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Jours tranquilles à Paris

31 juillet 2017

Jeanne Moreau

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31 juillet 2017

L'actrice Jeanne Moreau est morte à l'âge de 89 ans

Le cinéma français perd l'une de ces plus grandes représentantes. Jeanne Moreau est morte à l'âge de 89 ans. L'actrice avait tourné avec les plus grands réalisateurs français comme François Truffaut ou André Téchiné, et internationaux, comme Orson Welles ou Wim Wenders. Jeanne Moreau a été récompensée par le prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes en 1960 pour le rôle d'Anne Desbarèdes dans Moderato Cantabile de Peter Brook.

jeanne-moreau

Une grande figure du cinéma français s’en est allée. La comédienne Jeanne Moreau, icône du cinéma français, est morte à Paris à l’âge de 89 ans, a-t-on appris lundi auprès de son agent.

L’actrice à la beauté sensuelle et à l’inimitable voix grave, qui a fasciné les plus grands réalisateurs au cours d’une carrière de 65 ans, a été retrouvée décédée à son domicile parisien, a précisé à l’AFP Jeanne d’Hauteserre, maire du 8e arrondissement, confirmant une information du magazine Closer.

La première femme élue à l’Académie des beaux-arts

Née en 1928 à Paris, Jeanne Moreau a commencé sa carrière en 1949 dans Dernier Amour. Le début d’une longue carrière et de rôles marquants, à l’image de celui de « Catherine » dans le film Jules et Jim de François Truffaut, ou de « Jeanne » dans les Amants.

Elle a reçu un premier César de la meilleure actrice en 1992 pour le film La vielle qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann, puis deux Césars d’honneur en 1995 et en 2008. Elle est également la première femme élue à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France en 2000.

31 juillet 2017

Pique-nique sur le Champ de Mars...

pique nique

31 juillet 2017

Diplomatie... Russie / Etats-Unis

En réponse à des sanctions américaines, 755 diplomates sommés de quitter la Russie

Dans un entretien avec la chaîne Rossia 24, Vladimir Poutine a annoncé dimanche que ces diplomates devraient quitter la Russie. Une réponse aux nouvelles sanctions votées cette semaine par le Congrès américain.

 En réponse à des sanctions américaines, 755 diplomates sommés de quitter la Russie

Nouvel épisode dans les tensions russo-américaines. Dans un entretien diffusé avec la chaîne Rossia 24,Vladimir Poutine a annoncé ce dimanche que 755 diplomates américains devraient quitter la Russie, conformément à la décision de Moscou de réduire à 455 les effectifs du personnel de l’ambassade des Etats-Unis et de ses consulats sur le territoire russe.

Pas de changements positifs

«Plus d’un millier de personnes travaillaient et travaillent encore» dans les représentations diplomatiques américaines en Russie, a indiqué le président russe dans un entretien diffusé sur la chaîne publique. «755 personnes devront arrêter leurs activités en Russie», a-t-il précisé, Moscou ripostant ainsi aux nouvelles sanctions votées cette semaine par le Congrès américain.

Des changements positifs dans les relations avec Washington ne sont «pas pour bientôt», a poursuivi Vladimir Poutine, alors que la Russie a décidé de réduire drastiquement le personnel diplomatique américain sur son territoire après l’adoption de nouvelles sanctions américaines contre Moscou. «Nous avons attendu assez longtemps, en espérant que la situation changerait peut-être vers le mieux», a-t-il déclaré, «mais il semble, que même si la situation change, ce n’est pas pour bientôt».

Le Sénat américain a adopté jeudi des sanctions pour punir la Russie de son ingérence présumée dans l’élection présidentielle. Ce texte, qui a été dénoncé par Moscou mais aussi critiqué dans l’Union européenne parce qu’il permet de punir des entreprises européennes, a ensuite été soumis au président Donald Trump, qui a le choix de le signer en l’état ou de le bloquer. Vendredi, la Maison Blanche a annoncé que Donald Trump signerait ce texte, lui donnant ainsi force de loi. Source : Libération

31 juillet 2017

Miles Aldridge

miles255

miles256

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31 juillet 2017

Paris 21 juin 2017 - Première du film "The Circle" - Emma Watson

31 juillet 2017

Extrait d'un shooting - j'enlève le haut, tu enlèves le bas...

book PS (61)

31 juillet 2017

Vénézuéla

31 juillet 2017

PHOTOESPAÑA, GRAND BAIN RÉVÉLATEUR

Par Gilles Renault Envoyé spécial à Madrid

Giga-catalyseur fédérant aujourd’hui plusieurs villes à l’international, le «Arles espagnol» fête cette année sa 20e édition. Un bilan d’étape entre facilités académiques et vrais coups d’éclat.

Une myriade d’affiches constellent cet été les rues de Madrid. Mais on pourrait ne guère y prêter attention, tant le caractère laconique du slogan réfute toute tentation tapageuse. Sur un fond jaune orangé figurent en effet les lettres XX, qui ne font pas référence au trio indie rock londonien mais aux chiffres romains annonçant la vingtième édition du festival PhotoEspaña.

