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Jours tranquilles à Paris
17 décembre 2014

Exposition photographique (groupshow) à la Galerie Hubert Konrad - Paris

Avec Frédéric Fontenoy. Voir mes précédents billets sur Frédéric Fontenoy : 15/11/2013, 04/03/2013, 07/10/2012, 04/10/2012, 14/09/2012. 

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

Galerie Hubert Konrad

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16 décembre 2014

Actuellement à la Galerie de l'Instant

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16 décembre 2014

Save the date : bientôt exposition de Irving S.T. Garp à la Concorde Art Gallery - Paris15

Du 10 janvier au 28 février 2015, Irving S. T. Garp exposera sa série "Portraits cachés" à la Concorde Art Gallery à Paris :

http://www.concorde-art-gallery.com/expositions.html

Certains modèles sont parfois tentés de poser dénudés. Toutefois, le fait de dévoiler tout ou une partie de leur nudité les gêne. Ce n'est pas la timidité ou la pudeur qui les retient, mais la crainte d'être reconnus sur les photos par certaines de leurs connaissances, amis ou proches. Dans "Portraits cachés", le modèle est invité à se dénuder et à "cacher" son visage d'une manière originale.

La série "Portraits cachés" a été sélectionnée au Festival Européen de la photo de Nu à Arles en France en Mai 2014.

Irving S. T. Garp est un photographe belge.

Son pseudonyme fait référence à l'écrivain américain John Irving et son roman "Le Monde selon Garp" (The World according to Garp).

Il arrive dans les livres de John Irving les pires catastrophes  au milieu d'une phrase où on ne les attend pas, dans une banale scène de la vie quotidienne.

Les photos d'Irving S. T. Garp sont surtout (re)connues grâce à leurs mises en scène originales et décalées.

http://irvingstgarp.wix.com/pictures

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"Coupez" de Irving S.T. Garp

16 décembre 2014

Exposition : AGENCE MAGNUM

15 décembre 2014

Extrait la Grande Expo : SADE

Pour la première fois, la collection La Grande Expo réalise un documentaire sur un écrivain. Et pas n'importe lequel : sans doute le plus choquant d'entre eux, celui qui incarne comme nul autre le scandale : le marquis de Sade. Présenté comme « le plus grand terroriste du sexe », ses écrits sont restés interdits en France jusqu'aux années 1960. A l'occasion du bicentenaire de sa mort, Le Musée d'Orsay ose lui consacrer une grande exposition, pour découvrir l'influence sadienne sur l'art et la philosophie. L'institut des lettres et Manuscrits expose, pour la première fois en France, l'une des œuvres les plus sulfureuses de l'histoire de la littérature : Les 120 journées de Sodome ou l'école du libertinage. Lubrique, cruel mais aussi ludique et libérateur, tel est l'univers sadien qui propulse son auteur au hit-parade du mal. Qui est l'homme enseveli derrière le mythe ? Comment s'est construit cet enfant des Lumières devenu l'ange noir de la sexualité ?

Sade, monstre des Lumières
13e numéro de la collection documentaire La Grande Expo.
Un documentaire réalisé par Marlies Demeulandre.
Montage : de Tania Goldenberg et images de Guillaume Taverne
Production : Let's Pix

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14 décembre 2014

"Inoubliable Marilyn" Exposition photo du 12 décembre 2014 au 25 février 2015 - Galerie de l'Instant

Pour ceux qui ne peuvent venir l'affiche de l'expo est en vente en ligne ici http://goo.gl/zE0Bl1

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14 décembre 2014

"Paris Magnum", la capitale vue par les plus grands photo-reporters

Depuis des décennies, les photographes de l'agence Magnum scrutent, contemplent et saisissent les métamorphoses de la capitale et le quotidien de ses habitants. L’Hôtel de ville de Paris accueille jusqu'au 28 mars 2015 " Paris Magnum", une magnifique exposition de plus de 250 clichés reflétant l'histoire de Paris à travers l'objectif de ces photo-reporters.

