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Jours tranquilles à Paris

4 juin 2020

Marisa Papen

marisa645

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4 juin 2020

Quand Woody Allen règle ses comptes

allen woody

« Soit dit en passant » est un livre ultime où Woody Allen dit tout ou presque de sa vérité, en ayant le mérite de ne pas s’épargner lui-même, ni ses films. Photo EPA-EFE

Jean-Luc Wachthausen

Cinéaste culte, devenu paria aux États-Unis après des accusations de pédophilie, il raconte, mi-ironique, mi-amer, sa vie compliquée dans « Soit dit en passant » (*), publié mercredi.

Lors de notre dernière rencontre, à Paris, pour la promotion de « Un jour de pluie à New York », charmante comédie romantique avec Timothée Chalamet et Elle Fanning, le cinéaste de 83 ans paraissait serein, presque détaché face au scandale déclenché par les attaques répétitives de son fils Ronan Farrow, 32 ans, figure emblématique de #Metoo. Journaliste au New Yorker et auteur de l’enquête à charge contre Harvey Weinstein, celui-ci accusait de nouveau son père d’abus sexuels contre sa sœur Dylan - même si la Justice n’avait retenu aucune charge contre lui à deux reprises.

« Que les gens ne m’aient jamais accordé, spontanément, le bénéfice du doute, qu’ils ne se soient jamais dit : " Mais c’est une accusation absolument dingue ", c’est une chose qui m’a abasourdi », avouait-il au Point.

Une affaire qui, depuis bientôt trente ans, poursuit Woody Allen, sans pour autant l’empêcher de se concentrer sur son travail. « Encore une fois, c’est une erreur, plaidait-il. Les gens le reconnaîtront un jour, ou pas d’ailleurs. Vous savez, quand j’aurai fini d’écrire mes Mémoires, je trouverai bien un éditeur. J’ai confiance et j’ai déjà des contacts ».

Comme un roman en deux parties

À l’époque, il était en contact avec Grand Central Publishing, une filiale d’Hachette, qui, sous la pression de ses employés et d’un des auteurs, le même Ronan Farrow, a abandonné la publication.

C’est finalement une petite maison d’édition américaine, Arcade Publishing, qui a publié ses Mémoires qui sortent en librairie. Ne pas se fier au titre en anglais : « Apropos of nothing ». En fait, Woody Allen, mine de rien, signe un bon et grand livre, le roman de sa vie dans lequel il raconte l’histoire d’un gamin né dans une famille juive de New York, ses débuts sur les planches et son ascension dans l’univers impitoyable du cinéma.

Au passage, il règle ses comptes sur les accusations d’agression sexuelle sur sa fille qui l’ont visé et parle, bien sûr, de ce cinéma qui est toute sa vie.

« Soit dit en passant » se lit comme un roman en deux parties, une partition avec deux notes, la blanche et la noire.

Il y a d‘abord les jours heureux à Brooklyn, avec des anecdotes savoureuses sur sa mère, qui ressemblait à Groucho Marx ; sur son père, gentil escroc sans le sou ; sur sa cousine Rita, qui l’emmenait au cinéma.

Celui qui se définit déjà comme un grand angoissé évoque sa passion pour le jazz, ses débuts de scénariste comique à la radio et la télévision. Sous ses dehors maladroits se cache un séducteur, qui trouvera en Diane Keaton son « étoile polaire ». Tout comme Alfred Hitchcock, les actrices l’inspirent, de Scarlett Johansson, « une star de cinéma née » et « sexuellement radioactive » à Marion Cotillard, « autre grande actrice » en passant par Carla Bruni qu’il invita, lors d’un dîner à l’Élysée, en 2010, avec le président Nicolas Sarkozy, à rejoindre le casting de « Midnight in Paris » - sans nous dire toutefois qu’elle dut rejouer trente-cinq fois la même scène.

