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Jours tranquilles à Paris

2 juin 2017

Macron fait mouche en détournant le slogan de Trump

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Le poids de la com’, le choc des formules

L’Edito de Didier Micoine – le Parisien

La France vient d’essuyer un revers avec la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Mais Emmanuel Macron a marqué des points, y compris aux Etats Unis où les Français n’ont pourtant pas l’habitude d’avoir la cote. Jeudi soir, le nouveau président a été le premier à réagir depuis l’Elysée. Il l’a fait aussi en anglais, s’adressant ainsi directement aux Américains (qui dans leur majorité sont favorables à l’accord de Paris) et affichant clairement sa volonté d’être aux avant-postes de la lutte contre le réchauffement climatique. Ses formules chocs, notamment son déjà fameux «Make our planet great again» (rendez sa grandeur à notre planète) qui détourne le slogan de campagne de Trump, ont fait mouche. Elles ont été reprises en boucle sur les réseaux sociaux et dans les medias, y compris américains. Alors bien sûr, c’est de la communication, mais la com’ n’est pas forcément négative si elle est bien utilisée. Les belles formules de Macron ne permettront pas de faire oublier la polémique autour de l’affaire Ferrand, mais pour le président et son nouveau gouvernement, ce « buzz » est quand même bon à prendre.

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2 juin 2017

Extrait d'un shooting

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2 juin 2017

Climat

2 juin 2017

Emmanuel Macron dans le morbihan

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Lors de cette journée maritime, Emmanuel Macron a rencontré des professionnels de la pêche au port de Keroman, à Lorient.

Didier Déniel - Le Télégramme

Hier, Emmanuel Macron a vécu une journée marathon dans le Morbihan. Durant cette visite placée sous le signe de la mer, le nouveau Président a rencontré les fusiliers marins de la base de Lorient et une délégation de marins pêcheurs. Il a aussi assisté à des manoeuvres de sauvetage en mer.

Le nouveau président de la République n'a pas peur des sensations fortes et il entend bien le montrer. Hier, après une visite du Crossa Etel, il a rejoint l'Abeille Bourbon au large de Lorient, sur un des Écume des fusiliers marins. Des semi-rigides qui peuvent filer à plus de 45 noeuds.

En arrivant sur le remorqueur, le nouveau Président s'est changé dans une cabine, avant de rejoindre l'impressionnant pack de journalistes et cameramen accrédités.

De la passerelle, qui domine les flots à 17 mètres de hauteur, il a pu assister à d'impressionnantes manoeuvres de sauvetage orchestrées par les Douanes, la Marine Nationale, la Gendarmerie maritime mais aussi la SNSM, qui avait dépêché deux vedettes : l'une de Groix (56), l'autre du Guilvinec (29).

Avion de reconnaissance, hélitreuillage, recherche d'un mannequin... Rien ne manquait. « J'ai déjà assisté à ce type d'exercice à Boulogne-sur-Mer. Mais uniquement avec la SNSM. Ce que je vois aujourd'hui est beaucoup plus impressionnant. Et tout est vraiment coordonné », a commenté Emmanuel Macron. Le Président avait, à ses côtés, deux éminents guides de la question maritime et militaire. À savoir, le vice-amiral d'escadre de Oliviera, préfet Maritime de l'Atlantique, mais aussi Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères et ex-ministre de la Défense. « C'est avec un pincement au coeur que je retrouve l'armée », a déclaré ce dernier.

Ferrand : no comment

Interrogé par nos soins sur l'ouverture d'une enquête préliminaire sur l'affaire Ferrand, le président de la République a déclaré qu'il ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet. « J'ai déjà dit ce que j'avais à dire » a-t-il répondu. Exactement ce qu'avait prédit une de ses collaboratrices. Pas la peine d'insister.

