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Jours tranquilles à Paris
27 juillet 2015

Les auteurs des Guignols sur siège éjectable

Après la rumeur sur la disparition de l’émission et l’annonce de son passage en crypté, voilà que leurs auteurs seraient virés…

Les auteurs de l’émission emblématique de Canal +, Les Guignols de l ’ info , ont été remerciés, selon une information du quotidien Le Parisien . Lionel Dutemple, Julien Hervé, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine, soient les quatre plumes des Guignols, depuis seize ans pour les deux premiers, sept ans pour le troisième, trois ans pour le dernier, ne devraient pas continuer leur collaboration pour la chaîne. Leur remplacement devrait entrainer quelques économies (les plus anciens étaient payés 35 000 €/mois). Mais l’idée est peut-être, surtout, de trouver des plumes moins agressives.

« Trop usés »

Le groupe Vivendi, maison mère de Canal + , a répondu qu’il ne faisait« pas de commentaire ». Selon une source proche, la direction du groupe est« en train de passer en revue l’organisation de Canal + et de rencontrer tout le monde, dont les auteurs. Les concernant, modère la même source,il n ’y a pas de décision prise. » Pour autant, l’entourage des auteurs a confirmé l’information… Selon Maxime Saada, nouveau directeur général du groupe, les auteurs des Guignols seraient« trop usés » et ne correspondent pas à ce que veut faire Canal+ aujourd’hui. C’est une nouvelle étape dans le « feuilleton Guignols », après la décision de diffuser, à la rentrée, l’émission en crypté, entraînant forcément une diminution de l’audience. Cela afin de valoriser les abonnements, selon la chaîne. L’émission satirique sera tout de même en clair le dimanche. Et disponible sur Dailymotion après sa diffusion quotidienne.

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27 juillet 2015

Le cimetière de bateaux du Magouër intéresse la chaîne Arte

Mardi de la semaine dernière, le Cimetière de Bateaux du Magouër s’est prêté aux prises de vue de Thierry Berrod et de Jean-Pierre Rivalain, producteur et réalisateur de films documentaires à Mona Lisa Production basé à Lyon. Ce tournage, réalisé en coproduction avec Arte , fera l’objet d’une série documentaire composée de trois épisodes à la découverte des cimetières de bateaux en France.

« L’intérêt porté »

Ces lieux atypiques et uniques sont de véritables musées à l’air libre, ils sont les témoins du passé et font partie de notre patrimoine. C’est dans cet esprit que cette série a été lancée.« Quand on sait qu’il ne reste que onze cimetières de ce type en France, dont deux dans le Morbihan, on ne peut que se féliciter de l’intérêt qui leur est porté… comme on peut se féliciter aussi, en ce qui concerne celui du Magouër, du dénouement heureux de la terrible lutte qu’il a fallu mener contre leur destruction programmée au nom du sacro-saint principe de précaution… » , indique Marcel Thomas, le président de l’association des Epaves du Magouër. Ces épaves sont les témoins certes d’une époque révolue mais elles ont une âme, un nom : l’ Oasis , le PaotrTreh-Koh , le Sans-Gêne … etc. Et le Gars de Montoire ? La fille du patron de ce dernier est même venue mardi sur le lieu du tournage pour raconter ce qui lui était arrivé lors de la 2 Guerre mondiale, face à l’occupant alors qu’il était atteint par une bombe incendiaire devant le port de La Rochelle… Dimanche 26 juillet ces mêmes reporters filmeront au cimetière de Bateaux de Kerhervy, à Lanester. Le concert des Gabiers d’Artimon programmé à 20 h donnera vie à la séquence qu’ils ont l’intention d’y tourner.

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26 juillet 2015

26 juillet - Yvon Nicolazic, paysan breton - Ste Anne d'Auray

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26 juillet 2015

Save the date...

