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Jours tranquilles à Paris
24 juin 2015

Exposition Valérie Belin au Centre Pompidou

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Voir mes précédents billets sur Valérie Belin :

Valérie Belin au MAM (collections...            10/01/2011

Galerie Jérome de Noirmont : Valérie...        07/01/2011

Galerie Jérome de Noirmont : Valérie...        16/12/2010

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

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24 juin 2015

CELESTE BOURSIER-MOUGENOT : ACQUAALTA - au Palais de Tokyo (vu le 22 juin - vernissage)

CELESTE BOURSIER-MOUGENOT : ACQUAALTA

Jusqu'au13/09/2015

L’acquaalta est cette inondation annuelle touchant la lagune vénitienne. À l’été 2015, ce même phénomène s’empare des espaces du Palais de Tokyo. Céleste Boursier-Mougenot imagine en effet un paysage lacustre qui entraîne le visiteur dans une expérience visuelle, tactile et auditive modifiant sa perception des lieux : « le déploiement dans l’espace d’un dispositif, en relation avec un lieu ou une situation, correspond pour moi à ce que d’autres musiciens accomplissent en faisant des concerts. » (1)

En traversant cet espace inondé, le visiteur est introduit dans un flux d’images créant les prémices d’un voyage halluciné qui l’amènerait à naviguer à travers sa propre psyché. Avec cette production inédite, c’est aussi un nouveau format d’exposition qui est exploré. L’artiste complète ce paysage par un zombiedrone, principe qu’il a déjà expérimenté et qu’il définit ainsi : « un système de traitement du signal vidéo crypte les images, ne laissant apparaître sur l’écran que les parties en mouvement dans le cadre. Tout le reste se fond dans un noir opaque. L’effet saisissant de la transformation de l’image vidée de son message est accompagné par un son lancinant, provenant de la conversion du flux des images en un continuum sonore. »

C’est donc un continuum, une onde, qui guide le visiteur dans l’exposition via un dispositif cohérent ayant pour fonction la connexion des flux (des visiteurs, de l’eau, de la vidéo et du son) : les visiteurs parcourent l’exposition, leurs mouvements étant filmés et retransmis en direct sur les murs. Tous se retrouvent sur une île, lieu d’un éboulement minéral où chacun pourra s’allonger pour mieux se noyer dans les images environnantes. Tout au long du parcours, le visiteur est acteur de l’exposition, son sujet et son objet. À l’issue de cette expérience sensible et hallucinatoire, et selon les mots de l’artiste, « pour sortir de l’exposition, le visiteur traversera – littéralement – l’image. » Cet univers fantasmagorique évoque autant la mythologie antique (de Narcisse se noyant dans son reflet à Ulysse résistant au chant des sirènes) que le cinéma (la fuite en barque des enfants dans «La Nuit du Chasseur»). Le rapport entre nature et culture est ici renversé, l’artiste étant comme il le dit lui-même « un simple médium, permettant aux visiteurs de donner des formes à leur sensations », soit l’oubli de soi face à des images et des sons hypnotiques.

(1) Céleste Boursier-Mougenot, « Ecoutes à l’oeuvre – entretien avec Samuel Bianchini » in Céleste Boursier-Mougenot, Etats seconds, Edition FRAC Champagne-Ardenne, Reims. Analogues, Arles, 2008, p. 114.

Biographie

Né en 1961 à Nice, Céleste Boursier-Mougenot vit et travaille à Sète. Ses travaux, bien que présentés depuis près de vingt ans dans les lieux d’art contemporain, en France comme à l’étranger, sont avant tout à considérer comme ceux d’un musicien. Après avoir été, de 1985 à 1994, le compositeur de la compagnie « Side One Posthume Théâtre » de l’auteur et metteur en scène Pascal Rambert, il entreprend de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations.

Céleste Boursier-Mougenot présente son travail à l’international depuis un certain nombre d’années. Il a d’ailleurs été le premier artiste français lauréat de l’International Studio Program (PS1) à New York en 1998-1999. On a pu voir récemment son travail exposé à la National Gallery Victoria de Melbourne (2013), au Barbican Centre à Londres (2010) ou encore à la Pinacothèque de Sao Paulo (2009).

