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Jours tranquilles à Paris
2 juin 2019

Bientôt à la Fondation Helmut Newton - Berlin

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2 juin 2019

GALERIE TEMPLON : KEHINDE WILEY Tahiti - Kehinde Wiley Jusqu'au 20 JUILLET 2019 PARIS – GRENIER SAINT LAZARE

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KEHINDE WILEY  

Tahiti - Kehinde Wiley         

Jusqu'au 20 JUILLET 2019

PARIS – GRENIER SAINT LAZARE      

Je m’intéresse à la transformation et à l’artifice. Ma dernière exposition en date abordera l’histoire de France et son attitude extérieure envers les corps à la peau noire ou brune, spécifiquement en ce qui concerne les penchants sexuels. Gauguin est très présent dans l’imaginaire de la France et de son interface mondiale – invitant à sa suite une histoire tout entière, celle d’un regard ambigu. J’interroge, j’absorbe et je contribue aux discours sur les Māhū, sur la France, et sur l’invention du genre.

– Kehinde Wiley, 2019

Kehinde Wiley, star de la scène artistique américaine et portraitiste officiel de Barack Obama, est de retour à Paris. Pour sa première exposition parisienne depuis celle du Petit Palais en 2016, il dévoilera une série inédite de peintures ainsi qu’une installation vidéo basée sur son séjour à Tahiti au cours de cette dernière année.

Les nouvelles œuvres de Wiley portent sur la communauté Māhū de Tahiti, classification traditionnelle en Polynésie des personnes de troisième genre, entre homme et femme. Les Māhū jouissaient d’un grand respect au sein de leur société avant d’être exclus par les missionnaires catholiques et protestants. Renvoyant et se confrontant aux célèbres tableaux de Paul Gauguin où figurent également des sujets de la communauté transgenre, les portraits de belles Tahitiennes transgenres de Wiley sont cependant chargés de connotations historiques ayant trait au colonialisme et à l’objectivation sexuelle. Développant les questionnements sur l’identité masculine et la virilité déjà en filigrane dans ses précédents portraits, ces nouvelles œuvres explorent la question identitaire sous l’angle de la transformation et abordent l’artifice comme l’artificiel en tant que phénomène transculturel.

Au cours des quinze dernières années, Wiley a élaboré un remarquable corpus d’œuvres qui, tout en l’interrogeant, contribue au canon de l’art du portrait de l’histoire de l’art occidental. La rencontre de Wiley avec Tahiti s’inscrit dans la continuité des voyages de l’artiste à travers le monde contemporain à la suite de son exploration de l’Amérique du Nord, de l’Asie du Sud et de l’Afrique de l’Ouest. L’attention que Wiley porte à Tahiti offre à présent l’occasion de se livrer à un réexamen de la France, de son histoire coloniale et de son image à travers le prisme des tableaux de Gauguin. Fidèle à sa démarche, l’exposition présente une perspective politique et esthétique singulière sur le pouvoir de l’art à infléchir les perceptions et à donner une visibilité aux figures oubliées de l’histoire.

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1 juin 2019

Exposition Banksy - c'est un FAKE

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Est-il encore nécessaire de présenter le mystérieux artiste britannique ?

Venez (re)-découvrir ses œuvres, celles dont la valeur est inestimable mais également celles à côté desquelles le public est passé au travers de cet hommage.

De renommée internationale aujourd'hui, après plusieurs coups médiatiques, il a su imposer au monde sa capacité à transgresser les règles en proposant une vision complexe, profonde et réfléchie de la société.
L'artiste revendicateur adore choquer, provoquer, perturber la société et c'est ce qui fait toute la beauté de son oeuvre.
Originaire de Bristol, admiré de New-York à Paris, en passant par la Palestine chacune de ses traces laisse sur les murs des souvenirs détonants.

