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Jours tranquilles à Paris
16 avril 2017

CESSEZ-LE-FEU (Romain Duris, 2017)

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13 avril 2017

Romain Duris dans "Cessez le feu" - sortie le 19 avril

13 avril 2017

Louis Vuitton x Jeff Koons

Pour sa nouvelle collaboration, Louis Vuitton travaille avec l’artiste new-yorkais Jeff Koons à la création d'une Collection qui transpose cinq de ses grandes reproductions « Gazing Ball » sur les sacs iconiques de la Maison

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12 avril 2017

"Totally Crazy" le CRAZY HORSE DE PARIS

Rencontre avec Fleur, Daniela et Hippy qui font partie des danseuses de « Totally Crazy », le show qui célèbre depuis jeudi les 65 ans de création du cabaret parisien.

Par  Renaud Baronian

Il y a 65 ans, feu Alain Bernardin fondait le cabaret érotique « Crazy Horse » dans le huitième arrondissement de la capitale, qui a depuis acquis une réputation internationale tout en demeurant prisé des Parisiens. Pour célébrer cet anniversaire, le Crazy a lancé un nouveau spectacle, « Totally Crazy » (lire par ailleurs). Pour l’occasion, le cabaret nous a exceptionnellement ouvert les portes des loges des danseuses, pour y rencontrer deux nouvelles venues, Fleur et Daniela, ainsi que Hippy, qui fait partie de la troupe des 18 permanentes depuis quatre ans, toutes trois vêtues du traditionnel peignoir maison en soie rouge.

FLEUR, la classique

Les danseuses du Crazy peuvent venir de tous les horizons. La preuve avec Fleur, 24 ans, qui débutera sur scène dans quelques jours : « Je suis Angevine et j’ai une formation de danseuse classique pour laquelle je suis notamment passée par le conservatoire. » Ensuite, cette brune piquante a dansé en Asie deux ans dans un cabaret à Macao, avant de revenir à Paris pour se produire dans des comédies musicales comme « Les Dix commandements », puis de postuler au Crazy. Qu’elle adore : « Des amies m’y avaient poussée en me disant que ce cabaret me correspondait, et c’est vrai. Me dénuder sur scène, cela ne me fait pas peur, au contraire. Mais le Crazy, ça n’est pas que cela : c’est avant tout un show et un lieu exceptionnels, dont il faut apprendre les codes et qui demande beaucoup de travail. C’est très précis. Mais j’aime l’ambiance, et les relations avec les autres danseuses sont cool. »

Daniela, la gymnaste

Le parcours de Daniela se révèle encore plus atypique que celui de Fleur : la jeune Parisienne de 28 ans a d’abord été gymnaste au niveau national, avec de devenir infirmière en bloc opératoire. Du coup, pourquoi s’être dirigée vers la danse de cabaret ? « J’étais fan du Crazy, tout simplement. J’ai vu le spectacle cinq ou six fois, et j’avais très envie de m’y produire depuis longtemps. » Pour y parvenir, la jeune femme qui a « toujours adoré danser » s’est formée elle-même. Puis, il y a quelques semaines, elle a osé tenter le casting… Et elle a été prise très rapidement dans la troupe. Nouvelle venue, elle devra patienter jusqu’au 14 avril avant de véritablement se produire dans le spectacle. Et elle a hâte d’y être : « Je vis un rêve, j’ai encore du mal à y croire ».

Hippy, la Québécoise

Elle n’a que 25 ans et elle fait déjà partie des piliers de la troupe. Il faut dire que la nature enjouée et solaire de Hippy Bang Bang — son nom de scène, ses deux consœurs novices devront attendre leur première scène pour adopter le leur — emporte tout sur son passage. Québécoise, la jolie et souriante blonde a fait son incursion au Crazy comme tout ce qu’elle fait dans la vie, à la manière d’une joyeuse tornade. « La troupe était en tournée à Montréal, et j’ai découvert qu’on pouvait auditionner le lendemain. Le soir, mes parents m’ont pris en photo, ma mère m’a prêté un maillot, mon père tenait une lampe pour la lumière ! » Elle a immédiatement été choisie et a donc fait son entrée à 21 ans au cabaret parisien. Il n’y a qu’elle que ça n’étonne pas : « J’étais un peu crazy, ça leur a forcément plu. » Depuis, elle a fait son chemin au sein du cabaret — elle est très présente dans le nouveau show. « Ce qu’il y a de génial, c’est que le Crazy te permet d’évoluer dans la troupe en tant que soliste. » Et elle s’est très vite adaptée à sa nouvelle vie dans la capitale : « On dit des Parisiens qu’ils sont pénibles et râleurs. C’est une façade, en réalité ils sont super sympas, on apprend à les aimer… »

