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Jours tranquilles à Paris

23 septembre 2017

Vu sur instagram

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22 septembre 2017

Je pars en week-end prolongé en Bretagne...

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22 septembre 2017

In memorem : Liliane Bettencourt

22 septembre 2017

Nanas de Niki de Saint Phalle

Les Nanas de Niki de Saint Phalle envahissent la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallaire jusqu'au 22 octobre @ernstreiko Tour d'horizon de l'expo "Belles! Belles! Belles!" en 100 secondes chrono sur beauxarts.com | Partagez vos coups de coeur arty avec #beauxartsmag ! #nikidesaintphalle @galerievallois #artcontemporain #exposition #exhibitionview #paris #artgallery #instaart #instatist #inspiration #feminisme

nanas

33 & 36 rue de Seine

Après En joue ! Assemblages & Tirs (1958-1964), en 2013, c’est autour de la thématique centrale de la représentation du corps de la femme que s’articule notre seconde exposition consacrée à l’oeuvre novatrice, féministe et avant-gardiste de Niki de Saint Phalle.

Une vingtaine d’oeuvres parmi les plus emblématiques des années 60 et 70, des plus célèbres Nanas aux singulières sculptures-reliefs, seront montrées.

Belles, belles, belles et rebelles !

Lacan prétendait que LA femme n’existe pas. Il devait connaître Niki deSaint Phalle. Car dans le travail de l’artiste non plus la femme n’est pas une, mais plusieurs. Grandes et muscléesempâtées et poilues, vieilles et fragiles, mégères immondes, mariées sylphides, femmes-pot, femmes ventres écorchées vives, géantes légères dansantes et tourbillonnantes, matrones blanches, matrones noires, Niki a tourné le dos au beau idéal pour peindre et sculpter tous les types de femmes possibles et impossibles, toutes sortes de morphologies

féminines hors-normes, dérangeantes, attestant que le beau est toujours bizarre. Traiter du féminin, en effet, exposer ses angoisses et ses révoltes, ses rêves, sa puissance et sa poésie, revient toujours pour l’artiste à mettre en scène des corps. (…) Tout ce qu’il est donné aux femmes de vivre s’incarne alors dans ses figures qui dérogent aussi bien aux schémas ordinaires de la représentation qu’aux principes solennels consacrés par la morale sociale. L’habitude de partager l’oeuvre de l’artiste en périodes, et notamment entre un avant et un après l’irruption des Nanas, a fait perdre de vue l’importance qu’elle attache, le sens qu’elle donne à l’exposition des multiples corps des femmes, qu’ils souffrent ou saignent comme ceux des parturientes ou qu’ils respirent la santé. Leur présentation côte à côte sous un même intitulé dit l’importance qu’il convient d’accorder à ses portraits protéiformes et singuliers de la gent féminine si l’on veut comprendre ce que sont, ce que pensent, ce que veulent les femmes selon Niki de Saint Phalle. Rappelons (…) les mots de la créatrice adressés à la « belle prisonnière des apparences » qu’était sa mère : « Moi, je montrerais tout. Mon coeur, mes émotions». Montrer. Et donc voir. Tout voir de cet art qui, sans délaisser le registre esthétique, hisse haut les couleurs de la rébellion en faisant chaque fois le choix d’une opposition absolue aux canons, aux règles, aux codes en vigueur. Niki n’a de cesse de s’affranchir des conventions. Tous les moyens sont bons pour échapper à ce qu’elle nomme « l’art de salon » : la démesure des sculptures transformées pour certaines en espaces habitables ; leur aspect parfois fruste ou bancal; la difformité, voire la monstruosité de ses créatures ; la vulgarité de leur allure et de leur accoutrement ; leur obscénité souvent ; leur dimension comique ou enfantine, manière de taquiner la prétention traditionnelle de l’art à la respectabilité… Ajoutons à cela l’orientation narrative et largement autobiographique de son travail qui fait peut-être de Niki de Saint Phalle une artiste à part, mais nullement une artiste ignorante des ruptures formelles et des enjeux de son temps. (…) Il est temps d’affirmer la place capitale de la démarche de Niki de Saint Phalle au sein de l’histoire de l’art. Menant combat contre l’uniformisation du regard et du goût, elle a oeuvré à l’avant-garde d’un mouvement qui, en tissant entre l’art et la société une étroite relation, a contribué à changer la vocation de l’art.

Catherine Francblin

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22 septembre 2017

Milo Moiré

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22 septembre 2017

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divers58

22 septembre 2017

Critique : « Ça » : la peur en famille

Par Thomas Sotinel - Le Monde

L’adaptation du roman de Stephen King remplit son contrat, sans éclat.

L’AVIS DU « MONDE » - POURQUOI PAS

Le colossal succès de Ça aux Etats-Unis (178 millions de dollars de recettes en dix jours d’exploitation), sans précédent pour un film d’horreur classé R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés), force l’attention, mais pas tout à fait l’admiration.

