgh puissent déposer leurs emballages en verre après que la société choisie par la ville pour assurer la collecte des ordures ménagères a décidé qu’elle ne récupérerait plus le verre. Les industriels du verre viennent de créer une fondation visant à améliorer les infrastructures de recyclage.

Les consommateurs en première ligne

L’année dernière, le comté d’Arlington et d’autres comtés de Virginie du Nord ont commencé à disposer des bacs violets réservés au verre. Les élus locaux assurent que le programme est un succès, et une partie du verre collecté est réutilisée par Strategic Materials – numéro un du recyclage du verre aux États-Unis – pour fabriquer de nouvelles bouteilles. Le plus difficile reste de trouver des gros volumes, observent les professionnels.

Malgré les efforts des verriers, la part des nouvelles boissons vendues dans du verre aux États-Unis n’était que de 25 % l’année dernière, contre 37 % en 2015, selon le cabinet d’études Mintel. “On devrait pouvoir tirer parti du désamour pour le plastique à usage unique, mais ça ne va pas être simple”, reconnaît Nipesh Shah, directeur général d’Anchor Glass Container, à Tampa [en Floride]. “La première chose à faire, c’est déjà d’empêcher que les fabricants abandonnent le verre pour le plastique.”

Les verriers espèrent que l’évolution des consommateurs remettra les contenants en verre réutilisables au goût du jour. L’empreinte carbone du verre à usage unique est un repoussoir pour les entreprises comme PepsiCo, affirme son responsable du développement durable, Simon Lowden. Selon une étude de l’International Journal of Life Cycle Assessment, une bouteille en verre de 75 centilitres doit être utilisée trois fois pour que son empreinte carbone égale celle d’une bouteille en plastique d’un demi-litre.

Coca-Cola, Procter & Gamble, Nestlé, PepsiCo et Unilever participent à une expérimentation baptisée “Loop” [“Boucle”] qui consiste à vendre des produits, comme du jus d’orange Tropicana ou de la mayonnaise Hellmann, dans des bouteilles et des pots consignés. Sur les 300 articles concernés par l’expérimentation, plus de la moitié est conditionnée dans du verre. “Le fait de réutiliser une bouteille en verre fait baisser son empreinte carbone, explique Ben Jordan, responsable du développement durable chez Coca-Cola. Quand elle n’est pas réutilisée, c’est l’inverse.”

Saabira Chaudhuri

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