La dernière intervention chez Sotheby's a vu exploser la cote de cet artiste remarquable mais aussi graver son nom dans l'esprit de chacun. En une journée, le buzz qui a déferlé sur internet a fait de cet artiste l'homme le plus célèbre de la planète. Son identité n'ayant jamais été dévoilée son mythe et sa quasi-déification portent un regain d'espérance dans nos sociétés modernes à l'agonie.

Mais qu'en est-il de l'histoire et de la beauté des idées ?

Avant son passage à Paris et ses prix à millions, l'artiste avait déjà frôlé le sol de la capitale.
Incognito, les traces de sa venue que nous pensions disparues ont été gentillement conservées. Ces morceaux de murs, arrachés au passé et à la ville seront présentés en exclusivité lors de cette rétrospective de l'artiste.

L'"accaparation" de bouts de mur orchestré par le Musée du Graffiti a pour motivation la sauvegarde de bouts d'histoire de l'art afin de replacer un artiste dans le temps et ses idées dans notre contexte.

Ici l'œuvre prend un tout autre sens. La principale motivation de ce musée est le partage de la connaissance de cette culture marginale :

Parce que le graffiti n'est pas né avec les réseaux sociaux, parce que le graffiti à lui-même sa raison sociale et n'a pas toujours eu sur lui les regards ou éloges mérités, parce que le graffiti c'est Banksy et tous les autres, nous espérons vous voir nombreux à l’événement afin d’en retenir les idées principales.

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EXPOSITION VIRTUELLE 

Merci d’être si nombreux.

Inutile de chercher un lieu physique, le Musée du Graffiti a fermé hier pour des raisons financières. C’était un vrai lieu de partage mais trop restreint, trop contraignant dans le temps et dans l’espace pour rendre l’énergie du mouvement Graffiti.

Le graffiti même si illégal, nous a toujours permis de toucher plus de monde. Internet est son futur, c’est la raison de cette expérience 2.0 et de la virtualisation du projet.

Pour Internet et pour le Graffiti, la gratuité est le mot d’ordre du public. Nous avons vu les limites de cette logique en terme de soutien et d’organisation. Pour que cette première ne soit pas la dernière (car nous avons encore des thèmes à aborder). Peut-être est il aussi temps que le public, soit acteur et non plus simple suiveur ?
Au travers du don pour un inconnu, il est possible de comprendre que la seule trace intéressante qu’il restera de votre venue sera l'acte que vous aurez semés.

Voici un lien afin de passé de l'autre côté du savoir et de mettre la théorie en pratique. Le but est d'aider ce mouvement au travers des faiseurs :

https://www.leetchi.com/c/banksy-paris

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1 juin 2019

EXPOSITION - Abbas - Vietnam Forget me not Galerie Folia

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Jusqu'au 22 juin 2019

Abbas est un photojournaliste iranien né en 1944 et mort en 2018, ancien membre de l’agence Magnum. Dans ce parcours, l’artiste nous replonge dans les années 1970 et nous livre une sélection intime de reportages qu’il a réalisés au Vietnam de 1972 à 1975, étant notamment l’un des premiers photographes à rapporter des images du Viêt-cong - les guérilleros procommunistes. Profondément marqué par ce pays, autant par son triste sort historique et politique que par son quotidien et les gens qu’il a pu rencontrer, il décide d’y retourner en 2008 pour confronter ses souvenirs à une nouvelle nation qui s’est ouverte au capitalisme. De Saigon à Hanoï, en passant par les manifestations antiguerre à Miami et le Sommet des Non-Alignés de Cuba, jusqu’à son retour au Vietnam trente ans plus tard, le parcours regroupe des photos de guerre, mais aussi et surtout les images des villes que le photographe a parcourues, des visages de celles et de ceux qu’il a rencontrés, pour ne pas les oublier.

The Iranian photographer immerses us in Vietnam of the 70s and 2008 to see the evolution of the country after the arrival of capitalism.

