School Gallery - vernissage ( save the date)
L'ADOLESCENCE DE CLÈMENCE VEILHAN
Qu'elle rejoue les étapes de sa vie pour «24 images dans la vie d'une femme», ou fasse appel à d'autres pour "Je n'ai jamais été une petite fille" et "Chewing-Girls", Clémence Veilhan raconte "le passage de l'enfance au monde adulte". Et les fruits passeront la promesse des fleurs, jusqu'au 31 janvier 2015. Galerie Laure Raynette, 20, rue de Thorigny, Paris 3e.
"Inside" au Palais de Tokyo - derniers jours
#INSIDE se termine le week-end prochain. Vite, venez découvrir les expos en cours → http://t.co/9rZdeaONDt pic.twitter.com/7rEPN9utJe
— Palais de Tokyo (@PalaisdeTokyo) 3 Janvier 2015
Galerie Laure Roynette - Exposition des photos de Clémence Veilhan
Le nu artistique de nouveau réprimé sur Facebook http://t.co/gQfm9qvV1V via @libe
— Galerielaureroynette (@Laureroynette) 3 Janvier 2015
CENSURE : La page de la galerie Laure Roynette a été censurée par le réseau social après la diffusion d’une série de clichés de jeunes femmes dénudées. Voir mon précédent billet
Pas une bonne idée d'aller voir des expos aujourd'hui.... vu la foule j'y ai renoncé !
Galerie Da End - VERNISSAGE : save the date
INVITATION
La manie d'abruti
de
MIKE MACKELDEY
Vernissage le jeudi 8 janvier 2015 de 18h à 21h
Opening reception on Thursday January 8, from 6 to 9 p.m.
Mike MacKeldey, Knilch Castis, huile sur toile, 133 x 157 cm, 2014
Né en 1973 à Francfort, Mike MacKeldey renouvelle avec audace le genre de la peinture de portraits. Loin de vouloir produire des œuvres au rendu lisse ou idéalisé, il bouscule la tradition à l’aide de gestes picturaux et de recherches toutes en matière. Multipliant les interventions sur la toile, il vient brosser, altérer sa première image de facture réaliste avant d’y superposer plusieurs écritures, brusques et immédiates, évoquant tour à tour dessins d’enfants ou graffitis. Ce jeu de contrastes, qui constitue sa marque de fabrique, semble traduire une prise de distance avec la peinture-même et offre de multiples pistes de lecture au spectateur. (...)
"La manie d'abruti" est sa première exposition personnelle en France.
Exposition du 8 janvier au 21 février 2015
Exhibition from January 8 through February 21, 2015
Terry Richardson - save the date
Terry Richardson, photographe qui a eu son quota de controverses ces derniers temps, revient chez Emmanuel Perrotin avec une exposition intitulée The Sacred and the Profane. L'un des créateurs du style porno chic s'est intéressé, depuis quelques années, dans l'Ouest des Etats-Unis, au lien entre le sexe et la religion, les deux enfants siamois de la société américaine. Une exposition qui fera couler autant d'encre que celle de Jeff Koons et qui provoquera sans doute quelques manifestations indignées des bien pensants.
The Sacred and the Profane. Terry Richardson. Galerie Emmanuel Perrotin. 7 mars - 11 avril.
Galerie Emmanuel Perrotin : https://www.perrotin.com/
EXPOSITION : Trop vague, " Inside " laisse ses visiteurs à la porte du Palais de Tokyo
Malgré plusieurs œuvres de qualité, l'exposition, à force d'aligner les propositions sans logique aucune, peine à envoûter
La promesse était ambitieuse, à l'image du cartel qui prévient à l'entrée de l'exposition : certaines des œuvres présentées pouvant susciter des émotions particulièrement fortes, le parcours est déconseillé aux personnes trop sensibles. Un avertissement d'ordinaire réservé aux œuvres salaces. Que va-t-il donc se passer dans le dédale du Palais de Tokyo, pour que corps et consciences en sortent si ébranlés ?