Mia Farrow et le cauchemar de leur relation

Vient ensuite la partie sombre, parfois sordide, de ses Mémoires : Mia Farrrow et le cauchemar qui suivit leur relation agitée pendant plus de dix ans, sans jamais vivre ensemble. En 80 pages, il raconte cette histoire sur un ton ironique et décrit l’héroïne de « Hannah et ses sœurs » et de « Broadway Danny Rose » comme une actrice « belle et brillante ». Mais il déchante très vite lorsqu’il s’aperçoit - trop tard, selon lui - que sa femme a maltraité ses propres enfants dont deux d’entre eux vont se suicider, a renvoyé plusieurs orphelins quelques semaines après les avoir adoptés et qu’un de ses frères est en prison pour abus sexuels sur enfant.

Tout bascule le jour où Mia Farrow, qui a des soucis de stérilité, adopte la petite Dylan pour laquelle Woody Allen a de l’affection.

Finalement, elle tombe enceinte et donne naissance à un garçon, Satchel (devenu Ronan), dont elle sous-entend qu’il est le fils de Frank Sinatra. Bien évidemment leur relation se dégrade et Woody Allen écrit : « Je pense que c’est le mien même si je ne saurai jamais ».

Humour et amertume

Entre alors en scène Soon-Yi, l’une des filles adoptées par l’actrice avec son précédent mari, le compositeur André Previn. Elle est malheureuse, ne s’entend pas avec sa mère. Woody Allen l’emmène voir des matchs de basket et, au début des années 1990, ils deviennent amants. Elle a 22 ans – 30 ans de moins que lui – et fait des études à la fac. Soon-Yi et lui finissent par se marier en 1997. Scandale et vengeance, selon le cinéaste, d’une Mia Farrow devenue « hystérique » et qui l’accuse subitement de pédophilie avec Dylan, alors âgée de sept ans, dans leur maison du Connecticut, en août 1992, Mais les enquêtes des services sociaux aboutissent à l’abandon des poursuites. Et pour sa défense, le cinéaste ajoute qu’il a été autorisé à adopter deux fillettes avec Soon-Yi.

Dans ce réquisitoire qui a l’air d’un mauvais feuilleton, Woody Allen manie l’humour et l’amertume, se voyant comme « le paria toxique », « la menace pour la société », ironise-t-il. Dans « Soit dit en passant », livre ultime où il dit tout ou presque de sa vérité, Woody Allen a le mérite de ne pas s’épargner lui-même, ni ses films parce qu’il se moque de la postérité. Le mot de la fin ? « Certaines personnes voient le verre à moitié vide ; d’autres, à moitié plein. Moi, j’ai toujours vu le cercueil à moitié plein. »

* « Soit dit en passant », de Woody Allen, Stock. Prix : 24,50  €.

4 juin 2020

Libération

libé du 4 juin

4 juin 2020

Le Parisien

le parisien

4 juin 2020

RENAULT - Lorient - Fonderie de Bretagne : Le Drian aurait mis sa démission dans la balance

Dans son édition de mercredi, le Canard Enchaîné affirme que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, aurait mis sa démission dans la balance, pour préserver la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56), dont Renault avait annoncé, dans un premier temps, la fermeture. Le jeudi 28 mai, « le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, menaçait d’abandonner le Quai d’Orsay et de claquer la porte du gouvernement », écrit l’hebdomadaire, dans un article intitulé « Le chantage breton de Le Drian ». Le ministre aurait fait savoir au président de la République et au Premier ministre que cette fermeture serait « inacceptable » et aurait fait le siège de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, afin que celui-ci « demande à Renault de renoncer purement et simplement » à cette décision.

Le lendemain, les salariés de Caudan apprenaient que la Fonderie de Bretagne ne serait pas fermée, ni vendue. Toutefois, deux jours plus tard, le président de Renault a déclaré que « la Fonderie de Bretagne n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault ».

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4 juin 2020

Keith Haring

keith31

4 juin 2020

Commémorations : comment le Covid-19 fait les affaires de Pékin à Hongkong

tian

Par Anne-Sophie Labadie, correspondante à Hongkong — Libération

Le massacre de la place Tiananmen ne sera pas commémoré ce jeudi dans l’ex-colonie britannique, officiellement pour cause de coronavirus. Mais les militants pro-démocratie y voient une nouvelle preuve de la restriction des libertés par le régime chinois.

