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Jours tranquilles à Paris

4 juin 2020

Extrait d'un shooting - Photos ; Jacques Snap

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3 juin 2020

Cannes 2020 : découvrez les 56 films qui ont obtenu le label du festival, annulé en raison de l'épidémie de Covid-19

palme

Parmi les habitués du Festival, on retrouve notamment Wes Anderson, François Ozon ou encore Steeve McQueen, qui signe son grand retour avec deux films.

Pas de festival mais une sélection officielle pour "aider le cinéma". Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a dévoilé mercredi 3 juin la liste des 56 films retenus pour la sélection officielle de sa 73e édition. Ces longs-métrages bénéficieront d'un label cannois créé spécialement pour l'occasion, alors que l'événement, qui devait se dérouler en mai, a été annulé en raison de l'épidémie de coronavirus.

On retrouve notamment les nouveaux films du réalisateur américain Wes Anderson, des Français François Ozon et Maïwenn, du Britannique Steve McQueen ou encore du Coréen Yeon Sang-ho, qui avait réalisé Un dernier train pour Busan.

Voici la liste complète :

Wes Anderson - The French Dispatch

François Ozon - Été 85

Naomi Kawase - True Mother

Steve McQueen - Lovers rock et Mangrove

Maïwenn - ADN

Thomas Vinterberg - Druk

Jonathan Nossiter - Last Words

Im Sang-soo - Event

Lucas Belvaux - Les Hommes

Yeon Sang-ho - Peninsula

Koji Fukada - The real thing

Daniele Arbid - Passion simple

Marie-Castille Mention-Schaar - Goodman

Emmanuel Mouret - Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait

Farid Bentoumi - Rouge

Ludovic et Zoran Boukherma - Teddy

Viggo Mortensen - Falling

Ninja Thyberg - Pleasure

Charlène Favier - Slalom

Miranda - Casa de Antigua

Jimmy Keyrouz - Broken Keys

Samir Guesmi - Ibrahim

Peter Dourountzis - Vaurien

Nicolas Maury - Garçon Chiffon

Caroline Vignal - Antoinette dans les Cévennes

Nora Martirosyan - Si le vent tombe (Should The Wind Fall)

Pascual Sisto - John and The Hole

Wei Shujun - Striding into The Wind

Dani Rosenberg - The Death of Cinema and My Father Too

Bruno Podalydes - Les deux Alfred

Emmaniel Courcol - Un triomphe

Laurent Tirard - Le Discours

Laurent Laffite - L’origine du monde

Pete Docter - Soul

Dieudo Hamadi - En route pour le milliard

Michael Dweck et Gregory Kershaw - The Truffle Hunters

Xavier de Lauzanne - 9 jours à Raqqa

Caroline Vignal - Antoinette dans les Cévennes

Bruno Podalydès - Les Deux Alfred

Emmanuel Courcol - Un triomphe

Laurent Lafitte - L’Origine du monde

Laurent Tirard - Le Discours

festival cannes

3 juin 2020

Arthur-Hubert Legrand - Justine Nikolaiev - Normal Magazine from Normal Magazine on Vimeo.

3 juin 2020

Le Ruban blanc (2009) - vu sur ARTE

ruban blanc

En 2009, la Palme d'Or se teinte de noir et blanc. Le Ruban blanc de Michael Haneke, entièrement filmé en noir et blanc donc, nous entraîne dans un village allemand à l'aube de la Première Guerre Mondiale, qui connaît toute une série de malheurs. Une parabole austère mais sublime sur le mal, et ses fondations.

3 juin 2020

Monica Bellucci

monica64

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3 juin 2020

Je veux le même...

jeveux le meme2

3 juin 2020

Télétravaillez, vous êtes fliqués

Par Philippine Kauffmann — Libération

Depuis le confinement, de nombreuses entreprises ont fait installer à leurs salariés le logiciel américain Hubstaff, qui calcule leur «temps effectif» en enregistrant leurs mouvements de souris. Un exemple parmi d’autres du contrôle et des pressions subis par certains travailleurs à domicile.

«Le 16 mars on a tous dû installer Hubstaff», se rappelle Zoé (1), analyste en renseignement d’affaires. Ce logiciel intrusif analyse de près l’activité des télétravailleurs. Depuis le confinement et la mise en place de ce dispositif pour des millions de personnes, nombreux sont les salariés qui en subissent au moins un effet indésirable : la surveillance accrue. Et les techniques de flicage s’avèrent riches et variées

