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Jours tranquilles à Paris
15 mai 2017

Claudia Cardinale : « Je n’ai eu, dans ma vie, qu’un seul homme »

Par Annick Cojean

Icône du cinéma international, l’actrice italienne montera de nouveau les marches du Festival de Cannes, qui s’ouvre mercredi 17 mai.

Claudia Cardinale, actrice fétiche de Visconti et de Fellini, et partenaire des plus grands acteurs du XXe siècle, de Burt Lancaster à Alain Delon, Henri Fonda, Jean-Paul Belmondo ou Marcello Mastroianni, a été choisie pour illustrer l’affiche officielle du 70e anniversaire du Festival et y incarner « la joie, la liberté et l’audace ». Pour Le Monde, elle revient sur son parcours.

Je ne serais pas arrivée là si…

… si la naissance de mon petit garçon, à la suite d’un viol, ne m’avait poussée à m’engager dans le cinéma pour gagner ma vie et être indépendante. C’est pour lui que je l’ai fait. Pour Patrick, ce bébé que j’ai voulu garder malgré les circonstances et l’énorme scandale que pouvait susciter alors une naissance hors mariage. J’étais très jeune, farouche, pudique, presque sauvage. Et sans la moindre envie de m’exhiber sur des plateaux de cinéma. Mais voilà : un hasard m’avait fait gagner à 17 ans, en 1955, l’élection de La Plus Belle Italienne de Tunis, alors que je ne m’étais pas présentée. La récompense était un voyage à la Mostra de Venise, où je suis allée avec maman et où mon bikini, sur la plage du Lido, a attiré l’attention des réalisateurs, que j’ai tout de suite éconduits. Un journal a même fait mon portrait en titrant « La fille qui ne veut pas faire de cinéma ». Mais les sollicitations se sont multipliées. Mon père s’est mis à recevoir des tas de télégrammes et a fini par dire : “pourquoi pas ?” Entre-temps, le drame qui était survenu et l’arrivée prochaine d’un bébé – que je gardais secrète – m’ont convaincue de foncer.

Vous avez donc quitté votre Tunisie natale pour aller à Rome ?

Oui. Un grand producteur italien, Franco Cristaldi, m’a tout de suite prise sous son aile. J’ai tourné enceinte, personne ne s’en rendait compte, car la taille des vêtements, alors, était située juste sous la poitrine. On a organisé discrètement mon accouchement à Londres. Et c’est ainsi que le bébé a été nommé Patrick. Parce qu’on l’a baptisé à la St Patrick’s Catholic Church. Le même producteur a eu l’idée de raconter que le bébé était mon petit frère. Et j’ai été contrainte à assumer ce mensonge pour éviter le scandale et protéger ma carrière.

L’avez-vous regretté ?

Oh oui ! J’ai eu la chance d’avoir une famille unie, qui s’est montrée solidaire. Mais le mensonge était un poids, et quand Patrick a eu 6 ou 7 ans, j’ai appelé un journaliste et avoué que c’était mon fils. C’était une époque étrange, vous savez, où les acteurs étaient totalement dépendants d’un producteur avec qui ils étaient sous contrat, donc pieds et poings liés. J’ai très vite enchaîné les succès, fait quatre films par an, mais je suis restée salariée comme une simple employée et n’étais pas libre de mes sorties, de mon maquillage et de ma vie personnelle. J’ai d’ailleurs appris bien plus tard que le père de mon fils m’avait envoyé de nombreuses lettres, que le producteur a déchirées sans jamais m’en faire part. Il voulait reconnaître l’enfant. Quand je l’ai su et que j’ai interrogé Patrick pour savoir s’il voulait faire sa connaissance, il a refusé catégoriquement. Tout cela a été très tourmentant. Et mon fils en a souffert. Mais il aborde aujourd’hui la soixantaine. Et nous avons heureusement gardé tous les deux, lui qui vit désormais à Rome, après New York, et moi qui vis à Paris, un excellent rapport. La famille est essentielle.