Entre journalisme et art, les clichés des photographes de l'agence Magnum sont un véritable hommage à Paris. Des grèves de 36 à Mai 68, de l'agitation dans le métro agité à l'hôtel Le Fouquet, des défilés de modes aux clubs de jazz souterrains, ils révèlent l'histoire de la capitale, ses transformations, le quotidien de ses habitants, ses moments de liesse et ses instants tragiques. Les photographes de l'agence Magnum offrent avec cette exposition une vision de la ville comme eux-même la vivent et la respirent,

Guy Le Querrec

Guy le Querrec est un photographe membre de l'agence Magnum. Reconnu pour ses nombreuses photographies de jazz et ses photoreportages sur le continent africain, il s'est intéressé, au début des années 1980, aux coulisses d'un lieu parisien très connu : le musée Grévin.

L'agence Magnum Photos

Au lendemain de la guerre (1947), Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour crééent l'agence Magnum Photos. Il s'agit d'une coopérative photographique qui permet à ses adhérents de rester maître des droits de leurs photos et donc de garder un contrôle total sur leur utilisation.

A lire "Les 65 ans de Magnum Photos à Arles : l'agence fait de la résistance"

"Paris Magnum" à l'Hôtel de ville

Du 12 décembre au 28 mars 2015

De lundi à samedi de 10h à 18h30

14 décembre 2014

Exposition : Clémence Veilhan

Clémence Veilhan

Et les fruits passeront la promesse des fleurs

Jusqu'au 20 janv. 2015

Paris 3e. Laure Roynette

Cette exposition réunit trois séries photographiques de Clémence Veilhan. Un travail sur le passage de l'enfance au monde adulte, avec un angle de vue très féminin. Le corps est le lieu de tous les possibles, d'un avenir, d'une promesse. L'artiste en fait le récit et le met en scène dans en perpétuel mouvement.

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Communiqué de presse

Clémence Veilhan

Et les fruits passeront la promesse des fleurs

Clémence Veilhan décrit ainsi son travail: «Je raconte une histoire; le passage de l'enfance au monde adulte — celle d'un trouble, d'une enfance perdue, d'un commencement impossible. Au départ, quelques figures adultes désaxées. Le récit d'un corps en perpétuel mouvement, instable, bouleversé. Ce corps est le lieu de tous les possibles, d'un avenir, d'une promesse.»

Cette exposition réunit trois séries photographiques:

— «24 images dans la vie d'une femme». Clémence Veilhan pense à vingt quatre étapes marquantes de sa vie. Elle les rejoue spontanément en s'imposant des règles strictes: les photographies sont réalisées à la chambre, dans le temps le plus court possible, un seul «plan-film» par photographie, chaque image s'inventant sur le moment même des prises de vues.

— «Je n'ai jamais été une petite fille». Clémence Veilhan propose à 38 femmes de venir poser dans sa robe de petite fille. Une robe d'enfant, seul objet qui lui reste de son passé. Peu à peu craquée, déchirée, chaque fille lui donne une nouvelle forme, et de nouveaux souvenirs. « Le jeu m'évoque les photographies de Lewis Caroll, où les petites filles semblent avoir grandi d'un coup. »

— «Chewing-Girls». Clémence Veilhan propose à 50 filles de venir en Lolita poser nue en faisant une bulle de chewing-gum.

«Se passera-t-il quelque chose un jour? Ou resterons-nous à tout jamais enfermées dans cette mauvaise photographie? Est-ce que les bulles les recouvriront entièrement jusqu'à les faire disparaître? Est-ce que les filles exploseront lorsque les bulles éclateront? Ou est-ce que ces explosions provoqueront notre fin à tous?»

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13 décembre 2014

Exposition...

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13 décembre 2014

Diaporama : Gainsbourg parmi nous

Derrière beaucoup de photos de Serge Gainsbourg se cache souvent Pierre Terrasson, photographe accompli et complice de Gainsbourg comme de Gainsbarre, actuellement exposé à la Galerie Open Cage de Belleville. retour sur une amitié très « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».

« Serge a remarqué que nous avions le même appareil, un Nikon F2 24mm… »

En 1984, Pierre Terrasson s’affirmait comme une étoile montante de la photographie quand Serge Gainsbourg se contentait d’être un artiste sur la pente descendante à cause de ses excès. La rencontre eut pourtant lieu sans grande difficulté : à l’époque, les deux hommes fumaient chacun trois paquets par jour et avaient une fâcheuse tendance à ne pas sucer que des glaçons en s’adonnant à de longues discussions. D’abord sur la peinture, la première passion de Serge Gainsbourg et qu’il avait en commun avec le photographe, pur produit de l’École nationale supérieure des beaux-arts dans les seventies.

