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Jours tranquilles à Paris

11 septembre 2020

États-Unis : les commémorations du 11-Septembre s’adaptent au Covid-19.

“La pandémie de Covid-19 affecte même les événements les plus solennels”, observe NBC. Dix-neuf ans après les attaques du 11-Septembre, les célébrations à New York seront sensiblement différentes des autres années, précise la chaîne américaine. La tradition établie par le Memorial Museum, consistant à faire lire à haute voix les noms des victimes par les membres de leur famille depuis une scène érigée sur Memorial Plaza, a été abandonnée. Les noms ont été préenregistrés et seront diffusés par haut-parleurs, pour éviter les rassemblements. La décision a provoqué l’émoi de nombreuses familles de victimes, qui ont décidé d’organiser leur propre lecture, non loin de Memorial Plaza, en respectant les consignes de distanciation sociale.

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11 septembre 2020

Nicolas Guérin - photographe

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Modèle : Noémie Doragon

11 septembre 2020

Décès de Diana Rigg star de « Chapeau melon et bottes de cuir »

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Diana Rigg, célèbre pour son rôle dans la série culte « Chapeau melon et bottes de cuir » est décédée, jeudi, à l’âge de 82 ans. L’actrice originaire du nord de l’Angleterre, était connue dans le monde entier pour son interprétation pleine de charme et d’humour d’Emma Peel, acolyte de John Steed, dans cette série télévisée des années 60.

La seule épouse de James Bond

Elle avait aussi su tirer son épingle du jeu dans « Au service de sa Majesté », un opus de la célèbre saga d’espionnage britannique James Bond sorti en 1969. « Cette comédienne et actrice légendaire était très appréciée des fans de James Bond pour sa performance mémorable dans le rôle de Tracy di Vicenzo, la seule femme à avoir jamais épousé » l’agent secret, ont rappelé les producteurs de la franchise, Michael Wilson et Barbara Broccoli.

Diana Rigg avait par la suite poursuivi une brillante carrière au théâtre, ses interprétations de Médée, dans la pièce éponyme d’Euripide, et de Mère Courage, de Bertolt Brecht, lui ayant valu plusieurs prestigieuses distinctions.

Pour la jeune génération, Diana Rigg restera dans les annales grâce à son interprétation d’Olenna Tyrell dans « Game of Thrones ». Son personnage manipulateur, qui n’a pas peur de se confronter aux hommes les plus puissants de Westeros, apporte une dimension shakespearienne à la saga fantastico-médiévale.

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11 septembre 2020

Podbielski Contemporary : Pleasure Garden

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La galerie Podbielski Contemporary présente Pleasure Garden, un projet mené par Pierre André Podbielski à travers un travail de recherche effectué pendant les années 70 à Paris, propose une nouvelle approche photographique sur le nu artistique.

Pleasure Garden est un Jardin du Plaisir, un refuge magique où la graine de l’amour pénètre dans la terre, se transformant en un amant fugace et éphémère. L’univers des images recueillies dans l’exposition devient un lieu de séduction et de perception tactile, d’histoires chuchotées et en même temps cachées.

Le fil conducteur du projet d’exposition est le mot latin Voluptas : Divinité née par l’union de l’Amour et de la Psyché, dont l’histoire est racontée dans les Métamorphoses de l’Apulée, Volupté indique cette jouissance des sens inextricablement jointe à la satisfaction de l’âme, une douce émotion du corps qui est à la fois joie spirituelle.

Dès 1839, avec l’avènement de la photographie, le nu est devenu un sujet incontournable : la nudité a inspiré certains des plus grands maîtres. Tel Brassai, Erwin Blumenfeld, Bill Brandt, Lucien Clergue, Horst P. Horst, André Kertesz, Robert Mapplethorpe, Carlo Mollino, Nadar, Helmut Newton, Man Ray, Jean Louis Sieff, Edward Weston et, récemment seulement, les merveilleux inédits de Saul Leiter, ils ont tous été mes compagnons de voyage et une source d’inspiration dans le traitement de cette exposition.