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12 avril 2017

"Erich von Stroheim" avec Emmanuelle Béart : amour, sexe et imposture - bientôt au Théâtre du Rond Point

"Erich von Stroheim" avec Emmanuelle Béart : amour, sexe et imposture

Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox

Trois personnages sans nom s'aiment, se font mal, hésitent entre désir de maintenir et de détruire le fragile équilibre du triangle amoureux qu'ils forment : dans "Erich von Stroheim", une création du Théâtre National de Strasbourg, Stanislas Nordey interroge le couple, le sexe, mais aussi le travail, avec dans le rôle principal Emmanuelle Béart

"L'Un" est un acteur de films pornographiques vieillissant, qui a fait de son corps un "endroit commun à tous", "l'Autre" a encore la pureté de l'enfance et refuse au contraire toute aliénation par le travail, "Elle" est une femme d'affaires qui s'accomplit dans l'action, traite les autres comme des objets et parle comme on assène des coups.

Interprétés par Laurent Sauvage, Thomas Gonzalez et Emmanuelle Béart, les trois personnages évoluent dans un décor trop grand pour eux, toujours par deux, mais toujours préoccupés par le troisième d'entre eux. Leurs apparitions et disparitions sont scandées par la voix de Maria Callas chantant "Samson et Dalila" de Camille Saint-Saëns.

Imposture

Cette pièce contemporaine du Français Christophe Pellet, qui navigue entre crudité et angoisses métaphysiques, tire son nom de l'acteur-réalisateur de l'entre-deux-guerres Erich von Stroheim, admiré par "l'Autre" pour avoir été un imposteur, un "mystificateur de génie", qui s'est inventé une vie.

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"Elle", qui détient le plus de pouvoir, est vêtue de noir, tandis que "l'Un" est torse nu et "l'Autre" entièrement nu. La diction plus naturelle de "l'Autre" l'oppose aussi aux deux autres, plus manipulateurs.

"Au départ, je me disais qu'au théâtre il n'y avait aucun sens de montrer quoi que ce soit de l'acte sexuel, donc il fallait trouver une représentation du corps", explique le metteur en scène et directeur du TNS, Stanislas Nordey. Il a aimé la façon dont la pièce de Christiophe Pellet "interroge notre rapport au couple, à la sexualité, à la durée dans une relation".

"Erich von Stroheim" de Christophe Pellet mise en scène de Stanislas Nordey avec Emmanuelle Béart, Laurent Sauvage et Thomas Gonzalez

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L’Un et L’Autre, Laurent Sauvage et Thomas Gonzalez 

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12 avril 2017

Bernard Menez acteur solaire

Bernard Menez est fils de facteur. Il passe son enfance en Bretagne et dans les colonies des PTT. Il devient professeur de maths, avant d'être choisi par le cinéaste Jacques Rozier. Il tournera avec Louis de Funes, François Truffaut, Pascal Thomas.

