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Jours tranquilles à Paris

4 juin 2018

Service national universel : des organisations de jeunesse fustigent un projet « démagogique »

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Ce collectif, où figurent notamment la FAGE et l’UNEF, dénonce dans une tribune au « JDD » le caractère « contraignant » du projet de service « obligatoire ».

Les principales organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse fustigent les « incohérences » et le caractère « contraignant » du projet de service national universel (SNU) du gouvernement, ainsi que sa logique « démagogique », dans une tribune parue dimanche 2 juin dans le Journal du dimanche (JDD).

« La jeunesse ne peut plus être tenue à l’écart des projets qui la concernent par des politiques paternalistes, soupçonneuses et systématiquement pensées dans la défiance », écrit ce collectif où figurent notamment les deux premiers syndicats étudiants (FAGE et UNEF), des syndicats lycéens (UNL, SGL…) et des organisations de jeunesse (Jeunesse ouvrière chrétienne…).

Un groupe de travail mandaté par l’Elysée a récemment remis ses propositions sur ce nouveau service national universel (SNU), promesse de campagne d’Emmanuel Macron, qui pourrait prendre la forme d’un mois obligatoire, entre 15 et 18 ans, suivi d’une phase d’engagement citoyen de « trois à six mois avant 25 ans ».

Les ultimes arbitrages sont attendus dans les prochaines semaines, mais les signataires de la tribune dénoncent d’ores et déjà l’idée d’un service « obligatoire ».

« La mixité sociale ne se décrète pas »

« Ce projet souffre d’un premier décalage majeur entre d’un côté la volonté des jeunes qui (…) font le choix de s’engager de façon souple et diverse dans une recherche de sens comme d’épanouissement et, de l’autre, le cadre obligatoire, rigide et contraignant que le projet semble faire émerger, écrivent ces organisations. Le SNU, tel qu’il semble se dessiner, souffre d’un second décalage entre l’objectif affiché de mixité sociale et ses effets présagés. »

« Il est à craindre (…) que le dispositif réponde davantage à une logique démagogique qu’à celle de la coconstruction fondée sur l’expertise des acteurs », déplorent-elles, en rappelant également le coût élevé annoncé de cette mesure.

« La mixité sociale ne se décrète pas, elle se construit en même temps que le citoyen en devenir, à l’école de la République » et « c’est au sein de celle-ci que tout peut être fait pour offrir à tous la possibilité de s’engager », estiment-elles.

Pour les principales organisations de jeunesse, « de nombreuses initiatives portées par l’Education nationale et les associations offrent des solutions adaptées aux réalités ». Elles suggèrent donc au gouvernement de consacrer son investissement « à l’accompagnement des jeunes en difficulté, à la prévention des risques, au passage du code de la route, sur des formations sur l’égalité femmes-hommes, sur les enjeux climatiques, sur la découverte d’autres cultures, etc. »

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4 juin 2018

Extrait d'un shooting

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4 juin 2018

Les touristes étrangers reviennent en force en France

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Par Guy Dutheil - Le Monde

Après les deux années noires qui ont suivi les attentats de 2015, la saison estivale se présente bien.

La météo est revenue au beau fixe : la saison estivale se présente bien pour les professionnels du tourisme. Tous les indicateurs se sont mis au vert, ces derniers mois, et les opérateurs peuvent de nouveau peindre l’avenir en rose.

Le sourire de la direction du groupe Pierre et Vacances, à l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels, mercredi 30 mai, est la preuve de ce regain. « L’été s’annonce bien », a déclaré Martine Balouka, directrice générale du tourisme de Pierre et Vacances. « Nos taux de remplissage sont bons. Le début du mois de juillet est très rempli », déclare celle qui a redressé les comptes du groupe français. « L’effet des attentats de 2015 n’existe plus », se félicite-t-elle. Ce retour en forme a déjà des conséquences économiques positives. « Nous sommes revenus au niveau de 2015 en termes de chiffre d’affaires » (aux résultats d’avant les attentats), signale Mme Balouka.

Si Pierre et Vacances donne le ton, pour l’hôtellerie, de l’été qui approche, il n’est pas le seul à profiter de ce retour de flamme. Tous les acteurs du secteur le confirment : les touristes étrangers sont de retour. En masse ! De quoi rendre le sourire aux palaces et aux établissements cinq étoiles parisiens. Alors qu’il y a quelques mois certaines des plus grandes enseignes de luxe de la capitale devaient fermer des étages entiers faute de clients, elles ne savent, aujourd’hui, plus où donner de la tête.