L’année 2015 s’annonce exceptionnelle pour l’artiste puisqu’en parallèle de son exposition au Palais de Tokyo, il présente à la 56e Biennale d’art contemporain de Venise (09 mai – 22 novembre 2015), rêvolutions, un projet inédit et ambitieux, qui transforme le Pavillon français en un îlot organique et sonore. Le commissariat du Pavillon français, placé sous la conduite de l’Institut français, est assuré par Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou- Metz, qui y présente une nouvelle version d’une de ses oeuvres les plus connues, clinamen. Il sera également invité au Musée des Beaux-Arts de Montréal en novembre avec from here to hear, une autre pièce de renom.

Céleste Boursier-Mougenot est actuellement représenté par les galeries Paula Cooper (New York), Xippas (Paris, Genève, Montevideo, Athènes) et Mario Mazzoli (Berlin).

23 juin 2015

Exposition Tianzhuo Chen au Palais de Tokyo (vu hier soir)

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23 juin 2015

Galerie de l'Instant

22 juin 2015

Palais de Tokto - ce soir - VERNISSAGE..

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Ce soir vernissage au Palais de Tokyo. Photo : oeuvre de Tianzhuo Chen. D'autres photos et vidéos vont suivre...

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22 juin 2015

C'était à la MEP...

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22 juin 2015

Galerie fait et Cause : IN / VISIBLE - vu vendredi dernier

IN / VISIBLE

Inde, Pakistan, Bangladesh, Ouganda, Nepal, Cambodge

2013-2014

Ce sont leurs cicatrices qui attirent l'attention. Les gens regardent ouvertement ou les observent discrètement. Certaines personnes fuient leurs regards immédiatement parce qu'elles se sentent mal à l'aise ou veulent oublier ce qu'elles viennent de voir. Il est plus aisé pour une société de ne pas prendre connaissance de ceux qui sont différents, de les ignorer, voire de les rendre invisibles. C'est la raison pour laquelle les survivants d'attaques au feu ou à l'acide ne souffrent pas seulement de leurs cicatrices toute leur vie, mais surtout de la réaction des autres face à leur défiguration qui les met au ban de la société.

Je me suis rendue en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, en Ouganda, au Népal et au Cambodge au cours de ces deux dernières années afin de faire le portrait et d'interviewer les femmes ayant survécu à des attaques au feu ou à l'acide. Mon souhait a été de documenter très précisément la vie quotidienne de chaque femme dans chacun de ces six pays, montrer ce que signifie vivre avec les stigmates d'une réprouvée dans la société correspondante. J'ai voulu capturer leur vie de tous les jours, leur volonté de survivre, la façon dont elles ont repris leur vie en main, ainsi que leurs moments de désespoir, de joie et de bonheur. Flavia ougandaise Neehaari, indienne, Renuka, népalaise, Farida, bangladaise et Nurat, pakistanaise, qui ont toutes subi cette tragédie, m'ont autorisée à partager des moments intimes de leur vie et m'ont montré ce que l'héroïsme signifie réellement. Des interviews révèlent un peu plus de leurs vies et de leurs émotions.

Le fond noir neutre avait pour objectif de faire abstraction de tout environnement social et de leur donner un sentiment de sécurité ainsi qu'un cadre spécial dans lequel elles puissent se sentir capables de se présenter et de poser comme bon leur semble et pas nécessairement comme victimes d'une tragédie. Le but était de montrer leur force intérieure et la paix qu'elles ont retrouvée après tous les combats et les souffrances. Je voulais ainsi leur rendre un visage et les rendre visibles. On compte officiellement dans le monde environ 1500 attaques à l'acide par an, la plupart concernent des femmes. Le nombre de cas non recensés est bien plus important. Par peur des représailles les survivantes n'osent pas porter plainte. Il est encore plus difficile de connaître le nombre de femmes attaquées au feu à l'aide de kérosène ou de celles qui tentent de s'immoler afin d'échapper à une vie de sévices commises par les maris ou les beaux-parents. Ces attaques sont la plupart du temps maquillées en accidents ménagers.

La corruption, une loi peu réactive et la discrimination envers les femmes ancrée dans la culture favorisent ces agressions. Les motifs les plus courants sont, la jalousie, un amour non réciproque, l'infidélité, une dispute au sujetd'une dote ou d'un terrain. Alors que de nombreux "coupables "se promènent en liberté, les survivantes subissent quotidiennement 'des souffrances physiques et psychologiques. J'ai souhaité capturer la beauté et l'assurance de ces femmes cachées derrière les cicatrices. J'ai voulu les rendre une fois encore visibles à la société.

