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Jours tranquilles à Paris

3 juin 2018

Extrait d'un shooting - nu en BW

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3 juin 2018

La Joconde est sortie du Louvre et a pris le bus !

 

She has finally escaped 🖼 📌Musée du Louvre, Paris. Follow @ARTMEMEKING



14k Likes, 96 Comments - StreetArtGlobe ™ (@streetartglobe) on Instagram: "She has finally escaped 🖼 📌Musée du Louvre, Paris. Follow @ARTMEMEKING"

 

3 juin 2018

Défiler ou ne pas défiler ?

Par Carine Bizet - Le Monde

Proposer un show grandiose ou simplement poster des photos léchées sur Instagram ? Telle est la question que se posent aujourd’hui les créateurs.

Kirsten Dunst, très enceinte, dans un manteau café au lait à col cravate ; Kim Gordon, icône du rock underground des années 1990, en robe panthère et bijoux de métal froissé… En janvier, le « défilé » de Rodarte a été remplacé par une série de portraits postés sur Instagram, signés Autumn de Wilde, mettant en scène des artistes proches des créatrices de la marque. Après un show grandiose et fleuri dans un vieux cloître parisien pendant la semaine de la couture à Paris, en juillet 2017, rien ne laissait présager ce détour hors podium. Mais la réalisation d’un long-métrage, Woodshock (2017), a donné d’autres envies à Kate et Laura Mulleavy, les créatrices de Rodarte. « Faire ce film a changé notre perspective, notre compréhension du paysage créatif, cela nous a montré de nouvelles façons d’interagir avec les gens », avouent-elles.

« LES RÉSEAUX SOCIAUX ONT SAUVÉ LE DÉFILÉ, EN APPORTANT LA CAISSE DE RÉSONANCE DES CONSOMMATEURS »

MICHAEL JAÏS, PDG DE LAUNCHMETRICS

Suivant leur instinct, ces Américaines connues pour leur style iconoclaste rejoignent donc les partisans d’une alternative au défilé classique. En septembre 2017, Gareth Pugh, designer anglais renommé au style futuristico-goth, avait échangé les podiums contre un film spectaculaire cosigné par le photographe Nick Knight. La même saison (printemps-été 2018), la marque Vetements optait pour une présentation de grands tirages photo dans un hangar.

Un mouvement en marche porté par des labels d’avant-garde ? Pas si vite. Cette année, ces deux griffes sont de retour sur les podiums. Le défilé resterait-il incontournable ? « Il y a tellement d’acteurs et de nouveautés sur le marché, nous voyons beaucoup de choses, explique Alix Morabito, directrice mode aux Galeries Lafayette. Quand une marque commence à défiler, on entre dans l’histoire qu’elle veut raconter, on voit les produits en mouvement, cela se grave davantage dans l’esprit. Je trouve aussi que cela oblige le designer à affirmer son message, à éditer son propos, c’est une forme de discipline intéressante. »

Le défilé reste aussi un outil de communication redoutable. « Pendant une fashion week, l’impact en termes de communication pour une marque est huit fois plus important qu’en moyenne, c’est énorme ! Cela fait du défilé un élément indispensable », explique Michael Jaïs, PDG de Launchmetrics, plate-forme qui analyse les datas de la mode (mais aussi du luxe en général et de la beauté pour de nombreux clients de l’industrie).

Mais en 2018, le défilé a bien changé, notamment grâce aux réseaux sociaux qui ont engendré des mutations irréversibles. On est loin du temps où, au milieu du siècle dernier, les shows se résumaient à des huis clos professionnels dont les photographes étaient exclus par peur de la copie. Aujourd’hui, avec Instagram et Facebook, tout le monde peut assister aux défilés en direct, grâce aux comptes des marques ou des invités vissés à leur smartphone. Le 3 mai, le dernier défilé croisière Chanel auquel assistaient environ 1 000 personnes, a ainsi été suivi sur Facebook par 500 000 internautes ! « Le défilé n’est plus un événement de l’industrie, c’est un événement global auquel le consommateur est étroitement associé, poursuit Michael Jaïs. C’est pour cela que les marques y reviennent. D’une certaine façon, les réseaux sociaux ont sauvé le défilé, en apportant la caisse de résonance des consommateurs. Aujourd’hui, plusieurs voix comptent : les médias, les influenceurs, les partenaires, la propre voix de la marque qui veut imposer ses valeurs… »

