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— Cyber-Actu (@CyberActualite) 3 Octobre 2015

Jean Rochefot au #DinardFilm2015 y'a vraiment trop de gens qui l'aiment ! Bain de foule à chaque sortie de l'acteur pic.twitter.com/Zk1pWy0K7U

— Alexandre Sim (@Alexandre_Sim) 3 Octobre 2015

Le Petit prince , chef-d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, est adapté en dessin animé 3D par l’Américain Mark Osborne ( Kung Fu Panda ), avec les voix de Vincent Cassel, André Dussollier et Guillaume Gallienne. Sortie prévue le 7 octobre.

http://www.festivaldufilm-dinard.com/fr/

« Je viens à Dinard pour travailler et m’amuser »

Jean Rochefort, 85 ans, préside le jury du Festival du film britannique, jusqu’à dimanche. « J’espère que les films en compétition seront intéressants ! »

Entretien

Pourquoi avez-vous accepté de présider le jury du Festival du film britannique ?

Mais parce que c’est chez moi ! Je viens à Dinard tous les ans. J’aime aussi depuis toujours le cinéma britannique. Et puis j’ai été juré au Festival de Cannes en 2003. C’est sympa à faire. En plus, au Festival du film britannique, j’ai quelques copains dans le jury. J’ai, également, accepté de venir parce que j’avais un peu de temps…

Que représente donc Dinard pour vous ?

C’est toute ma vie ! J’y étais encore au début du mois d’août, pour le Jumping international. Mon père était originaire de Dinan. J’ai passé toute mon enfance à Saint-Lunaire, où mes parents avaient acheté une résidence secondaire. C’est d’ailleurs dans cette station que je me suis marié la première fois.

Qu’attendez-vous de ce Festival du film britannique ?

J’espère que les six films en compétition seront intéressants… Le cinéma britannique, c’est un mélange d’humour et de peur. Les réalisateurs sont talentueux. C’est dommage que ces films soient si peu diffusés en France.

Présider un jury, n’est-ce pas une tâche compliquée ?

C’est vrai que c’est un peu scolaire d’attribuer un prix à un film et pas à un autre. Président de jury, cela fait un peu directeur d’école. Je viens à Dinard pour travailler, mais également pour m’amuser, notamment avec mon vieux copain Bernard Le Coq ! Mon gros problème, ce sera de communiquer avec les jurés anglais. Je baragouine un peu.

Parlons un peu de votre actualité. Votre dernier film n’a pas trop mal marché…

Floride est un long-métrage sur la maladie d’Alzheimer. Ce rôle m’a bouffé littéralement. Il a fait 500 000 entrées. Ce n’est pas trop mal. Il est sorti le 12 août dernier. Une date effroyable ! Tout le monde est à la plage à cette période !

Avez-vous des projets en cours ?

Je termine un film de 28 minutes pour Arte. Il raconte les rapports d’un homme riche, fanatique d’art contemporain, avec un artisan cordonnier. Ces deux êtres vont devenir amis. C’est un film où l’on ne s’ennuie pas. Vous verrez quand il passera à la télé !

Recueilli par Yves-Marie ROBIN.

Avec les deux premiers "Hostel", en attendant "Green Inferno", présenté au dernier Festival de Deauville, le réalisateur américain Eli Roth s'est fait un nom et une réputation sanglante dans le "Torture Porn", sous-genre du cinéma d'horreur qui remonte à "Cannibal Holocaust" et dont la série des "Saw" est l'exemple le plus populaire. Le principe est simple et immuable: prendre un héros lambda, le punir en le plongeant la tête la première dans un cauchemar de plus en plus sanglant, et le plus souvent sans réveil possible... Film de son auteur le plus accessible - et malheureusement le moins réussi -, "Knock Knock" reproduit donc la recette.

La victime est ici un architecte père de famille qui délaisse celle-ci pour bosser le week-end. Sauf que deux jolies nymphettes le soumettent à la tentation à laquelle il finit par céder. Qui à l'habitude des séries B du style connaît la suite: l'homme est séquestré, battu, fouetté, le tout avec un discours moralisateur à deux dollars - tu ne tromperas pas ta femme même si elle ne te fait plus l'amour, l'art contemporain est-ce bien de l'art... Eli Roth a du talent: sa mise en scène élégante et une certaine perversité permettent à "Knock Knock" de dépasser le tout-venant de ce que l'on appelait avant le Direct-to-Video. Espérons que la prochaine fois il aura un sujet.  

Le 26e Festival du film britannique aura lieu du 30 septembre au 4 octobre. 27 000 spectateurs sont attendus. Le jury sera présidé par Jean Rochefort.

Pourquoi ? Comment ? C’est quoi le Festival du film britannique de Dinard ?