Le parcours de l’exposition sera ouvert par trois protagonistes importants de la photographie du siècle : René Groebli (Zurich, 1927), avec une série de clichés sensuels et en même temps empreints de mélancolie qui constituent la célèbre série Das Auge der Liebe (L’œil de l’amour), un hommage à sa femme. Ferdiando Scianna (1943, Bagheria), célèbre photographe de Magnum, profondément enraciné dans les atmosphères de sa terre sicilienne. Dépeint pour Dolce Gabbana le modèle icône Marpessa Hennink, femme au teint foncé, métisse, quintessence d’une beauté raffinée, sensuelle et intemporelle.

Artistes présentés

René Groebli,

Francesco Zizola,

Ferdinand Scianna,

Debora Barnaba,

Carlota Lady,

Erica Campanella,

Bruno Catanni,

Bo-Ljungblom,

Benyamin-Reich.

Philippe Blache

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Pleasure Garden

Organisé par Pierre André Podbielski

2 septembre – 30 septembre

Podbielski Contemporary

Via Vincenzo Monti, 12

20123 Milan

https://podbielskicontemporary.com/

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10 septembre 2020

ommes-nous tous accros au smartphone ?

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Le magazine « Envoyé spécial » consacre un numéro à notre dépendance aux téléphones portables et aux applications

FRANCE 2

JEUDI 10 - 21 H 05

MAGAZINE

La dépendance aux écrans peut apparaître comme un sujet un brin racoleur en cette rentrée. Pour renouveler le genre, « Envoyé spécial » s’interroge précisément sur les smartphones : sommes-nous tous accros ? Après une mise en route convenue, le magazine présenté par Elise Lucet gagne en épaisseur.

Dans un premier temps, « Ma vie sans portable » propose de suivre deux « cobayes », à qui l’on a demandé de se passer de leur smartphone pendant quinze jours : Rodolphe, 14 ans, passe trois heures trente par jour sur son appareil, trois heures sur sa tablette et « trois fois plus en vacances » ; Séverine, 42 ans, est standardiste et a les yeux rivés sur son mobile cinq heures et demie par jour. Le fait que le tournage ait eu lieu avant le confinement atténue l’impact des chiffres : durant cette période d’enfermement, le temps d’écran moyen des Français a atteint quatre heures par jour. Le reste demeure pertinent, en particulier la partie consacrée au mode de vie des participants.

« Reprendre le contrôle »

Direction Austin, au Texas, dans une clinique de désintoxication « au sexe, à l’alcool, à la drogue ou… au numérique ». Au pays des GAFA, c’est la capacité à l’autocritique qui étonne le plus. Les Etats-Unis financent ainsi la plus vaste enquête jamais organisée sur des enfants pour évaluer les méfaits des écrans sur leur cerveau. Quelque 11 000 enfants sont suivis de 9 à 19 ans dans 23 centres, dont celui de Tulsa (Oklahoma), où les caméras de l’émission se sont installées.

Autocritique encore dans la troisième partie, à la rencontre des « repentis des applis ». Certains – le plus connu reste Steve Jobs – mettent leurs enfants dans des écoles où l’on apprend le théâtre sous un chêne ou encore la ferronnerie, mais surtout pas à se connecter. D’autres, comme Tony Fadell, inventeur de l’iPod, appellent « les gens [à] reprendre le contrôle ». Un Français, Guillaume Chaslot, ex-informaticien chez YouTube, démontre à ce titre que des contenus douteux sont diffusés sans contrôle par la plate-forme.

Tavis McGinn, ancien employé de Facebook, a quant à lui enquêté sur les signes comportementaux qui doivent alerter. Selon ses études, 20 % des Américains âgés de 18 à 24 ans auraient consulté Facebook en faisant l’amour. C’est grave, docteur ?

