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Jours tranquilles à Paris

28 septembre 2017

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28 septembre 2017

« Gauguin », un film qui gomme la réalité coloniale

Par Violaine Morin

Le film d’Edouard Deluc, sur les écrans depuis le 20 septembre, est consacré à la vie du peintre lors de son premier voyage à Tahiti, en 1891. Mais de nombreux aspects de ce séjour sont tus.

Il y a quelques jours, Jeune Afrique soulevait un problème délicat : peut-on consacrer un film à un artiste sans rendre compte des réalités de son temps ? Dans une tribune intitulée « La pédophilie est moins grave sous les tropiques », qui a fait beaucoup réagir en ligne, notre confrère Léo Pajon posait cette question au sujet du film d’Edouard Deluc, Gauguin, voyage de Tahiti, sorti en salle le 20 septembre.

Dans ce film consacré au premier séjour du peintre en Polynésie, en 1891, on découvre un peintre souffreteux, maudit, sans le sou, qui veut partir pour Tahiti y retrouver l’inspiration. Il y prend une « épouse » autochtone, Tehura, plus jeune que lui, et vit modestement (voir pauvrement) parmi les Tahitiens.

Ce que le film ne mentionne pas, regrette Léo Pajon, c’est que cette « femme » (qui s’appelle en réalité Tehamana) avait 13 ans. L’actrice qui interprète Tehura, Tuheï Adams, est plus âgée. Paul Gauguin (1848-1903) a eu d’autres partenaires au cours de ses deux voyages en Polynésie et, même si l’on comprend que plusieurs histoires aient été résumées en une pour des raisons de longueur du scénario, elles étaient toutes plus ou moins du même âge.

« L’ARTISTE, PRÉSENTÉ COMME UN MARGINAL, SE COMPORTE COMME LES COLONS FRANÇAIS DE L’ÎLE »

« L’artiste, présenté comme un marginal qui ne veut rien avoir à faire avec les colons français de l’île, se comporte en fait en tout point comme eux en ce qui concerne ses relations amoureuses et sexuelles, regrette notre confrère. Que l’on puisse, en 2017, en France, se passer d’une réflexion sur le comportement révoltant des colons en dit long sur notre incapacité à se défaire de schémas mentaux profondément ancrés. »

La reproduction du mythe Gauguin

Pour Jean-François Staszak, professeur de géographie à l’université de Genève et spécialiste de l’imaginaire exotique, qui a travaillé sur la peinture de Gauguin, ce film se situe en fait dans « la reproduction du mythe Gauguin », qu’il a contribué à forger dans son récit de voyage, Noa Noa (1901) : celui de l’artiste incompris, parti à Tahiti pour vivre en « sauvage parmi les sauvages », isolé des zones où vivaient les Européens sur l’île.

« On ne peut pas faire un film aujourd’hui sur Gauguin sans le resituer dans le contexte colonial », fait d’emblée remarquer le géographe. Certes, le texte de sa plume Noa Noa raconte le dégoût de Gauguin pour l’administration coloniale et ses désillusions après son premier voyage à Tahiti, où il n’a pas trouvé le paradis primitif qu’il espérait. Et le film en rend plutôt bien compte, car on est loin du Tahiti solaire et préservé des cartes postales.

« Mais il s’est lui-même comporté comme un colon, tranche M. Staszak. Au cours de son second séjour, il a tenu un journal, il était proche des partis locaux, il a cherché à posséder une plantation et à devenir juge de paix, même s’il n’y est pas parvenu. Il voulait devenir un notable, et en cela il ne remettait pas en cause l’administration coloniale. »

GAUGUIN A COPIÉ L’ART DES POLYNÉSIENS

S’ajoutent à cela plusieurs éléments « franchement choquants » dans le film, selon le spécialiste. Par exemple, le jeune voisin tahitien du peintre qui finit par gagner de l’argent en vendant des statuettes inspirées de celles de Gauguin. « Le jeune tahitien est traité comme un copiste… mais c’est Gauguin qui a copié l’art des Polynésiens. De leur point de vue sans doute, cela serait vu comme une contre-vérité très offensante. »

Des femmes « qui ne font rien »

Même en imaginant que l’on n’ait pas voulu rentrer dans les détails des ambitions de Gauguin lors du second séjour, l’histoire « d’amour » avec Tehura pose de nombreux problèmes. Le film ne mentionne pas son âge, ni le fait que le peintre est atteint de syphilis, une maladie qu’il a donc transmis à ses quelques partenaires. « Il n’était sans doute pas pire que les autres, mais on ne peut pas faire comme si cela n’existait pas », fait remarquer Jean-François Staszak.