Pourquoi avoir réservé à la Bretagne cette première visite en région ? « Hier, j'étais aux chantiers STX de Saint-Nazaire, a expliqué le fondateur de la République en Marche. Il y a quelques mois, un accord d'entreprise a sauvé ce groupe. C'est un bel exemple de ce qu'on est en train de faire. Il m'a paru logique de poursuivre ici, dans le Morbihan, cette découverte du monde maritime. Et puis, la Bretagne a largement contribué à mon élection. Je suis heureux d'être là aujourd'hui. »

À Keroman, les quais noirs de monde

De retour à quai, au port de commerce de Lorient, le Président s'est prêté à une photo avec l'équipage de l'Abeille Bourbon, au grand complet. Puis se sont enchaînés selfies et clichés improvisés avec les très nombreuses personnes venues l'accueillir sur les quais du port de Keroman. Un bain de foule que le nouveau Président n'a pas boudé, se montrant très à l'aise avec celles et ceux qui l'abordaient. Il faut dire que les adversaires de la méthode Macron (80 manifestants FSU-FO et Solidaires) étaient tenus à distance par un cordon de CRS, avenue de la Perrière.

À quelques mètres de là, Eugénie, Myriam et Édith, employées dans un atelier de filetage, étaient toutes fières d'avoir pris une photo avec le Président. « On a voté pour lui. On aurait bien aimé lui montrer nos ateliers, nos conditions de travail. Parler de notre métier et de nos bas salaires. Une prochaine fois peut-être. »

Plus loin, une délégation de jeunes marcheurs attendait le Président, ballons de baudruche tricolores à la main. « On est très fiers qu'il soit là aujourd'hui. Même si l'affaire Ferrand plombe un peu l'ambiance », résumait Scoty, un des jeunes militants. « Ces présumés conflits d'intérêts, pour moi, n'auront plus lieu d'être. La nouvelle génération veut une nouvelle dynamique. Le fait que les soupçons se portent sur un proche d'Emmanuel Macron n'est pas totalement négatif. Quelle que soit l'issue, ça assainira les choses. »

Dans le même temps, le nouveau président de la République montait à bord du Breizh, un nouveau chalutier de 16,50 m lancé en fin d'année dernière. Avec des représentants du comité régional des pêches, il a parlé Breixit, quotas, renouvellement de la flottille. Les pêcheurs ont aussi exprimé leur souhait que soit créé un haut-commissariat à l'économie maritime.

Vers 14 h, Emmanuel Macron a quitté Lorient. Sous très bonne escorte.

2 juin 2017

Ellen von Unwerth

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2 juin 2017

Julie Navarro expose au salon du dessin érotique, à la galerie Episodique.

Par  Céline Carez

« Un doigt, deux doigts puis tout mon corps dans ta bouche ». Le ton est donné ! Julie Navarro, la très sérieuse ex-adjointe à la culture à la mairie du XIX e jusqu’en 2014, mais aussi peintre, brodeuse, sculptrice, y présente sa série de quatre crayons sur papier parmi les artistes réunis à la galerie Episodique (XI e).

A partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi, près de 200 œuvres, étonnantes, décalées, voire poétiques et amusantes, sont exposées à Salo V, la 5 e édition de ce salon du dessin érotique, né à l’origine en 2013 dans une fabrique de charcuterie de Seine-Saint-Denis.

Ici, c’est un tableau sur papier bulle qui campe une femme en pleine extase. Là, des étreintes dessinées sur des omoplates de veau. Sur un guéridon, une valise remplie de curiosités érotiques « à toucher », légendée « Vous ne souffrirez pas ! ». Un tableau au verre explosé s’intitule « Do you love me ? ». Et en regardant bien cet autre tableau, on distingue des corps lascifs dessinés au cheveu humain. Enfin, il y a les testicules en pâte d’amande et la crèche de Noël avec ses rois mages en tête de gland.

« je ne regrette pas »

Un univers loin de l’ancienne vie de l’élue de la République, de ses protocoles, de ses conseils d’arrondissement et de commissions de délibération « que je ne regrette pas », sourit-elle… Julie Navarro, diplômée d’histoire de l’art, magistère de finances de l’Université d’Assas, expose désormais « La rivière rafraîchie par ta langue » et « A pleine main ». Ce qui intéresse l’artiste, c’est « le cannibalisme amoureux, celui qui permet après l’acte et la satiété, de se tourner vers un monde généreux et joyeux ».

1, rue des Nanettes (XI e), M° Rue-Saint-Maur. Aujourd’hui, demain et dimanche, de 11 heures à 21 heures et lundi de 11 heures à 18 heures. Entrée : participation libre, à partir de 50 centimes. Interdit aux - de 16 ans.

2 juin 2017

Un Havre aux couleurs de l’été

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Pour fêter ses 500 ans, Le Havre décline l’art dans la ville tout l’été. Une occasion rêvée de découvrir la cité reconstruite par Auguste Perret.

