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Jours tranquilles à Paris
donald trump
11 juillet 2018

"Trump Baby" prêt à décoller

Les militants britanniques anti-Trump mettent la dernière main au lancement dans le ciel de Londres de leur ballon gonflable à l'effigie du président américain.…

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10 juillet 2018

Trump en Angleterre.... save the date

trump en angleterre

8 juillet 2018

Président Trump, an II : faire table rase du passé

Trump Nra

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Aucun de ses prédécesseurs de l’époque moderne n’est sollicité par l’actuel locataire de la Maison Blanche comme source d’inspiration. Comme si leurs ombres lui étaient insupportables.

Jeudi, Donald Trump était en campagne électorale à Great Falls, dans le Montana. Le président des Etats-Unis était venu appuyer le candidat républicain qui défiera un sortant démocrate, Jon Tester, coupable d’un crime de lèse-majesté. Ce dernier avait en effet contribué en avril à l’échec de la nomination du médecin de la Maison Blanche pour piloter le département des anciens combattants, la deuxième administration du pays. Le médecin en question, Ronny Jackson, était dépourvu de la moindre expérience de management.

Donald Trump ne s’est pas contenté d’accabler des démocrates, ce soir-là. Il s’en est pris aussi à l’un de ses prédécesseurs républicains, George H. W. Bush (1988-1992). Le milliardaire déteste ce clan, qui le lui rend bien, mais il concentre d’ordinaire ses critiques sur son fils, George W. Bush (2000-2008), dont le passage à la Maison Blanche a été entaché par la décision d’envahir l’Irak en 2003.

Comme il est difficile pour Donald Trump de trouver à redire dans le bilan en politique étrangère de ce héros de la deuxième guerre mondiale qui avait géré avec succès l’implosion de l’Union soviétique et l’invasion du Koweït par les troupes de Saddam Hussein, il s’en est pris à un détail, l’ode au volontariat entonné pendant sa campagne présidentielle de 1988. A l’époque, George H. W. Bush avait évoqué « mille lumières qui rayonnent comme des étoiles » pour encenser cette forme de don de soi.

« Au fait, mais c’était quoi ces mille lumières ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce que quelqu’un avait compris », s’est interrogé Donald Trump avant de citer ses propres slogans. « Je sais une chose : “Rendre l’Amérique grande à nouveau”, ça, on comprend. “L’Amérique d’abord”, on comprend. Mais mille lumières, je n’ai jamais vraiment compris ça », a-t-il asséné. Les anciens collaborateurs du 41e président, 94 ans et affaibli par la maladie comme par la disparition de son épouse, en avril, se sont récriés, sans s’étonner.

Attaque prémonitoire

Le président républicain attache en effet le plus grand soin à faire table rase du passé. Sa première tentation présidentielle, en 1987, avait été marquée par des critiques contre celui qui allait devenir pendant une génération l’icône du Grand Old Party, Ronald Reagan. « Certains commencent à se demander s’il y a quelque chose derrière son sourire », était-il écrit dans le livre signé cette année-là par Donald Trump, The Art of the Deal.

Une attaque prémonitoire. Car il se garde bien de mentionner aujourd’hui l’ancien gouverneur de Californie et il évite comme la peste sa description optimiste de l’Amérique comme « la ville qui brille en haut de la colline ». Ronald Reagan n’est pas le seul à subir pareil traitement. Aucun de ses prédécesseurs de l’époque moderne n’est sollicité par Donald Trump comme source d’inspiration. Comme si leurs ombres lui étaient insupportables.

Moins de cinq mois après son arrivée à la Maison Blanche, le 12 juin, il assurait déjà, torturant les faits, qu’« aucun président, à de rares exceptions, a fait voter plus de lois et a fait plus de choses que nous ». Cette emphase a toutes les chances de grandir avec la proximité des élections.

Dans son discours d’adieu, le 11 janvier 1989, Ronald Reagan avait ajouté des détails à la description de la « ville sur la colline ». « S’il y avait des murs autour, il y avait aussi des portes, ouvertes à tous », avait assuré le président, avant de quitter le bureau Ovale. Des portes que Donald Trump se glorifie aujourd’hui de fermer.

8 juillet 2018

Trump Baby

7 juillet 2018

Un «bébé Trump» géant survolera Londres

Un ballon brocardant le président américain sera visible dans le ciel lors de sa visite dans la capitale britannique vendredi prochain.

