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Jours tranquilles à Paris

2 février 2020

Milo Moiré - Photos : Peter Palm

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1 février 2020

Stéphane Barret au Salon international d'art moderne - art3f - Paris Porte de Versailles

1 février 2020

Extrait d'un shooting - Photos : Jacques Snap

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1 février 2020

Fanny Müller

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1 février 2020

SZYMON BRODZIAK - Photographer & Visualteller

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1 février 2020

art3f

art3f

« L’art est à la portée de tous, dès lors qu’on le montre »

Victor Vasarely

Ouvert aux galeries et aux artistes, le concept art3f qui privilégie le rapport direct entre la nouvelle création européenne et les amateurs d’art est largement plébiscité par le public. Fort de son expérience dans l’organisation de salons internationaux d’art contemporain, art3f est d’abord une initiative privée, dotée d’une parfaite connaissance du marché de l’art.

Remuant, art3f réinvente la forme des salons et des foires d’art.

1 février 2020

Vu au Salon International d'Art Contemporain - art3f

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1 février 2020

Le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne, après 47 ans d’adhésion.

Après le compte à rebours des 30 dernières secondes précédant l’heure fatidique, le “moment historique” s’est produit vendredi 31 janvier “à 23 heures” locales (minuit heure de Paris) : “les sons de cloche préenregistrés de Big Ben ont résonné” et le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne, “plus de trois ans après avoir voté en ce sens par référendum”, relate la BBC.

“Le Royaume-Uni se sépare enfin de l’UE après 47 ans d’adhésion”, se réjouit le Financial Times. “NOUS L’AVONS FAIT !”, titre The Daily Express, citant “des Brexiters en liesse”, ravis de voir le Royaume-Uni entrer “dans une nouvelle ère de liberté”.“Got Brexit done! (Nous avons réalisé le Brexit!)”, s’enthousiasme The Daily Mail. “Le Royaume-Uni est désormais seul au monde”, observe pour sa part The Mirror, quand The Times voit dans le divorce un “point de départ”.

“Émotions mitigées”

A travers le pays, “des millions” de Britanniques ont “célébré l’un des plus grands moments de l’histoire de la nation”, “après des années de tergiversations et de retards”, décrit The Sun.

La BBC livre un récit plus contrasté : la soirée a été marquée à la fois par “des célébrations et des protestations” anti-Brexit : “des veillées aux chandelles ont eu lieu en Écosse, qui a voté pour rester dans l’UE, tandis que les Brexiters faisaient la fête sur la place du Parlement à Londres”. The Guardian dresse un constat similaire, faisant état “d’émotions mitigées (…) montrant que le Royaume-Uni n’est pas encore à l’aise” avec ses différentes composantes. Pour une partie des Britanniques, l’heure était au deuil : “alors que certains descendaient dans la rue pour célébrer leur départ de l’UE, d’autres pleuraient la perte d’un vieil ami.”

C’était la tristesse de dire au revoir non pas à une institution, mais à une idée – celle de l’amitié par-delà les mers, d’harmonie entre les nations, de détermination à ce qu’un continent qui a été rongé par les guerres les plus sanglantes vive son avenir dans la paix.”

A Londres, “des milliers de personnes sont descendues sur Parliament Square”, aux abords du Parlement de Westminster, rapporte The Independent. La fête y était “turbulente” avec “des politiciens pro-européens hués” et des pancartes demandant aux autorités de mettre en prison “les traîtres”, note le journal, précisant toutefois que “l’événement était largement bon enfant”.

Sky News retransmettait les images de partisans du Brexit exultant, agitant des drapeaux britanniques, criant “bye bye EU !” ou encore “Boris ! Boris !” pour acclamer le Premier ministre Boris Johnson, et chantant l’hymne national. Peu après minuit, un partisan de la sortie de l’UE témoignait de son bonheur d’être “libéré des chaînes de l’Europe”. A ses côtés, un ami portant un nœud papillon motif Union Jack se disait lui aussi “extatique”, sur fond sonore de feux d’artifice.

Johnson se pose en rassembleur

Dans un discours à la nation prononcé peu avant la sortie de l’UE, M. Johnson, a promis de faire du Brexit un “succès éclatant” et s’est posé en rassembleur, proposant de “guérir les divisions britanniques”.

La chose la plus importante à dire ce soir, c’est que ce n’est pas la fin, mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte.”

Reste que si “Johnson affirme que Brexit permet au Royaume-Uni de libérer tout son potentiel”, note le Financial Times, pour l’UE, l’heure n’était pas à la fête, la chancelière allemande Angela “Merkel se (plaignant) d’une ‘rupture profonde’”. Le chef du gouvernement prévoit d’imposer des contrôles douaniers et frontaliers complets sur les marchandises européennes, anticipe quant à lui The Telegraph, qui note “un changement radical” par rapport à ses annonces pré-électorales.

Pour l’heure, en tout cas, “rien n’a matériellement changé” pour les Britanniques, souligne The Guardian.

Le Royaume-Uni qui se réveillera samedi devra encore se conformer aux règles de l’UE et contribuer au budget de l’UE, bien qu’il n’ait pas son mot à dire, jusqu’au 31 décembre. (…) Les choses ne se concrétiseront qu’au premier jour de l’année 2021.”

