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Jours tranquilles à Paris

20 septembre 2017

Extraits de plusieurs shootings - Galeries de portraits

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20 septembre 2017

Addiction à l'internet ?

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20 septembre 2017

ONU : Macron défend une vision du monde aux antipodes de celle de Trump

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Par Marc Semo, New York, envoyé spécial -Le Monde

Le président français a notamment prévenu que dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien serait une « lourde erreur ».

Ce discours, Emmanuel Macron, plus encore qu’à son habitude, l’a travaillé et retravaillé, jusqu’au dernier moment. C’était sa première intervention à une Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, et donc un moment fondateur de sa présidence. A Athènes, face à l’Acropole, il avait exposé, au début de septembre, sa vision de la démocratie et de l’Europe. Là, face aux représentants de cent quatre-vingt-treize pays, dont cent trente chefs d’Etat, réunis à New York mardi 19 septembre, le président français a exposé, sur un ton lyrique et passionné, une vision du monde opposée en tout point à celle avancée deux heures plus tôt par son homologue américain Donald Trump.

Elle se fonde avant tout sur le multilatéralisme, la concertation entre les nations, le respect des accords – celui de Paris sur le climat ou celui de Vienne sur le nucléaire iranien –, sur la primauté de l’action diplomatique pour résoudre les crises, y compris les plus préoccupantes, comme celle créée par la course à l’arme atomique de la Corée du Nord. M. Macron se pose aussi comme la voix des sans-voix, qu’il a énumérés dans une anaphore : Bana, la petite Syrienne d’Alep ; Ousman, le jeune Malien ; Kouamé, le migrant arrivé en Europe au péril de sa vie. Et tant d’autres.

« Partout où le multilatéralisme se dote des armes de son efficacité, il est utile », a argué le président français, regrettant que trop souvent « nous laissons s’installer l’idée que le multilatéralisme est une activité confortable pour diplomate assis et que nous sommes plus crédibles et plus forts en agissant de manière unilatérale ». L’allusion aux rodomontades du président américain, menaçant le « méchant régime » de la Corée du Nord d’une totale destruction ou contre l’Iran, est explicite ; même s’il ne nomme jamais le locataire de la Maison Blanche, avec qui il entretient des relations plutôt chaleureuses, sans pour autant cacher ses désaccords.

Vieux monde contre nouveau monde

C’est le vieux monde – centré sur les Etats, les rapports de puissance, la défense prioritaire des intérêts nationaux – contre le nouveau monde – interconnecté, mondialisé, conscient que les grands défis communs, la lutte contre le réchauffement climatique ou les développements, ne peuvent s’affronter qu’ensemble.

« Le monde multipolaire qui est aujourd’hui le nôtre nous oblige à réapprendre la complexité du dialogue mais aussi sa fécondité », a notamment souligné le chef de l’Etat, qui a appelé à la fin de ses trente-cinq minutes d’intervention – dix de moins que M. Trump – « à réconcilier notre intérêt et nos valeurs, notre sécurité et le bien commun de la planète ». Ces derniers sont les fondamentaux qui inspirèrent la naissance de l’Organisation des Nations unies au sortir de la seconde guerre mondiale. Les droits humains, la liberté et notamment celle de la presse. Il a appelé « à la désignation d’un représentant spécial des Nations unies pour la protection des journalistes dans le monde, car rien, ni le durcissement du monde, ne saurait justifier la réduction de cette liberté ».

Redonner du sens au projet onusien, c’est aussi œuvrer pour son adaptation aux nouvelles réalités. Tout en rappelant son soutien au projet ébauché par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, M. Macron a aussi insisté sur la nécessité d’une réforme du droit de veto au Conseil de sécurité « afin qu’il ne soit plus paralysé face aux massacres ».

L’anti-Trump

Point par point, sur la plupart des dossiers les plus chauds, le président français défend des positions aux antipodes de celles de M. Trump. Quand celui-ci insiste sur « l’Amérique d’abord », celui-là rappelle que « l’indépendance réside aujourd’hui dans l’interdépendance ».