La vôtre était donc italienne, mais installée en Tunisie depuis plusieurs générations…

Oui. Mes ancêtres avaient quitté la Sicile pour la Tunisie, alors protectorat français. Et mes parents, comme moi-même, avons donc été élevés dans la langue française. J’ai eu beaucoup de chance, car ils formaient un couple éternel. Amoureux et fusionnel. Et quand papa est mort à 95 ans, maman m’a dit : « On a fait l’amour juste avant qu’il meure. » C’est incroyable, non ? Mon père était ingénieur technique à la compagnie des trains à Tunis, mais il jouait aussi du violon et donnait des concerts. Maman, elle, s’occupait de ses quatre enfants : Blanche, Bruno, Adrien et moi, Claude.

C’est ma sœur Blanche, blonde aux yeux bleus, qui rêvait de faire du cinéma. Moi, la brune aux yeux noirs qu’on appelait « la Berbère », je me voyais plutôt institutrice dans le désert ou exploratrice pour découvrir le monde. J’étais ce qu’on appelait un garçon manqué, toujours prête à me bagarrer pour démontrer que les filles étaient au moins aussi fortes que les garçons. Une vraie casse-cou qui sautait toujours dans le train en marche pour se rendre à l’école à Carthage. Les conducteurs ont d’ailleurs fini par le dire à mon père, car c’était très dangereux. Mais rien ne me faisait peur.

Vous avez pourtant déguerpi quand le réalisateur René Vautier a voulu, un jour, vous aborder à la sortie du lycée !

Oui. Je suis partie en courant. Alors il est allé voir la directrice : on a repéré une jeune fille… « Oh là là, a-t-elle dit. Claude, c’est une sauvage ! Il vaut mieux que j’appelle son papa. » Et c’est ainsi que j’ai tourné un petit film qui s’appelait Les Anneaux d’or, où je jouais le rôle d’une Arabe. Et puis un autre, Goha, de Jacques Baratier, avec un débutant qui s’appelait Omar Sharif, où j’étais également une Arabe voilée. Mais cela, c’était avant le grand départ en Italie.

Parliez-vous italien lorsque vous avez débarqué à Rome ?

Pas un mot ! Ma langue maternelle est le français et je ne comprenais rien, effrayée, en arrivant sur le tournage du Pigeon, de Monicelli, de voir tout le monde gesticuler en gueulant très fort. J’avais l’impression que tout le monde se disputait. Mais non, m’a-t-on expliqué : les Italiens parlent aussi avec leurs mains. A l’école d’acteurs de Cinecitta, quand il a fallu monter sur scène et me présenter, j’en ai été incapable. Tout le monde m’observait en disant : celle-là doit être arabe. Furieuse, je suis partie en claquant la porte. Eh bien ils m’ont gardée, élue « pour le tempérament » ! Et peu à peu j’ai appris l’italien. Mais j’ai été doublée dans tous mes premiers films. Pour Le Guépard, je parle français avec Alain Delon et anglais avec Burt Lancaster.

C’est Fellini, pour Huit et demi, qui a exigé que je joue en italien, quitte à avoir l’accent français. Cette époque, d’ailleurs, était folle. Car j’ai tourné les deux films en même temps. Visconti, précis, méticuleux comme au théâtre, me parlait en français et me voulait brune aux cheveux longs. Fellini, bordélique et dépourvu de scénario, me parlait en italien et me voulait plutôt blonde aux cheveux courts. Ce sont les deux films les plus importants de ma vie.

Ressentiez-vous un lien particulier avec Luchino Visconti ?

Oui. C’est l’homme le plus élégant et le plus cultivé que j’aie jamais rencontré. Dès mon premier film avec lui, Rocco et ses frères, j’ai su qu’il voulait me protéger, car dans une scène de bagarre, il a pris un mégaphone et a crié : « Ne me tuez pas la Cardinale ! » Sur le tournage du Guépard, il venait me murmurer à l’oreille, en français : « Je veux voir la langue quand tu embrasses Delon. » Et, dans Sandra, qu’il a dirigé de sa chaise roulante, il a voulu que je joue avec la vraie robe de mariée de sa maman. Il m’invitait souvent à dîner, dans sa maison de la via Salaria et, sous ma serviette, il cachait toujours un petit cadeau, un bijou, une allusion à un film.