Créé le 3 juin 1998 à l’initative d’une SARL, la Fabrica, l’événement est devenu une référence mondiale, développée à très grande échelle selon un mode opératoire immuable que la directrice, Maria García Yelo, ne manque pas de rappeler chaque année : «Nous sommes un festival sans domicile fixe ni ressources propres, qui repose sur la qualité des liens que nous établissons avec toutes les institutions qui acceptent de collaborer avec nous.» Giga-catalyseur (1 500 expos et plus de 6 000 artistes figureraient déjà au palmarès !), PhotoEspaña se décline ainsi à l’Institut Cervantes comme au Museo ICO, au musée national du Costume, au Prado, au musée Thyssen-Bornemisza, au Círculo de Bellas Artes ou au Jardin botanique, entre autres lieux - souvent prestigieux - qui hébergent des dizaines d’expositions (gratuites, ou à des tarifs modiques) pendant trois mois. Sachant qu’au fil des ans, il a aussi élargi son champ d’action à d’autres villes d’Espagne (Barcelone, Bilbao, Valence…) et de l’étranger (Pékin, Buenos Aires, Chicago, Berlin, jusqu’à Mérignac et Chalon-sur-Saône pour la France), partenaires pour l’occasion, et qu’il attire des centaines de milliers de visiteurs, PhotoEspaña apparaît désormais comme une docte arborescence, aussi respectable et respectée sur le fond que, parfois, un brin confuse dans son agencement.

Longtemps, le festival a opté pour des thématiques ; puis il a confié tout son trousseau de clés à un unique commissaire artistique. De 2014 à 2016, il a tenté un découpage géographique aux frontières très (trop) larges, (Amérique latine, Espagne, Europe). Pour souffler ses vingt bougies, le festival imagine maintenant une formule hybride en proposant une carte blanche à Alberto García-Alix, comme convié à décorer la vitrine en sélectionnant six expos qui donnent le tempo… sans établir de lien avec le reste du programme.

Faire de García-Alix, déjà présent la première année, l’ambassadeur de PHE 17 (pour PhotoEspaña 2017) n’a rien d’une hérésie, tant son aura a, de longue date, franchi les frontières du pays. Toutefois, l’artiste est étroitement associé à une époque révolue, la Movida des années 80, et trente ou quarante ans plus tard sa prédilection pour la «marge» (défonce, prostitution, monde de la nuit) peine à coller à l’époque, comme en témoignent des choix «sulfureux» aussi rebattus que Pierre Molinier, Antoine d’Agata et Anders Petersen (ce dernier, toujours accoudé au café Lehmitz).

Redondant ou pas, on constatera cependant, dans le flot de propositions, que PHE 17 parvient à arpenter comme chaque année quelques voies moins balisées, à l’instar des trois accrochages ci-dessous détaillés.

Minor White, natures érotiques

«L’interrogeant pour savoir si je pouvais devenir photographe, Alfred Stieglitz me demanda à son tour : "As-tu déjà été amoureux ?" Je répondis : "Oui" et il me dit : "Alors, tu peux être photographe." En l’occurrence, Minor White en pinçait pour les garçons, ainsi qu’en témoignent une série de pauses lascives du modèle Gino Cipolla au galbe parfait, ou ce portrait de l’artiste himself, planté sur ses vieux jours - en sosie de Neil Young - au milieu de garçons la bite à l’air.

Minor White (mort en 1976 à 67 ans) est vanté à Madrid comme «un des photographes américains les plus importants du XXe siècle». Quoiqu’un tantinet survendue, la quête spirituelle et philosophique du cofondateur, en 1952, de la revue Aperture gagne cependant a être (re)découverte, à travers une série de tirages en noir et blanc où, contrastant avec le caractère explicite des nus masculins, sa vision de la nature (Vermont, Oregon…) s’exprime ici dans une magnifique théorie d’images abstraites - nodosité des troncs, anfractuosités du relief côtier, traces de pneus dans la neige. Egalement enseignant et éditeur, Minor White envisageait la photographie comme une source infinie de questionnement sur le sens de la vie, PhotoEspaña apportant pour l’occasion une quarantaine d’éléments de réponse probants.

PhotoEspaña rend hommage au cinéaste Carlos Saura en exposant ses reportages photo sur l’Espagne rurale des années 50. Pourquoi pas ? Il ne faudra pas nous en vouloir, pour autant, de préférer à l’archétype passéiste un panorama d’artistes actuels, autrement fougueux et intrigant. Parmi ceux-ci (Bego Antón, Mar Martín), le Castillan Jesús Monterde marque les esprits en présentant un monde rustique d’une rare crudité (fond et forme compris), prétexte à mille et une extrapolations ambiguës, sinon potentiellement maléfiques. Procédant par associations, il accole ainsi un enfant tirant sur une grosse corde et un arbre, comme pour sous-tendre une interprétation suicidaire. La saillie de deux canassons renvoie au cadavre pendu par les pattes d’un ongulé se vidant de son sang. Et une image pieuse cohabite avec un cierge sur lequel dégouline une cire propice à une interprétation dénuée d’équivoque. Jesús Monterde fait partie du collectif madrilène Blank Paper, présent cette année aux Rencontres d’Arles.

Rafael Milani, magique amazonie

Il faut un certain temps d’adaptation pour s’immerger dans les images de Rafael Milani, de même qu’on doit parfois redoubler d’effort pour discerner telle présence animale, lovée au cœur d’une végétation luxuriante. Jeune photographe brésilien au seuil de la trentaine, Milani a fait ses gammes à São Paulo ; mais, à l’exact opposé du tumulte citadin de la mégapole, c’est dans le tréfonds forestier de l’Amazonie qu’il puise une inspiration très picturale, fondée sur l’observation de créatures souvent réduites à l’état de silhouettes bataillant dans une nature dense et pénombreuse qui ne demanderait qu’à les engloutir. Inspiré par l’auteur brésilien Inglês de Sousa, qui publia à la fin du XIXe siècle ses Contos amazônicos, le photographe déploie une magie suggestive où le vol nocturne d’une chouette, des sauriens échoués dans le lointain sur une berge ou encore des humains réduits à l’état de contours ectoplasmiques fusionneraient en une sarabande énigmatique, sinon maléfique.

XXe festival PhotoEspaña à Madrid, jusqu’au 27 août. Rens. : www.phe.es

31 juillet 2017

Coco de Mer

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