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Jours tranquilles à Paris
29 novembre 2017

Save the date...

priscilla

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28 novembre 2017

Crazy Horse de Paris

crazy202

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27 novembre 2017

Save the date !

gaultier

27 novembre 2017

Portrait et interview de Charlotte Gainsbourg

27 novembre 2017

Save the date...

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26 novembre 2017

Charlotte Gainsbourg : sa touchante confession sur son père

26 novembre 2017

Ce soir sur ARTE...

Le cercle rouge

Genre : Film - Policier  Année : 1970

Avec : Alain Delon, Yves Montand, Bourvil, Gian Maria Volonte, François Périer, André Ekyan...

Résumé de Le cercle rouge

Le commissaire Mattei, de la brigade criminelle, est chargé de convoyer par le train Vogel, un détenu. Mais celui-ci s'enfuit en pleine nuit et demeure introuvable, malgré un important dispositif policier. Pendant ce temps, à Marseille, un gardien de prison propose une «affaire» à Corey, au moment de sa libération. Après s'être rendu chez Rico, Corey gagne Paris en voiture. Il recueille par hasard Vogel qui, dans la forêt de Fontainebleau, lui sauve la vie en abattant deux hommes de la bande de Rico, lancés à sa poursuite. Mattei, chargé de retrouver Vogel, cherche à faire parler l'un de ses indicateurs, Santi, le patron d'une boîte de nuit

26 novembre 2017

Lulu Gainsbourg

lulu

26 novembre 2017

Face à l’Histoire : l’Occupation - Blow Up - ARTE

26 novembre 2017

Anna Stern : une femme extraordinaire

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La Rambolitaine Anna Stern n’a aucun tabou à se dévêtir dans un spectacle si le projet est habillé d’une dimension artistique. Pour son premier grand rôle au théâtre, à Paris, elle se met à nu.

Les scandales sexuels, qui agitent la planète Hollywood et plusieurs sphères de notre Hexagone, ne sont pas pour lui déplaire. Anna Stern a la fibre féministe chevillée tout au long de son corps : 1,70 mètre, de longs cheveux châtain clair et de grands yeux en amande illuminant un visage de femme conquérante.

Dans sa nouvelle pièce, Une femme extraordinaire, à la Folie Théâtre, à Paris, il est question de prédateur sexuel… ou plutôt de prédatrice sexuelle. Anna Stern joue Lila, diablement sensuelle et manipulatrice. Une pièce qui vient en écho d’une actualité très chaude résumée par le hashtag “Balance ton porc”, devenu slogan.

Anna, elle, ne balance pas. D’ailleurs, elle confie « ne jamais avoir été victime de harcèlement ». Dans sa pièce, c’est autre chose. Elle est Lila, une perverse qui joue avec son partenaire, l’humilie et le harcèle.

Ses premiers pas

Très cash, Anna ajoute : « Nous, les femmes, on a toutes manipulé un jour des hommes. Pour moi, ça n’a jamais été jusqu’au harcèlement. J’utilisais mes atouts de femme, la séduction, pour arriver à mes fins, être avec quelqu’un que je convoitais. C’était comme un envoûtement sans suite. »

Selon Anna, très attachée au message accolé à son rôle, l’intérêt de la pièce, c’est qu’elle démonte « la mécanique du harcèlement. On essaie de comprendre pourquoi les hommes et parfois les femmes sont obligés de manipuler ».

La comédienne a passé toute son adolescence à Rambouillet et dans sa région, entre Yvelines et Eure-et-Loir, ce qu’on appelle les franges franciliennes. C’est ici qu’elle fait ses premiers pas sur scène. Anna fréquente le club de théâtre du lycée, suit des cours de danse et apprend le piano à Chartres.

Bien qu’elle soit installée à Paris, Anna Stern apprécie de revenir dans la région de son adolescence, là où tout a commencé. Son ton devient un peu nostalgique lorsqu’elle évoque ses balades à cheval d’antan, à Rambouillet, un territoire riche de centres équestres, de forêts et de bois à perte de vue. Avec une impulsivité joyeuse, elle note le lien existant entre sa passion équestre et son expérience au… Crazy Horse saloon, célèbre cabaret parisien où les lumières sont les seuls costumes des danseuses.

Étudiante le jour, danseuse le soir

Anna poursuit un master de langue étrangère lorsqu’elle monte sur cette scène mythique de l’avenue Georges-V : « Le jour, j’étais en cours et, le soir, au Crazy Horse. Et pas question non plus de harcèlement lorsque les lumières s’éteignent : on est très bien protégé, un taxi nous attend chaque soir pour nous ramener. »

C’est en regardant un reportage sur le Crazy Horse que la jeune femme a le déclic. « Grâce à mon expérience de danseuse, j’ai eu la chance d’être recrutée. À un moment, j’ai dû choisir entre le Crazy et les études. L’établissement m’a conseillé de passer mon diplôme puis de revenir. »

Sitôt obtenu son master de traductrice, Anna revient, mais on ne l’attend plus. La Rambolitaine ne baisse pas les bras, participe à des courts-métrages, joue dans des comédies musicales, prend des cours, fait des publicités, « pour une marque de sous-vêtements ».

Jouer une harceleuse dans Une femme extraordinaire est, selon elle, plus risqué que de s’afficher au Crazy. « Avant même les premières représentations, j’ai déjà reçu des messages d’hommes. J’en ai bloqué pas mal. »

Anna confie que son rôle éclabousse modérément son couple. Son ami a été un peu réticent en découvrant son rôle qui est parfois déshabillé. Anna s’en moque et, surtout, ne veut plus plier devant une autorité masculine.

Tu mets tes rêves dans un classeur !

Le premier homme qui lui a imposé un choix n’est autre que son père, P-DG d’une entreprise de 500 salariés. Dès ses “années lycée”, elle lui fait part de son souhait de devenir comédienne. « Il me voyait plutôt faire de grandes études, entrer à HEC. Quand j’ai parlé de mon rêve de scène à ma mère, elle m’a dit : “Tu mets tes rêves dans un classeur”. »

Anna obéit et décroche son bac (ES) puis un master de management interculturel à l’Isit (Institut supérieur d’interprétation et traduction). L’étudiante n’oublie pas pour autant ses rêves de scène « mais je suis contente d’avoir un bon bagage intellectuel ».

Ses parents n’ont pas encore vu sa nouvelle pièce. Pour Anna, l’important, c’est qu’ils aient enfin accepté sa vie. « Ils sont heureux de me voir épanouie. » Quand elle se retrouve dans l’intimité de sa chambre, Anna saisit son livre de chevet, Narcisse et Goldmund, d’Hermann Merci. « L’histoire d’un jeune qui, sous la pression de son père, entre dans un monastère pour être moine. « Mais les religieux lui disent qu’il n’est pas fait pour cette voie, mais plutôt pour être artiste. »

Une histoire qui fait écho à la vraie vie d’Anna : « J’ai toujours su que je voulais être artiste. Tu ne choisis pas ce besoin de t’exprimer. C’est une question de vie ou de mort. »

Olivier Bohin – L’Echo Républicain

Pratique. À la Folie théâtre, 6, rue de la Folie-Méricourt, les jeudi, vendredi et samedi, à 21 h 30. Tél.01.43.55.14.80.

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