Il est 23h - il a le physique d’un homme en vacances. C’est lui qui le dit : Bernard Menez a joué l’homme qui part, le parisien qui va séduire la plus jolie fille du village, l’homme qui prépare l’été, l’homme sur le départ. Il y a des êtres comme ça, qui pour toujours, seront les hommes d’un 30 juin ou d’un premier juillet. Qui ont ce désir-là, collé à la peau à jamais. Ça vient de loin, Bernard Menez dit : « petit déjà, j’étais les vacances ». Mais attention, ça ne voulait pas dire : ne rien faire : au contraire, c’était expérimenter. Dans une famille il y a toujours celui pour qui on dit : c’est l’original, le rêveur. Il y a toujours une grand-mère pour repérer cet enfant-là et dire : il est un peu marginal. Ce sont ces physiques de vacances, qui jamais ne vont intégrer la grisaille. Le fils du facteur Menez, Bernard, est de ceux-là. Il dit : « il paraît qu’il suffit que j’apparaisse pour qu’on sourit ». Il ajoute : je ne suis ni beau ni laid, ça limite et élargit les possibilités. Chez les Menez on n’a pas de télé mais on a le droit d’aller toquer chez les voisins. Quand Bernard enfant voit Jacques Brel chantant la Valse à mille temps avec ses bras, avec ses gestes, il est ému. Son premier rôle c’est le roi mage Balthazar dans la crèche vivante de l’école. Il anime des colos. Pendant les récréations à l’école, il met en scène ses amis. A la caserne à l’armée, il met en scène les appelés. Il part enseigner les maths et la physique chimie, l’avion va partir pour le Canada mais il est rattrapé au vol par un réalisateur, Jacques Rozier. Puis ce seront les films de Pascal Thomas. La rencontre avec Louis de Funès ou François Truffaut. Bernard Menez reste en France –l’été et la vie d’acteur commence à s’étendre à toute la vie. En 1984, son 45-tours Jolie poupée est passé devant Thriller de Michael Jackson au hit-parade. Souvent dans le cinéma, on lui reproche les succès du théâtre Michel et de la chanson populaire. Les êtres avec physique d’homme en vacances et lumière de 30 juin, ça fait des jaloux. Bernard Menez aime raconter la dernière scène du film de Jacques Rozier, Maine Océan : un contrôleur des trains qui veut changer de vie. Bernard Menez a changé de métiers mille fois, il a le physique d’un homme en vacances, c’est-à-dire un homme disponible à rêver et à changer- lui qui a aussi eu envie de faire bouger les lignes en politique. Bernard Menez donne envie de repenser nos physiques d’hommes et de femmes pressés, nos physiques de l’année, nos physiques de septembre pour en faire des physiques de juillet

Bernard Menez, acteur. Il vient de sortir une autobiographie Bernard Menez Je ne vous dis pas tout, aux Editions l'Archipel. Il raconte l'enfance en Bretagne, ses années professeur de mathématiques, la rencontre avec Louis de Funès, François Truffaut, Jacques Rozier, Pascal Thomas.

11 avril 2017

CRAZY HORSE : Le cabaret se lâche

« Plus libre, plus interactif, et avec davantage d’équilibre entre la danse et le jeu » : c’est ainsi qu’Andrée Deissenberg, la directrice générale du Crazy Horse, décrit le nouveau show anniversaire, « Totally Crazy ». Chorégraphié et mis en scène par Stéphane Jarmy, le spectacle, s’il demeure fidèle à l’esprit des numéros créés par Alain Bernardin, fait en effet entrer le cabaret dans la modernité, avec des light shows dernier cri, des titres musicaux très récents, et une nouvelle manière d’aborder la scène pour les danseuses : « Nous leur avons demandé de fixer un ou deux spectateurs au hasard durant leurs prestations, cela crée plus d’interaction avec le public », poursuit la directrice. Et le show joue davantage le rythme et la sensualité, à l’image du tableau « Vestales Desire », baigné de lumières orientales, sur lequel des duos de danseuses jouent en permanence l’illusion en mêlant leurs bras et leurs jambes. Hypnotisant.R.B.

« Totally Crazy », tous les jours au Crazy Horse (deux shows par soirée, trois le samedi), 12, avenue George-V, Paris VIII e. Tarif : à partir de 85 €. Se renseigner  : www.lecrazyhorseparis.com

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4 avril 2017

Crazy Horse Saloon de Paris

Juste à temps pour l’élection présidentielle, Le Crazy Horse présente son remède anti-crise, anti-blues, antimorosité : son nouveau show « Totally Crazy » !