« Les Japonais sont revenus », se réjouit Christophe Laure, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) Prestige, le syndicat des palaces. Il note « une croissance de 40 % par rapport aux chiffres d’avant les attentats ». Et, comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, outre les voyageurs nippons, les touristes chinois sont aussi plus nombreux à visiter Paris et la France. Au premier semestre, le taux d’occupation des établissements de luxe a bondi de plus de 5 points, en France, indique M. Laure. Selon lui, ce nouvel engouement pour l’Hexagone a une explication : « On n’entend plus parler d’état d’urgence, qui était assez anxiogène. » Notamment pour les touristes américains et japonais.

« La reprise est importante »

Portés par cet afflux supplémentaire de clients, les palaces ont pu maintenir leur prix moyen par chambre. Il est resté stable, à 1 180 euros la nuit, malgré l’augmentation de l’offre de chambres. Lors des premiers mois de 2018, le revenu par chambre, le véritable indicateur de la bonne santé des établissements hôteliers, a grimpé en moyenne de 6 % pour les hôtels haut de gamme. Au cours de cette période, les palaces ont fait encore mieux, avec une croissance de leur revenu par chambre de 12 % à 13 % en moyenne, souligne le président de l’UMIH Prestige. Selon lui, « la reprise est importante ». Toutefois, M. Laure signale que l’hôtellerie de luxe « n’a toujours pas rattrapé son retard par rapport aux années 2013-2014. Celles qui ont précédé les attentats » de 2015. Il faut dire que les deux années qui ont suivi ont été terribles pour les palaces et les cinq-étoiles, avec un revenu par chambre en chute libre de 18 %.

Prudent, mais confiant, le président de l’UMIH Prestige concède que l’été des palaces ne « se présente pas trop mal ». Selon les premiers retours des grandes enseignes, « la tendance pour les hôtels parisiens est plutôt rassurante et encourageante ». Le taux d’occupation devrait progresser entre « 7 % et 8 % ». Cette année, avec un ramadan qui se termine le 14 juin, les Plaza Athénée, Peninsula et consorts, devraient notamment bénéficier à plein, en juillet et en août, de la venue de leurs clients du Moyen-Orient.

A l’instar des hôteliers, les tour-opérateurs ont, eux aussi, retrouvé des couleurs. « Nous étions très contents jusqu’en avril », admet René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (SETO). Pendant ces quatre mois, les tour-opérateurs ont enregistré des « augmentations de 8 % sur les destinations long-courriers et moyen-courriers ». « Une progression exceptionnelle », s’enthousiasme le patron du SETO.

« Un mois de mai exécrable »

Une bonne fortune, toutefois mise à mal « par un mois de mai exécrable », pour cause de grèves à la SNCF et à Air France, se désole M. Chikli. A l’en croire, faute d’être certains d’avoir un train ou de pouvoir prendre leur avion, « les gens se sont réfugiés dans l’attentisme ». Résultat : des baisses de réservations entre 10 % et 15 % par rapport à mai 2017.

Mais le proche avenir s’annonce bien. « Nous sommes contents pour cet été », déclare le président du SETO. Mieux, certaines destinations sinistrées en raison des attentats ont retrouvé les faveurs des vacanciers. La Tunisie, encore délaissée il y a peu, bénéficie d’un véritable essor. « Les réservations [y] ont augmenté de 200 %, indique M. Chikli. C’est la deuxième année de redémarrage. La confiance est revenue. »

La preuve, les réservations des touristes français sont en hausse de 8 % en moyenne pour tous les pays du pourtour méditerranéen, se félicite le président du SETO. Même la Turquie tire son épingle du jeu, « ce qui étonne tout le monde », précise M. Chikli. Ce retour en grâce donne des idées aux opérateurs. Pierre et Vacances envisage désormais de mettre prochainement le pied au Maghreb.

La bonne santé retrouvée du secteur du tourisme pourrait permettre d’atteindre l’objectif d’attirer 100 millions de visiteurs en France en 2020. Toutefois, la situation reste fragile et conditionnée à l’absence d’un nouvel attentat, qui pourrait compromettre cette vigoureuse reprise. « On croise les doigts », explique Martine Balouka.