Quand Marlene Dietrich lui a écrit un jour une carte postale « I love you Luchino », il m’a dit : « Allez, on va la voir pour son dernier concert à Londres. » Et on y est allé avec Rudolf Noureev. Elle a pleuré en le voyant. Et ensuite, quand j’ai appris qu’elle vivait à Paris dans une solitude quasi totale, abandonnée et oubliée de tous, je me suis débrouillée pour la retrouver et je ne l’ai pas lâchée jusqu’à sa mort.

Le cinéma ne produit-il pas de gens heureux ?

C’est un métier cannibale et ingrat. A Hollywood, où j’ai refusé de rester, encore plus qu’en Italie. Surtout pour les actrices. Et surtout quand elles passent 60 ans. Je me souviendrai toujours de Rita Hayworth, dont j’incarnais la fille dans Le Plus Grand Cirque du monde avec le grand John Wayne. Un jour, elle a débarqué dans la petite roulotte qui me servait de loge. Elle m’a regardée et elle m’a dit : « Moi aussi tu sais j’ai été belle. » Et elle a éclaté en sanglots.

Avez-vous ressenti vous-même la pression de l’âge et de l’exigence éternelle de beauté ?

Il est stupide de penser qu’on puisse arrêter le temps. Quand je vois toutes ces actrices qui se font refaire et finissent par se ressembler toutes quand elles ne sont pas défigurées à vie ! Quelle horreur ! Je ne supporte pas l’idée de chirurgie esthétique. Un médecin, un jour, m’a approchée pour me faire une proposition. Mais ça va pas ? Jamais ! D’ailleurs maman me disait toujours : « On ne voit pas tes rides, Claudia, parce que tu es toujours en train de rire ! » J’ai 79 ans, et parfois les gens ne le croient pas.

Revoir de vieux films est-il parfois douloureux ?

Il y a quelques années, à Cannes, il y a eu une projection du Guépard en version restaurée. Alain Delon était à côté de moi et, à la fin, en larmes, il m’a chuchoté : « Tu as vu ? Ils sont tous morts. » C’était vrai. J’ai connu un âge d’or du cinéma qui a inspiré les Martin Scorsese et les Woody Allen (ils me l’ont dit), mais dont les protagonistes ont tous disparu. Tant de grands et beaux acteurs…

Qui vous ont courtisée !

Oui. Mais je n’ai eu dans ma vie qu’un seul homme : le réalisateur napolitain Pasquale Squitieri, le papa de ma fille, avec qui j’ai fait dix films. Et c’est moi qui l’ai choisi. C’était un très beau mec, un tombeur, qui enchaînait les conquêtes d’actrices italiennes, françaises, américaines, si vous saviez ! Eh bien, je l’ai voulu à tout prix. J’ai su un jour qu’il était à New York, j’ai pris l’avion et, à l’aéroport JFK, j’ai appelé le seul numéro que j’avais, celui d’un de ses amis artistes. J’ai dit : « Je cherche Pasquale. » Il me répond : « Incroyable : il est à côté de moi. » Et il me le passe : « Claudia, pourquoi m’appelles-tu de Rome ? – Voyons ! Je suis à JFK. Viens me prendre ! » Et il est venu. Et nous avons passé vingt-sept ans ensemble.

Au début, Franco Cristaldi a été furieux et a tenté de nous bloquer, professionnellement, car il était puissant et contrôlait toute l’industrie cinématographique italienne. Et à la fin, quand j’ai quitté Rome pour Paris, à cause des paparazzis qui étaient toujours devant ma porte et me harcelaient avec ma petite fille, Pasquale et moi sommes restés merveilleusement complices. On s’appelait sans cesse. Et ses coups de fil me manquent terriblement depuis sa mort, en février dernier. J’ai ses photos partout dans mon appartement.

Quels souvenirs des autres grands acteurs croisés ou partenaires ?

