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Jours tranquilles à Paris
25 novembre 2017

Serge Lama à la Salle Pleyel - vu hier soir

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Serge Lama

Je débute

Après une tournée triomphale à travers toute la France pour célébrer ses 50 ans de carrière, Serge Lama reprendra la route, dès l'automne 2017, avec la tournée Je débute, titre éponyme de son dernier album qui est sans doute l’un des meilleurs de sa carrière. Serge Lama vous fera découvrir les petites pépites de son dernier album mais également les plus grands standards qui ont jalonné une carrière hors du commun. Serge Lama n’est pas seulement un auteur intemporel, mais il est également l’un des derniers grands interprètes de sa génération.

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25 novembre 2017

Rihanna - Laetitia Casta

Pour son très sensuel clip Te Amo, ode à l'amour lesbien sortie en 2009, Rihanna convie la comédienne et mannequin Laetitia Casta le temps d'un chassé croisé brûlant, tourné dans le sublime cadre du château de Vigny, dans le Val d'Oise.

24 novembre 2017

Théatre des Marionnettes du Vietnam

Du 22 au 26 novembre, le Théatre des Marionnettes du Vietnam viennent enchanter l'espace Chapiteaux de la Villette https://lavillette.com/evenement/thea... 
Nées au Vietnam, ces petites poupées racontent les travaux et jeux des villageois. Un divertissement populaire, issu d’une tradition ancestrale, mais aussi une expérience culturelle qui promet un magnifique dépaysement ! → En collaboration avec la Maison des Cultures du Monde et dans le cadre du 21e Festival de l’Imaginaire.

« Les marionnettes sur eau du Vietnam », par le Théâtre national de marionnettes du Vietnam. En tournée en France du 15 novembre au 22 décembre. A l’Espace Chapiteaux du parc de La Villette, quai de la Charente, Paris 19e. Le vendredi 24 novembre à 20 heures, le samedi 25 à 16 heures et à 20 heures, le dimanche 26 à 16 heures. Tarifs : de 8 € à 20 €.

23 novembre 2017

Brigitte Bardot

22 novembre 2017

Illuminations des Champs Elysées

Le 22 novembre, l’illumination des Champs-Elysées a été inaugurée par Anne Hidalgo, Maire de Paris, Jeanne d’Hauteserre, Maire du 8e arrondissement, et l’actrice Lily Rose Depp.Durant 7 semaines, la plus belle avenue du monde sera éclairée tous les soirs de 17h à 2h00 du matin. 

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22 novembre 2017

Etienne Daho entre tourbillons musicaux et existentiels

Par Stéphane Davet - Le Monde

Onzième album du Rennais, « Blitz », rythmé d’audaces psychédéliques, vibre des tourments du monde.

Icône pop, Etienne Daho est aussi un enfant du rock. On avait tendance à l’oublier, tant, pendant des années, le chanteur a fui les œillères du purisme électrique pour modeler un style se moquant des frontières.

C’est pourtant bien un orage de basse contondante, guitare distordue et roulements de batterie tribale qui tournoie dans Les Filles du canyon, en introduction de Blitz, envoûtant onzième album peuplé d’audaces psychédéliques renouvelant radicalement le répertoire de cet éternel jeune homme, âgé aujourd’hui de 61 ans.

Début septembre, un slow moelleusement givré, Les Flocons de l’été, premier single tiré de l’album, lançait sur une fausse piste en rappelant le délicieux engourdissement d’un classique comme Des heures hindoues (1988). La chanson n’en évoquait pas moins, de façon cryptée, un moment de la vie du chanteur, sans doute décisif pour l’énergie imprégnant son nouveau disque.

Exaltations de fan

Car ce « Tout est blanc/Etouffé/Faux-semblant/Allongé/C’est l’hiver en été » se souvient d’un été 2013, passé dans un lit d’hôpital, après avoir frôlé la mort pour cause de péritonite mal détectée. Remis sur pied, le Dorian Gray de la pop française avait plus que jamais besoin d’affirmer la vitalité d’un talent régulièrement aiguisé par la remise en question.

Comme souvent, le déclic de sa régénération est venu de ses exaltations de fan. Début 2016, celui qui partage sa vie entre Montmartre et un pied à terre londonien dans le quartier d’Earls Court, s’est ainsi enthousiasmé pour un trio, Unloved, dont le premier album, Guilty of Love, n’avait pourtant pas dépassé une audience très confidentielle.

