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Jours tranquilles à Paris
17 mars 2017

ELLE - film complet en francais

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16 mars 2017

Théâtre des Bouffes du Nord

#bouffesdunord #MonCœur #WeLoveParis

Une publication partagée par Nicolas Jardry (@iconiko) le 16 Mars 2017 à 12h34 PDT

12 mars 2017

La robe lui va si bien

Pour ce rôle, Romain Duris a fait une retraite spirituelle d’une dizaine de jours dans une abbaye au large de Cannes.

Romain Duris est très convaincant dans « la Confession » de Nicolas Boukhrief, sorti mercredi dernier. Il y joue un prêtre qui se lie avec une communiste.

Par  Catherine Balle

La dernière fois qu’il a porté une robe, c’était pour « Une nouvelle amie », de François Ozon, en 2014. Romain Duris était alors muni de talons et d’une perruque blonde et incarnait un travesti. Cette fois-ci, le comédien de 42 ans se retrouve habillé du col aux pieds d’une soutane noire. Dans « la Confession », de Nicolas Boukhrief, Duris interprète Léon Morin, un prêtre qui arrive dans une ville de province pendant l’Occupation et noue une relation complice avec Barny, une communiste dont le mari est prisonnier en Allemagne.

La transformation en curé de la Seconde Guerre mondiale de l’acteur, qu’on a vu grandir chez Cédric Klapisch depuis « le Péril jeune » il y a vingt-trois ans, tenait presque du vœu pieu. Mais le miracle se produit et Duris se révèle très crédible en prêtre charismatique et chaleureux.

changement radical

« Cela faisait longtemps que j’avais envie de jouer un homme d’Eglise, confie-t-il. J’aime les rôles de composition, qui demandent d’effectuer des changements un peu radicaux, comme je l’avais fait chez Ozon. C’est aussi pour cela que j’aurais envie d’incarner un homme politique… Parce que je m’en sens très loin. »

Le comédien au sourire espiègle et séduisant n’est pas le premier à camper le prêtre Morin. Jean-Paul Belmondo lui avait prêté ses traits en 1961 dans « Léon Morin, prêtre » de Jean-Pierre Melville, adapté du roman du même nom de Béatrice Beck, prix Goncourt 1952. Le film de Nicolas Boukhrief (qui avait notamment signé « le Convoyeur », avec Albert Dupontel et Jean Dujardin) se présente cependant comme une adaptation non pas de ce long-métrage, mais du roman d’origine. « J’ai lu le livre, mais je n’ai pas voulu voir le film, commente Romain Duris. J’avais peur d’être dévié par la modernité qu’avait apportée Jean-Paul Belmondo. J’ai toujours besoin d’être convaincu que mon personnage, c’est moi. »

Pour se préparer à cette « Confession », l’acteur, qui a été baptisé mais n’est pas croyant, a effectué une retraite d’une dizaine de jours dans une abbaye située au large de Cannes. « J’ai vécu au rythme des chants en latin, des prières tard le soir, des messes, de la solitude imposée qui ouvre les portes à une spiritualité que je recherchais. Et j’ai été inspiré par des discussions avec des moines, que j’ai questionnés sur leur vie de tous les jours. Le plus difficile, c’était de ne pas être trop solennel, d’être contemporain sans être trop urbain », assure de sa voix claire et posée Romain Duris. Qui regarde déjà vers d’autres cieux, puisqu’il tourne actuellement un film d’anticipation intitulé « Dans la brume ».

« La Confession », drame de Nicolas Boukhrief. Avec Romain Duris, Marine Vacth, Anne Le Ny… 1 h 56.

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Marine Vacth

12 mars 2017

Le cas Sneidjer. Une descente infernale

Au théâtre de l'Atelier, Pierre Arditi se glisse dans la peau d'un père marqué par la mort de sa fille dans un dramatique accident d'ascenseur.

Noir c'est noir.