David Niven, mon partenaire dans La Panthère rose, m’a fait le plus joli compliment : « Claudia, avec les spaghettis, tu es la plus belle invention des Italiens ! » J’avais une scène d’amour très chaude avec Henri Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest, de Sergio Leone, mais sa femme, plantée comme un vautour à côté de la caméra, me regardait avec tant de haine que j’en étais paralysée. J’ai adoré Belmondo, avec qui j’ai tourné quatre films, comme avec Delon, et avec qui j’ai tant ri. Et j’aimais tendrement Rock Hudson, mon grand ami homo, avec qui je me baladais bras dessus bras dessous pour faire croire à une romance, car être pédé dans le cinéma équivalait à un poison et pouvait stopper votre carrière. J’étais aussi à ses côtés quand il est mort à Paris, du sida.

Et Marcello Mastroianni ?

Ah Marcello ! J’ai débuté avec lui et nous avons fait plusieurs films ensemble. Je me souviens que, dans Le Bel Antonio, de Bolognini, en 1960, il jouait le rôle d’un homme tellement amoureux de moi qu’il en était impuissant. Eh bien figurez-vous qu’il ne pouvait plus sortir de l’hôtel, à Catane, car les hommes étaient prêts à en venir aux mains avec lui sous le prétexte qu’un Sicilien impuissant, ça n’existe pas !

A-t-il été, dans la vraie vie, amoureux de vous ?

Oui, je crois. Il l’a même dit une fois dans une émission de télévision où j’étais invitée. A mon arrivée, il s’est précipité sur moi et m’a lancé : « J’étais tellement amoureux de toi. » Je lui ai dit : « Arrête, Marcello ! On est en direct ! » Je pensais à Catherine Deneuve, avec qui il était alors marié. Mais lui : « Je m’en fous ! J’étais amoureux fou ! » C’était gentil mais pas malin. Deneuve a été furieuse et m’a longtemps boudée.

Et Marlon Brando ?

C’était mon idole quand j’étais petite à Tunis, au même titre que Brigitte Bardot. Il l’a su et il est venu un jour frapper à ma porte, à Hollywood, pour me faire un numéro de charme et coucher avec moi. Mais il a vite compris. « OK. Tu es Bélier comme moi, hein ? » Et il est parti. J’ai presque éprouvé comme un petit regret. Même Pasquale, plus tard, a été sidéré : « Comment as-tu fait pour éconduire Brando ? » Mais je n’ai jamais voulu mélanger métier et vie privée. Pas de flirt. Pas d’histoire. L’Italienne a un fort tempérament.

Vous êtes l’une des très rares actrices de cette époque à continuer de tourner !

Je sais, c’est incroyable. Et toujours avec la même trouille. Elle ne m’a pas quittée malgré les 150 films ou presque au compteur, et toutes ces médailles et statuettes que vous voyez posées sur mes commodes. J’ai eu beaucoup de chance. Ce métier m’a offert une foule de vies. Et la possibilité de mettre ma notoriété au service de nombreuses causes : les droits des femmes, car je suis féministe. Les droits des homos, et ils le savent puisqu’ils me saluent toujours en passant sous mes fenêtres pendant la Gay Pride. Le combat contre le sida et la peine de mort avec Amnesty International. Les enfants du Cambodge…

Le cinéma brûle des tas de jeunes gens, balayés après un ou deux films. Quels conseils donnez-vous aux jeunes comédiennes ?

Etre forte à l’intérieur. Se défaire vite des rôles pour ne pas s’égarer dans les personnages. Et camper sur ce qu’elles sont réellement sans mélanger vie professionnelle et vie privée. Ne pas tout accepter pour un rôle qui peut vous abîmer ou vous donner l’impression de vous vendre. Moi, par exemple, j’ai toujours refusé la nudité, j’aurais eu l’impression de vendre mon corps. Refuser les caprices odieux que font certains metteurs en scène. Et résister au chantage au travail. Oui, il faut se battre !

Propos recueillis par Annick Cojean

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15 mai 2017

500 programmes en un clic

Plus intuitif, le nouveau site de replay du groupe France Télévisions promet de rediriger beaucoup plus rapidement l’utilisateur vers son programme.

France Télévisions Pluzz est mort, vive France.tv, la nouvelle plate-forme vidéo qui regroupe toute l’offre des chaînes publiques. Et même un peu plus.