«C’est super stressant, tous les matins on reçoit un rapport d’activité. J’arrive rarement à dépasser les 50 % de temps de travail effectif», soupire Zoé. Le programme américain Hubstaff - qui a vu son utilisation tripler depuis le début de la crise sanitaire - enregistre les mouvements de souris. Il calcule ainsi le «temps effectif» de travail des employés. Si la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) n’a pas émis d’avis sur l’utilisation de ce logiciel en particulier, elle reconnaît comme illicites - sauf circonstances exceptionnelles - les «keyloggers» qui permettent d’enregistrer à distance toutes les actions accomplies sur un ordinateur. Dans sa version originale, Hubstaff prend également des captures d’écran à intervalles aléatoires et géolocalise les employés avant d’envoyer le tout, sous forme de rapport journalier, à leurs managers. Ces deux options auraient, a priori, été désactivées par l’employeur de Zoé, mais cela ne l’empêche en rien de se sentir «traquée». «Je ne peux pas prendre cinq minutes pour lire un article ou aller sur Twitter, toutes mes tâches sont chronométrées», déplore la jeune analyste. Elle craint que son entreprise continue d’utiliser le logiciel lorsqu’elle sera de retour au bureau, «ce qui m’obligera à faire sept heures de travail effectif par jour. Fini les pauses-café ou les discussions avec les collègues…»

Des réunions «cérémonies»

Une surveillance accrue qui découle souvent d’un manque de confiance envers les employés, doublé d’une méfiance vis-à-vis du travail à la maison. Une fois dans nos salons, certains patrons nous imaginent volontiers affalés devant Netflix. «Au début, mon boss m’appelait toutes les heures pour vérifier que j’étais bien en train de travailler. Parfois, il me rajoutait tellement de choses à faire que je devais sauter le déjeuner, expose Cyril, économiste dans une entreprise de consulting. Il se sentait floué et pensait que comme je n’étais pas au bureau, je me tournais les pouces. Pour moi, c’était infantilisant et frustrant.»

A chaque métier son moyen de surveillance. Eric est professeur d’histoire de l’art et de design pour un groupe d’enseignement privé. Depuis le début du confinement, il donne ses cours en visioconférence : «Très tôt, les directions pédagogiques ont assisté à nos cours en vidéo, sans forcément nous prévenir. Ils profitent de ces nouveaux outils pour vérifier comment se déroulent nos leçons. J’ai senti leur volonté d’avoir un contrôle plus marqué.» Après des plaintes, les employeurs d’Eric ont arrêté de se connecter à ses classes. Mais il s’inquiète : «Le télétravail donne des idées à mes employeurs, comme réduire le nombre de cours en présentiel, les enregistrer ou les diffuser en direct, avec pour projet de supprimer des postes.»

Coralie, qui travaille à Montpellier dans le secteur bancaire, prévient : «Quand on est informaticienne, on sait que tout est traçable.» Elle et ses collègues ont fait face à une charge de travail deux fois plus importante lorsqu’il a fallu gérer la mise en place du travail à distance pour toute son entreprise. «En parallèle, on a vu fleurir un nombre de réunions assez insupportable. Elles se tiennent sur Skype, pour vérifier qu’on est bien connectés.» Rapidement, son emploi du temps est envahi par les réunions - rebaptisées «cérémonies» par sa boîte… Résultat, certains de ses collègues rattrapent le temps perdu en travaillant parfois jusqu’à 22 heures. Pour l’informaticienne, ces rendez-vous ne sont que la partie émergée de l’iceberg. «D’un point de vue informatique, il est possible de savoir qui se connecte, d’où et à quel horaire. Je ne serais pas étonnée qu’on commence à nous faire des réflexions sur notre temps de connexion», se désole-t-elle.

«Epuisement professionnel»

Le droit à la déconnexion a pourtant fait son entrée dans le code du travail en 2016. «80 % des salariés déclarent qu’il n’est pas appliqué pour eux alors que c’est une obligation légale», explique Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des cadres et techniciens, qui a travaillé sur l’enquête de l’Ugict-CGT, «Le travail sous épidémie». Pour elle, «il faut avoir une vraie réflexion managériale par rapport au télétravail, car tous les indicateurs montrent des risques psychosociaux très élevés si on ne le fait pas. Il y a aussi besoin d’un cadre clair sur la surveillance et la gestion des données des salariés, qu’elles soient personnelles ou professionnelles».

Marc-Eric Bobillier-Chaumon, professeur de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), étudie les incidences des nouvelles technologies sur les activités professionnelles. Il estime que le contrôle et la supervision des employés peuvent être à l’origine de dégradations importantes des conditions de travail : «Des activités informelles sont rendues formelles, comme le temps de connexion, la durée et le nombre de participations durant une réunion. Dès lors, c’est la quantité de travail et plus sa qualité qui est évaluée.» Le travail à la maison s’accompagne ainsi d’une «pression à la disponibilité» et fait émerger un phénomène de «surveillance panoptique». «Cela survient par exemple lorsqu’on utilise des espaces numériques partagés, où chacun peut regarder ce qui est fait. On a le sentiment d’être surveillé constamment, même si la surveillance est en réalité discontinue», décrit-il. Une pression qui peut avoir de lourdes conséquences. «Cet engagement permanent dans le travail, sans relâchement possible, peut générer une fatigue, de l’épuisement professionnel et parfois des erreurs», met en garde Marc-Eric Bobillier-Chaumon.

Paranoïa des managers

Ces pratiques dangereuses sont-elles conformes à la loi ? «Il y a deux critères pour que la mise en place d’un outil de surveillance soit légale : la proportionnalité et l’information préalable. Il faut que la surveillance soit justifiée et que l’employé soit prévenu, en général par le règlement intérieur de l’entreprise», explique Nicolas Arpagian, auteur de la Cybersécurité (Presses universitaires de France).