A tort ou à raison, on a l’impression que le réalisateur argentin Andrés (devenu Andy depuis son arrivée à Hollywood et le succès de Mama, avec Jessica Chastain) Muschietti, 44 ans, a exercé l’essentiel de son talent à établir jusqu’où il pouvait aller sans décourager ou dégoûter une fraction du public d’ordinaire réfractaire aux histoires horrifiques.

L’histoire en question est bien connue des lecteurs de Stephen King et des téléspectateurs. Une minisérie, tirée de l’énorme (1 200 pages en anglais, deux tomes de 800 pages en français) roman de l’auteur de Shining, a été diffusée en 1990 sur le réseau américain ABC, trois ans plus tard en France sur M6.

Dans le décor à la fois rassurant (la grand-rue, les commerces ­familiaux, les maisons individuelles en bois) et inquiétant (la forêt environnante, les friches ­industrielles) de Derry, ville ­fictive du nord-est des Etats-Unis, un groupe de préadolescents tente d’écarter la malédiction qui pèse sur la ville. Ce mauvais sort frappe d’abord les enfants, qui disparaissent mystérieusement.

Incarnation du mal

Le mystère est levé dès la ­première séquence du film de ­Muschietti – dont la bande-annonce dévoile une bonne partie – qui montre Georgie, un bambin qui fait flotter un bateau de papier sur les flots du caniveau. Lorsque son vaisseau sombre dans une bouche d’égout, l’enfant en ciré jaune se penche sur l’ouverture d’où sort la voix melliflue d’un clown aux yeux de la même­ ­couleur, qui se transforme bientôt en monstre à la gueule charnue et dentée (voir les textes habituels sur la peur de la castration).

Pennywise le clown dansant sera l’incarnation du mal qui pèse sur les enfants de Derry, menace à laquelle le « club des losers », dont le frère aîné de Georgie est le dirigeant suprême, va tenter de ­s’opposer. Le talent – voire le ­génie – de Stephen King est de ­tisser un réseau de correspondances entre les terreurs surnaturelles (spectres, objets habités, phénomènes physiques aberrants) et celles qui pèsent sur la vie quotidienne des enfants, persécution à l’école, parents libidineux, figures d’autorité corrompues.

Film d’horreur ­familial

Tous ces éléments sont énoncés dans la nouvelle version de Ça, sans que leur dynamique – qui, dans le roman, produit une impression étouffante – soit ­vraiment mise en œuvre. Que la salle de bains de la seule fille du groupe, Beverly (Sophia Lillis), soit inondée de sang ou que le fils du chef de la police soit saisi d’une folie meurtrière, chaque événement est traité comme un obstacle à surmonter, selon la dra­maturgie des jeux vidéo.

Ce découpage trop net, qui semble laisser les personnages ­indemnes des horreurs qu’ils voient ou vivent, n’est sans doute pas pour rien dans le ­succès du film. On imagine bien des parents annonçant à leurs préadolescents qu’ils sont désormais assez grands pour être ­terrifiés au ­cinéma, et toute la­ ­famille d’embarquer dans le SUV, direction le multiplexe (dans un livre de Stephen King, la voiture heurterait un arbre tombé en ­travers de la route, et seul un ­garçon survivrait).

CETTE NOUVELLE ADAPTATION NE FAIT QUE GLISSER SUR LES PEURS INTIMES DU SPECTATEUR

Ce concept du film d’horreur ­familial est encore renforcé par la transposition de l’intrigue des ­années Eisenhower aux années ­Reagan. En faisant des losers des fans de New Kids on the Block ­plutôt que d’Eddie Cochran, on touche les quadragénaires (qui d’ordinaire ont arrêté depuis longtemps d’apprécier le genre), et par ricochet leur progéniture.

Il faut bien reconnaître que les deux périodes ont des traits communs. Elles succèdent à des conflits meurtriers, et les fractures de la société américaine y sont dissimulées sous un consensus conservateur.

Cette dimension collective est souvent présente dans les livres de King et leurs adaptations ­réussies (Dead Zone, de David Cronenberg, Christine, de John Carpenter), elle est ici utilisée plus pour attirer le chaland que pour donner un peu de profondeur à un film qui ne fait que glisser sur les peurs intimes du spectateur.

Film américain d’Andy Muschietti. Avec Jaeden Lieberher, Jeremy Ray Taylor, Sophia Lillis, Bill Skarsgard (2 h 15). Sur le web : www.warnerbros.fr/communities/wbhorreur, www.facebook.com/CaLeFilm

22 septembre 2017

Emmanuel Macron rencontre Malala

Rencontre entre #Malala #Yousafzai , prix Nobel de la Paix et porte-parole de l'éducation des jeunes filles dans le monde, et le couple #Macron à l' #ONU .

Photo: @olivierroyant

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22 septembre 2017

Angela Merkel

angela merkel

22 septembre 2017

Andy Warhol photographié par Richard Avedon

warhol richartd avedon

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