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24 juillet 2015

Yvon Nicolazic, paysan breton - Ste Anne d'Auray

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22 juillet 2015

En salles aujourd'hui

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21 juillet 2015

Actuellement au Palais de Tokyo (rappel) - Céleste Boursier Mougenot


« Acquaalta » : quand Céleste Boursier-Mougenot... par lemondefr

Voir mon précédent billet en cliquant ICI

20 juillet 2015

Aux Vieilles Charrues...

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Le gobelet réutilisable des festivals vient du Sud…

Des Vieilles Charrues au Printemps de Bourges, en passant par Solidays… les festivaliers retrouveront les verres consignés Ecocup partout cet été. Originaire d’une petite commune du sud de la France, le concept est en passe de conquérir la planète.

« Je travaille comme un fou, mais je me régale. » En chemisette et sandales, Emmanuel Torrent a de quoi être un chef d’entreprise détendu. Depuis son bureau, perdu entre vignes et vergers, la vue sur les Pyrénées est imprenable. Tout commence en 2006, lorsque cet ancien prof de maths de 40 ans et deux amis fondent l’association Ecocup à Céret.« On a découvert le système des gobelets réutilisables en Espagne. On a eu envie de le ramener à la fête de notre village », raconte Emmanuel Torrent, dont l’accent fleure bon le Sud. Le trio décide ensuite d’adapter le principe aux festivals français : le consommateur reçoit un verre contre un euro et récupère sa consigne à la fin, lorsqu’il le rend. En 2008, Ecocup devient une SARL et développe« une vision logistique globale », de la fabrication des gobelets au recyclage, en passant par le lavage. Aujourd’hui, Ecocup, c’est 7,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, 45 employés et quatre sites de fabrication (un 5e ouvrira bientôt à Rennes). Festivals, concerts, férias, manifestations sportives…« On couvre plus de 2 000 événements par an, d’avril à septembre. Cette année, on prolonge jusqu’en octobre. On sera à la Coupe du monde de rugby en Angleterre ! » En juillet, pic de l’activité, les effectifs atteignent 200 personnes.

Éradiquer le jetable

Dans le centre de lavage, en bas de la vieille bâtisse catalane, exit le chant des cigales. Place au bruit sourd des machines et aux effluves de bière. Armés de tabliers et de gants, une demi-douzaine de saisonniers vident des cartons de verres sales tout juste arrivés des Eurockéennes de Belfort. Chaque saison, 7 millions de gobelets sont lavés, soit un total d’environ 35 millions depuis 2006. Elodie Martinez, 26 ans, est employée depuis un an. «Avant, lors des fêtes à Céret, il y avait des déchets partout dans les rues. C’était l’orgie. Ecocup a vraiment changé les choses. » À l’étage, de jeunes graphistes et commerciaux boivent leur café dans des gobelets « maison ». Eux aussi ont du pain sur la planche.« On vient de se lancer au Royaume-Uni, note fièrement Emmanuel Torrent.Nous sommes déjà présents en Suisse, en Belgique, en Espagne et au Québec. » Sur les bureaux, une gamme étoffée de produits s’exhibe : gobelets de toutes tailles, carafes, et même coupes à champagne… En presque dix ans,« Ecocup a permis à la France de devenir le leader du gobelet réutilisable », considère Emmanuel Torrent. Des concurrents ont émergé (1) mais, pour lui, la vraie menace est ailleurs :« Chaque année, les Français utilisent 4 millions de gobelets jetables. Comme pour les sacs plastiques, il faudrait des mesures politiques pour les éradiquer. Les gens ne le feront pas seuls. » Son espoir ? Convaincre gares, aéroports, parcs d’attraction,« voire même McDo » de passer au réutilisable. Un projet ambitieux, mais dont les résultats ne seraient pas négligeables. En 2014, l’activité d’Ecocup a fait économiser 450 tonnes de déchets.

Textes : Hélène FROMENTY.