De notre Envoyé spécial Au Havre (seine-Maritime) Christophe Levent

Et si Le Havre (Seine-Maritime) était l’endroit le plus « hype » du moment pour passer un week-end, voire plus ? La ville, longtemps dédaignée des touristes, s’en donne en tout cas les moyens. Pour fêter son 500 e anniversaire, et sa fondation en 1517 par François I er, elle a imaginé Un été au Havre, une manifestation de plus de quatre mois, bien loin d’une « commémo » classique, et entièrement tournée vers l’avenir. A l’image du Voyage à Nantes, elle propose, outre de grands rendez-vous festifs, un parcours dans toute la cité à travers des œuvres monumentales et étonnantes d’artistes contemporains. La municipalité normande, alors dirigée par celui qui est devenu Premier ministre, Edouard Philippe, ne s’y est pas trompée en faisant appel au facétieux Jean Blaise, grand ordonnateur des réjouissances nantaises, pour mettre au point cette déambulation aussi ludique que surprenante.

L’occasion est donc parfaite pour partir découvrir Le Havre, ville singulière à deux heures trentede Paris, détruite et reconstruite après 1944 par l’architecte Auguste Perret, classée au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 2005, deuxième port de France et berceau de l’impressionnisme… Nous avons sélectionné pour vous quelques-unes des œuvres à ne pas manquer. Et n’oubliez pas le maillot : il y a aussi une plage !

Miroir, mon beau miroir

Si vous arrivez par le train, n’oubliez pas de lever la tête une fois sorti de la gare. Son toit abrite un gigantesque miroir, en forme de rétro, « l’Altoviseur » de Julien Berthier, à la fois reflet de la ville aujourd’hui, évocation du passé et clin d’œil au mobilier urbain.

Sur la plage transformée…

Il y aura peut-être des coquillages et des crustacés. Mais les galets accueillent surtout la monumentale et pourtant légère œuvre cubiste de Lang et Baumann, portique blanc, fenêtre sur la mer ou la ville, selon l’angle de vue. Les baigneurs s’en servent aussi déjà pour trouver de l’ombre en cas de forte chaleur. Vraie révolution, juste à côté : les traditionnelles cabanes de plage ont pris des couleurs ! Historiquement et obligatoirement blanches, elles se parent aujourd’hui de bandes irrégulières de rouge, jaune, vert… à découvrir plutôt le matin ou le soir, quand elles ne sont pas encore occupées.

Divin tourbillon

Au cœur de l’église Saint-Joseph, formidable exemple de l’architecture en béton d’Auguste Perret, monument phare de la ville, l’artiste japonaise Chiharu Shiota, récemment auteur d’une impressionnante installation au magasin Le Bon Marché de Paris, a imaginé une stupéfiante et gigantesque spirale de fils rouges. Constituée de quelque 391 km de laine, haute de 25 m, elle s’élève du chœur au haut du clocher. Epoustouflant.

énormes Lego

Au bout de la rue de Paris, à l’entrée du port, elles s’élancent vers le ciel : deux arches croisées, immenses et colorées, faites de l’empilement de 36 conteneurs, véritable défi à l’apesanteur et hommage à la vocation de la ville. Imaginée par Vincent Ganivet, l’œuvre peut faire penser à un assemblage de briques de Lego. Mais où chacune pèserait plus de 2 t…

Un naufrage permanent

Dans le bassin Vauban, un étrange spectacle vous attend, tout en déséquilibre. Le bateau de plaisance « Love, love » est à demi coulé, la proue largement enfoncée dans l’eau, version « Titanic » en plein naufrage… Sauf que l’embarcation, un homme à son bord, navigue parfaitement sur le bassin ! « C’est une image et son contraire », commente Julien Berthier, son créateur. Déroutant.

Et vogue la maquette

Au cœur des docks, totalement réhabilités et transformés depuis 2009, l’exposition « Ville flottante » rend hommage aux paquebots de légende (le « France », le « Normandie »…) qui ont fait escale au port. A l’aide de photos d’époque, mais surtout de superbes maquettes, issues de la collection de la compagnie French Lines, rarement montrées. Surprise : dans la vaste pièce, les navires, dont certains font 5 m de long, se déplacent au milieu des visiteurs, grâce à un savant jeu de balises.