GALERIE FOLIA

Jusqu'au 22 juin 2019

13, rue de l'Abbaye, 75006 Paris

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Photos de l'exposition - ci-dessus : Noémie

1 juin 2019

Exposition : les photos prometteuses de l’appelé Depardon

Par Nathalie Guibert

A Toulon, puis à Paris, sont présentées des images réalisées par l’artiste durant son service militaire entre 1962 et 1963.

La guerre d’Algérie s’attarde comme un poisseux brouillard d’hiver, à Paris les Français se ruent sur le Salon des arts ménagers. Dans les casernes, les jeunes conscrits des « trente glorieuses » s’entraînent dans la bonne humeur, déjà marqués par l’air léger de la paix retrouvée, tandis que les soldats professionnels reçoivent les matériels des guerres futures en tentant d’oublier le putsch raté des généraux.

En cet été 1962, l’armée française veut montrer qu’elle bascule dans la modernité. Pour elle, le brigadier Raymond Depardon, 20 ans, parcourt la France au service du tout nouveau magazine des armées, Terre, air, mer (TAM). Il va réaliser cinquante et un reportages entre juillet 1962 et août 1963.

Ce trésor était enfoui dans les archives de l’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (Ecpad) sous la forme de négatifs et de planches-contacts. Il se révèle dans l’exposition « Raymond Depardon : 1962-1963, photographe militaire », dont les prises de vue sont pour la plupart tirées pour la première fois.

Le public pourra les découvrir à Toulon, jusqu’au 31 décembre au Musée national de la marine, puis à Paris, à partir du 1er octobre, au Val-de-Grâce.

« J’avais complètement oublié ces photos »

Leur auteur, 77 ans désormais, devenu un très grand photographe et réalisateur, ne se rappelait pas ces magnifiques premiers pas. « J’avais complètement oublié ces photos », raconte-t-il, le 16 mai, à Toulon, où Le Monde a découvert l’exposition en sa compagnie. « Je ne les avais jamais vues pour certaines. Et j’avais peur qu’elles soient peu intéressantes, sans lien avec ce que j’ai fait avant et après. J’étais un peu paniqué, un peu contre l’exposition. Chaque fois, on me ressort sur les trucs nostalgiques. »

1962-1963, « c’est si vieux », ajoute-t-il. Une période de paix, heureuse, certes. « La vraie libération de la France » selon lui, quand, dans le pays, « tout le monde est attiré par la modernité, les militaires comme les ménagères ».

Mais la photographie est bien « un travail de deuil, souligne-t-il. Dès qu’on a fait une photo, c’est déjà le passé. Les photographes sont sans arrêt confrontés au passage du temps. C’est assez pénible. Quelque chose de lourd à porter ».

Il a été convaincu par les commissaires scientifiques de l’exposition, Cristina Baron et Lucie Moriceau-Chastagner, à l’issue d’un long travail d’exploration du fonds de la défense qui compte 250 000 images. Il a permis de choisir parmi les 2 500 photographies de Depardon, dont seules 130 avaient été publiées dans TAM, et neuf en couverture. « Qu’est-ce qui est spécifique à cette période-là ? L’exposition tient bien le temps. Finalement, je ressens beaucoup de bonheur. »

LA JEUNESSE DU PHOTOGRAPHE S’EXPRIME AVEC FORCE DANS CE PREMIER TOUR DE FRANCE

La jeunesse du photographe s’exprime avec force dans ce premier tour de France. A l’agence Dalmas où il avait débuté à 18 ans, Raymond Depardon couvrait le Salon des arts ménagers, des prix littéraires, « les petits trucs que les autres ne voulaient pas faire ». Il y avait appris la règle d’or : un film pour un reportage. « Douze vues, noir et blanc ou couleur, il fallait bien réfléchir ! Nous étions encore touchés par la guerre. Nos héros étaient Joseph Kessel et Robert Capa, pas Henri Cartier-Bresson ou Josef Koudelka. On était fascinés par les photographes décédés, on ne parlait que des morts. »