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4 juin 2018

C'est la vie !

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4 juin 2018

CHINE : A Tiananmen, 10 000 morts en une nuit de cauchemar, selon des archives britanniques

Dix mille morts, des cadavres «en pâte» sous les blindés et des manifestants achevés à la baïonnette par l’armée chinoise. Vingt-huit ans après, une archive britannique livre un récit cauchemardesque de la répression de Tiananmen à Pékin en juin 1989.

 A Tiananmen, 10 000 morts en une nuit de cauchemar, selon des archives britanniques

«Estimation minimale des morts civils 10 000». Le 5 juin 1989, Alan Donald, ambassadeur de Grande-Bretagne à Pékin, conclut un télégramme secret adressé à son gouvernement au lendemain de la répression sanglante de sept semaines de manifestations pour la démocratie en Chine. Ce document des Archives nationales britanniques, rendu public plus de 28 ans après les faits, a pu être consulté par l’AFP.

L’estimation est presque dix fois plus élevée que les évaluations admises communément à l’époque et qui faisaient généralement état de plusieurs centaines à plus d’un millier de morts. Le régime chinois, qui impose un tabou sur cette période, avait de son côté affirmé fin juin 1989 que la répression des «émeutes contre-révolutionnaires» avait fait 200 morts chez les civils et «plusieurs dizaines» du côté des forces de l’ordre.

Le rapport d’Alan Donald livre un témoignage terrifiant de la violence qui s’est déchaînée dans la nuit du 3 au 4 juin, lorsque l’armée a entamé son avance en direction de la gigantesque place Tiananmen, cœur symbolique du pouvoir communiste occupée par les manifestants.

«Les blindés de transport de troupes de la 27e Armée ont ouvert le feu sur la foule […] avant de lui rouler dessus», écrit l’ambassadeur. Alan Donald cite pour source une personne dont le nom est caché mais qui a obtenu ses informations d’un «ami proche, actuellement membre du Conseil d’Etat», le gouvernement chinois.

Une fois les militaires arrivés place Tiananmen «les étudiants ont cru comprendre qu’ils avaient une heure pour évacuer, mais après seulement cinq minutes, les blindés ont attaqué», rapporte Alan Donald. Les manifestants «ont été taillés en pièces».

Les blindés ont ensuite «roulé sur les corps à de nombreuses reprises, faisant comme une "pâte" avant que les restes soient ramassés au bulldozer. Restes incinérés et évacués au jet d’eau dans les égouts», rapporte-t-il en style télégraphique.

«Qualifiés de primitifs»

«Quatre étudiantes blessées qui imploraient d’être épargnées ont reçu des coups de baïonnette», ajoute l’ambassadeur, avant d’évoquer des ambulances militaires qui «ont essuyé des coups de feu alors qu’elles tentaient d’intervenir».

Ces exactions sont imputées principalement à la 27e Armée, composée de soldats originaires de la province du Shanxi (nord) «illettrés à 60% et qualifiés de primitifs». Elle est commandée par Yang Zhenhua, neveu de Yang Shangkun, alors président de la République populaire (un poste honorifique).

Selon le document, la répression a engendré des tensions au sein de l’armée, le commandant militaire de la région de Pékin refusant de fournir nourriture et casernes aux soldats venus des provinces pour ramener l’ordre. «Certains membres du gouvernement considèrent que la guerre civile est imminente», affirme l’ambassadeur.

Quant à son évaluation du nombre de morts, «je pense que c’est fiable», déclare à l’AFP l’ancien leader étudiant Xiong Yan, désormais naturalisé américain.

Elle est également jugée crédible par le sinologue français Jean-Pierre Cabestan, qui rappelle que des documents déclassifiés ces dernières années aux Etats-Unis ont abouti au même ordre de grandeur. «Cela fait deux sources assez indépendantes qui disent la même chose».

Ce bilan «n’est pas tellement étonnant vu le monde qu’il y avait à Pékin, du nombre de gens mobilisés» contre le gouvernement chinois, souligne le sinologue de l’Université baptiste de Hong Kong, qui se trouvait dans la capitale chinoise dans les jours qui ont précédé la répression.

