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Jours tranquilles à Paris
23 février 2017

Mademoiselle A - actuellement au Théâtre Trévise

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22 février 2017

Isabelle Huppert

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22 février 2017

« C’est une lettre d’amour à tous mes enfants » Nicole Kidman

« Lion » L’actrice australienne incarne une mère adoptive dans un film très fort tiré d’une histoire vraie. Elle nous raconte la passion qu’elle met dans ses rôles et sa propre vie.

Par   Catherine Balle

Avec son teint d’albâtre et sa silhouette filiforme, Nicole Kidman ressemblerait presque à une jeune fille lorsqu’elle pénètre dans la suite d’un palace parisien. Tailleur noir et talons aiguilles sous son 1,78 m, la comédienne de 49 ans vient défendre « Lion », un film bouleversant signé Garth Davis, adapté d’une histoire vraie. Dans cette odyssée extraordinaire d’un petit Indien, Kidman incarne Sue, une mère adoptive aimante et fragile. Un rôle qui résonne avec son histoire puisque avant d’avoir deux filles avec son mari Keith Urban, l’actrice avait adopté deux enfants avec Tom Cruise.

Auriez-vous accepté de tourner « Lion » si vous n’aviez pas su qu’il était inspiré d’une histoire vraie ?

Nicole Kidman. Quand j’ai lu le scénario, je ne le savais pas. Je voulais quand même faire le film parce que je connaissais Garth Davis, qui a codirigé « Top of the Lake » de Jane Campion  (NDLR : Nicole Kidman joue dans la saison 2 de la série). J’ai pensé que si Jane l’avait choisi, c’était qu’il était très talentueux. J’ai trouvé le script merveilleusement écrit et quand j’ai découvert que l’histoire était vraie, j’ai pensé que cela lui donnait un écho encore plus profond.

Quand avez-vous rencontré la vraie Sue ?

Avant d’accepter le film, j’ai demandé si Sue était d’accord pour que je joue son rôle. J’avais besoin de sa bénédiction. Garth m’a répondu : « Elle veut que ce soit toi. » J’ai envoyé l’une de mes amies en Tasmanie pendant deux jours pour l’interviewer face à une caméra. Après, Sue est venue dans mon appartement à Sydney. J’avais besoin de savoir pourquoi elle avait choisi de ne pas avoir d’enfant biologique et d’adopter. Aujourd’hui, j’en sais beaucoup plus sur Sue que sur mes plus proches amis ! C’est ce qui m’attire dans le métier d’acteur : cette profonde intimité que vous créez avec les gens si rapidement. Moi aussi je lui ai raconté ma vie, et Sue m’a imprégnée de confiance et d’amour. Elle est devenue une amie très proche.

Vous avez déclaré que ce film était une lettre d’amour à vos enfants aînés…

C’est une lettre d’amour à tous mes enfants. Parce que le film parle de l’amour inconditionnel. L’amour maternel est l’amour le plus profond. On donne tout pour ses enfants, on peut mourir pour eux.

La presse vous prête l’intention d’adopter un enfant indien…

Si j’avais été dans une situation différente… Mais non, toutes mes mains sont prises. Est-ce que j’aurais aimé plus d’enfants ? Bien sûr. Je n’aime pas parler de regrets, mais si je pouvais revenir en arrière, c’est sûr que j’aurais plus d’enfants. Mais aujourd’hui, comme dit mon mari, il faut être reconnaissant de ce qu’on a. Ma sœur en a six. J’adore élever des enfants, travailler avec eux, être autour d’eux.

On vous voit dans des films très différents. Qu’est-ce qui vous motive dans un rôle ?

Plus c’est compliqué, mieux c’est. J’ai toujours été attirée par les réalisateurs qui sont des auteurs, des « philosophes ». Quand tourner est pour eux une question de vie ou de mort, cela me fascine. Je veux de la passion.

Vous militez pour la cause des femmes, vous venez de produire la série « Big Little Lies » qui parle de violence conjugale… Est-ce que cette question est importante quand vous choisissez un projet ?

J’ai été élevée par une féministe. Mes parents étaient de gauche et avaient une conscience sociale très forte. Mon père était médecin et psychologue, ma mère infirmière, ce sont des gens qui donnaient aux autres. Cela élargit l’esprit et le cœur. Il y a deux ans, j’ai joué « Photograph 51 », une pièce sur une grande biologiste qui n’a pas eu le prix Nobel. J’aime avant tout les bonnes histoires. Mais aujourd’hui, je veux faire des choses qui ont du sens.

Vous avez déclaré qu’il fallait soutenir Donald Trump avant d’expliquer que vous vouliez seulement dire par là que vous croyiez en la démocratie… Que pensez-vous des premiers pas du nouveau président américain ?

Le film parle de lui-même. Quel est son message ? Il est question d’amour, de communauté, d’unité. C’est pour cela que je me bats.

20 février 2017

50 nuances...

50 nuances

19 février 2017

Berlinale 2017 : un palmarès aussi déroutant qu’un scénario de Paul Verhoeven

berlinale

Par Isabelle Regnier - Le Monde

Le jury présidé par le cinéaste batave a attribué l’Ours d’or à « Our Body and Soul », de la Hongroise Ildikó Enyedi, récit d’une histoire d’amour née dans un abattoir.

Toujours là où on ne l’attend pas, Paul Verhoeven. Alors qu’Aki Kaurismaki s’est maintenu, tout au long du festival, en position de favori pour l’Ours d’Or, le jury de la 67eBerlinale – présidé par le cinéaste batave – l’a finalement attribué à Our Body and Soul, de la Hongroise Ildikó Enyedi.