Evolution « démocratique »

Les défilés se sont ainsi transformés en événements à 360° totalement modulables. Le lieu, le budget, les divers à-côté (performance musicale, cocktail de lancement de parfum…), les invités, le décor changent beaucoup, d’une superproduction à la Tommy Hilfiger mettant en scène sa collaboration avec Gigi Hadid, à un show en tout petit comité où les mannequins passent assez près des invités pour qu’ils puissent admirer la pose des pétales sur la robe. Dans ce contexte, ce qui se passe sur le podium lui-même compte moins que son « emballage ».

« Ce qui crée de la désirabilité pour une marque, ce n’est pas tant le défilé que la façon dont elle parvient à créer un momentum un peu plus large, plus émotionnel, une expérience différenciante et marquante pour renforcer son message. A cela s’ajoutent la cohérence de la marque, sa proposition à un instant T qui correspond à ce qu’attendent les clients, le storytelling, la façon dont cela va être repris par les influenceurs, ajoute Alix Morabito. Il y a là un énorme travail de communication, de gestion des réseaux sociaux. »

Cette évolution « démocratique » met finalement l’accent sur la singularité des marques, leur capacité à s’adresser à une audience qui dépasse le cadre des professionnels. C’est aussi comme cela que les Rodarte envisagent l’avenir. « Pour chaque collection, nous avons choisi de nous laisser guider par nos idées pour décider de la façon de les présenter. Il est primordial de créer des expériences uniques, et d’essayer de nouveaux moyens de communiquer notre vision. Cela dit, il y a quelque chose d’incroyablement magique dans un défilé et nous nous réjouissons des futurs moments de création à partager avec Alexandre de Betak [un Français qui compte parmi les ténors de la production d’événements mode], le visionnaire avec lequel nous travaillons. »

Il n’est pas interdit de superposer différentes formes de présentation (film, images, défilé, etc.) à condition d’avoir quelque chose à dire, ce qui pourrait éliminer de la course les marques qui ne défilent que pour s’offrir un statut factice, et entrer artificiellement dans le club de celles qui ont leur nom au générique de la fashion week.

Reste que le rythme des fashion weeks, à une quinzaine de shows par jour, fait souvent passer au second plan les dimensions créatives du défilé ; peut-être est-ce le découpage en saisons et l’accumulation de rendez-vous qui se succèdent (voire se chevauchent) dans les grandes capitales de la mode que sont New York, Londres, Milan et Paris qu’il faut remettre en cause. « Je pense que l’on peut retrouver de la créativité en changeant la structure et le contenu sans changer le principe du défilé, avance Michael Jaïs. Il y a une vraie question de pertinence des produits présentés et des liens avec l’audience [à qui sert un défilé hiver quand la majorité des clients d’une marque se trouve dans un pays sans hiver ?] mais le défilé reste une opportunité unique. »

Le (fashion) show must go on, surtout avec l’arrivée d’outils high-tech comme la réalité virtuelle, qui pourra le faire entrer dans une autre dimension. Grâce à cette technologie, Givenchy avait permis en 2017 à des clients du magasin Isetan Shinjuku, à Tokyo, de visiter virtuellement les ateliers couture de la maison œuvrant à Paris. Une nouvelle révolution à prévoir.

3 juin 2018

Simone Veil : une station de métro et une place...

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SIMONE VEIL A DÉSORMAIS UNE STATION DE MÉTRO À SON NOM

Ça y est, Simone Veil a désormais une place et une station de métro à son nom ! Un hommage avant que cette grande dame n’entre au Panthéon le 1er juillet prochain. Son nom est apposé à la station Europe.

Mardi 29 mai, Anne Hidalgo (maire de Paris), Valérie Pécresse (présidente de la région) et Catherine Guillouard (PDG de la RATP) ont toutes les trois inauguré les nouvelles plaques de la place de l’Europe et de la station de métro éponyme. On peut désormais descendre sur la ligne 3 à la station « Europe – Simone Veil ». Les proches de l’ancienne ministre de la Santé, à qui l’on doit la dépénalisation de l’IVG, étaient présents pour ce touchant hommage.