Au départ, il y a le roman acide, à la fois drôle et cruel, de Jean-Paul Dubois, « Le cas Sneidjer », paru en 2011. L'histoire d'un homme ordinaire torturé par le souvenir d'un dramatique accident d'ascenseur au cours duquel il a perdu sa fille.

L'artifice de la voix off

Un beau film signé Thomas Vincent est né cinq ans plus tard, avec Thierry Lhermitte dans le rôle de cet homme qui remet en question son existence calibrée pour devenir promeneur de chiens, au grand dam de son entourage.

Aujourd'hui, c'est au tour du comédien Didier Bezace d'adapter « Le cas Sneidjer » au théâtre en tentant de retrouver l'épaisseur tragi-comique, l'atmosphère parfois irréelle du roman, sa substantifique moelle. Tâche difficile dans la mesure où il faut montrer et faire entendre tout ce qui se passe dans la tête du personnage, enfermé dans un trauma que son entourage ne saisit pas, à l'encontre des convenances, des codes de la société. Il s'agit aussi de faire partager cette sensation oppressante d'être tous victimes de la verticalité des ascenseurs, symbole du pouvoir d'en haut qui broie notre libre arbitre.

Question : le théâtre peut-il, par des simples artifices, nous plonger dans le tourment, la confidence, la solitude, le cauchemar ?

Difficile surtout lorsqu'un livre possède une telle force d'évocation auprès du lecteur. D'où, ici, le recours parfois appuyé à la voix off, celle mélodieuse et basse de Pierre Arditi qui livre à la première personne ses réflexions, sa peine et sa révolte.

Arditi vieilli mais tout en finesse

La scénographie dépouillée de Jean Haas réduit l'espace à une paroi grise, sorte de tableau sur lequel Sneidjer dessine, imagine, râture des schémas d'ascenseurs. On est comme lui, prisonnier de son univers névrotique dans une maison où la seule échappée est une porte qui donne sur l'extérieur. On le voit alors promener Charlie, son chien, dans la rue, se chamailler avec sa femme qui le trompe (Sylvie Debrun), rêver du fantôme de sa fille disparue (émouvante Morgane Foucault), échanger des propos acides avec son patron (Thierry Gibault), résister à son étrange avocat (Didier Bezace) qui essaie de le convaincre de porter plainte.

Dans le rôle de cet homme meurtri qui en arrive à déserter sa propre existence, Pierre Arditi apporte toute sa finesse, toute son intériorité, même si le fait de se vieillir ne l'avantage pas. Silhouette fatiguée, pas incertains, il se traîne sur scène deux heures durant. Introverti à l'agonie, poussé à la folie.

Difficile d'en rire et si les passages ironiques et cocasses du livre sont présents, la noirceur l'emporte. On n'est plus dans la comédie acide mais dans un mélodrame qui s'étire et gagnerait à être resserré.

« Le cas Sneidjer »

Théâtre de l'Atelier (Paris XVIIIe), 21 h, du mardi au samedi, matinées à 18 h (samedi) et à 15 h (dimanche). 01.46.06.49.24. www.theatre-atelier.com

8 mars 2017

"La confession" - sortie aujourd'hui

vacth par son mari

vacth

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Sortie aujourd'hui de "la confession" avec Marine Vacth et Romain Duris.

voir : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240878.html

Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l’église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Habituellement si sûre d’elle, Barny va pourtant être déstabilisée par ce jeune prêtre, aussi séduisant qu’intelligent. Intriguée, elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en question ses certitudes les plus profondes. Barny ne succomberait-elle pas au charme du jeune prêtre ?

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7 mars 2017

Xavier Dolan

xavier dolan

5 mars 2017

Isabelle Huppert

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3 mars 2017

Shooting - David Bellemere pour LUI Magazine

1 mars 2017

Mademoiselle A au Théâtre Trévise

Juste avant la représentation de ce soir dans les coulisses du mythique théâtre Trevise avec le BG Mathieu Lucas !

Une publication partagée par Mademoiselle A (@mademoiselleaofficiel) le 1 Mars 2017 à 11h33 PST

1 mars 2017

Le Clan des Siciliens

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