A propos de la Corée du Nord, tout en soulignant l’urgence de bloquer le programme nucléaire d’un régime qui refuse de négocier, M. Macron insiste sur la pression des sanctions et le nécessaire engagement de Moscou et de Pékin, principaux partenaires économiques du régime, pour forcer Pyongyang à s’asseoir à la table des négociations. A la tribune, il a rappelé son opposition à l’escalade militaire, « parce que la carte montre toute la complexité d’une intervention militaire ».

DÉNONCER L’ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE IRANIEN SERAIT « UNE LOURDE ERREUR »

Même pragmatisme s’agissant de Téhéran. Dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien, comme menacent de le faire les Etats-Unis, serait « une lourde erreur », a lancé M. Macron, tout en laissant la porte ouverte à des discussions pour prolonger la portée du texte au-delà de 2025. « Notre engagement sur la non-prolifération a permis d’obtenir un accord solide, robuste, qui permet de vérifier que l’Iran ne se dotera pas de l’arme nucléaire. Le dénoncer aujourd’hui sans rien proposer d’autre serait une lourde erreur, ne pas le respecter serait irresponsable, parce que c’est un accord utile, essentiel à la paix », a-t-il dit.

Même opposition frontale à propos de l’accord de Paris sur le climat. « Cet accord ne sera pas renégocié, il nous lie (…), nous ne reculerons pas », a déclaré le président de la République, ajoutant qu’il « respect[ait] profondément la décision des Etats-Unis ». Et de souligner les effets déjà bien perceptibles et dévastateurs du réchauffement climatique. « Les plus fragiles sont les premières victimes, mais nous sommes tous frappés par l’emballement du climat », a-t-il expliqué, soulignant que « détricoter l’accord serait détruire un pacte entre les Etats et les générations ».

L’« échec collectif » en Syrie

Tragédie qui se poursuit depuis plus de six ans, la guerre de Syrie a été l’un des premiers sujets évoqués par M. Macron, qui a appelé la communauté internationale « à prendre acte de son échec collectif et à s’interroger sur ses méthodes ». Paris veut reprendre l’initiative dans ce dossier-clé, y compris pour la sécurité nationale, car « agir pour la paix en Syrie c’est agir pour le peuple syrien mais aussi contre le terrorisme islamique ».

L’idée est de relancer la recherche d’une solution politique, sur la base de la résolution 2254 des Nations unies de décembre 2015, en prenant l’initiative de mettre sur pied un « groupe de contact » entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité – Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie –, qui doivent se réunir jeudi à l’ONU au niveau ministériel. « La solution sera politique et non militaire », a insisté le président français qui, tout en revendiquant de ne plus faire du départ du président Bachar Al-Assad le préalable à de vraies négociations, a rappelé que celui qu’il a épinglé comme « un criminel » devrait rendre des comptes à la justice internationale. Sur ce dossier comme sur les autres, l’important est d’agir ensemble.

20 septembre 2017

Brigitte Bardot

BB

20 septembre 2017

Claudia Schiffer

La galerie Camera Work, à Berlin, ouvre cette semaine une exposition dédiée à l’actrice et mannequin allemande Claudia Schiffer. Cette exposition collective, en hommage à Claudia Schiffer et sa collaboration avec les plus célèbres photographes, comprend cent photographies et représente probablement la plus grande exposition qui lui est consacrée. Un livre photo éponyme est publié par Rizzoli Publishing House (édition internationale) et Prestel Publishing House (édition allemande). Après sa percée en tant que modèle à l'âge de dix-sept ans, Claudia Schiffer célèbre cette année son trentième anniversaire dans le mannequinat. À ses débuts, déjà ses premières photographies avec Ellen von Unwerth la rendent célèbre et suscitent l'intérêt de nombreux créateurs de mode, dont Karl Lagerfeld. Dans les années 1990, Claudia Schiffer apparait comme membre du célèbre groupe de super mannequins avec Cindy Crawford, Tatjana Patitz, Naomi Campbell et Christy Turlington. La sélection des photographies exposées couvre une période allant de la fin des années 1980 à 2011 et présente des photographies de mode, des portraits et des nus célèbres. Plus de quinze artistes montrent leurs images dans lesquelles ils présentent l'élégance, la dignité et la compréhension artistique de Claudia Schiffer. Les photographies d'Ellen von Unwerth soulignent le sex-appeal de Claudia Schiffer, Miles Aldridge joue avec sa mutabilité, Herb Ritts fait l'éloge de sa beauté classique et Camilla Akrans fait référence à l'histoire de l'art. La diversité des photographies montre la carrière de Claudia Schiffer et souligne son rôle essentiel dans l'histoire de la culture de la mode. De plus, les travaux révèlent également la synergie exceptionnelle qu’elle pouvait avoir avec les photographes.

