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Jours tranquilles à Paris

27 juillet 2017

La jeune fille à la perle...

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27 juillet 2017

Terry Richardson - photographe

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27 juillet 2017

BRETAGNE : L’Art dans les chapelles rayonne à l’international

Reportage - Le Télégramme

La 26e édition de l’Art dans les chapelles a lieu tout l’été en pays de Pontivy et dans la vallée du Blavet. Le principe : un plasticien se voit attribuer un édifice pour lequel il crée une œuvre, peinture, sculpture, dessins, photo, vidéo, installation, etc. L’édition 2017 regroupe treize artistes et vingt sites patrimoniaux. Cela veut dire treize lieux dans lesquels sont présentées des œuvres et sept églises qui méritent d’être visitées pour la richesse de leur architecture. Parmi les artistes présents : l’Américaine Polly Apfelbaum. Née en 1955 en Pennsylvanie, elle vit et travaille à New York. On trouve ses travaux dans des collections publiques et privées du monde entier. Sa biographie court sur une douzaine de pages. Au Sourn, elle présente des céramiques suspendues inspirées d’un système d’écriture musicale utilisant des « shape notes » (notes à formes géométriques). Dans cette méthode apparue aux environ de 1800, les notes telles qu’on les connaît depuis plusieurs siècles sont remplacées par des losanges, carrés, triangles, etc.

Recherche d’harmonie

« Il y a sept formes, pour les sept notes d’une gamme, explique l’artiste. Cette méthode nord-américaine d’écriture de la musique était destinée aux personnes qui ne savaient pas la lire de manière traditionnelle. » Elle est encore utilisée aujourd’hui pour l’interprétation de chants de différentes confessions religieuses aux États-Unis. Au Sourn, ses notes en céramique répondent aux « motifs très simples des vitraux ». Quand le soleil pénètre dans la chapelle, il apporte « une lumière colorée au sol et des ombres portées aux murs. J’adore cette harmonie », dit-elle. Polly Apfelbaum a été recommandée aux organisateurs de L’Art dans les chapelles par Bénédicte Delay, de la galerie londonienne Frith Street Gallery. C’est un fait marquant de cette édition : une internationalisation certaine de la manifestation. Sur treize artistes invités, quatre viennent de l’étranger : Thierry de Mey (Belgique) à SainteNoyale à Noyal-Pontivy ; Henri Jacobs (Belgique également, tout en étant représenté par une galerie des Pays-Bas) à Sainte-Tréphine, à Pontivy ; Armanda Duarte (Portugal), à La Trinité, à Bieuzy et donc Polly Apfelbaum. À noter, inversement, qu’un Français comme Dove Allouche, dont deux dessins sont exposés à la chapelle de Moric à Évellys, est représenté par une galerie new-yorkaise. C’est la patte du nouveau directeur artistique, Éric Suchère, critique d’art, poète et écrivain. Il a déjà préparé la programmation 2018, composée d’une quinzaine d’artistes. Elle sera marquée par « cette volonté d’ouverture à l’étranger, de faire venir le Monde ici ». Ils sont quatre étrangers cette année, soit quasiment un tiers. « Ce sera encore un tiers l’an prochain et 50 % l’année suivante », précise-t-il. Article de Claude LEMERCIER.

27 juillet 2017

Tina Kunakey

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27 juillet 2017

Incendies dans le sud de la France...

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27 juillet 2017

«VALÉRIAN», NAVET SPATIAL

Par Didier Péron - Le Monde

Avec son blockbuster SF à 180 millions d’euros, Luc Besson n’a jamais joué aussi gros. Défi risqué pour un film sans originalité ni relief.

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Valérian et Laureline (le freluquet Dane DeHaan et l’ex-mannequin Cara Delevingne) dans un space-opéra de contrefaçon. Couverture du Parisien du 26 juillet.

«Dead on arrival» (DOA) ou, et plus explicitement encore, «Brought in dead» (BID) sont deux expressions qui désignent aux Etats-Unis les patients cliniquement morts dans l’ambulance avant d’avoir réussi à atteindre le premier service d’urgence. C’est à peu près dans cet état lamentable que Valérian, blockbuster de Luc Besson dont on nous assurait encore il y a quelques jours qu’il était le premier d’une nouvelle franchise, nous arrive après un premier crash-test outre-Atlantique.