« A l’époque, il fallait qu’il y ait des hommes [sur les images], c’est aussi ce qu’on m’avait appris. Et il est vrai que cela sauve un peu toutes ces photos. »

A 20 ans, assure Depardon, « je ne suis pas un grand photographe. Si on considère qu’il faut dix ans pour en former un, je suis loin de ça… Je n’intervenais pas, j’étais très timide, je ne parlais pas. Cette expérience de 1962-1963 m’a sans doute aiguisé, elle a contribué à faire ma carrière. Elle m’a conforté. Cette soif d’aller vers les autres. J’ai été bousculé. J’ai continué. Quatre ans plus tard, je ferais l’agence Gamma. »

Trois pseudonymes en douze mois

Ce service militaire spécial photographe lui a été utile, affirme-t-il. Il lui a appris « à tenir physiquement. Rester debout, attendre, ne rien dire, être patient. Faire quelques photos vite, ne jamais trop insister, que ce soit avec un simple combattant ou un chef. Aller vite. »

Raymond Depardon réfute le qualificatif de « photographe militaire ». « Ma chance a été d’être un peu trouillard et je ne me suis pas trop porté volontaire pour aller dans des conflits, même si j’en ai couvert plusieurs, le Venezuela, le Vietnam, la guerre d’Algérie. Après, j’ai fait de la guerre à ma manière, des guerres de commandos, avec des rebelles. »

Le brigadier Depardon a utilisé trois pseudonymes durant ces douze mois, Raymond Arva, Alain Serve et Alain Gouédard, en souvenir de copains rencontrés lors de ses classes à Sarrebourg (Moselle). « On sent bien que je suis avec les gens que je photographie, je ne suis pas en position de voyeur. Ceux dont j’avais le plus peur, finalement, étaient les officiers ! » Dans l’équipe de TAM, en 1962-1963, les rédacteurs se nomment Philippe Labro ou Jacques Séguéla. Comme son ami Yves Nouchi, l’appelé Depardon travaille en civil, Rolleiflex en bandoulière – « l’appareil des ethnologues et des sociologues », rappelle-t-il.

« LE ROLLEIFLEX EST UN APPAREIL INCROYABLE CAR IL EST UN PEU “RAPPORT DE GENDARME”. IL FIXE LE TEMPS »

Dans le format 6 × 6, il saisit la touchante condition des enfants de troupe d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Lors des manœuvres nationales, il pénètre dans une cour de ferme habitée par les soldats comme elle l’aurait été au temps de la guerre. Il suit la procession des chasseurs alpins sur la crête du mont Blanc. Impose le vide vers lequel plongent les jambes du parachutiste tandis que son bras semble toujours accroché à l’avion.

« Le Rolleiflex a cette science, non pas de passer inaperçu parce qu’il est assez gros, mais de ne pas être agressif. Un peu de nostalgie passe dans le cadrage carré, mais il est intéressant car il a un côté “service public”. Je ne peux pas attendre un geste extraordinaire de la personne, mais j’ai tout l’environnement, le sol, la tenue des gens, les enfants. Le Rolleiflex est un appareil incroyable car il est un peu “rapport de gendarme”. Il fixe le temps. »

Vent nouveau dans les casernes

Raymond Depardon rappelle le vent nouveau qui soufflait dans les casernes, accessibles aux familles pour les premières « journées portes ouvertes ». « L’article 2 de la Constitution américaine veut que toutes les institutions soient transparentes, pour tous les citoyens. L’armée en fait partie. Ce qui est aujourd’hui exposé, c’est finalement notre article 2. Je n’ai jamais eu de contraintes pour réaliser ce travail, à part que ces photos ne m’appartiennent pas. »

Les héros de l’époque sont les parachutistes, chacun pense encore à Dien Bien Phu. « A la base école des troupes aéroportées de Pau, j’ai été obligé de sauter de la tour d’entraînement haute de 18 mètres. Il y a eu des morts sur cette tour. Elle bouge. On a l’impression de se suicider. Après avoir fait sauter plusieurs centaines d’appelés, un moniteur a oublié de s’accrocher, il est mort. »