Par  Carine Didier

Oubliezluzz et les différents sites qui permettaient de voir les programmes des chaînes publiques. Tous les chemins mèneront désormais à la nouvelle plate-forme de vidéos France.tv. Inaugurée ce matin, accessible sur tous les écrans (smartphone, tablette) et les box des fournisseurs d’accès à Internet, elle promet une utilisation plus simple pour suivre les programmes. Et évoluera en permanence.

Tout en un

« Ne cherchez plus, c’est sur France.tv. » Le slogan donne la couleur. En un clic, le nouveau service vidéo permet d’accéder aux 500 programmes quotidiens de France Télévisions, à l’offre gratuite et payante. « Jusqu’alors, on pouvait les trouver sur Pluzz mais aussi les sites de chaque chaîne, quand ce n’était pas des fans d’une émission qui mettaient des extraits sur Internet, explique Ghislain Faribeault, directeur de la vidéo. L’idée est d’avoir désormais une entrée unique et multichaînes. » Exit donc les sites des chaînes, désormais intégrés à France.tv.

Facile de s’y retrouver

En première page, trois onglets s’affichent sur fond violet : « Chaînes » (avec les émissions, recommandations par chaîne…), « Catégories » (documentaires, séries, films, spectacles vivants) et « En direct ». En descendant, quatre programmes gratuits sont mis en avant. « L’idée est de faire découvrir ceux qui sont événementiels ou qui ont été moins regardés à l’antenne mais dont on estime qu’ils ont du potentiel », note Julien Borde, directeur délégué en charge du projet SVOD. Un bloc « Sélectionnés pour vous » propose également des choix selon les goûts de chacun. En outre, des icônes simples distinguent le contenu payant (pastille orange avec un signe €), le direct (pastille rouge) ou le replay gratuit (avec en bleu le nombre de jours restants pour visionner).

Le replay quasi immédiat

Vous avez raté votre émission le jour J ? Désormais, elle sera en replay sur la plate-forme quinze minutes seulement après sa diffusion, au lieu de quatre heures actuellement. Vous aurez toujours sept jours pour la visionner gratuitement.

Le contrôle du direct

Les embouteillages ou un coup de téléphone vous ont fait manquer le début de votre série sur France 2 ou d’un documentaire de France 5… Pas de panique : dans la rubrique « En direct », vous pourrez tout reprendre au début si le format est en cours de diffusion. Bientôt, il sera aussi possible de commencer une vidéo sur ordinateur puis d’en reprendre la lecture sur un smartphone ou une tablette là où elle a été interrompue.

Le catalogue de films payants enrichi

A louer (pour 4,99 €) ou à télécharger définitivement (13,99 €), plus de 150 nouvelles œuvres — dont des films sortis au cinéma il y a quatre mois — seront proposées chaque mois. Dès aujourd’hui, vous pourrez voir « Ma vie de courgette », « Papa ou Maman 2 », « Demain tout commence » avant de dénicher « La La Land » et « Sage Femme » disponibles fin juin.

Un Netflix à la française cet automne

Cet automne, l’offre de vidéos à la demande par abonnement (SVOD) constituera le deuxième étage de la fusée. A la clé, des fictions françaises et européennes produites pour France Télévisions ou d’autres chaînes, des documentaires, des films et dessins animés… Le tarif mensuel devrait être « inférieur à celui de Netflix ».

www.france.tv

13 mai 2017

Le Portugal remporte le concours de l’Eurovision pour la première fois

Le crooner portugais Salvador Sobral, en attente d’une greffe de cœur, succède à la chanteuse ukrainienne Jamala. La Française Alma se classe en 12e

C’est une première pour le Portugal. Son représentant a remporté le 62e concours de l’Eurovision dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 mai à Kiev, en devançant la Bulgarie et la Moldavie. Salvador Sobral, crooner de 27 ans en attente d’une greffe de cœur en raison d’une sévère insuffisance cardiaque, a ému les millions de téléspectateurs du show musical européen avec son mélancolique morceau jazzy « Amar Pelos Dois » (« Aimer pour deux »).