En effet, la science-fiction à 180 millions d’euros de budget (soit le plus gros jamais enregistré pour une production indépendante), censée concurrencer Star Wars, Star Trek et les Gardiens de la galaxie sur leur propre terrain, sortie vendredi aux Etats-Unis sur pas moins 3 553 salles, a fait une terrible contre-performance en se plaçant à la cinquième place pour son premier week-end d’exploitation. Le film s’est fait largement dévancer par Dunkerque de Nolan, la comédie Girls Trip, Spider-Man : Homecoming et le nouvel épisode de la Planète des singes. A titre comparatif, Lucy, en 2014, précédent film signé Besson, et qui n’avait coûté que 50 millions de dollars (environ 43 millions d’euros), se remboursait quasiment sur trois jours en salles avec 43 millions de dollars de recettes pour son premier week-end (terminant sa course à l’international à 458 millions de dollars engrangés). Pour l’heure, Valérian pointe quant à lui - et il n’y a jamais d’inversion de courbe dans ce business -, à 17 millions pour son premier week-end.

Racine sédative.

Ce bide spectaculaire, qui s’est traduit immédiatement par une chute de 9 % de l’action Europacorp en Bourse, renverse les perpectives lucratives misées par la major indépendante du mogul français, qui évoque dans une interview au magasine GQ une société dont la vie, dit-il, est «assez chaotique» mais qui «devrait aller mieux, surtout compte tenu de son ratio films produits/films à succès». Dans le Journal du dimanche, probablement informé des premiers chiffres désastreux, Besson assure que sa boîte n’est pas financièrement engagée à risque dans cette aventure : «Le risque, s’il existe, est pour ma réputation. Si ça fait un flop, quand je retournerai voir les investisseurs, ils me diront stop.» Le groupe a par ailleurs annoncé fin juin des pertes importantes, à hauteur de 120 millions d’euros, suite aux mauvais résultats de films qu’ils ont acquis et distribués aux Etats-Unis, tels Ma Vie de Chat, Oppression, Miss Sloane ou The Circle.

Il y a quelques semaines, alors que le feu roulant du marketing battait le rappel des foules - non sans une certaine efficacité car les teasers étaient plutôt ebouriffants -, la virulence des critiques dans la presse américaine a surpris tout le monde, le mouvement étant lançé par le papier au lance-flamme de de Todd McCarthy dans l’influent Hollywood Reporter : «L’’euro-trash est de retour et la SF va devoir pendant longtemps lécher ses blessures.» De nombreux autres papiers pointent la comique homonymie entre le prénom du héros et la racine sédative vendue dans les magasin bio. La presse française a été conviée à une projection dans la salle de la Cité du cinéma à Saint-Denis début juillet, après acceptation écrite d’un embargo pour que ne paraisse aucun avis avant le 18 juillet. On s’en voudrait presque aujourd’hui dans cette ambiance de bérézina, d’ajouter encore une couche de venin sur le film tant, en définitive, il est, par ailleurs, totalement inoffensif.

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On ne peut pas reprocher à Besson de ne pas aimer le jeu, de relancer les dés sur le tapis au moment où il vient d’empocher une mise sonnante et symbolique de poids avec Lucy en 2014. Il aurait pu - peut-être dû - se conformer au marché et s’activer à réaliser lui-même Lucy 2. Mais la folie des grandeurs l’a emporté et Valérian, «le plus grand défi» de sa carrière comme il l’avait annoncé sur Facebook, rêvé à 13 ans, parachevé à 58, devait le placer sur un plateau créatif de même niveau que ceux qu’il admire tant, les George Lucas, Steven Spielberg ou James Cameron, entrepreneurs d’univers autant que visionnaires et techniciens d’un entertainment démesuré.

Fond vert.

