Exposition à la Galerie Fait et Cause (vu hier soir)
"NO GO ZONE" photographies : Carlos AYESTA - Guillaume BRESSION jusqu'au 18.7.2015
Depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire de mars 2011, Carlos Ayesta et Guillaume Bression se sont rendus à de nombreuses reprises dans la région de Fukushima et tout particulièrement dans le no man’s land qui entoure le site accidenté.
De leurs différents séjours sur place résultent cinq séries photographiques à l’esthétique forte qui mêlent la mise en scène et l’approche documentaire. Des photos décalées, qui permettent de penser les différentes conséquences d’un accident nucléaire de cette ampleur.
Que reste-t-il d’une région quand 80 000 personnes en ont été évacuées du jour au lendemain ?
- série « Clair-obscur »
Comment vit-on au milieu d’une menace aussi invisible et méconnue que la radioactivité ?
- série « Mauvais rêves »
Comment la végétation s’imprime-t-elle sur chaque chose et sur chaque bâtiment au fur et à mesure que les années passent ?
- série « Nature »
Comment les objets laissés à l’abandon sont devenus des reliques d’un Pompéi contemporain ?
- série « Packshots »
Et enfin, comment les anciens résidents appréhendent-ils le retour dans ces villes fantômes ? Pour cette dernière série, baptisée « Revenir sur nos pas », ils ont demandé à d’anciens résidents – parfois les propriétaires des lieux – de revenir dans leur commerce ou leur école, de pousser les portes de ces lieux autrefois banals. Ils ont aussi demandé à certains habitants de la région de Fukushima de se rendre avec eux dans cette zone devenue interdite. Une façon pour eux de constater par eux-mêmes les conséquences de cette catastrophe.
Face à l’objectif, ils sont pourtant tous tenus de faire « comme si de rien n’était » et de se comporter normalement. L’étrange et le banal se mêlent dans des photographies quasi-surnaturelles et pourtant plausibles, résultat d’une catastrophe nucléaire historique. Le parti-pris est celui du témoignage et non de l’activisme.
Les photographes documentent les conséquences d’une évacuation massive et durable, au moins pour les villes les plus proches de la centrale nucléaire.
https://www.facebook.com/pages/Galerie-FAIT-CAUSE/337769132915412
Biographies
Carlos Ayesta, né à Caracas en 1985, travaille en tant que photographe indépendant en France depuis 5 ans et se distingue avec ses photos d'architecture prises sur corde (entre autre pour l'EPADESA). Il a été exposé en 2012 au forum des Halles et à la Mairie de Paris, dans le cadre de la carte blanche SFR jeunes talents et de l'exposition « Doisneau-Paris Les Halles ». En 2014, il participe au projet « The Wave », exposition collective produite par BNP Paribas à la Villette et itinérante en Europe.
Guillaume Bression, né à Paris en 1980, scientifique de formation, travaille comme photographe et cameraman indépendant à Tokyo. Installé au Japon depuis 2010, correspondant de la chaîne France 24, il couvre le Japon et la Corée pour différents quotidiens, magazines et chaînes de télévision. En marge de ses activités professionnelles pour la presse, il mène des projets plus personnels au Japon et en Afrique qui tentent de montrer le réel autrement.
Carlos et Guillaume travaillent ensemble depuis 2009. En 2013, leur travail collectif autour de la thématique de Fukushima a été exposé lors des festivals "Circulation(s)" et "Photaumnales", à la galerie "7 in Luxembourg", à Fotofever au carrousel du Louvre et projetées aux « Voies Off » d'Arles en 2013.
Galerie Agnes b (vu hier soir)
La grande sculpture de Kapoor à Versailles vandalisée
La plus imposante des œuvres du sculpteur Anish Kapoor qui ont été installées dans le parc du château de Versailles, une trompe d'acier à la connotation sexuelle évidente, a été vandalisée par des jets "superficiels" de peinture jaune, a fait savoir mercredi la direction du domaine.
"Une dégradation de l'œuvre Dirty Corner (littéralement "coin sale") a été constatée mercredi matin. Il s'agit de jets de peinture superficiels. L'œuvre est en train d'être nettoyée", a-t-on précisé de même source.
L'oeuvre est souvent qualifiée dans la presse de "vagin de la reine", une formule que le plasticien britannique Anish Kapoor affirme n'avoir jamais employée.
Une trompe "très sexuelle"
Installé dans l'axe principal du parc, sur le Tapis vert, ce tunnel d'acier rouillé de 60 m de long s'ouvre en direction du château par une sorte de trompe, qualifiée de "très sexuelle" par Kapoor. Le tunnel est entouré d'excavations et d'énormes blocs de pierre (jusqu'à 25 tonnes), certains peints en rouge sang.
Aucune revendication de cet acte de vandalisme n'est parvenue à la direction du domaine de Versailles et aucun signe particulier n'a été relevé près de l'oeuvre.
Les élus socialistes du Conseil municipal de Versailles ont exprimé dans un communiqué leur "indignation" devant cette atteinte à la liberté d'expression, estimant "inadmissible que l'art, vecteur d'émancipation, subisse l'obscurantisme de quelques-uns".