Claudia Schiffer

Du 23 septembre au 11 novembre 2017

CWC Gallery

Auguststrasse 11–13

10117 Berlin

Allemagne

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http://camerawork.de/en/

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20 septembre 2017

Aux Nations unies, Donald Trump défend une souveraineté à géométrie variable

Par Gilles Paris, New York, envoyé spécial - Le Monde

Le président américain a violemment attaqué la Corée du Nord, l’Iran ou encore le Venezuela, dans son premier discours à l’Assemblée générale de l’ONU.

Donald Trump a parlé au monde, mardi 19 septembre. S’exprimant pour la première fois devant l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, il s’est efforcé de donner corps à ce qui pourrait constituer sa doctrine. Dans les affaires intérieures américaines, le trumpisme tel qu’il se dégage de premiers mois difficiles puise à plusieurs sources qui le singularisent par rapport aux administrations républicaines précédentes. La vision du monde exposée mardi, centrée sur l’exaltation de la « souveraineté », un terme répété vingt et une fois par le président, découle du même processus d’hybridation, très souvent au risque de la cohérence.

Face au National Mall, Donald Trump avait marqué les esprits lors de son discours d’investiture, le 20 janvier, par la noirceur du tableau dressé d’un « carnage américain ». Dans l’enceinte des Nations unies, il a récidivé en estimant que certaines régions étaient sur le point de « sombrer en enfer », et par la violence de ses attaques. Il n’est en effet pas courant qu’un Etat membre de l’ONU, a fortiori le plus puissant, menace de « détruire totalement » un autre pays devant ses propres représentants.

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Le « rocket man » nord-coréen et sa « mission suicide »

Le président Donald Trump a franchi ce pas en promettant de passer à l’acte si son pays est obligé un jour « de se défendre ou de défendre [ses] alliés » contre Pyongyang. M. Trump s’est d’ailleurs inspiré de ses messages agressifs publiés sur son compte Twitter pour estimer à propos de Kim Jong-un que ce dernier, qualifié comme dimanche de « rocket man » (homme-fusée) en allusion à la multiplication des essais balistiques, s’est engagé « dans une mission suicide ».

M. Trump s’est ensuite tourné vers l’Iran, autre « Etat voyou », qui figurait déjà comme la Corée du Nord dans « l’axe du mal » défini en 2002 par George W. Bush dans le contexte de la guerre contre le terrorisme. Dénonçant une « dictature » qui se défie de son propre peuple, le président a éreinté une nouvelle fois l’accord de 2015 sur le programme nucléaire de Téhéran, considéré comme « une honte ». « Nous ne pouvons pas respecter un accord s’il sert à couvrir l’éventuelle mise en place d’un programme nucléaire », a-t-il assuré alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) assure que le régime iranien respecte ses engagements.

Pivotant vers Cuba et surtout le Venezuela, dans un lointain écho à des propos qu’aurait pu prononcer Ronald Reagan au début des années 1980, le président a assuré que « partout où le socialisme ou le communisme ont été appliqués, ils ont apporté l’angoisse, la dévastation et l’échec ».

Face au climat de guerre civile qui paralyse ce pays d’Amérique latine et qui a précipité l’imposition de sanctions par Washington, « nous ne pouvons pas rester sans rien faire ». « En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but » : que les Vénézuéliens puissent « récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et renouer avec la démocratie », a-t-il ajouté, en se disant prêt à « de nouvelles actions », sans en préciser la nature, pour le cas où le président vénézuélien, Nicolas Maduro, persiste dans la voie visant à « imposer un régime autoritaire ».