Envoyé spécial, magazine présenté par Elise Lucet (Fr., 2020).

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10 septembre 2020

La lectrice...

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10 septembre 2020

En Biélorussie, la bravoure de l’opposante Kolesnikova met en lumière les méthodes du régime Loukachenko

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Par Claire Gatinois - Le Monde

La disparition rocambolesque de l’opposante biélorusse – et sa réapparition à la frontière ukrainienne – montrent la volonté du président de museler les responsables de l’opposition.

Sa confession n’a dupé personne. Alexandre Loukachenko a déjà démontré à maintes reprises qu’il était l’un des meilleurs apôtres de l’ère de la post-vérité. Mais l’aveu de l’autocrate biélorusse lâchant, mardi 8 septembre, aux grands médias publics russes « Je suis peut-être resté [au pouvoir] un peu trop longtemps », aurait pu faire frissonner la foule qui réclame son départ depuis l’élection présidentielle du 9 août. Le frisson fut bref. Aux quatre journalistes dévoués au Kremlin, dont la célèbre patronne de Russia Today Margarita Simonian, le chef d’Etat a vite ajouté : « Je ne vais pas partir comme ça. J’ai bâti la Biélorussie pendant un quart de siècle, je ne vais pas abandonner. » « De plus, a-t-il assuré, si je pars, mes soutiens seront massacrés. »

« Batka », (papa) comme il aime à se faire appeler a aussi promis une réforme constitutionnelle et la tenue d’élections présidentielles anticipées. « Des mensonges bien sûr ! », commente l’analyste politique Andrei Yeliseyeu. « Alexandre Loukachenko lance des promesses creuses pour tenter de calmer la population et la faire patienter », estime-t-il.

La colère des Biélorusses a, de fait, franchi un nouveau cap dans la journée de mardi après le rocambolesque enlèvement et la tentative ratée d’expulsion de l’opposante Maria Kolesnikova, 38 ans. Membre du présidium du conseil de coordination, organisation créée mi-août pour tenter de gérer une transition pacifique du pouvoir, la trentenaire avait été kidnappée dans le centre de Minsk la veille, avant de réapparaître quelques heures plus tard à la frontière ukrainienne où elle a été arrêtée par les gardes-frontières.

Passeport déchiré

Maria Kolesnikova ainsi que deux de ses collaborateurs au sein du conseil de coordination, Anton Rodnenkov et Ivan Kravtsov, avaient été conduits par les services spéciaux biélorusses à la frontière. Transportés dans diverses administrations, menottés et un sac sur la tête, ils ont été interrogés et menacés de poursuites judiciaires avant de se voir proposer de quitter le pays. Mais alors que MM. Rodnenkov et Kravtsov, optant pour l’exil forcé, traversaient la ligne les amenant en Ukraine, Maria Kolesnikova décide de déchirer son passeport et s’extirpe par la fenêtre de la voiture la menant à la frontière. « Elle criait qu’elle n’irait nulle part », ont raconté depuis Kiev dans la soirée de mardi les deux collaborateurs qui étaient à ses côtés. « Ce qui les intéressait, c’était le transport de Maria Kolesnikova hors des frontières. Ils l’expliquaient par la nécessité d’une désescalade de la situation », a expliqué Ivan Kravtsov.

Dans l’après-midi, à Minsk la foule est descendue dans la rue pour saluer le courage de celle qui est devenue un symbole de la résistance biélorusse en criant « Libérez-la ! ». Mais Alexandre Loukachenko, qui se plaît à décrire ses contempteurs tels des couards aux mains de l’étranger, a continué de prétendre que Mme Kolesnikova était en réalité une fuyarde pressée de rejoindre sa sœur en Ukraine. Et qu’elle aurait été empêchée de traverser la frontière pour avoir contrefait la loi.