Sans concessions, l'exposition de Kapoor à Versailles a suscité un début de polémique. Outre "Dirty corner", l'artiste a positionné dans l'axe central du parc trois autres oeuvres, deux grands miroirs et un "Vortex", un bassin circulaire dont l'eau tournante s'ouvre en son centre vers les profondeurs.
Le sculpteur britannique d'origine indienne a également placé dans un bosquet une sculpture cube percée de boyaux rouges et dans la salle historique du Jeu de Paume, un canon tirant des boulets de cire.
Versailles ouvert à l'art contemporain
Versailles est ouvert depuis plusieurs années à l'art contemporain et certaines expositions, comme celles de Jeff Koons (2008), Takashi Murakami (2010) ou Joana Vasconcelos (2012) dans les appartements royaux, avaient suscité des controverses.
Depuis ces épisodes, l'actuelle présidente du domaine Catherine Pégard, nommée en 2011, fait appel à des artistes censés rechercher des correspondances avec le lieu.
Autre cas de vandalisme, en octobre 2014 à Paris, une œuvre provocatrice en forme de sex-toy géant de l'artiste américain Paul McCarthy, installée Place Vendôme, avait été dégradée par des inconnus, qui avaient débranché l'alimentation de la soufflerie maintenant la structure gonflable et sectionné plusieurs sangles. Après cet acte de vandalisme, McCarthy, qui avait été giflé par un inconnu pendant l'installation de l'œuvre, avait décidé de la démonter.
Concorde Art Gallery - Vernissage (save the date)
CONCORDE ART GALLERY
Vous invite au vernissage de l'exposition
DESHABILLEZ-MOI
Photographies de Véronique TARKA
VERNISSAGE
Le vendredi 26 JUIN à partir de 19h
Voir mon précédent billet sur Véronique Tarka
Shooting into the Corner
Le parcours de l’exposition d’Anish Kapoor débute par la salle emblématique du Jeu de Paume, où les députés prononcèrent le serment du même nom le 20 juin 1789. Le canon s’est arrêté, la scène laisse place à un indicible amas rouge sang, pour mieux évoquer peut-être le déchaînement de violence sous la Révolution, dont Versailles fut l’un des témoins.
Anish Kapoor, Shooting into the Corner, 2008-2009, techniques mixtes, dimensions variables (Courtesy Kapoor Studio. ©Marie Crevits).
Vernissage - Galerie de l'Instant (save the date)
#expo Unseen McQueen #photo de Barry Feinstein #vernissage le 18/6 http://t.co/iVoKUUzNps #paris pic.twitter.com/7wARvnuxmq
— Galerie de l'Instant (@galerieinstant) 11 Juin 2015
BRETAGNE - Des œuvres célèbres et inédites de Giacometti à Landerneau
Le Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture s’offre pour quatre mois une exposition exceptionnelle autour de 150 oeuvres d’Alberto Giacometti. Elle ouvre ses portes au public le 14 juin.
C’est un évènement artistique très attendu en Bretagne. L’exposition "Giacometti" devrait cet été attirer de nombreux touristes amateurs d’art. Les sculptures, peintures, dessins et lithographies de l’artiste sont arrivés à Landerneau, dans le Finistère. Ces œuvres, prêtées par la Fondation Giacometti de Paris, ont nécessité une installation très délicate.
Des œuvres majeures et inédites
Parmi les 150 trésors de l’exposition, le public pourra découvrir des œuvres emblématiques comme "L'Homme qui marche", "La Boule suspendue", "Le nez" ou encore "La Cage". Des sculptures qui représentent les différentes périodes artistiques d’Alberto Giacometti. L’exposition réunit également des pièces inédites de l’artiste. Il y a notamment deux plâtres peints, longiformes, de la série des "Femmes de Venise", jamais présentées au public depuis leur restauration. L’exposition comprend aussi une figurine parmi les plus petites de l’histoire de la sculpture ainsi qu’un rare ensemble de dessins réalisé "en pensant à Paul Eluard".
Le Fonds Hélène et Edouard Leclerc
Ce fond a été créé en 2011 à Landerneau, dans l’ancien couvent des Capucins. Il est présidé par Michel-Edouard Leclerc. Il a pour objectif de rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre. Entièrement financé par des contributeurs privés, il a déjà accueilli les sculptures de Yann Kersalé, les peintures de Joan Miro ou encore les oeuvres de Jean Dubuffet.
Exposition Alberto Giacometti au Fonds Hélène et Edouard Leclerc
Du 14 juin au 25 octobre 2015
Couvent des Capucins à Landerneau (Finistère)
Tél. 02 29 62 47 78
Tarifs : de 6 à 4 euros
NANTES - Save the date - HAB GALERIE
Après Huang Yong Ping, Erwin Wurm, Roman Signer et Felice Varini, la HAB Galerie accueillera, pendant l'été du Voyage à Nantes 2015, un autre artiste de la collection pérenne d'Estuaire Nantes<>Saint-Nazaire: Tatzu Nishi.
C’est au créateur de la Villa Cheminée à Cordemais d’investir de son humour provocateur et décapant la HAB Galerie. Cette première exposition personnelle de l’artiste japonais en France s’intéressera particulièrement à la manière dont Tatzu Nishi joue avec les conventions de nos sociétés en reliant des notions habituellement opposées : le public et le privé, le beau et le laid, le bon goût et le mauvais, le sérieux et le caustique.
HAB Galerie - Du 3 juillet au 30 août 2015