A Toulon, il était venu pour embarquer sur un dragueur de mines. « Un bateau en bois, qui bougeait à quai. Nous étions en hiver, il y avait une tempête et j’ai tenu ! Je me bourrais de biscuits de guerre et je chantais. Les marins m’ont dit “bravo”. Je ne suis pas du tout un marin, je suis fils de paysans de la vallée de la Saône. »

« JE N’AI JAMAIS EU DE CONTRAINTES POUR RÉALISER CE TRAVAIL, À PART QUE CES PHOTOS NE M’APPARTIENNENT PAS »

Le magazine TAM se voulait le Paris Match des appelés du contingent. Un capitaine de la Légion étrangère dirigeait la rédaction. « Les responsables étaient très ouverts. Le journal contenait beaucoup de sujets civils. Je me souviens d’avoir fait Emmanuelle Riva, la grande vedette du film Hiroshima mon amour. » Le journal comptait trois photographes. « On n’arrêtait pas. On était payé dix francs par jour. On était très fier. J’étais très heureux de ne pas être au fond d’une caserne à moisir. J’avais ma carte de presse, la 18860. »

Qu’on soit ou non pour le service national, en conclut-il, « ce mélange de toute la population était un truc formidable, assez étonnant ». Le temps passé, de ce point de vue, apporte une inquiétude. « Maintenant on a moins ce mélange et on a plus de problèmes, en France. J’espère qu’on ne va pas revivre de guerre. »

« Raymond Depardon : 1962-1963, photographe militaire ». A Toulon, au Musée national de la marine, jusqu’au 31 décembre, tarifs : 6,50 € et 5,50 €. Puis à Paris, au Musée du service de santé des armées à l’Ecole du Val-de-Grâce, du 1er octobre au 30 janvier 2020, tarifs : 5 € et 2,50 €. Depardon1962.com

 

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1 juin 2019

Les photos emblématiques de Helmut Newton seront exposées dans une exposition incontournable à Berlin

Cet été, une exposition à Berlin présentera SUMO de Helmut Newton, le livre monumental, publié en 1999, qui retrace la carrière du photographe américain. Au total, plus de 400 photographies mythiques seront exposées à la Fondation Helmut Newton à Berlin.

La sexualité suggérée, la sensualité affirmée et l'ultra féminité sont des thèmes clés dans le travail de Helmut Newton, qui a rendu la photographie de mode érotique et irrésistiblement magnétique. Repoussant les limites de l'édition, le photographe collabore avec Taschen en 1999 pour publier SUMO , un livre monumental de 35,4 kilos en édition limitée. Seulement 10 000 exemplaires ont été publiés et chacun a été signé et numéroté. Sans surprise, c'était une vente. Aujourd'hui, des exemplaires de ce livre précieux se cachent dans de grandes collections du monde entier, y compris celle du Museum of Modern Art.à New York, alors que le célèbre exemplaire n ° 1, signé par plus de 100 personnalités influentes figurant dans le livre, est devenu le livre le plus cher publié au XXe siècle. Il a été vendu aux enchères à Berlin pour environ 317 000 euros. En 2009, la Fondation Helmut Newton a consacré une exposition à ce livre épique dans lequel les 460 pages de SUMO étaient affichées sur les murs, alignées sur trois rangées. Les visiteurs ont pu admirer plus de 400 œuvres de Helmut Newton , allant de photographies sensuelles en noir et blanc aux portraits saisissants. Maintenant, dix ans plus tard, SUMO fera son grand retour à la Fondation de Berlin, à l'été 2019. La nouvelle exposition sera complétée par les œuvres de Newton.Les anciens assistants, les photographes américains Mark Arbeit , George Holz et Just Loomis . À ne pas manquer, June's Room , qui propose plus de 50 photos de Helmut et de la collection personnelle de June Newton .