Les deux hommes partagent aussi une passion commune pour la sculpture, la musique classique et évidemment la photographie. « Serge était un bon photographe, un véritable artiste. Lors de notre première entrevue au cours de notre séance de shooting, il a remarqué que l’on avait le même appareil argentique : un Nikon F2 24 mm. Il s’en est tout de suite amusé et a voulu dans la foulée que je le mette en scène avec ! », explique-t-il. De cette rencontre naît une véritable complicité qui s’immortalisera désormais sur papier glacé.

 

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En sursis, Serge doit tenir tête à Gainsbarre. Il vient de signer Love on the beat, dix-septième opus enregistré à New York, qui deviendra en quelques mois son disque le plus vendu. L’homme à la tête de choux se perd dans l’abondance. Il accélère le rythme des concerts, en même temps que celui de ses toasts. Il doit apprendre à ralentir le tempo s’il ne veut pas être atteint de cécité, ou tout simplement s’éteindre à jamais. On sait ce qu’il adviendra. Entre deux shows, le poète prend plaisir à poser pour Pierre Terrasson, qui se souvient que « toute la vie de Serge Gainbsourg était une grande mise en scène, [qu']il n’avait aucun mal à se livrer devant l’objectif ». Une aubaine pour ce photographe, fils de directeur de l’opéra du Rhin, qui aime « trouver un climat particulier » pour ses clichés.

Comme lorsque ce dernier souhaite improviser une séance dans le commissariat d’Aubervilliers, « pour un faux interrogatoire : Serge Gainsbourg tenait absolument que la « Marianne » soit éclairée et trône au-dessus de lui. Voilà pourquoi son buste est surexposé par rapport au corps de Serge ». En 1985, c’est Catherine Deneuve qui avait prêté ses traits à la sculpture, symbole de la République française. Quatre ans plus tôt, le chanteur lui avait même signé un album entier : Souviens-toi de m’oublier. « Il tenait absolument à lui rendre un hommage dans cette série », témoigne encore l’auteur du cliché.

Pour les besoins de You’re Under Arrest, ultime album de l’artiste, il demande au photographe toute une série sur fond de vinyles, dans son studio. Serge pose, souriant, détendu et, évidemment, « Repetto à perpet ! » aux pieds. « Pendant que j’étais en train de le shooter, Serge m’arrêta brusquement. Il avait remarqué qu’il manquait deux dents à mon jeune assistant. Il lui dit : « P’tit gars tu ne peux pas rester comme ça ! ». Ça coûtait 10 000 francs à l’époque pour faire combler ces trous béants. Le gamin n’avait pas l’argent mais Serge, sans hésiter, lui signa un chèque avec pour seule consigne d’attester dans une lettre qu’il allait bien utiliser cette somme pour se les faire remplacer. Le jeune hésita longtemps pour déposer le chèque. Car une signature de Serge Gainsbourg, même sur un chèque, valait beaucoup plus cher que la somme inscrite. Mais il décida finalement de l’encaisser ».

Au fond de la galerie trônent quatre clichés de Vanessa Paradis, âgée alors à l’époque de seulement 15 ans. Pierre Terrasson fut en effet l’un des premiers à la mettre en scène à la lumière de son objectif de 1987 à 1989. Il suivra la Lolita « espiègle mais toujours très directive » dans ses moindres faits et gestes, de la plage de Sangatte, station balnéaire du Pas-de-Calais au tournage à Saint-Étienne du film réalisé par Jean-Claude Brisseau, Noce blanche en 1988. « J’ai finalement été son premier « amour » artistique avant qu’elle ne passe à Serge Gainsbourg, Lenny Kravitz, Johnny Depp, et quelques autres », s’amuse-t-il.

Exposition de Pierre Terrasson à l’Open Cage, 62 rue Rebeval 75019 Paris. Entrée libre.

À découvrir également : Gainsbarre, publié en 2011 aux Editions Premium, ouvrage regroupant les photographies souvent inédites de Pierre Terrasson avec des textes d’Alain Wodrascka et une préface de Dani.

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