On objecte le fait que, dans le film, Gauguin se comporte quand même très mal avec la jeune fille, qu’il finit par enfermer parce qu’il est jaloux d’un Tahitien plus jeune que lui. « Peut-être, mais on nous présente ça comme de la jalousie, parce qu’elle le trompe. On en ferait presque une victime, s’amuse le professeur. Par ailleurs, je ne comprends pas d’où sort cet amour fou. Dans les lettres envoyées à ses amis restés en Europe, il se vante d’avoir plusieurs partenaires, de les rétribuer avec peu de chose, dans des relations qui relèvent souvent plutôt de la prostitution. Il parle de sexe, pas de sentiment. »

LES TAHITIENNES « NE PARLENT PAS. ELLES NE FONT RIEN. ELLES RÊVENT »

Le film semble donc être tombé dans le piège de l’imaginaire du peintre lui-même, qui espérait trouver à Tahiti une société idéale, préservée, exotique. Les femmes du film, offertes au regard du spectateur, sont en effet dans la même position qu’à l’époque, lorsque Paul Gauguin les peint et les donne à voir au public européen. « Elles ne parlent pas. Elles ne font rien. Elles rêvent. Elles sont offertes à notre regard, et on ne sait pas ce qu’elles pensent », déplore M. Staszak, pour qui il est regrettable de faire aujourd’hui un film sur Tahiti sans y faire parler les Tahitiens.

Lesquels ont d’ailleurs un rapport ambivalent avec le peintre qui a tant célébré la beauté de leur île. Il y est devenu un argument touristique présent dans la toponymie de l’île, puisqu’un lycée de Papeete, par exemple, porte son nom, et qu’un Musée Gauguin a ouvert en 1985.

Mais à l’occasion du centenaire de la mort du peintre, en 2003, un colloque organisé à l’université de Polynésie française avait été l’occasion d’un vif débat. Selon un compte rendu publié à l’époque dans Le Nouvel Observateur, un anthropologue présent lançait : « Si en Occident tu es un superhéros du symbolisme et du primitivisme, dans la mémoire polynésienne, tu n’as enfanté que des anecdotes douteuses et imprécises. »

28 septembre 2017

Tina Kunakey

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28 septembre 2017

L'Aérosol

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28 septembre 2017

Christian Dior - 70 ans

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28 septembre 2017

« Le jeune Karl Marx » ou la horde sauvage de la révolution

Par Jacques Mandelbaum

Une vivifiante évocation de la jeunesse de l’auteur du « Capital » par le réalisateur haïtien Raoul Peck.

L’AVIS DU « MONDE » - A VOIR

Sergueï Eisenstein, génie russe, rêva d’adapter au cinéma Le Capital de Karl Marx. Personne n’en voulut, surtout pas en Union soviétique. Roberto Rossellini, génie italien, voulut quant à lui faire un biopic consacré à l’homme au cigare. Projet également enterré.

Raoul Peck, qui se propose plus modestement de nous montrer l’avènement politique du jeune Karl Marx, a, lui, trouvé dans la maison de production Agat Films & Cie (Guédiguian and co) un interlocuteur de sorte que le film se monte. Tournée en Allemagne de l’Est sur des lieux hantés par les fantômes réfrigérés du système soviétique, l’aventure interlope fut narrée en son temps dans ces colonnes.

Peck, 63 ans, est haïtien de naissance, congolais de jeunesse, berlinois de formation, cinéaste international, occasionnellement ministre de la culture de son pays natal, fondamentalement marxiste, auteur du récent I Am Not Your Negro (2016), consacré à la lutte des Noirs américains pour leurs droits civiques, qui a cassé la baraque aux Etats-Unis.

Documentaire, comme ici, ou fiction, comme son Lumumba (2000), dédié à une figure de l’émancipation congolaise, la boussole personnelle de ce réalisateur s’aimante inexorablement sur la politique.

Revivification de la momie

Il retrouve d’ailleurs, pour ce Marx fictionné, son coscénariste Pascal Bonitzer, plume complice pour tailler dans le marbre de l’Histoire un récit vivant, qui parle aux spectateurs d’aujourd’hui. Pas une mince affaire quand les personnages principaux se nomment Karl Marx, Friedrich Engels, Joseph Proudhon, Wilhelm Weitling, Mikhaïl Bakounine ou Gustave Courbet.

On imagine, avec cette horde sauvage de la révolution mondiale, les scénaristes plancher sur une intrigue à échelle individuelle, et le producteur du film, Nicolas Blanc, extorquer en leur nom l’impôt révolutionnaire aux officines capitalistes du cinéma.

Le résultat, non équivalent dans l’histoire du septième art à la place de Marx dans celle de la pensée, sans doute un peu trop sage pour cela, ne s’en laisse pas moins recommander. L’idée de cantonner cette épopée intellectuelle et politique à la jeunesse de Marx est excellente. Elle revivifie d’abord sous la forme d’un jeune homme plein de fougue et de mordant la momie broussailleuse et épuisée du père de tous les communismes dévoyés.