Ce film, qui conte l’histoire d’amour entre deux personnages ternes et solitaires – le gérant d’un abattoir et la nouvelle contrôleuse de qualité des viandes qu’on vient de lui mettre dans les pattes –, fonctionne sur un postulat original : c’est en découvrant qu’ils font tous deux chaque soir le même rêve, où ils se retrouvent dans la peau d’un cerf et d’une biche veillant tendrement l’un sur l’autre dans une forêt enneigée, qu’ils tombent amoureux.

Les choses se gâtent une fois l’idée posée, quand se précise la névrose du personnage féminin, agrégat de phobies diverses, qui par amour va tenter de s’ouvrir au monde, au contact physique, au jeu, à la musique, et finalement au sexe.

Coup de théâtre final

Entre les scènes de cantines, les soirées gin-rami et les face à face avec la psy d’entreprise, le chemin pour y arriver est si laborieux qu’il engloutit l’une après l’autre toutes les pistes ouvertes par le film, ne laissant au spectateur comme os à ronger qu’une scène d’amour excitante comme le spectacle de la glace qui fond au printemps.

La soirée de clôture du festival avait pourtant bien commencé. Et l’on peut se demander si ce coup de théâtre final n’a pas été concocté par Verhoeven comme une des farces acerbes – dont ses scénarios font leur miel – pour casser le bon goût d’une cérémonie trop bien huilée.

Où les meilleurs films se voyaient récompensés pour leurs meilleures qualités (meilleur réalisateur pour De l’Autre côté de l’espoir, d’Aki Kaurismaki, meilleure actrice pour Kim Min-hee, dans Une Femme seule sur la plage de Hong Sang-soo, Grand Prix du jury pour Félicité d’Alain Gomis…).

Où ceux moins passionnants mais qui avaient fédéré de larges suffrages, se partageaient le reste – prix de la meilleure contribution artistique pour le montage d’Ana, mon amourde Calin Peter Netzer, cinéaste roumain qui avait remporté en 2013 l’Ours d’or pour Mère et fils, Meilleur scénario pour Una Mujer fantastica, de Sebastian Lelio, Prix Alfred Bauer pour Pokpot d’Agnieszka Holland, meilleur acteur pour Georg Friedrich, dans Bright Nights de Thomas Arslan – alors qu’était ignoré le ventre mou de films plus ou moins anecdotiques, qui constituait le gros de la compétition.

Un trés gracieux « On the Beach at Night Alone »

Outre les très beaux films d’Aki Kaurismaki et d’Alain Gomis – ils vont prochainement sortir dans les salles françaises –, le passionnant The Lost City of Z de James Gray – présenté hors compétition –, une série de documentaires sur le racisme aux Etats-Unis (en particulier I’m not your negro de Raoul Peck, prix du public pour un documentaire dans la section du Panorama, et Strong Island de Yance Ford), et la restauration du formidable soap opéra de Rainer Werner Fassbinder, Huit heures ne font pas un jour, cette Berlinale aura été marquée par le très gracieux On the Beach at Night Alone de l’inépuisable Hong Sang-soo.

Le prix d’interprétation donné à Kim Min-hee (remarquée récemment dans Mademoiselle de Park Chan-wok, et Yourself and yours, le précédent film de Hong Sang-soo) était sans doute le plus bel hommage que le jury pouvait rendre à ce film, tant le visage lumineux de l’actrice le magnétise, tant le subtil nuancier de jeu qu’elle déploie innerve jusqu’à la rendre vibrante la texture de l’image.

Alone on the beach at nightcommence en Allemagne. En vacances chez une amie divorcée, Young-hee, la jeune actrice qu’interprète Kim Min-hee, se remet d’une rupture avec un homme marié, cinéaste de son état.

De retour en Corée, elle passe une soirée bien arrosée, au soju comme il se doit chez Hong Sang-soo, avec de vieilles connaissances qui la trouvent changée, « plus mûre », « plus femme », puis elle s’endort seule sur la plage et rejoint son amant, dans ce qui ressemble à un rêve.

Oublier ou se souvenir, rêver ou rejouer l’histoire dans sa tête à s’en faire mal, se fermer aux émotions ou s’ouvrir au désir… Au fil d’un puzzle de scènes de vie prosaïques où affleure une mélancolie inédite chez lui, le cinéaste, soutenu par le Quintette pour cordes en do majeur de Schubert, explore la multiplicité des voies du deuil amoureux. Et c’est très beau.

https://twitter.com/berlinale?lang=fr

 

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19 février 2017

Et Ozon libéra la femme - ce soir sur France 2

« POTICHE », comédie française de François Ozon (2010) avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu,Fabrice Luchini, Karin Viard et Judith Godrèche. 1h43.

Quelle bonne idée François Ozon a eue d’immortaliser cette délicieuse pièce de théâtre de boulevard de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy ! Catherine Deneuve excelle dans ce rôle, créé par Jacqueline Maillan, d’épouse du patron d’une usine de parapluies. Quand les ouvriers se soulèvent contre ce tyran, celle que tout le monde prend pour une « potiche » prend les rênes de l’entreprise. Evidemment, elle se métamorphose en excellente femme d’affaires ! La saveur de cette comédie est de nous replonger dans la société des années 1970 durant lesquelles les femmes se sont libérées. Et son mari, incarnation parfaite du chef de famille gaullien, supporte très mal cette émancipation. Les dialogues fusent. Après « Huit femmes », François Ozon confirme son talent pour extraire leur saveur à des pièces de théâtre pas si anecdotiques.  Benoît Daragon

18 février 2017

"Mon Gainsbourg à moi" - Mademoiselle A - Théâtre Trévise (save the date)

16 février 2017

Théâtre La Huchette

15 février 2017

Gérard Depardieu chante Barbara

14 février 2017

Crazy Horse de Paris

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