1 février 2020

Vu au Salon International d'Art Contemporain - art3f

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1 février 2020

Festival d’Angoulême

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Festival d’Angoulême : « La BD est une caisse de résonance pour le monde qui nous entoure », réagit le dessinateur Jul après la photo polémique avec Macron

INTERVIEW Le président Emmanuel Macron a été photographié jeudi au festival de la BD d’Angoulême avec un t-shirt dénonçant les violences policières, offerte par le dessinateur Jul

Propos recueillis par Mathilde Loire

C’est la photo polémique du moment. Un cliché d' Emmanuel Macron, souriant, qui pose avec un t-shirt dénonçant les violences policières aux côtés du dessinateur Jul, pendant le Festival international de la BD (FIBD), occupait les conversations ce jeudi, à Angoulême et sur les réseaux sociaux.

Le président de la République rencontrait pour l’ouverture du festival des personnalités de la BD, artistes et éditeurs. A l’issue de la rencontre, Jul, auteur de Silex and the city et 50 nuances de Grecs, a offert au chef de l’Etat ce t-shirt customisé. Il représente la mascotte du festival, le Fauve créé par Lewis Trondheim, éborgné, avec la mention « LBD 2020 ». Une référence à l’acronyme de l’année de la BD, BD 2020, et au lanceur de balles de défense (LBD), critiqué pour les blessures graves qu’il provoque sur des manifestants. Le dessinateur est revenu pour 20 Minutes sur les coulisses de ce moment.

Quel est le contexte de cette photo ?

Au cours du déjeuner avec le président, nous avons beaucoup débattu. Nous avons parlé de la question des auteurs, pour se féliciter des avancées du rapport Racine, et du volontarisme qu’il pouvait y avoir du côté des pouvoirs publics pour améliorer la situation et la précarité des auteurs. A côté de ça, on a un peu élargi le débat aux questions d’actualité. Nous avons parlé d’environnement, et d’immobilité des pouvoirs publics sur les questions de biodiversité, de respect des traités, de limitation des pesticides… Ça a été un grand sujet, un peu enflammé, autour de la table, avec les personnes présentes. A la fin, on a évoqué cette question des violences policières en disant : « Ce n’est pas possible qu’il y ait une telle brutalité dans un Etat de droit, ça ne s’est jamais vu ». Le président Macron n’était pas d’accord, il disait qu’il récusait le terme de « violences policières ». Mais il a écouté malgré tout.

Pourquoi avoir choisi de lui montrer ce t-shirt à l’issue du déjeuner ?

Cette blague sur « LBD » et « BD 2020 », je l’avais déjà faite il y a quelques semaines au lancement au ministère de la Culture. « BD 2020 » est un événement, une célébration de la bande dessinée, mais nous ne sommes pas hors-sol : on tient compte de tout ce qu’il se passe autour de nous. C’était une manière de dire que la vitalité, la créativité, le foisonnement de la BD française, existent aussi parce que c’est une caisse de résonance pour le monde qui nous entoure. Et que les auteurs de BD sont ultrasensibles à ce qu’il se passe, que ça nourrit notre œuvre. Moi, en tant que dessinateur satirique, un peu politique, c’est quelque chose qui m’importe.

J’ai donc imprimé ce petit dessin, qui est un détournement de la mascotte d’Angoulême qu’a fait un collectif d’auteurs. Je me suis dit que c’était marrant d’avoir un t-shirt pour transmettre cette parole-là. Il y avait un côté polissonnerie, mais c’était important de parler de ça. Et j’étais content de pouvoir le faire, parce qu’on est dans une démocratie. Un président de la République peut écouter des auteurs, même s’ils ne sont pas d’accord avec lui.

Beaucoup de gens ont été surpris du sourire du président sur la photo, sur un sujet si sérieux…

C’est vrai que l’image est insolite, qu’elle m’a surprise. Au moment où je lui ai donné ce t-shirt « souvenir » de cet échange, il y a eu cette photo faite, sur laquelle il pose à côté du t-shirt. C’est extrêmement lunaire ! Je lui ai demandé à deux reprises « Vous êtes sûr que vous voulez faire cette photo ? » – « Oui, oui, oui, pas de problème ! ». C’est finalement ça qui est le plus étonnant. Mais sinon, il est dans son rôle.

Par la suite il s’est justifié en disant : « Oui, c’est la liberté d’expression, c’est quelque chose sur laquelle on doit être intransigeant, on peut ne pas être d’accord, on peut être critiqué ». Et je lui sais gré d’affirmer cette position qui est la position républicaine française des présidents avant lui, mais important de sa part, dans le cadre hystérisé qui est le nôtre aujourd’hui. Pour moi, c’était très sain d’avoir ce débat-là.

Est-ce que vous vous attendiez à ce que cette photo prenne une telle proportion ?

Ce qui est drôle c’est la façon dont un tel épiphénomène devient une espèce d’affaire nationale. C’est toujours la magie des médias ! Quand j’ai donné le t-shirt, le président a ri, mais sans souscrire au message porté par ce dessin. Il a vu que c’était une manière créative et éditorialisée de faire part d’un désaccord. Et ça change des cocktails molotov… On restait dans la sphère du débat démocratique et de la création artistique, mais on ne sait pas à notre époque les proportions que le numérique peut engendrer !

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