Seul auteur crédité pour le scénario, il semble que Luc Besson ait mêlé plusieurs bouts d’intrigues, de décors, de personnages, ponctionnés à différentes aventures de Valérian et Laureline, créé par le duo Pierre Christin et Jean-Claude Mézières dans les années 70 - l’Empire des mille planètes, la Cité des eaux mouvantes, l’Ambassadeur des ombres). Etrangement, le cœur héroïque, l’espèce de fraîcheur pop et baroque que le cinéaste recherche comme en souvenir de l’embrasement imaginaire qui fut le sien à 13 ans, restera, au cours de ces deux heures de péripéties, insaisissable et vide, plus désincarné encore que ne le sont ces milliers de plans numériques matérialisant ex nihilo un trop-plein glouton de «visions» futuristes sans perpective ni ampleur mythologique. On ne sait pas ce qui se passait sur le tournage, des journées entières sur fond vert dans les studios de Seine-Saint-Denis, mais le freluquet Dane DeHaan et l’ex-mannequin Cara Delevingne semblent se demander à chaque plan s’ils vont jamais trouver ne serait-ce qu’un demi-atome crochu à simuler pour justifier d’avoir décroché la timbale du casting.

On ne se lancera pas dans un résumé de l’histoire dont l’axe principal consiste à traquer la force négative qui menace de l’intérieur le paisible écosystème d’Alpha, un agglomérat de milliers de peuples d’origines galactiques coexistant en bonne intelligence sur une station polymorphe. Au début du récit, Valérian fait un rêve où il assiste à la destruction d’une planète idyllique, Mül, où des indigènes à la peau bleue passent l’essentiel de leur temps à buller sur une plage ou à presser un petit animal pour qu’il émette par un orifice non précisé des perles énergétiques ressemblant à des boules de Noël ou de bain moussant. La menace sur Alpha et la survie des rescapés de Mül se révèlent évidemment liées. Le film, qui ne manque pas d’ambition ni de générosité si on doit mesurer celles-ci au nombre de décors et de créatures peuplant son aire, ne parvient pourtant jamais à transcender l’impression qu’il n’est qu’un space-opéra de contrefaçon, nourri d’emprunts, fabriqué d’enjeux simplistes entrelacés de dialogues probablement écrits en français et trop hâtivement traduits. Le numéro de cabaret de Rihanna est une manière de tirer profit de la notoriété de la star sans devoir véritablement s’offrir ses ruineux services au-delà d’une journée de tournage.

Le film manque cruellement de ce Mal dont Darth Vader est l’emblème et qui ici concentré sur les épaulettes du commandant Arün Filitt (Clive Owen, constipé comme jamais) que le responsable costume, en verve, a cru bon affubler d’un version néo-Courrège de l’uniforme des Waffen SS. La direction artistique est partie en vrille et on a souvent l’impression de voir bouillonner dans une marmite un peu dégueu des centaines d’ingrédients incompatibles cherchant à concilier des saveurs et des goûts qui ne demandent qu’à sauver leur peau avant d’être abolis dans ce brouet que, par ailleurs, les enfants ou les derniers adultes regressifs sont susceptibles d’adorer.

Didier Péron

26 juillet 2017

In memorem : Père Jacques Hamel

En ce 26 juillet 2017, les Français se souviennent du Père Hamel, de son sourire, de sa discrétion, de son humilité, son écoute bienveillante et la fidélité à sa foi.

Ils se souviennent de la dignité des sœurs présentes, de sa famille et de toute l'Église catholique.

Vous avez fait triompher l'esprit de paix.

Avec vous les Français ont choisi l'humanité et l'amour. Nous serons fidèles à ce combat.

Emmanuel Macron

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26 juillet 2017

Père Jacques Hamel

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Père Jacques Hamel (ci-dessus)

com_memore : aujourd'hui le premier anniversaire du martyr du Père Jacques Hamel (1930-2016) , prêtre catholique du diocèse de Rouen martyrisé par deux djihadistes dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Ordonné en 1958, le Père Jacques Hamel était curé de Saint-Étienne-du-Rouvray depuis 2000.

C'est en plein milieu de la célébration de la messe que les deux terroristes islamistes pénètrent dans l'église Saint-Étienne. Ils blessent un paroissien de 87 ans d'un coup de couteau.Puis, après l'avoir fait s'agenouiller, ils poignardent le Père Hamel dix-huit fois. Les derniers mots du prêtre seront :« Va t'en Satan ! ». Les deux djihadistes seront ensuite abattus par la police en sortant de l'église.