« Ce disque m’a retourné le cerveau », confiait-il au printemps (magazine M du 23 juin 2017) à propos des musiques produites par le réalisateur nord-irlandais David Holmes et le couple californien formé par la chanteuse Jade Vincent et le multi-instrumentiste Keefus Ciancia.

Enthousiasmante fraîcheur

Electrisé par ces mélanges brassant échos des girls groups des années 1960, guitares vénéneuses du Velvet, mur du son spectorien, méandres sombres du trip-hop et élan épique des musiques de film, Daho a invité Unloved à participer à l’album, le temps de deux morceaux : la ballade finale de Nocturne et l’hypnotique kaléidoscope de The Deep End.

Quatre ans après le voluptueux apaisement de son précédent album, Les Chansons de l’innocence retrouvée, le chanteur a surtout retenu de cette rencontre une radicalité noctambule et sonique qui l’a aussi fait renouer avec de vieilles passions. Première idole rock de l’ancien Rennais, le guitariste anglais Syd Barrett (1946-2006), fondateur du Pink Floyd, a ainsi ressurgi dans la vie de Daho pour nourrir tourbillons musicaux et existentiels.

Reparti sur les traces londoniennes de ce musicien qui avait arrêté brutalement sa carrière en 1972, à 26 ans, à la suite de graves troubles mentaux amplifiés par l’usage des drogues, le fan fétichiste s’est aperçu que ce dernier avait habité à deux pas de son appartement d’Earls Court. Sympathisant avec l’ex-colocataire de Barrett, le peintre post-moderniste Duggie Fields (qu’on entend dans le premier titre de Blitz), Daho est allé jusqu’à écrire trois de ses nouvelles chansons – Chambre 29, Les Cordages de la nuit et Voodoo Voodoo – dans l’ancienne chambre de ce pionnier esquinté du psychédélisme.

IL DÉTOURNE LES FRAGMEN­TATIONS VERTIGINEUSES DE BARRETT ET D’AUTRES CITATIONS DE SON PANTHÉON ROCK

Là où tant d’autres se contentent de recycler leurs fantasmes sur le mode du pastiche, Etienne Daho métamorphose ces références avec une enthousiasmante fraîcheur. Avec la complicité du réalisateur Fabien Waltmann, déjà artisan des textures électroniques de l’album Eden (1996), il détourne les fragmen­tations vertigineuses de Barrett et d’autres citations de son Panthéon rock : l’orgue Farfisa des Seeds dans Les Cordages de la nuit, les riffs engourdis de Jesus and Mary Chain dans Les Filles du canyon, le gimmick vocal de Time of the Season, des Zombies, dans Chambre 29, une architecture à tiroirs digne des Beach Boys dans Après le Blitz…

Emprunts au passé et trouvailles d’aujourd’hui se frottent ainsi les uns aux autres, dans un ordonnancement pop du chaos, comme pour mieux évoquer l’instabilité ambiante.

Si, depuis l’album Le Condamné à mort (2010), son adaptation de l’œuvre de Jean Genet, interprétée avec Jeanne Moreau, l’écriture de l’auteur de Week-end à Rome semble plus attirée par l’abstraction, nombre des textes de Blitz vibrent des tourments du monde et de l’imminence de guerre.

Drame intime

Malgré les fous de dieu, les menaces et les attentats, sa voix à l’éternelle douceur appelle à la résistance. En évoquant celle des années 1940 dans Hôtel des infidèles, l’un des trois titres composés et coproduits (de manière plus classiquement mélancolique que le reste de l’album) avec le vieux complice Jean-Louis Piérot, dont les arrangements de cordes font particulièrement merveille dans L’Etincelle.

En résistant aussi aujourd’hui. « Nous danserons dessous les bombes, derniers adieux à l’autre monde/Dans un ultime bras d’honneur, sans les médailles et sans les fleurs », chante-t-il dans Après le Blitz. Avant de fredonner, fidèle à lui-même : « Nous resterons légers face au danger, légers face au danger. » Une légèreté qu’il s’efforce aussi de garder face au drame intime de la disparition d’une sœur chérie, honorée dans Le Jardin, la chanson la plus sensuelle et euphorique de l’album.