Peu importe que le vice-ministre de l’intérieur ukrainien, Anton Guerachenko, ait, quelques heures plus tôt, assuré avec véhémence que le départ de l’une des principales figures de l’opposition « n’était pas un voyage volontaire » mais une expulsion forcée. « Maria Kolesnikova n’a pas quitté la Biélorusse car cette femme courageuse a résisté. (…) Alexandre Loukachenko porte personnellement la responsabilité de sa vie et de sa santé », a précisé ce dernier. « Maria a toujours répété : “Papa, quoi qu’il arrive, je resterai en Biélorussie” », a aussi confié le père de la militante, Alexandre Kolesnikov au site biélorusse Tut.by. « C’était sa position de principe. »

Le panache de Maria Kolesnikova lui coûtera cher

« En poussant le présidium du conseil de coordination à l’extérieur du pays, le gouvernement veut donner l’illusion qu’il n’entend liquider personne, qu’il a confiance en lui et que les opposants “s’enfuient comme des rats” », analyse le commentateur politique Peter Kuznetsoff. « L’opposante a cassé cette rhétorique », souligne-t-il.

Le panache de Mme Kolesnikova lui coûtera sans doute cher. Celle qui fut directrice de campagne de Viktar Babaryka avant que l’ex-banquier ne soit jeté en prison le 18 juin, pourrait, selon toutes probabilité, elle aussi séjourner quelque temps derrière les barreaux pour un motif quelconque. L’ONG Viasna, de défense des droits de l’homme, recense à ce jour pas moins d’une cinquantaine de prisonniers politiques. « Le pouvoir peut aussi l’expulser à nouveau, avec ou sans passeport. Alexandre Loukachenko a déjà montré qu’il n’avait que faire du droit international », observe le chercheur biélorusse Tadeusz Giczan, faisant référence au chef de l’Eglise catholique interdit d’entrée en Biélorussie le 31 août, après un déplacement en Pologne.

Il reste que le geste de Mme Kolesnikova met au jour les méthodes de l’autocrate. A ceux qui en doutaient encore, Alexandre Loukachenko démontre qu’il se débarrasse progressivement de tous ses opposants politiques. Ceux qui ne sont pas jetés en prison sont priés de quitter le territoire manu militari. Avant Maria Kolesnikova, Svetlana Tsikhanovskaïa, seule véritable candidate d’opposition et égérie de la campagne présidentielle, avait notamment dû s’envoler mi-août pour la Lituanie à la suite de menaces visant sa famille.

En décapitant l’opposition, le dictateur espère éteindre la révolte

Le scénario, répété à l’envi, a permis d’éviter l’émergence d’un véritable leadership au sein de l’opposition à Minsk. Il a aussi dépecé progressivement l’ensemble de l’Etat-major du conseil de coordination. Au sein du présidium, seuls deux membres sont encore libres en Biélorussie : le Prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch, et l’avocat Max Znak. « Bravo Macha », a salué celui-ci dans un message Facebook en s’adressant à Maria Kolesnikova. « Tout est désormais clair pour tout le monde (…) maintenant il faudra justifier sa détention », a-t-il pris soin de rappeler.

En décapitant ainsi l’opposition, le dictateur espère éteindre progressivement la révolte. Si les observateurs locaux notent qu’une telle hypothèse est vaine – le conseil de coordination n’ayant aucun lien direct avec les manifestants –, beaucoup craignent néanmoins que les protestations, jusqu’ici pacifiques, ne dérivent progressivement dans la violence. « C’est ce que cherche Loukachenko », note le journaliste biélorusse Andrej Dynko.

Livrée à elle-même, l’opposition biélorusse en appelle désormais ouvertement au secours de l’Europe. « Ma nation, mon peuple a maintenant besoin d’aide. Nous avons besoin qu’une pression internationale s’exerce sur le régime qui s’accroche désespérément au pouvoir. Nous avons besoin que des sanctions s’appliquent sur ceux qui ont exécuté les ordres criminels et violé les règles du droit international et des droits de l’homme », a notamment plaidé Svetlana Tsikhanovskaïa lors d’un discours destiné à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE).