La station balnéaire de la Côte d’Émeraude accueille, cette année, la 26e édition de ce festival, du mercredi 30 septembre au dimanche 4 octobre. Cette semaine britannique a été lancée en 1990. Elle a reçu des acteurs prestigieux comme Charlotte Rampling, Kristin Scott-Thomas, Roger Moore, Hugh Grant, Brigitte Fossey…. Elle a, également, révélé pas mal de films avant leurs succès mondiaux, comme The Full Monty ,Le Journal de Bridget Jones ,Billy Elliot ,Joue-la comme Bekham …

Quelles seront les stars cette année ?

Le jury sera présidé par l’acteur Jean Rochefort. Côté Français, on retrouvera aussi Emma de Caunes, Mélanie Doutey, Alexandra Lamy ou encore Bernard Le Coq, le mari d’Anny Duperey dans la série télé Une famille formidable. Sans oublier la Belge Virginie Efira. À souligner, également, la présence exceptionnelle de Natalie Dormer. Cette Anglaise interprète le rôle de Margaery Tyrell dans la série Game of Thrones , et joue Cressida dans les films Hunger Games .Un véritable événement. Un coup de chance aussi. « Il y a un an, j ’ ai aidé une dame à monter ses valises à l ’ aéroport de Cannes, raconte Hussam Hindi, le directeur artistique du festival de Dinard. On a sympathisé. J ’ ai finalement appris qu ’ elle était agente d’ acteurs, et qu ’ elle connaissait bien celle de Natalie Dormer. Elle a donc fait le lien entre nous. »

Combien de films seront en compétition à Dinard ?

Six. Ils sont totalement inédits. Cette programmation rassemble tous les genres : polar, comédie, drame… Pendant les cinq jours du festival, vingt autres longs métrages seront projetés hors compétition et en avant-première. Le film d’ouverture, Up & down, jeudi 1er octobre, est celui du Français Pascal Chaumeil, récemment décédé, auteur notamment de l’ Arnacœur avec Romain Duris et Vanessa Paradis. Up & down met en scène l’exJames Bond Pierce Brosnan. Le film de clôture, 45 years, samedi 3 octobre, est le dernier en date de Charlotte Rampling. Il vient de remporter deux Ours d’argent au Festival de Berlin. L’histoire : Kate et Geoff Mercer s’apprêtent à fêter leurs 45 ans de mariage. Pendant les préparatifs, une nouvelle bouleverse la vie du couple. Le corps du premier grand amour de Geoff, disparue cinquante ans auparavant dans les glaces des Alpes, vient d’être retrouvé.

Quelles animations ?

Des forums sur les films en compétition seront proposés aux spectateurs, tout au long de la semaine, en présence des réalisateurs, acteurs, producteurs… Il y aura aussi des masterclasses, une leçon d’image… Article de Yves-Marie ROBIN.

Festival du film britannique de Dinard, du 30 septembre au 4 octobre. Tarif des films : 5,50 €

Une jeune femme s’ennuie au côté de son mari plus âgé qu’elle. Pour donner du mordant à cette vie terne, elle entame une liaison à hauts risques avec un richissime banquier adepte du sadomasochisme... Inspiré d’une histoire vraie, ce premier film est un drame à la beauté glaçante, porté par la troublante Laetitia Casta, aux prises avec un Benoît Poelvoorde très convaincant en séducteur manipulateur.

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Dans un grand appartement à la décoration épurée, une jeune femme s’ennuie au côté de son mari plus âgé qu’elle. Pour donner du mordant à cette vie terne, elle entame une liaison à hauts risques avec un richissime banquier adepte du sadomasochisme. Très vite, leurs jeux sexuels oscillent entre séduction et destruction. Un jour, l’amant propose à sa maîtresse de lui donner un million de dollars.

Sévices compris

Pour son premier long métrage, la comédienne Hélène Fillières (sœur de la réalisatrice Sophie Fillières) adapte le roman de Régis Jauffret "Sévère", qui s’inspire de "l’affaire Stern", du nom de ce banquier suisse assassiné en 2005, et dont le corps fut retrouvé criblé de balles et moulé dans une combinaison en latex sado-maso. Le film à la beauté stylisée (porté par la musique d’Étienne Daho) se place du point de vue de la maîtresse, la sculpturale Laetitia Casta, aux prises avec un Benoît Poelvoorde très convaincant en séducteur manipulateur, qui jouit des sévices que lui inflige sa maîtresse.

En exclusivité aujourd’hui sur AlloCiné, la bande-annonce officielle d’EN MAI FAIS CE QU’IL TE PLAIT ! Sortie le 4 novembre. 
À voir sur → http://po.st/EnMaiExcluAllocine