Elle s’arrête ensuite à une époque – 1844-1848 – à laquelle la nôtre ressemble beaucoup sans nécessairement le savoir : constat d’une iniquité grandissante de l’organisation sociale, recherche d’une réponse politique tant au vieil ordre monarchique qu’au rouleau compresseur du capitalisme industriel. Soit une révolution en marche.

Combat contre l’aliénation et la fatalité

Cela seul ne fait pas un film. Il y faut de l’incarnation, un certain rapport à la trivialité, ce que lui apportent dans une juste mesure August Diehl (en jeune Marx survolté, ambitieux et incisif), Vicky Krieps (en épouse aristocrate convertie à l’idéal révolutionnaire), Stefan Konarske (en Engels funambulesque et dandyesque expiant ses origines bourgeoises) et Olivier Gourmet (en Proudhon circonspect qui garde ses distances). Il y faut aussi une instillation subtile du combat des idées et des stratégies politiques qui animent ces personnages.

Le film, à cet égard, nous montre la rapide conquête du pouvoir que vont mener, par leur science de la dialectique et de la stratégie, Marx et Engels au sein même du camp socialiste dont ils ont, à un moment ou à un autre, partagé le combat. Contre Bruno Bauer et les hégéliens de gauche, ces philosophes teintés d’idéalisme. Contre l’anarchisme de Proudhon et son refus de la révolution violente. Contre la prédication lyrique d’un Wilhelm Weitling, l’un des fondateurs de la Ligue des justes que Marx et Engels transformeront, précisément, en Ligue communiste.

Il y a enfin, plus largement, dans ce Jeune Karl Marx, une démonstration par l’exemple d’un combat contre l’aliénation et la fatalité. De jeunes bourgeois qui brûlent leurs vaisseaux, sacrifient leur tranquillité et leur existence en sillonnant l’Europe au nom d’un idéal d’émancipation.

Des indignations, des intuitions, des analyses brillantes portant sur le logiciel du système capitaliste du XIXe siècle qui pourraient s’appliquer, sans en changer un iota, aux sociétés postindustrielles d’aujourd’hui. En un mot, la requalification assez crâne d’une pensée dévoyée par des systèmes assassins, jetée pour cette raison aux poubelles de l’Histoire, et qui, allez savoir, pourrait resservir un jour.

Film franco-allemand de Raoul Peck. Avec August Diehl, Stefan Konarske, Vicky Krieps, Olivier Gourmet (1 h 58).

27 septembre 2017

Le Crazy Horse à SYDNEY aujourd'hui

Bonjour Sydney! Notre spectacle "Forever Crazy" se déroule le mercredi 27 ... avez-vous déjà vos billets? #crazyhorseparis #ontour #Australia #ForeverCrazy #CrazyGirls #statetheatre #oz # deParis #parisianglamour #paristoaustralia #show #cabaret #dance #fun #nightout

crazysydney

crazy32

27 septembre 2017

Extrait d'un shooting - portrait

numero 8 2013 S (134)

numero 8 2013 S (172)

27 septembre 2017

Les réseaux sociaux sont en train de mourir.

reseaux sociaux

La belle aventure aura duré dix ans. Avant 2007, nous étions déconnectés, isolés dans nos villages, amis de quelques uns, reliés à pas grand monde le temps d'une vie. Puis Facebook et Twitter ont changé la donne. Nous nous sommes parlés, d'un pays à l'autre, en petits messages puis en photos et vidéos. Nous sommes devenus bavards et curieux les uns des autres, sous le regard moqueur des sentinelles de la dignité, politiciens, médias, amis incrédules et inquiets pour notre propension à "raconter nos vies à des inconnus"..

Enfin les politiciens, les médias et les amis incrédules ont rejoint la partie, découvrant enfin leur intérêt à se connecter à l'autre. Pour finir ce sont eux qui occupent l'espace tandis que l'impulsion d'origine a disparu.

Désormais le terrain de jeu est quantifié, quadrillé, scruté et manipulé.

Il est une fenêtre sur le bruit du monde, l'écume des mots déposés sans filtre à la merci du premier visiteur unique. Vous ouvrez Twitter et vous cherchez au milieu d'une montagne d'ordures le petit caillou qui brille, en souvenir d'un temps que les moins de vingt ans ne veulent même pas connaître.

