Le président du MoDem François Bayrou, invité dimanche du « Grand Rendez-vous » a appelé à un regroupement des centristes. « J’ai toujours été un militant de l’unité du centre (...). Alors, je dis à Jean-Louis Borloo : “Si c’est vraiment l’unité qui est le but à atteindre, faisons-la ensemble.” » Le président du Parti radical valoisien a lancé la semaine dernière un nouveau parti : l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

La chute est historique. Dans un sondage Ifop réalisé pour le JDD, la cote de popularité du chef de l'Etat est en baisse de 11 points en septembre par rapport au mois d'août, à 43%, tandis que son Premier ministre Jean-Marc Ayrault perdait 7 points, à 50%. FTVi revient sur ce que certains n'hésitent pas à appeler le  "désenchantement". 

Pendant que la guerre des chefs fait rage à l'UMP, Nicolas Sarkozy a siégé au Conseil constitutionnel aujourd'hui. L'ancien chef de l'Etat n'a pas répondu aux sollicitations de la presse, qui l'attendait à l'extérieur du bâtiment.

Voir mes précédents billets à propos du Conseil Constitutionnel en cliqaunt ICI

Son intervention durant le 20H de TF1 dimanche dernier n'aura rien changé. Selon un sondage CSA pour Les Echos publié jeudi, 53% des Français ne font pas confiance au Président de la République, tandis que 43% seulement ont des doutes sur sa capacité à "affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent actuellement au pays" (4% ne se prononcent pas). François Hollande perd ainsi six points en un mois. Selon le baromètre Ifop/JDD publié à la fin du mois d'août, la cote de popularité du chef de l’État était également en baisse (54% de satisfaits). A en croire cette enquête, la première depuis son entretien télévisé, la désaffection des Français est surtout vraie pour les ouvriers et les cadres et professions libérales. Mais c'est auprès de l'ensemble des actifs (25-49 ans) qu'il perd beaucoup de points. Quant à la proximité politique, ce sont les sympathisants du Front national (-21 ponts), du Front de gauche (-15 ponts) et d'Europe Ecologie-Les Verts (-14 ponts) qui se détournent du chef de l'Etat. Le sympathisants du PS sont en revanche davantage à lui faire confiance (+7 points).

Moins populaire que Nicolas Sarkozy

D'autre part, près de six personnes interrogées sur dix ne font pas confiance à François Hollande pour que, à l'échéance de deux ans qu'il a fixée, la situation de la France s'améliore (57%) et pour que les chiffres de l'emploi soient meilleurs (58%). 60% ne lui font pas non plus confiance pour que "les déficits publics soient réduits d'ici 2013" et ne croient pas à une amélioration de leur situation personnelle dans les deux ans. En outre, 48% des personnes interrogées n'ont pas non plus confiance en Jean-Marc Ayrault (42% lui font confiance, 10% sont sans opinion). Le Premier ministre est en recul de sept points par rapport au mois d'août. Sur une période de deux mois, la cote du tandem de l'exécutif recule de 11 points. Il est moins populaire que le duo Nicolas Sarkozy-François Fillon à la même période (55% et 47%). L'ex-Premier ministre reste par ailleurs, selon ce sondage, reste en tête des préférences des Français, puisque 52% ont une image positive de lui. Il devance le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et Alain Juppé (48% tous les deux). Toutefois, la cote de la plupart des personnalités politiques est en baisse.

*Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 septembre 2012 auprès d'un échantillon national représentatif de 1.013 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

Source : A.F. - leJDD.fr

Le chef de l’Etat a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim à la fin de l'année 2016. Il s'est engagé en même temps à préserver tous les emplois. "La centrale de Fessenheim, qui est la plus ancienne de notre parc, sera fermée à la fin de l'année 2016 dans des conditions qui garantiront la sécurité des approvisionnements de cette région, la reconversion du site et la préservation de tous les emplois", a-t-il déclaré.

Voir mon billet du 10 septembre 2012

La main verte symbole de la lutte contre la construction d'une centrale nucléaire à Erdeven (années 70)

La ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a déclaré au JDD que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) serait fermée « le plus tôt possible et au plus tard en 2017 ». Mercredi dernier, deux employés avaient été blessés lors de la manipulation d’un produit chimique dans un bâtiment proche des deux réacteurs. L’accident avait relancé le débat sur la fermeture de la plus vieille centrale de France.

Usine nucléaire de Nogent sur Seine