Du 6 juin au 17 novembre 2019, Fondation Helmut Newton, Jebensstraße 2, 10623 Berlin, Allemagne

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1 juin 2019

Exposition "L'Art à Part" jusqu'au 08/06/2019 à la Concorde Art Gallery

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Brikx

Plasticien

 Brikx, street artiste, portraitiste parisien né en 1974, autodidacte, issu du graffiti des années 80, est un acteur décalé de la scène urbaine.

Il entremêle les techniques s’inspirant de l’Op Art et du portrait figuré, avec une palette de 60 couleurs, à travers le monde. L’artiste a collaboré avec l’ U ARENA la Défense, La maison de ventes CORNETTE de SAINT CYR, Spa Resort Hôtel Wyndham, crèche Babilou, la cité de l'espace, le musée Aeroscopia, la mairie de PARIS, AIR FRANCE, l'hôtel Marriott Renaissance ainsi que la Maison ZOLA, le musée DREYFUS.

Son terrain de jeu reste la rue.

"Je crée des portraits de personnalités aux abords des plaques de rue et espaces urbains. A travers le symbole de la brique en plastique, l'idée première est d'interpeller les citoyens, d'imposer une étiquette identifiable à la foule. Je donne un nouveau sens au Street art, de manière proactive, en associant la visibilité des lieux et le visage pixel.

  Le message délivré est avant tout une transmission d'émotions, je touche l'imaginaire et l'enfance de chacun. Je crois, par mes portraits, en une découverte ludique de notre histoire, de nos souvenirs, de notre actualité, comme un marqueur du temps".

http://www.concorde-art-gallery.com/

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1 juin 2019

GALERIE TEMPLON : PHILIP PEARLSTEIN At 95 Jusqu'au 20 JUILLET PARIS - 30 RUE BEAUBOURG

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PHILIP PEARLSTEIN        

At 95  

Jusqu'au 20 JUILLET          

PARIS - 30 RUE BEAUBOURG   

« Je souhaitais créer une peinture forte et agressive qui puisse concurrencer le meilleur de l’abstraction ». Ainsi s’exprime, Philip Pearlstein, un des grands maîtres de la peinture figurative américaine, qui a choisi Paris pour souffler ses 95 bougies, le 24 mai 2019.

A cette occasion, la Galerie Templon propose un parcours rétrospectif de cet artiste profondément original, qui, même s’il partagea dans sa jeunesse les mêmes bancs d’école qu’Andy Warhol, s’engagea dans une direction tout autre : un retour à la peinture d’atelier, uniquement à partir de modèles vivants, nus, mis en scène dans des compositions à la fois complexes et incongrues.

A travers une quinzaine de toiles, de 1969 à 2018, se dessine un travail intègre et toujours novateur malgré l’apparent dépouillement des sujets. Dès les années soixante, Philip Pearlstein définit un protocole radical qu’il suit encore aujourd’hui, quotidiennement. Il élabore des scénographies décalées dans lesquelles des modèles, hommes ou femmes, masqués ou dévêtus, posent de longues heures, pendant des semaines. Chineur compulsif et collectionneur passionné, il les immerge dans des décors savants où se mêlent meubles dépareillés, tapis à motifs, jouets vintage, sculptures africaines, masques ethniques, gadgets... Philip Pearlstein peint ensuite méticuleusement ses modèles, d’une touche à la fois neutre et attentive, évacuant toute tentative de psychologie. Le résultat, frontal et réaliste, s’émancipe de toute interprétation narrative, et propose une réflexion dérangeante sur la puissance de la peinture, la perception et les conventions de la représentation.