(1)    Dans l’Ouest, des organismes se sont positionnés sur le marché du gobelet réutilisable : Esprit Planète (Ille-et-Vilaine), Germay plast’ic (Finistère), Maycup (Mayenne), L’Atelier du Gobelet (Loire-Atlantique)… La fabrication des gobelets de A à Z surouestfrance.fr

20 juillet 2015

Coup d’envoi du festival du Pont du Bonhomme

Le festival lève le rideau ce soir pour sept jours de théâtre. Cette 35e édition met à l’honneur l’amour et les femmes, dans un cadre toujours aussi magique : le cimetière de bateaux de Kerhervy.

Le lieu

Face au cimetière de bateaux de Lanester, dans une anse paisible du Blavet. Le Festival du Pont du Bonhomme se déroule dans un écrin qui change de couleurs au gré des marées et des montées de lune. Ce lieu singulier, avec ses carcasses de bois délavées, démembrées par les intempéries, est intimement lié à l’histoire du festival, né en 1981. Cette année-là, Philippe Froger et Jean Le Scouarnec, du Théâtre Quotidien de Lorient, montent Le Cid de Corneille et le festival. Ils suggèrent aussi à la municipalité de Lanester de construire un théâtre de plein air, en lieu et place d’une carrière. Depuis, les comédiens y jettent l’ancre chaque été. Voilà 34 ans que ça dure. La compagnie de l’Embarcadère a repris le flambeau de l’organisation en 1996. Dans ce décor apaisant et troublant,« Le Triomphe de l’amour de Marivaux (vendredi 24)sera parfait » , sourit le programmateur et comédien Christophe Maréchal.

La formule

Chaque soir, pendant sept jours, du 18 au 24 juillet, deux spectacles seront joués. A 20 h, des petites formes sous un chapiteau de 150 places. Puis à 22 h 15, dans l’amphithéâtre de 300 places. Entre les deux, les spectateurs peuvent manger sur des tables façon guinguette au bord de l’eau. Les bénévoles sont formés au coup de feu ! Ici, on peut manger en trois-quart d’heure une entrée et un plat chaud cuisinés sur place. Solution abritée pour les soirées de pluie.

Signes particuliers

Le festival, autofinancé à 30 % et subventionné par la ville de Lanester (50 %), la région et le département, est le seul festival de théâtre avec des spectacles professionnels, de plein air, en Bretagne avec les Tombées de la nuit à Rennes et le festival du Théâtre de poche à Hédé.« C’est un festival à dimension très humaine, intimiste, décrit Nathalie Decours, de l’Embarcadère.Le spectateur n’est qu’à quelques mètres de la scène, y compris du haut des gradins ».

Le programme

Il change tous les deux jours. Pour ouvrir le bal, ce soir à 19 h, le groupe Boris Viens ! interprétera des chansons du répertoire de Boris Vian et du jazz. Suivra L’Instant Molière, du Théâtre de l’Instant, un hommage à Molière et aux femmes. Le festival leur fait la part belle tout au long de la semaine. On croisera la mère de Rimbaud, des comédiennes musiciennes sur Solex, la Madame Rosa de Romain Gary, une clown corrosive… Parmi les coups de cœur du programmateur, La Rimb , inspirée d’une pièce de Xavier Grall et mise en scène par Jean-Noël Dahan. Ou la vie d’Arthur Rimbaud racontée par sa mère.« La comédienne Martine Vandeville est d’une présence absolue » , décrit Christophe Maréchal.

Dimanche et lundi,Libococo suivi de Silento (20 h), puis L’Instant Molière (22 h 15). Mardi et mercredi : Traversées (20 h) et Kabarê Solex de Derezo (22 h 15). Jeudi : Le Bébé tombé du train à 19 h, puis 19 h 45. Madame Rosa Reine de la pop (20 h 30). La Rimb (22 h 15). Vendredi : La Rimb (20 h) et Le Triomphe de l’amour (22 h 15). Réservations au 02 97 81 37 38. Tarifs : 15 €/12 €/11 €/6 € pour un spectacle ; 22 €/19 € pour la soirée (avec deux spectacles). Article de Nadine BOURSIER.

17 juillet 2015

Christine and the Queens

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