Eh bien... pas grand-chose, finalement. A moins que l'on ne soit pas assez " sensible " ?... Intitulée " Inside ", c'est-à-dire " à l'intérieur ", cette immense exposition a beau rencontrer un grand succès public, elle laisse plus d'un visiteur à la porte.
Tout le problème réside dans sa conception même. Elle se rêvait immersive, dévolue à des installations totales qui nous plongeraient dans d'autres états de conscience. Elle se contente d'aligner les propositions sans logique aucune, fût-elle irrationnelle. En commun, rien, si ce n'est une notion, cet " inside " qui les convoque, mais dont la définition est trop vague pour construire un parcours vraiment envoûtant. On est donc censé se retrouver à l'intérieur, mais de quoi exactement ?
Au fil du parcours, vous voilà à l'intérieur de la tête de l'artiste, mais parfois aussi de la vôtre. Cloîtré dans une maison, ou dans la maladie. Confronté aux troubles de la psyché, sans les ressentir vraiment. Face à des univers qui prennent corps et âme, ou devant des moniteurs vidéo qui laissent indifférent.
Bref, inside tout et n'importe quoi : vous voilà au-dedans d'un projet qui semble avoir explosé de mille parts sous la pression de ses ambitions.
Alors pourquoi en parler ici ? Parce que " Inside " est loin d'être nul et non avenu, et recèle nombre d'oeuvres de qualité, de Jesper Just à Berdaguer & Péjus.
Les parents qui y amèneront leurs bambins pendant ces vacances auront ainsi la joie de s'en débarrasser quelques minutes en les propulsant dans l'immense et impressionnant intestin de Scotch qui se dessine dans le hall au plafond. Conçu par le collectif Numen, il est bien assez costaud pour qu'y crapahutent les plus aventuriers. Et prépare à un parcours remarquablement labyrinthique, qui renouvelle l'exploit de perdre dans ses milliers de mètres carrés jusqu'aux habitués du site.
Inside, outside ? Le regard perd tous ses repères face à l'installation du Brésilien Marcius Galan : elle joue l'illusion avec des moyens tout simples que l'on ne dévoilera pas pour en préserver l'effet. Même trouble quand l'on entend cette troupe de mineurs de fond, filmés par Mikhail Karikis et Uriel Orlow, chanter la terre noire dans laquelle ils ont travaillé et qui leur encombre les bronches, pour en faire une mélodie tellurique.
Secret de la matière
Il faut ensuite traverser plusieurs salles sans queue ni tête, avant d'arriver au cœur du projet. Passons sous les décombres glauques entassés sans grand succès par Peter Buggenhout, pour entrer dans le secret de la matière noire et grise du sculpteur Mark Manders. Bustes antiques amputés, chiens paumés surgis de la glaise, bâches abandonnées : impression de pénétrer vraiment dans l'atelier de l'artiste, en friche, comme pour une opération à cerveau ouvert.
Dedans, dehors ? Le trouble se répète avec l'étrange cellule de béton montée par Mike Nelson : truffée d'ouvertures qui sont autant d'impasses, elle ne dit jamais si elle enferme ou libère. Il se prolonge avec ce Refuge de bois à l'intérieur duquel Stéphane Thidet fait couler une pluie drue et perpétuelle, alors que dehors le temps est au beau fixe. La pire menace est en nous, on l'a compris. Chez Reynolds Reynolds et Patrick Jolley, elle prend la forme d'un feu qui ronge la maison dans l'indifférence absolue de ses occupants.
Pour la Singapourienne Sookoon Ang, découverte de l'exposition, elle s'incarne dans les visages absents de jeunes filles, maquillés de têtes de mort et empêtrés de mélancolie. Projetées sur quatre écrans, sans échappatoire possible, ces figures de carnaval triste sur costumes d'écolières strictes submergent enfin les consciences, pleines de leur insécurité intérieure. Article d' Emmanuelle Lequeux