Lui ne croit pas à une généralisation de la surveillance, qu’il perçoit plutôt comme l’échec et la paranoïa de certains managers : «Techniquement, c’est faisable. Juridiquement, c’est très encadré, mais la vraie question c’est : pour faire quoi ? Une fois que vous captez ces informations, encore faut-il pouvoir les analyser», prévient-il en imaginant un employeur désemparé face à des milliers de photos webcam de ses employés…

(1)   Le prénom a été modifié.

3 juin 2020

Libération

libé du 3 juin

3 juin 2020

Adieu nos vieux mouchoirs en tissu ?

mouchoir tissu

Notre vieux tire-jus en tissu disparaît dans l’indifférence générale, chassé de nos poches par sa version jetable, le kleenex américain.

Cholet, la capitale du mouchoir, fabriquait encore 60 % de la production nationale en 1983, mais elle était tombée à 150 000 douzaines de pièces par an et ne cessait de chuter. Les Établissements Turpault, dernier fabricant du pays des Mauges, ont fermé leurs portes en 2003.

Le musée du Textile choletais a judicieusement sauvé une machine à tisser et employé un ancien technicien pour tisser entre 30 000 et 40 000 petits mouchoirs rouges par an. Mais cette petite production ressemble déjà à de l’archéologie industrielle…

Chez les utilisateurs de mouchoirs, la fracture est nette, générationnelle. La plupart des moins de trente ans n’ont jamais vu leurs parents acheter un carré de tissu. La jeunesse ne jure que par la version cellulose. Le repassage, tâche ménagère mal partagée dans le couple, le coût de la fabrication du tissu et de la confection, la fin des trousseaux de mariage et la course à l’hygiène auront sûrement raison du mouchoir en tissu au XXIe siècle. À moins que le consommer local et la mode du durable ne le sauvent in extremis ?

3 juin 2020

Mort de George Floyd - Manifestations massives aux États-Unis, Biden étrille Trump

manif 20

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Au huitième jour de contestation contre les violences policières,les rassemblements se sont largement déroulés dans le calme durant la journée. En début de soirée, des manifestants bravaient les couvre-feux dans la plupart des grandes villes, et les médias s’attendaient à une nouvelle nuit de violences et de pillages.

Mardi 2 juin, au huitième jour de mobilisation pour dénoncer les violences policières aux États-Unis après la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans à Minneapolis (Minnesota) le 25 mai lors de son arrestation par les forces de l’ordre, la contestation ne montrait “aucun signe d’affaiblissement”, selon le New York Times.

Dans la soirée, une partie des manifestants bravait les couvre-feux qui entraient en vigueur dans la plupart des grandes villes, et “le pays se préparait à une nouvelle nuit de troubles, de pillages et d’affrontements policiers”. CNN dressait le même constat, même si les rassemblements du jour s’étaient jusque-là largement déroulés “dans le calme”.

Dans la capitale fédérale, Washington, “un couvre-feu a débuté à 19 heures, sans que la foule, massive, ou les forces de l’ordre fédérales ne bougent”, raconte le Washington Post. A New York, les manifestants “ignoraient le couvre-feu visant à endiguer les pillages” et “les incendies criminels”, “marchant dans au Sud de Manhattan et à Brooklyn”, ou des ponts étaient par les policiers, indique le New York Daily News. A Los Angeles, d’”énormes manifestations pacifiques se sont répandues dans toute la ville, aboutissant à de nouvelles arrestations”, rapporte le Los Angeles Times.

La veille, le président américain, Donald Trump, avait menacé de déployer l’armée si la violence généralisée n’était pas réprimée, rappelle CNN.

Biden accuse Trump d’”attiser la haine”

Plus tôt mardi, Joe Biden, le candidat démocrate présumé pour la présidentielle du 3 novembre, avait sévèrement critiqué la gestion des manifestations par Donald Trump. “Après une semaine de troubles nationaux et des mois de quarantaine imposée, l’ancien vice-président s’est penché sur le chaos qui règne dans les villes américaines et a comparé le président Trump à un (dirigeant) autoritaire de l’époque de la ségrégation”, raconte Politico.

Lors d’un discours télévisé dans la matinée à l’hôtel de ville de Philadelphie (Pennsylvanie), Joe Biden a décrit la décision de la Maison-Blanche, la veille, de disperser une manifestation avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour que le président puisse prendre une photo devant une église avec une bible à la main comme l’acte d’un homme qui s’intéresse plus à “à servir les passions de sa base que les besoins des personnes dont il a la charge”.

“Lorsque vous tweetez les mots ‘quand le pillage commence, les coups de feu commencent’, ce ne sont pas les mots d’un président. Ce sont les mots d’un chef de police raciste de Miami des années 1960”, a-t-il encore étrillé, avant de promettre que lui “n’attiserait pas les flammes de la haine” s’il accédait à la Maison-Blanche.

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