 

Biographie

Ann-Christine Woehrl, franco-allemande, née en 1975, photographe indépendante, vit à Munich et est représentée par l'Agence italienne Echo Photojournalism. Elle mène ses études de photographie à Paris où elle sera stagiaire pour Magnum photo et le photographe Reza, Elle travaille en tant qu'assistante pour le photographe Américain David Tumley.

Son travail récent est consacré aux sujets sociaux autour des femmes, de la religion, dans des contextes socioculturels différents. Après un travail sur le Vaudou au Bénin, montré en projection en 2012 à Visa pour l'image, son projet récent réalisé au Ghana, "Witches in Exile" ("Sorcières en Exile") est publié dans la presse internationale et exposé en 2013 dans la galerie Pinter & Milch à Berlin, dans le musée Kunst Haus Wien à Vienne et montré dans plusieurs festivals à l'étranger : Brésil, Canada .Cambodge.

Son projet « IN/VISIBLE » a été réalisé grâce au soutien de la fondation Allemande Stiftung KultunA/erk / VG Bild -Kunst et montré dans son intégralité au Museum Fûnf Kontinente (Musée de l'Homme) de Munich en 2014 / 2015 et va être exposé au Museum Natur und Mensch (Musée de l'Homme) à Freibourg de Mai à Septembre 2015.

"IN/VISIBLE" a été publié par les éditions Lammerhuber en Autriche et primé par le Taylor Wessing Photographic portrait Award 2014 et le Alfred Fried Photography Award 2014, la National Portrait Gallery à Londres" et l'UNESCO à Paris ont exposé les travaux des lauréats.

http://www.ann-christine-woehrl.com/en-us/

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http://www.sophot.com/fr/home/index.php

21 juin 2015

Vernissage demain soir (à partir de 21 heures) au Palais de Tokyo

TIANZHUO CHEN

Date:  24/06/2015 - 13/09/2015

Le Palais de Tokyo présente la première exposition personnelle en France de Tianzhuo Chen (né en 1985, vit à Pékin, Chine), l’un des artistes les plus prometteurs de sa génération.

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ADAHA, documentation de performance2014Artist and Bank Gallery, Shanghai, Photographed by Yan Zhuang

À travers une imagerie colorée, grotesque et kitsch, dominée par les références visuelles directes à la drogue, à la vague hip-hop queer, à la culture de la rave londonienne, au butoh japonais, au voguing new-yorkais et à l’univers de la mode, les œuvres de Tianzhuo Chen sont intimement liées au constat d’un effondrement des représentations morales et des croyances. Si les personnages mis en scène par Tianzhuo Chen revêtent un caractère d’étrange familiarité, c’est qu’ils reflètent, en l’exagérant, le ridicule de notre quotidien envahi par les images des célébrités de notre temps. Leurs faits et gestes composent une nouvelle mythologie, s’érigent en de nouveaux systèmes de croyances, dont les adeptes évoluent parfois en adorateurs aveugles.

Pour son exposition au Palais de Tokyo, Tianzhuo Chen conçoit un ensemble d’œuvres inédites, dont une performance avec l’artiste et danseur Beio et le collectif parisien House of Drama. Mêlant peinture, dessin, installation, vidéo et performance, elles intègrent différentes symboliques religieuses à des éléments iconographiques empruntés à plusieurs subcultures urbaines communes à une jeunesse mondialisée.

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Tianzhuo Chen (né en 1985) vit à Pékin, en Chine. Il a obtenu une licence en design graphique au Central St Martins College of Art and Design en 2009, et un master des beaux-arts au Chelsea College of Art and Design, au Royaume-Uni en 2010.

Ses projets récents incluent PICNIC PARADI$E BITCH à la Bank Gallery à Shanghai (2014), SANKUANZ 2015 Collection à la Fashion Week de Londres (2014), Tianzhuo Acid Club à la Star Gallery à Beijing (2013), Kangrinboqê SANKUANZ FW 2013 Collection à la Fashion Week de Shanghai (2013) et à l’Asia Triennale de Manchester au Royaume-Uni (2011).

Commissaire : Khairuddin Hori, directeur adjoint de la programmation artistique du Palais de Tokyo

21 juin 2015

BERLIN - Fondation Helmut Newton

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21 juin 2015

Save the date : vernissage à la Concorde Art Gallery

CONCORDE ART GALLERY

Vous invite au vernissage de l'exposition

DESHABILLEZ-MOI

Photographies de Véronique TARKA

VERNISSAGE

Le vendredi 26 JUIN à partir de 19h

vernissage

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