En tant que première femme à avoir présidé le Parlement européen, Simone Veil est également saluée pour ses actions en faveur de la réconciliation européenne, d’où le choix de la station et de la place auxquels son nom est désormais associé. Presque un an après son décès, cette icône de la lutte pour les droits des femmes fait toujours beaucoup parler d’elle.

3 juin 2018

Toiletpaper

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3 juin 2018

Street Art

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3 juin 2018

WAW (We are Woman) ou comment explorer la femme à travers l’homme

De la Compagnie Thor, chorégraphie de Thierry Smits avec Linton Aberle, Ruben Brown, Davide Guarino, Michal Adam Goral, Gustavo Monteiro, Oskari  Nyyssölä, Emeric Rabot, Nelson Reguera Perez, Oliver Tida Tida, Eduard Turull, et Duarte Valadares. Du 29 mai au 16 juin 2018 au Varia. Crédit photo : Hichem Dahes

Explorer la féminité à travers une troupe de danseurs exclusivement composée d’hommes… Et pourquoi pas ? Le spectacle du chorégraphe flamand Thierry Smits offre une réflexion à la fois ludique et profonde sur la femme qui est en nous.

Sur scène, onze danseurs. Des corps musclés et virils. Des joueurs de foot qui célèbrent leur victoire. Avant d’entamer son exploration de la féminité, We are woman (WAW) joue avec les clichés masculins pour mieux souligner l’importance du corps dans le « devenir femme », ce concept développé par le philosophe français Gilles Deleuze (1925-1995) qui voit la féminité comme un processus de différentiation imposant un repositionnement permanent à la fois des hommes et des femmes.

Ce processus démarre ici dans les vestiaires, alors que les hommes se dévêtissent, révélant progressivement leur côté vulnérable, sensible et sensuel, s’autorisant à pleurer de tristesse plutôt que de rage, à exprimer leur compassion à travers des gestes tendres, ou encore à domestiquer leur corps à travers le maquillage ou l’épilation. Malgré l’usage de costumes féminins très colorés, l’habillement ne joue pas ici un rôle essentiel et Smits parvient à éviter l’effet drag queen grâce à un jeu subtil sur la transformation des corps à travers les attitudes et les postures, permettant à chaque danseur de développer « la femme qui est en lui » de manière unique et personnelle.

Cette diversité des parcours donne lieu à une mise en scène très dynamique, à la fois hétéroclite et cohérente, avec une évolution progressive alternant entre humour et drame, évoquant tour à tour la domesticité, la sexualité, la maternité, la séduction, la prise en charge des autres, le harcèlement de rue (avec un clin d’œil au mouvement #balancetonporc), et enfin une forme d’émancipation jubilatoire à travers la scène finale évoquant un sabbat de sorcières – une figure mythique présentée ici de manière positive, comme une transgression et une libération du féminin.

Si certaines scènes se rapprochent du théâtre voire de la comédie musicale (quelques chansons sont interprétées par les danseurs et s’inscrivent de manière assez fluide dans l’ambiance musicale contemporaine du spectacle), WAW ne cherche pas pour autant à imposer un message ou une vision particulière de la féminité. Il s’agit plutôt d’une célébration de la diversité des sexes, illustrant de manière subjective mais très convaincante l’idée popularisée par Judith Butler que le genre est avant tout une « performance », une façon d’agir qui nous permet de trouver notre place dans une société aux conceptions binaires qui méritent parfois d’être renversées.

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3 juin 2018

Le Journal du Dimanche

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3 juin 2018

Agnès Varda

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2 juin 2018

Des géants sur les Champs...

 

L'un mesure 2m46, l'autre chausse du 68... un record mondial. Une petite dizaine d'hommes parmi les plus grands du monde se retrouvent à Paris pour un week-end d'échanges, entre eux mais aussi avec les passants, qui se sentent soudain très, très petits. Dans la foule qui déambule sur les Champs-Élysées ce vendredi soir, ils ne sont pas passés inaperçus, tapotant la tête d'enfants éberlués et enchaînant les selfies avec les curieux. Photo: Gérard Julien/AFP #ChampsElysees #Paris



969 Likes, 21 Comments - Le Figaro 🗞 (@lefigarofr) on Instagram: "L'un mesure 2m46, l'autre chausse du 68... un record mondial. Une petite dizaine d'hommes parmi les..."

 

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