Il invente ainsi une figuration du corps humain loin de tout académisme, qui renouvelle la notion de portrait. Dans la lignée d’un Lucian Freud ou d’une Alice Neel, il s’inscrit comme eux dans une revendication d’un retour à la peinture de portrait, au nu, mais chez lui, il y a la volonté de concurrencer l’abstraction moderne new yorkaise qu’il fréquente assidument, tout autant que l’art minimal ou conceptuel. Son approche pionnière et décomplexée de la figure humaine, a fait de lui un des précurseurs du « retour à la peinture » des années quatre-vingts aux Etats-Unis, annonçant par exemple le travail d’un Eric Fischl. Aujourd’hui, dans une époque si politiquement correcte, la radicalité de ses nus et le choix de ses cadrages sans séduction, restent d’une pertinence frappante.

Biographie

Né en 1924 à Pittsburgh en Pennsylvanie, Philip Pearlstein vit et travaille à Manhattan depuis près de 70 ans. Formé au Carnegie Institute of Technology de Pittsburgh, puis à la New York University Institute of Fine Arts, où il se lie d’amitié avec Ad Reinhardt, Philip Pearlstein a travaillé comme graphiste pour Life Magazine avant d’enseigner au Pratt Institute, Brooklyn puis au Brooklyn College, New York. Il a été également reçu comme artiste invité de nombreuses institutions prestigieuses américaines dont notamment l’Université de Yale.

Une rétrospective lui a été consacrée dès 1983 au Brooklyn Museum de New York. En 2018, la Saatchi Gallery de Londres lui consacrait une exposition remarquée. Il a récemment été exposé en 2017 au Susquehanna Art Museum (SAM), Harrisburg, Pennsylvanie, Etats-Unis, en 2014 au National Academy Museum, New York et au New York Studio School, New York (commissariat Robert Storr) et en 2013 au Museum of Fine Arts, St. Petersburg, Floride, Etats-Unis.

Son œuvre est représentée dans plus de soixante-dix collections publiques américaines – Museum of Modern Art, New York, Metropolitan Museum of Art, New York, The National Gallery of Art, Washington – mais aussi à la Tate Britain, Londres, à la Berlin National Galerie, au Museum Ludwig, Cologne et au Musée Berardo, Lisbonne.

La Galerie Templon a exposé l’artiste en 1998, en 2007 et en 2011.

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31 mai 2019

Jeu de Paume

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31 mai 2019

Exposition 'Le Paris de Roger-Viollet' sur les murs de Bercy Village

Plongez dans le Paris du siècle dernier grâce aux 33 tirages en noir-et-blanc de l'agence Roger-Viallet exposés, du 18 mai au 16 septembre 2019, sur les murs de Bercy Village.

Tout au long de l'année, les murs de Bercy Village accueille des expositions photos gratuites, pour le plus grand bonheur des amateurs de photographies, des flâneurs, des familles et des amis qui passent par là pour faire un peu de shopping dans les nombreuses petites boutiques du village ou encore avant d'aller voir un film à l'UGC Bercy.

Du 18 mai au 16 septembre 2019, c'est l'agence Roger-Viollet qui est mise à l'honneur, à l’occasion de son 80ème anniversaire. Créée en 1938 par Hélène Roger-Viollet et son mari Jean-Victor Fischer, tous deux passionnés de photographie et grands voyageurs, l'agence est l'une des plus anciennes agences françaises.

Les visiteurs vont ainsi pouvoir découvrir 33 beaux tirages en noir et blanc, dans l'exposition Le Paris de Roger-Viollet. Une promenade imaginée à travers l'histoire, l'architecture, la vie quotidienne, artistique et culturelle de la capitale du siècle dernier.

De la construction du métro à la pose d’échafaudages sur Notre-Dame-de-Paris en passant par la destruction des Halles et la vie des parisiens attablés en terrasse ou se baignant dans la Seine (oui oui, à l'époque !), les images retracent l'histoire de la plus belle ville du monde.

INFORMATIONS PRATIQUES

Du 18 mai 2019 au 16 septembre 2019

Bercy Village

28 Rue François Truffaut

75012 Paris 12

Tarifs

Gratuit

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