Le régime «avait perdu le contrôle de Pékin», rappelle-t-il, avec de nombreux check-points tenus par des contestataires dans toute la ville. «Les Pékinois se sont battus, il y a eu forcément beaucoup plus de batailles qu’on ne croit».

L’ancien leader étudiant Feng Congde, établi aux Etats-Unis, évoque toutefois un autre télégramme envoyé trois semaines plus tard par l’ambassadeur Donald ramenant alors le nombre de morts entre 2 700 et 3 400. Feng Congde juge cette estimation «assez fiable», relevant qu’elle recoupe celle faite à l’époque par la Croix-Rouge chinoise (2 700 morts) et par les comités étudiants eux-mêmes auprès des hôpitaux.

LIBERATION avec AFP

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Les manifestations de Tian'anmen se déroulèrent entre le 15 avril 1989 et le 5 juin 1989 sur la place Tian'anmen à Pékin, la capitale de la République populaire de Chine. Elles se sont conclues par une vague de répression, parfois englobée sous l'expression de massacre de la place Tian'anmen. Cet événement politique, le plus important de l'après-Révolution culturelle, prit la forme d’un mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçaient la corruption et demandaient des réformes politiques et démocratiques. La contestation s'étendit à la plupart des grandes villes, comme Shanghai, et aboutit à Pékin à une série de grandes manifestations et de grèves de la faim organisées sur la place Tian'anmen. Après plusieurs tentatives de négociation, le gouvernement chinois instaura la loi martiale le 20 mai 1989 et fit intervenir l'armée le 4 juin 1989.

La répression du mouvement provoqua un grand nombre de victimes civiles (de quelques centaines à dix mille selon les sources), et de nombreuses arrestations dans les mois qui suivirent. Plusieurs dirigeants politiques favorables au mouvement furent limogés et placés en résidence surveillée, notamment le secrétaire général du Parti communiste chinois, Zhao Ziyang. Par la suite, un coup d'arrêt durable fut porté aux réformes politiques en République populaire de Chine. Le gouvernement expulsa les journalistes étrangers et contrôla strictement la couverture de l’évènement par la presse chinoise. À l'étranger, la répression provoqua une condamnation générale du gouvernement chinois.

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3 juin 2018

Deborah de Robertis

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3 juin 2018

Galerie Laurent Strouk - save the date

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3 juin 2018

Brigitte Macron joue la parisienne avec "Les Parisiennes" aux Folies Bergère...

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Brigitte Macron était présente hier au spectacle des "Parisiennes" aux Folies Bergère...

Les Parisiennes

Laurent Ruquier fait revivre les Parisiennes pour un spectacle musical mêlant chant, danse, comédie. Elles reprennent en live les succès pop et drôles du groupe culte des années 60 et 70.

Et quelles Parisiennes ! Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra vont égayer les Folies Bergère et les plus belles salles de France dans une mise-en-scène sexy et endiablée de Stéphane Jarny.

Avec : Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra

Mise en scène : Stéphane Jarny

Musique : Claude Bolling, Jean Kluger

Arrangements : Régis Ceccarelli

Stylisme : Fleur Demery

Musiciens : Cyril Barbessol, Philippe Eveno, Didier Guazzo, Silvio Marie

Danseurs : Salim Bagayoko, Daniel Mfaya, Thibaut Orsoni, Golan Yosef

Durée : 1h20

3 juin 2018

Brigitte Nielsen photographiée par Helmut Newton

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L'actrice culte Brigitte Nielsen est déjà mère de quatre enfants mais n'en a visiblement pas terminé avec la maternité. À 54 ans, elle attend son cinquième enfant. Une nouvelle qu'elle vient d'annoncer sur Instagram et qu'elle ne peut plus cacher...

3 juin 2018

Foisonnement de spectacles pour le « off » d’Avignon

Par Sandrine Blanchard - Le Monde

Pas moins de 1 538 représentations sont prévues entre le 6 et le 29 juillet, aux côtés de la programmation officielle.

L’édition 2018 du Festival « off » d’Avignon, qui se déroulera du 6 au 29 juillet, affiche un nouveau record : pas moins de 1 538 spectacles y seront programmés, contre 1 480 en 2017. Pierre Beffeyte, président de l’association Avignon Festival & Compagnies (AF & C), a beau dire que « la quantité n’est pas la seule finalité », que ce chiffre démesuré fait de la cité des Papes « un lieu unique de création » et constitue « la preuve d’une immense vitalité des artistes, qui ont une foi inébranlable pour faire vivre le spectacle vivant », cette progression constante du nombre de spectacles interroge.