« C’est une victoire pour la musique, pour les gens qui font de la musique, qui veut vraiment dire quelque chose », a réagi le jeune artiste aux longs cheveux noirs et à la barbe clairsemée. « La musique, ce n’est pas un feu d’artifices, ce sont des sentiments, essayons de changer cela et de revenir à la musique car c’est ce qui compte. »

Le Portugal n’avait jamais dépassé la sixième place. « Quand nous sommes très bons, nous sommes les meilleurs parmi les meilleurs. Félicitations à Salvador Sobral », a écrit le président Marcelo Rebelo de Sousa, dans un message adressé au vocaliste de 27 ans.

Le pays succède à l’Ukraine, arrivée première en 2016 à l’issue d’un duel très politique avec la Russie, grâce à la chanteuse Jamala et sa ballade évoquant les persécutions subies à l’époque soviétique par les Tatars de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.

Sans perturber les paillettes de ce monument dédié depuis plus de soixante ans au glamour et au kitsch, la mort de quatre civils près de la ligne de front a contraint le président ukrainien à annuler sa venue à la fête. Petro Porochenko a malgré tout rappelé que le concours représentait un « événement très important », qui devait offrir au monde un autre visage de son pays meurtri par trois ans d’une guerre qui a fait plus de 10 000 morts.

La candidate russe interdite d’entrée

Le Portugal a émergé dans les toutes dernières heures comme le chouchou des parieurs pour remporter la compétition. Il a éclipsé l’autre grand favori, l’Italien Francesco Gabbani, arrivé à une décevante sixième place alors qu’il avait séduit les bookmakers avec son entraînant « Occidentali’s karma », interprété à côté d’un danseur déguisé en gorille, devenu la mascotte de nombreux fans.

Le candidat de la Bulgarie Kristian Kostov, âgé de seulement 17 ans, a failli créer la surprise en arrivant deuxième. Né à Moscou et ayant participé à des télé-crochets russes, il s’était lui aussi produit en Crimée depuis l’annexion, mais il avait été autorisé à concourir car il n’avait alors que 14 ans.

Ouvert par Israël, le clou du spectacle était donné par la France, qui espérait son premier succès depuis Marie Myriam et « L’oiseau et l’enfant », en 1977. Alma, chanteuse de 28 ans, se classe en 12e position avec « Requiem », dans laquelle elle a glissé quelques paroles en anglais pour conquérir le public de l’Eurovision.

Les tensions entre Moscou et Kiev s’étaient de nouveau invitées cette année dans la compétition. La candidate russe Ioulia Samoïlova, qui se déplace en fauteuil roulant, a été interdite d’entrée par les autorités ukrainiennes pour avoir chanté en Crimée. Cette décision a conduit au refus de la Russie de diffuser l’événement, et à l’exclusion du pays.

13 mai 2017

Nuit des cathédrales - Cathédrale de Chartres

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13 mai 2017

Scènes de la vie conjugale - Théâtre de l'Oeuvre- vu hier soir

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12 mai 2017

Laetitia Casta au théâtre ce soir...

prolongation jusqu à fin mai#theatre#succès#paris#

Une publication partagée par Laetitia Casta (@laetitiacasta) le 22 Avril 2017 à 5h27 PDT

11 mai 2017

M le Maudit de Fritz Lang

9 mai 2017

Ce soir sur France 2 (et non dimanche comme sur la bande annonce)

En mai 1945, après la mort d'Adolf Hitler, la peste brune commence à se dissiper. Il faut reconstruire l'Europe dévastée et panser les plaies des populations civiles, affaiblies par la faim et animées par la soif de vengeance. L'Europe est un continent de réfugiés. Des millions de femmes et d’hommes déportés, internés ou soumis au travail forcé attendent des semaines voire des mois avant de retourner dans leur terre natale. Des millions d’Allemands, chassés par les gouvernements qui s’installent en Hongrie, Pologne et Tchécoslovaquie, se jettent sur les routes ou se retrouvent parqués dans des camps. Des milliers de Juifs refusent de se rendre dans leur pays d’origine pour tenter de gagner la Palestine.

9 mai 2017

Dans les salles actuellement

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7 mai 2017

"L'amant double" - en salles actuellement

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