Le Père Jacques Hamel a le triste honneur d'être la première victime de l’État islamique dans une église en Europe. Il est aussi le premier prêtre tué en France en célébrant la messe depuis les guerres de Vendée (1793-1800). Étant considéré comme un martyr de la foi catholique, son procès de béatification a été ouvert et est en cours d'instruction. Une messe et un hommage national lui ont été rendu aujourd'hui en présence de l’archevêque de Rouen, d'Emmanuel Macron, du Premier ministre ~~~

Le saviez-vous ? 

En hommage au Père Jacques Hamel, une place à Ermont (Val d'Oise) et une promenade à Béziers portent son nom ~~~

Secrets de coulisse ?

L'ouverture d'un procès de béatification ne peut normalement se faire que cinq ans après le décès d'une personne. Une dispense spéciale du Pape François a permis à l'enquête de débuter avant la fin de ce délai

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Ci-dessus, le Pape François devant une photo du Père Jacques Hamel

franciscusFR: Nous nous souvenons aujourd'hui du P. Jacques Hamel, qui, avec tant d'autres martyrs de notre temps, a donné sa vie au service des autres.

EN: Today, let us remember Father Jacques Hamel who, like many other martyrs of our time, has spent his life in the service of others.

PT: Hoje recordamos Padre Jacques Hamel que, como muitos outros mártires do nosso tempo, dedicou a sua vida ao serviço dos outros.

ES: Hoy recordamos al P. Jacques Hamel, que, junto a tantos mártires de nuestro tiempo, dedicó su vida al servicio de los demás.

IT: Ricordiamo oggi P. Jacques Hamel che, insieme a tanti altri martiri del nostro tempo, ha speso la sua vita al servizio degli altri.

DE: Gedenken wir heute P. Jacques Hamel, der sein Leben wie viele andere Märtyrer unserer Zeit ganz in den Dienst der anderen gestellt hat.

#JacquesHamel, #MartyrsOfToday

26 juillet 2017

Notre Dame de Paris

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26 juillet 2017

Concert U2

Par  Marie Poussel

Hystérie collective dès la première seconde au son d’une voix. Il est 20 h 56 quand Bono apparaît. Sur une scène au milieu de la fosse noire de monde, U2 ne fait pas dans les préliminaires. Ni dans les artifices. C’est parti pour la première date parisienne de la tournée « Joshua Tree » de U2, dans un Stade de France rempli à bloc.

Trente ans après la sortie de cet album mythique qui a fait d’eux des stars planétaires, le groupe goûte à sa popularité qui fait trembler les murs. « Sunday Bloody Sunday », trois mots repris en chœur par la foule dans une arène qui sautille en rythme. Histoire d’enfoncer le clou, le groupe de copains irlandais enchaîne : « New Year’s Day », un autre single au panthéon des classiques de la pop culture.

Au premier rang, les larmes sur les joues de Mathilde coulent à flots. « Je n’arrive pas à croire qu’ils sont devant moi, s’émeut la Marseillaise qui a fait l’aller-retour pour la soirée. Je me rends compte que je connais tout par cœur. Les voir, c’est magique. »

Paradoxal U2, réputé pour ses shows XXL dans les stades. Il leur suffit de la force de leur musique et d’un filet de lumière pour faire communier une marée humaine intergénérationnelle.

A 21 h 22, U2 quitte la scène centrale pour rejouer dans son intégralité l’album pour lequel tout le monde a répondu présent : « Joshua Tree ». L’arbre symbole de cet opus apparaît sur fond rouge dans un écran géant qui fait toute la scène. Le groupe de musiciens apparaît en ombres chinoises derrière des images à couper le souffle.

invitée surprise

« Where the Street Have No Name », « I Still Haven’t Found What I’m Looking for », « With or Without You »… les titres s’enchaînent dans leur ordre d’origine. Et U2 transcende de manière classieuse la tendance des tournées rendant hommage à un album mythique.

Et en invitée surprise... une autre légende. Patti Smith est venue faire une apparition sur scène à 22 h 15 devant une marée de portables aux écrans allumés pour immortaliser l’instant.

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Gare RER D Stade de France / St Denis

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