Foire d'empoigne des anti-contre, anti-chambre de l'ennui sponsorisé, Twitter et peu à peu Facebook se transforment en déversoirs de notre dépression collective, calculée par datas et par affinités

On scrolle comme on feuillette un magazine de salle d'attente, en espérant ne pas nous salir les mains. La quête d'une vidéo qui fait rire ou d'un article un peu intéressant oblige à se farcir pour la millième fois cette vidéo que vous avez déjà vue et cet article qu'on vous recommande encore. L'information est tellement vite obsolète qu'on ne prend même plus le temps de dire qu'elle est "old"; on passe, l'oeil bovin, en espérant la suite. Ce manège creuse peu à peu notre mésestime de nous. Nous savons que nous perdons du temps mais, au fond, nous n'avons peut-être rien de mieux à faire. Quand un proche nous demande ce que nous faisons, nous ne savons pas comment répondre: "je zappe sur le net...", "Je regarde Facebook...", "Je fais le tour du web..."; ce qui se conçoit bien s'énonce clairement disait l'autre.

Décrire cette situation comme je le fais ici, c'est aussi s'exposer à l'analyse vite faite bien faite des psychologues à deux balles: ceux qui savent. Ayant lu votre statut en quelques secondes, entre la vidéo d'un russe qui se suspend du haut d'une grue et d'une famille de canetons qui traverse l'autoroute, il sait cependant, le Freud de pacotille, que si vous dites ça c'est parce que ça, et que ça s'explique car ça et ça et t'avais dit ça, et ta gueule.

Soudain vous ne savez plus pourquoi vous êtes là, pourquoi vous parlez et pourquoi ça vous énerve.

Vous fermez l'ordinateur ou le smartphone, jusqu'à la prochaine fois. Je ne suis pas le seul à régulièrement exprimer ce malaise, et j'en connais parmi mes amis qui le répètent, visionnaires, depuis le premier jour. Cela fait des mois que j'observe le manège rouiller et ralentir, sans commentaire, tranquille. J'ai supprimé mes 31.500 tweets pour commencer à faire le ménage, et ce n'est pas fini.

Dans le même temps j'observe mes enfants, 16 et 14 ans, et l'usage qu'ils en font. Photos et vidéos en masse. Consommateurs de contenus Youtube, Instagram, ils ne perdent pas de temps à convaincre des inconnus ou échanger des portions d'idées. Ils se gavent d'images et communiquent avec leurs communautés, soit leurs amis de la vie réelle, soit leurs amis affinitaires sur tel ou tel sujet, mangas, musique, cinéma, etc. Pas d'expression d'idées personnelles longuement développées comme celles de leur père, pas de clashs sur Mélenchon ou Trump. Ils pianotent plus vite que leur ombre pour se photographier et se dire qu'ils existent, en groupe, s'envoient des photos trafiquées qui durent le temps d'un rire, organisent la soirée de demain en commentant celle d'hier, créent des liens d'une force qui surpassent en quantité tous les échanges que nous vivions étant jeunes; je dis bien en quantité.

Pour la qualité, nous verrons dans vingt ans ce qu'ils diront à leurs psys (de toutes façons ce sera de notre faute). Ils disposent d'une plateforme de vie en groupe, accélérant les histoires d'amour, début, milieu, fin, multipliant les "potes" dans un monde aux possibilités multipliées. Ils sont moins cons qu'ils en ont l'air, ils ont compris les règles. Pas dupes, amusés, ils sont moins inquiets que nous.

Notre "arrête les écrans" a la même portée que le "arrête la télé" de notre enfance.

Ils s'enferment aux toilettes prétextant des gastros pour continuer à discuter sur Snap' et gagner des flammes (ouais), preuves de leur assiduité à être dans le flow. Pour eux c'est ça le monde; notre vision vintage est nulle et non avenue.

Voilà comment je vois la suite, je suis prêt à prendre les paris

Rendus hyperconnectés, pouvant communiquer avec tout le monde dans un monde devenu plateforme (les murs, les frigos, les voitures, les miroirs, les canapés, les slips, tout sera connecté), nous n'aurons plus envie de communiquer avec tout le monde.

La pression technologique nous entourant va nous conduire à nous re-protéger, nous ré-isoler et choisir consciencieusement nos amis, comme les ados.

Nous évoluerons par communautés connectées, accessibles en un battement de cils, dilués dans une idée plus grande que nous, partageant une vision du monde qui nous fait du bien. L'agora, l'arène, la foire d'empoigne, seront isolées dans un coin pour belliqueux agressifs, entre slogans publicitaires, fake news et auto-promo. Ces espaces dédiés au dégueuli de l'âme humaine seront comme des salles de shoot pour frustrés du verbe haut. Ailleurs se joueront les vraies relations, en ligne ou dans un parc.

Nous allons progressivement reprendre une vie normale, après avoir découvert que nous sommes tous des blaireaux et qu'il n'était pas très malin de nous filer des outils pour le démontrer publiquement. Les réseaux dits "sociaux" vont s'émousser doucement pour ne garder que la partie réseaux. Pour le social on repassera, chacun se regroupant derrière une tendre et calme vision de l'amitié.

27 septembre 2017

Terry Richardson

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