2 juin 2017

La folle décision des Etats Unis

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2 juin 2017

Mario Testino à la Fondation Helmut Newton

2 juin 2017

Franceinfo, les bonnes ondes d’une trentenaire

Par Alain Constant

Née le 1er juin 1987, la station du service public consacrée à l’actualité enregistre des records d’audience depuis janvier.

Le 1er juin 1987, à 7 heures du matin, ils sont une petite trentaine à se lancer dans une aventure radiophonique sortant de l’ordinaire. Roland Faure et Jérôme Bellay ont eu l’idée d’une station tout info du service public, avec des sujets courts (de quarante secondes à deux minutes), des rappels réguliers de titres, des reportages au cœur des conflits, un habillage musical répétitif, sans micros-trottoirs ni auditeurs à l’antenne. Du jamais-entendu à l’époque.

« BEAUCOUP PENSAIENT QUE JAMAIS LE GRAND PUBLIC NE SE LAISSERAIT SÉDUIRE », RAPPELLE PASCAL DELANNOY, PREMIER RÉDACTEUR EN CHEF DE FRANCEINFO

Faut-il le rappeler ? Il y a trente ans, les chaînes d’info en continu n’ont pas encore apparu dans le paysage audio­visuel français. La naissance de Franceinfo, station atypique, est donc un événement. Mais rares sont ceux qui parient sur un avenir radieux.

« Beaucoup pensaient qu’il ne s’agissait que d’une radio pour journalistes. Que jamais le grand public ne se laisserait séduire », se rappelle Pascal Delannoy, premier rédacteur en chef qui, en 1989, deviendra le directeur de la station.

« Nous étions le village gaulois au sein de la grande maison Radio France ! L’ambition de Roland Faure et de Jérôme ­Bellay était vraiment de parler de tout à tout le monde, rappelle-t-il. Ainsi, par exemple, dès le début, nous avions installé à l’antenne une chronique jardinage. »

Et d’ajouter : « A son lancement, Franceinfo rendait compte de manière très suivie des rencontres de tennis disputées à Roland-Garros. A côté des grands événements internationaux, évidemment ­traités avec de gros moyens grâce à la richesse du groupe Radio France. Il me semble qu’Info a accompagné depuis trente ans les changements de ce pays, a désenclavé l’information. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné et j’ai senti le succès ­arriver au tout ­début des années 1990, lorsque la station est devenue la première radio à Lyon, notamment. »

L’arrivée de Franceinfo au sein d’un groupe de service public, avec ses stations clairement positionnées, a également permis d’amener de nouveaux auditeurs à Radio France. Un public friand d’informations qui ne se dirigeait pas naturellement vers France Inter ou France Culture. Un an après sa naissance, Franceinfo fidélisait plus d’un million d’auditeurs. Pour ses dix ans, ­la station fêtait ses cinq millions d’auditeurs. Au printemps 2003, elle devenait, pour la seule fois de son histoire, première radio ­de France avec 5,75 millions d’auditeurs.

Imposant ensemble multimédia

Après quelques périodes plus difficiles, notamment entre 2010-2013, années durant lesquelles les changements d’antenne (notamment l’instauration de formats plus longs) ont fait fuir pas mal de fidèles, France Info est revenue à ses fondamentaux sous l’impulsion de Laurent Guimier. Directeur depuis mai 2014, celui qui va rejoindre la direction de Radio France a remis la station sur de bons rails.

Tout en gérant le fait que France­info ne soit plus, depuis septembre 2016, seulement une station de radio mais une partie d’un imposant ensemble multimédia comprenant une chaîne de télé d’info en continu et un site Internet très développé.

Si les difficultés de cohabitation sont nombreuses et si le public de la jeune chaîne télé reste extrêmement réduit, la station de radio trentenaire dont les audiences enregistrées entre janvier et mars sont les meilleures depuis cinq ans avec 8,4 % de part de marché et une moyenne de 4,56 millions d’auditeurs par jour, se porte très bien.

Jeudi 1er juin, les fidèles de Franceinfo auront une surprise car, pour fêter ce trentième anniversaire, les responsables de la ­station ont décidé – et c’est une grande première – d’ouvrir largement l’antenne aux auditeurs. Chaque demi-heure, un témoin, connu ou non, racontera un souvenir qui le lie à la station. Une belle idée pour un bel anniversaire.

http://www.francetvinfo.fr/

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