10 septembre 2020

Peter Lindbergh

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10 septembre 2020

Lorient - Éolien flottant : cet autre projet au large de Groix

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Article de Julien Boitel

Lancé le 20 juillet dernier, le débat public sur le projet de deux parcs éoliens flottants au large de Groix (56) et Belle-Ile-en-Mer (56)entre dans le vif du sujet avec une première réunion publique, ce vendredi, à Lorient. Décryptage.

1 Le premier projet de ce type en France

Une soixantaine d’éoliennes flottantes de plus de 200 m de hauteur au large de Groix et de Belle-Ile-en-Mer. C’est le projet commercial, premier du genre en France, porté, dans l’état actuel des techniques, par l’État, en association avec la Région Bretagne et Réseau de Transport d’Électricité (RTE). Il porte sur deux parcs éoliens : le premier, de 250 mégawatts et d’une vingtaine d’éoliennes; le second, de 250 à 500 mégawatts et d’une quarantaine d’éoliennes. Leur attribution à des industriels est prévue pour 2021 et la réalisation n’interviendrait qu’à l’horizon 2024-2028 pour le premier d’entre eux.

2 Un débat sur la localisation 

Le débat public, lancé le 20 juillet, à Lorient, doit permettre d’évaluer l’opportunité du projet. Il doit définir la localisation des éoliennes à l’intérieur d’une zone prédéfinie de 1 330 km2. Les interrogations demeurent nombreuses : son coût et celui de l’électricité produite, son impact environnemental, son impact sur les activités nautiques et portuaires, son emprise à terre pour le raccordement au réseau électrique, etc.

3 Pas une ferme pilote

Ce projet commercial n’a rien à voir avec celui des trois éoliennes flottantes, porté par la société Eolfi. L’ouverture d’un débat public avant même le retour d’expérience de cette  ferme pilote provoque d’ailleurs de l’incompréhension chez certains. « J’avoue que je ne comprends pas qu’on n’attende pas le résultat de cette expérimentation. On passe de l’inconnu, car il n’y a pas encore d’éoliennes flottantes en France, à l’industriel. Je ne suis pas contre ce projet mais je ne comprends pas le timing », s’interroge Dominique Yvon, le maire de Groix.

À Belle-Ile-en-Mer, Annaïck Huchet, maire de Bangor, attend une présentation plus complète pour se prononcer même si elle se dit « rassurée » que l’État et la Région pilotent le projet.

4 Une opposition au projet se dessine

Les pêcheurs, premiers concernés, se montrent divisés. « Je suis totalement contre », s’exclame Philippe Lannezval, président du Groupement des pêcheurs artisans lorientais (GPAL). « Entre les zones interdites à la pêche et les zones protégées, on ne saura plus où aller mettre nos filets et casiers. Il y aura aussi des conséquences sur les fonds marins avec les câbles et cela coûtera extrêmement cher ». Éric Guygniec, patron de l’Armement de la pêche artisanale de Keroman, est, lui, prêt à discuter. « Je préfère être autour de la table pour trouver un endroit qui aura le moins d’impact possible sur la pêche plutôt qu’on nous l’impose. Mais s’il faut taper du poing sur la table, on le fera », prévient-il.

Des citoyens se mobilisent également. Une pétition en ligne, « pour préserver l’identité environnementale de Belle-Ile-en-Mer », rassemble plus de 12 800 signatures. Son initiateur, Éric Guillot, y voit une « pollution visuelle » qui pourrait « avoir des conséquences sur le plan touristique alors qu’il s’agit d’un site remarquable ».

Pratique : Ce vendredi, à 18 h, première réunion publique, au Palais des congrès, à Lorient.

10 septembre 2020

Ce soir sur TF1 - suite et fin

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