Sur scène à partir du 6 avril 2017, "Totally Crazy" réunit en un seul show les créations les plus emblématiques du célèbre cabaret, détournées avec une touche d’impertinence, et les numéros incontournables des signatures mythiques qui ont révolutionné ce haut-lieu de la nuit parisienne ces dix dernières années

2 avril 2017

TRAVERSÉES LIBERTAIRES : LES ILLUMINÉS DE BURNING MAN

Par Clémentine Gallot - Libération

Le photographe Ludovic Ismael a parcouru pendant cinq ans des festivals et glané des clichés affranchis diffusés dans un livre et une expo, «Passagers».

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«Passagers» de Ludovic Ismael. Photo Ludovic Ismael

Le photographe français Ludovic Ismael, 32 ans, formé en Australie, expose pour la première fois à Montpellier jusqu’à fin avril et autoédite un livre, Passagers, fruit de cinq années de travail passées sur la route des festivals alternatifs, dans le sillage du plus impressionnant d'entre eux, Burning Man. Il a arpenté cette «dernière frontière» déglinguée sise dans le désert du Nevada depuis 1990 avec un studio mobile et fait poser des communautés alternatives. Il raconte : «La première fois que j’ai vu les photos sur Internet d’un artiste, Scott London, montrant des hommes en costard dans le désert, ça m’a marqué. En tant que photographe, je me suis dit que tout était possible en termes de mise en scène. En 2013, quand j’y suis allé, il y avait très peu de photographes et peu de clichés diffusés. En 2014, avec les réseaux sociaux, il y a eu un énorme buzz sur plein de belles photos et de projets. C’était pire en 2015, les gens se sont mis à apporter leurs flashs.»  

Sur place, le public (environ 70 000 personnes) est autosuffisant, tout fonctionne au don et le lieu accueille des structures artistiques géantes qui font naître des utopies éphémères. «Ce n’est pas le festival le plus facile en termes de conditions : il y fait très chaud la journée, très froid la nuit et les tempêtes de sable sont nombreuses. A déconseiller à ceux qui aiment le confort. C’est d’autant plus compliqué d’y aller depuis la France qu’il faut s’organiser à l’avance, louer une voiture, venir avec des barils d’eau. La seule chose en vente sur place, c’est les glaçons.» Il déplore que Burning Man a parfois mauvaise presse ces jours-ci. «Beaucoup d’articles ont cassé du sucre sur le dos du festival, parfois sans y être allé. Certes, Paris Hilton a été à Burning Man, il y a aussi l’image des hippies drogués. Mais il n’y a pas que ça : on y trouve des familles, des gens de 50 ans…»

Beaux bizarres, ces portraits et paysages suscitent une forme de sidération. Le titre de l’ouvrage et de l’exposition, Passagers, évoque, lui, une œuvre de science-fiction apocalyptique. Ludovic Ismael : «Les gens créent et brûlent tout à la fin, ils sont de passage à cet endroit-là. Ce sont des personnages avec des costumes, on est sur une autre planète. Après le festival, les gens redeviennent expert comptable ou banquier.» 

Le photographe a aussi écumé Envision, manifestation dans la jungle du Costa Rica, le psychédélique Boom au Portugal et deux déclinaisons pour «burners» : Afrika-Burn, en Afrique du sud et Nowhere en Espagne. «Nowhere est de taille humaine et moins impressionnant. On y vient d’abord pour faire des rencontres, suivre des ateliers. J’y ai appris la danse contact (improvisation), que j’ai continué ensuite à pratiquer à Paris. Mon dispositif photographique était aussi plus simple, moins sensationnel : cela ne rimait à rien d’emmener un flash et un trépied, j’avais juste mon Reflex dans mon sac.» Après une pause en 2016, il retournera à Burning Man cette année, peut-être pour la dernière fois.

Exposition «Passagers – Portraits de festivals» jusqu'au 24 avril en entrée libre à L’Anacrouse de Montpellier

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http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/burning%20man

29 mars 2017

Crazy Horse

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Chantal Thomass. Voilà bientôt la fin de #dessousdessus #crazyhorseparis_official merci à ces merveilleuses danseuses et à toute l'équipe du @crazyhorseparis_official

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