« Souveraineté », « sécurité », « prospérité »

Ces charges vigoureuses ont pu donner l’illusion d’une ambition de la part du président des Etats-Unis d’endosser le costume de « gendarme du monde » à rebours de la tentation isolationniste esquissée par son slogan de campagne « l’Amérique d’abord ». Elles ont masqué la réaffirmation, dans la continuité cette campagne, d’une vision du monde centrée sur la promotion de la « souveraineté » nationale, pilier avec « la sécurité » et « la prospérité » d’un ordre fondé sur « un grand réveil des nations ».

Cette défense de la souveraineté a conduit M. Trump à une critique à demi-mot de la Russie à propos de l’annexion de la Crimée et de Chine pour sa volonté d’hégémonie maritime. Cependant, Moscou et Pékin n’ont été nommément cités qu’à l’occasion d’un hommage à leurs votes en faveur de sanctions contre Pyongyang, en août et en septembre.

« En tant que président des Etats-Unis, je mettrai toujours l’Amérique en premier, tout comme vous, car les responsables de vos pays devront toujours mettre vos pays en premier », a-t-il assuré. « Améliorer les conditions de vie de nos peuples exige aussi que nous travaillions ensemble dans une étroite harmonie et une unité pour créer un avenir plus sûr et pacifique pour tout le monde », a poursuivi M. Trump, sans détailler comment la somme d’intérêts particuliers pourrait automatiquement favoriser le bien commun.

Lorsqu’il a évoqué le rôle des Nations unies dans la crise nord-coréenne, M. Trump a d’ailleurs eu une formule curieuse en demandant de voir comment « elles s’y prendront », comme si son pays n’en était pas l’un des principaux acteurs.

Les menaces agitées contre la Corée du Nord, l’Iran et le Venezuela ont prouvé que M. Trump pouvait avoir une conception à géométrie variable de ce principe de souveraineté, et se montrer sélectif dans la dénonciation des autoritarismes. Cette contradiction n’a pas été la seule, loin de là.

Un « réalisme basé sur les principes »

Le président qui n’a cessé de dénoncer le concept de « regime change » qui accroît selon lui l’instabilité internationale, l’a défendu pour ces mêmes pays, en le justifiant par des arguments (« l’oppression », « l’emprisonnement des réformateurs ») qui auraient trouvé toute leur place dans un discours prononcé par un néoconservateur. Il en a été de même avec la dénonciation de la présence au sein du Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme de pays parmi les plus répressifs.

Le mépris manifesté mardi par le président des Etats-Unis à l’égard de l’accord sur le nucléaire iranien plaide plutôt pour qu’il refuse de certifier au Congrès que Téhéran respecte les termes de l’accord comme il doit le faire avant le 15 octobre, selon les termes d’une loi votée en 2015. Une telle remise en cause sans aval de l’AIEA ne pourra cependant qu’affaiblir le discours américain sur la nécessaire « dénucléarisation » par la négociation pourtant appelée de ses vœux par M. Trump.

De même, l’occupant du bureau Ovale s’est livré à un rappel vibrant du plan Marshall « bâti sur l’idée noble que le monde entier est plus sûr lorsque les nations sont fortes, indépendantes et libres » qui est apparu comme un éloge involontaire du « nation building ». Ce thème avait également été pris pour cible pendant la campagne au motif qu’il détournerait les États-Unis de l’impératif de « l’Amérique d’abord ».

Nul doute que l’accent mis sur la souveraineté trouvera un écho favorable aux Etats-Unis auprès de la base électorale du président. Cette dernière ne déplorera certainement pas son omission du dossier du climat, ou bien celle du sort de la minorité musulmane des Rohingya de Birmanie, qui aurait pu pourtant illustrer une formule de M. Trump à propos de la Corée du Nord : « Lorsque des peuples et des nations honorables deviennent des témoins passifs de l’histoire, les forces de destruction ne font que gagner en pouvoir et en force. »

Lors de son discours de Riyad, en Arabie saoudite en mai, M. Trump s’était fixé comme cap un « réalisme basé sur les principes ». Une formule répétée mardi, mais sans doute encore trop ondoyante pour espérer convaincre.

20 septembre 2017

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Katia Martin photographiée par Yan Senez

20 septembre 2017

Extrait d'un shooting - lingerie

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