Car ce foisonnement de propositions artistiques cache une redoutable contradiction : si le « off » est une poule aux œufs d’or pour les loueurs de salle, il est très loin de rémunérer correctement les quelque 4 667 artistes qui vont y tenter leur chance. En présentant, jeudi 31 mai, la nouvelle édition du « off », Pierre Beffeyte l’a reconnu : « La précarisation se développe, trop d’artistes ne sont pas, ou mal, payés. » Même le député (LRM) du Vaucluse Jean-François Cesarini a abondé dans son sens : « En juillet, toute la ville vit très bien du Festival, sauf les artistes. Il faut changer cela. » Pour la petite histoire, ce parlementaire interprétera, pendant le « off », un seul-en-scène intitulé Demain vite ! Conférence excentrique, de Michel Bellier, au théâtre Cabestan.

Au fonds de soutien en faveur de la professionnalisation, lancé en 2017 pour aider les compagnies (80 projets, soit 201 artistes, ont reçu une aide à hauteur de 1 000 euros par artiste en 2017), s’ajoute, a annoncé Pierre Beffeyte, la création, le 1er juin, de la Fondation AF & C, un nouvel outil de financement qui fera notamment appel à des entreprises ­mécènes. Mais au-delà de l’aspect financier, l’association qui encadre le « off » est à la recherche de nouveaux publics. « Il ne faut pas se plaindre d’avoir plus de spectacles, mais aller chercher plus de public », résume Nikson Pitaqaj, vice-président d’AF & C. L’association rêve d’une billetterie centralisée pour évaluer avec précision la ­fréquentation du Festival. Pour l’heure, le nombre de spectateurs (basé notamment sur les cartes d’abonnement vendues) est estimé à plus de 100 000, et le nombre d’entrées à plus d’un million.

Un public surtout féminin

Une enquête, menée en collaboration avec l’université d’Avignon, sur le profil des spectateurs de l’édition 2017, montre que ces derniers sont fidèles au rendez-vous (55,8 % ont participé à moins de cinq éditions et 18 % à plus de 15), assidus aux spectacles (69 % en voient plus de huit pendant leur séjour), mais plutôt âgés (53,3 % ont plus de 56 ans). Néanmoins, pour 44,6 % des 15-30 ans, l’édition 2017 était leur deuxième participation au Festival.

Le public du « off » est très majoritairement féminin (64,5 % de femmes) et régional : plus de 30 % viennent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 18,7 % d’Ile-de-France. Quant aux catégories socioprofessionnelles, les ­cadres et professions intermédiaires de la fonction publique, de l’enseignement, de la santé et les professions intellectuelles et artistiques représentent 34,2 % des spectateurs, contre 0,5 % d’ouvriers et 3,6 % d’étudiants.

PIERRE BEFFEYTE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION AVIGNON FESTIVAL & COMPAGNIES : « NOUS VOULONS MONTRER QUE L’ON PEUT RÉSIDER EN DEHORS DE LA VILLE ET S’Y RENDRE FACILEMENT »

Pour attirer davantage de public, une « carte interactive », réper­toriant tous les hébergements et moyens de transport dans un rayon de 50 kilomètres autour d’Avignon, a notamment été créée. « Avignon intra-muros étant saturée et hors de prix en juillet, nous voulons montrer que l’on peut résider en dehors de la ville et s’y rendre facilement », explique Pierre Beffeyte.

Côté programmation, les pièces de théâtre arrivent en tête avec 1 016 spectacles, loin devant les spectacles humoristiques (171), musicaux (140), la danse (82), les marionnettes, la magie (52) et le cirque (51). Créé en 2017 à Avignon, Adieu Monsieur Haffmann, la pièce de Jean-Philippe Daguerre récemment multirécompensée aux Molières, reviendra cet été dans la cité des Papes. Le programme complet du « off » sera disponible en ligne lundi 4 juin. Si deux salles ont fermé (le Théâtre du Passage et Le Nouveau Ring), six ouvrent cette année, portant à 133 le nombre de lieux accueillant les compagnies.

Sur le Web : http://www.avignonleoff.com/

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