EMPRUNTS AU PASSÉ ET TROUVAILLES D’AUJOURD’HUI SE FROTTENT AINSI LES UNS AUX AUTRES

La réussite de cette nouvelle étape donnera envie de replonger dans le parcours d’un dandy à l’impeccable longévité. L’actualité nous en donne l’occasion, avec la sortie de l’édition réactualisée de Daho (Flammarion), de Christophe Conte (372 pages, 19,90 euros), excellente biographie nourrie d’entretiens avec l’artiste et ses proches, mais aussi avec un joli livre de photos souvenirs, Avant la vague – Daho 78-81 (RVB Books) de Pierre-René Worms et Sylvie Coma (162 pages, 34 euros), saisissant l’apprenti chanteur de la fin des années 1970 jusqu’à l’enregistrement de son premier album.

Dans la foulée de Blitz, la figure tutélaire de plusieurs générations d’artistes sera aussi l’ordonnateur d’une exposition baptisée « Daho l’aime pop », prévue du 5 décembre au 29 avril 2018 à la Philharmonie de Paris (catalogue édité par Gallimard), pour laquelle le chanteur a choisi et commenté 200 photos, dont une trentaine de portraits qu’il a lui-même tirés, pour conter une histoire subjective de la musique française des années 1950 à aujourd’hui.

« Blitz », 1 CD Virgin/universal

22 novembre 2017

Clope à l'écran : Agnès Buzyn allume le cinéma français - Article de Laurent Joffrin

Les ministres de la Santé successifs – ou successives – devraient poser une limite à leurs bienfaisantes campagnes contre la maladie : la limite du ridicule. Agnès Buzyn, fort bonne ministre au demeurant, suivant la comique proposition d’une sénatrice socialiste, envisage d’interdire la cigarette dans les films produits par le cinéma français. Comme dirait le Canard Enchaîné corrigé par une écriture inclusive, le «mur du çon·ne» n’est pas loin d’être franchi. Outre qu’il existe en France une institution, désagréable aux pouvoirs mais indispensable au citoyen, la liberté de création, on doit remarquer que les scénaristes, les producteurs, les metteurs en scène ont aussi pour fonction de donner de la réalité sociale ou humaine une représentation certes stylisée mais aussi crédible. A la différence des professeurs, des moralistes ou des prêtres, ils ne sont pas chargés de l’édification du public. Il se trouve que beaucoup de gens fument. C’est éminemment regrettable mais c’est un fait. Interdire de le montrer, c’est confondre esthétique et morale, c’est ériger le politiquement correct, ou le sanitairement correct, en règle de narration.

Imaginons que l’on poursuive dans cette voie : il faudrait dans ce cas le faire avec une certaine cohérence. La cigarette tue à petit feu, nous en sommes d’accord ; sa représentation à l’écran pourrait influer sur les comportements, admettons. Mais que dire dans ce cas de la torture, du massacre à la tronçonneuse, des meurtres de la mafia, des tueries diverses et variées complaisamment mises à l’écran par tant de producteurs et dont on peut penser qu’ils influent tout autant sur le comportement des spectateurs ? Si l’on interdit les cigarettes à l’écran, faut-il autoriser la description, souvent obsessionnelle et minutieuse, de l’assassinat, de la folie guerrière, du meurtre en série, du massacre de masse et même du génocide ? Faut-il, en somme, ressusciter le défunt code Hays qui réglementait naguère à Hollywood, de manière pointilleuse, la représentation du sexe et de la violence ? Non que tout soit permis : le cinéma, comme t oute expression publique, doit se garder de l’incitation au meurtre ou du racisme. Mais la cigarette ? Que deviendront Bogart, Bacall, le Samouraï de Melville, Gainsbourg et ses gauloises, Sherlock Holmes ou Maigret et leur pipe légendaire, qui tous fumaient comme des pompiers, comme des cheminées, comme des bolcheviks ? Au placard ? Il est un moment où l’excès de vertu se retourne contre la vertu elle-même. Rousseau, pour des raisons analogues, considérait que le théâtre était par essence immoral, parce qu’il faisait, même involontairement, l’apologie des passions mauvaises. Fort heureusement, il n’a pas été suivi. Alors Agnès Buzyn… Laurent Joffrin

20 novembre 2017

Qui sera Miss France le 16 décembre ???

 

 

19 novembre 2017

"Une femme extraordinaire" - vu hier

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19 novembre 2017

Deborah de Robertis

 

 

 



 

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