Pour la première fois en trente ans, la veillée aux bougies dans le parc Victoria, au cœur de Hongkong, n’aura pas lieu. Ce rassemblement annuel en hommage aux milliers de morts tombés sous les balles des soldats chinois dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, place Tiananmen, est un baromètre politique. Plus l’inquiétude des Hongkongais devant la répression de Pékin sur leur région semi-autonome s’accentue, plus la mobilisation est importante : elle dépasse les 100 000 participants depuis 2007, selon les organisateurs. Mais cette année, le rassemblement a été interdit pour des raisons sanitaires liées au Covid-19 : les regroupements de plus de huit personnes sont bannis.

Pour les opposants, c’est une preuve supplémentaire des restrictions sans cesse plus fortes aux libertés d’opinion et d’expression, pourtant accordées en théorie jusqu’en 2047. C’est grâce à son statut spécifique que l’ex-colonie britannique peut commémorer la répression du Printemps de Pékin.

«J’avais 17 ans et j’allais embaucher le 4 juin 1989 quand j’ai vu à la télé ce qui se passait place Tiananmen, les corps ensanglantés, les étudiants évacués sur des civières, les canons des blindés. Je suis allé manifester au lieu d’aller travailler», se souvient Sam qui, chaque année, manifeste le 4 juin. En 1989, Hongkong était encore britannique et se préparait à la rétrocession. «C’était la première fois que nous voyions comment le régime communiste étouffait la moindre once de critique et réprimait la foule. Les gamins ne faisaient que réclamer l’ouverture de réformes démocratiques et ça été terrifiant de voir comment l’armée les a traités.»

Trente-et-un ans plus tard, ceux qui avaient assisté, horrifiés, au massacre, redoutent de subir un sort similaire, mais de manière insidieuse, sans les effusions de sang. L’Assemblée nationale populaire chinoise (ANP) a validé le 28 mai le principe d’une loi de «sûreté nationale» contre la trahison et les ingérences étrangères. Le texte criminalisera aussi tout acte ou action jugée «subversif». Le gouvernement assurait lundi que plus de 2,9 millions d’habitants avaient signé une pétition en faveur du texte.

«Faire la promotion de la démocratie ou réclamer la fin du régime à parti unique pourrait valoir la prison, ou un procès en Chine, suppose Richard Tsoi, secrétaire de l’Alliance de soutien aux mouvements patriotiques démocratiques de Chine, qui organise la veillée du 4 juin. Nous ne céderons pas à la peur et continuerons à préserver, sans nous autocensurer, ce pan d’histoire sur Tiananmen que le Parti communiste nie et veut effacer à jamais.»

A l’étranger, personne n’est dupe. «Il s’agit de bâillonner les Hongkongais et de les rendre similaires aux Chinois du continent. Voilà ce qu’il reste du principe "un pays, deux systèmes"», a twitté le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo.

Les partisans de la démocratie entendent toutefois se faire entendre. A Hongkong, rendez-vous a été donné ce jeudi pour allumer des bougies un peu partout à 20 heures. Qui est également jour de vote de la très controversée loi sur l’hymne chinois.

4 juin 2020

Black and White

black and white

4 juin 2020

‘WITH THE TIDES’ A NEW VISUAL STORY BY ‘MELISSA GREENE’ {NSFW/EXCLUSIVE EDITORIAL}

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Photographer Melissa Greene is our featured artist for today’s exclusive NAKID feature editorial titled, ‘With The Tides‘. Set on Black Sands Beach, she wanted to incorporate her performer style into her own modeling. In the night, she performs at clubs dressing up into different characters. This set blends her two creative styles together as she flows from one to another.

If you love this visual story then show them some love, this is just a glimpse of the amazing stuff they have created – head over to their Instagram below to check out more from this awesome artist and support their creativity and your daily inspiration by following them!

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4 juin 2020

NORMAL Magazine

5 juin 2020 - shooting en live

Julien Benhamou & 5 danseurs - Atelier Beyond, Paris

12h - 16h

Thème : La Danse et le mouvement

12h Shirwann Shifu & Victoria Dauberville

13h Elena Ramos

14h00 Audric Bezard (Premier danseur de l'Opéra de Paris)

15h Andreas Giensen & Chloé Revillon (à confirmer)

https://www.normal-magazine.com/chaine-tv-normal-magazine#

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