Un ballon dirigeable géant représentant un Donald Trump en couche-culotte flottera à Londres pendant la visite du président américain vendredi prochain, suite à l'autorisation donnée jeudi par le maire de la capitale britannique Sadiq Khan.

Le ballon orange de six mètres, baptisé «Trump Baby», volera à 30 mètres de haut, à proximité du Parlement entre 9H30 (08H30 GMT) et 11H30 (10H30 GMT).

«Le maire défend le droit à une manifestation pacifique et entend que cela peut prendre différentes formes», a déclaré un porte-parole de M. Khan, qui a eu régulièrement des altercations avec le dirigeant américain sur Twitter.

Dans un premier temps, la mairie avait rejeté l'événement, organisé par des militants qui se présentent comme un «groupe d'artistes anti-fascistes».

«Nous n'avons pas démarré de la meilleure des manières avec le cabinet du maire sur ce dossier, ils nous ont initialement dit qu'ils ne considéraient pas »bébé Trump« comme une manifestation légitime», a déclaré le militant Leo Murray sur la chaîne Sky News.

«Mais à la suite d'un très large soutien du public pour notre projet, on dirait que la mairie a redécouvert son sens de l'humour», a-t-il ajouté. Une pétition en ligne a recueilli plus de 10'000 signatures, a-t-il ajouté.

Le compte Twitter parodique @TrumpBabyUk a twitté jeudi un message imitant les attaques de Donald Trump contre Sadiq Khan : «Grande nouvelle: BÉBÉ DONALD J TRUMP VOLERA! @SadiqKhan a essayé de jouer le dur - finalement il a dû conclure un accord. Pas de surprise - il n'a jamais rien gagné dans sa vie! Triste - mais vrai! Londres j'arrive!»

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23 juin 2018

Donald Trump

trump enfants (1)

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melania trump

21 juin 2018

Séparation des familles de migrants : Trump contraint de reculer

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Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Devant le tollé provoqué par la mise en œuvre de la « tolérance zéro », le président américain a signé un décret disposant que parents et enfants seront détenus ensemble.

Depuis son entrée en politique, il y a trois ans, Donald Trump s’était toujours montré capable de défier les lois de la politique. Jusqu’au mercredi 20 juin. En milieu de matinée, le président des Etats-Unis a pris acte d’une ligne rouge : l’instrumentalisation d’enfants à des fins électorales. Face au tollé croissant suscité par le choix de séparer les familles de sans-papiers arrêtées après le franchissement illégal de la frontière avec le Mexique, Donald Trump a battu en retraite en signant dans la précipitation un décret présidentiel disposant que les enfants et les parents seront désormais détenus ensemble pendant la durée des poursuites judiciaires.

Les jours précédents, la Maison Blanche, à commencer par le président lui-même, avait pourtant défendu sans ciller la politique de « tolérance zéro » instaurée par le ministère de la justice avec sa bénédiction qui obligeait depuis le mois de mai la police des frontières à séparer les enfants de leurs parents incarcérés avant d’être jugés, faute de pouvoir légalement emprisonner les premiers. Au moins 2 342 enfants et jeunes migrants auraient ainsi été séparés de leurs familles.

Contre toute évidence, la secrétaire à la sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, avait nié l’existence d’une telle politique, alors que Donald Trump prétendait dans le même temps qu’il ne faisait qu’appliquer une disposition législative héritée d’administrations démocrates, ce qui est faux.

Elections de mi-mandat

Les défenseurs de cette mesure lui trouvaient deux avantages : un effet dissuasif sur les candidats au départ des pays d’Amérique centrale qui alimentent désormais majoritairement l’immigration illégale et un moyen de pression sur le Congrès pour le forcer à adopter des mesures restrictives, y compris concernant l’immigration légale. S’ajoutant aux témoignages d’élus démocrates scandalisés après la visite de centres de rétentions, les images pourtant contrôlées par le département de la sécurité intérieure montrant des mineurs placés à l’intérieur d’espaces grillagés, ainsi qu’un enregistrement de pleurs d’enfants en très bas âge réclamant leurs parents, ont rendu progressivement cette position intenable.

Les premiers sondages montraient qu’une majorité d’électeurs républicains soutenait cette politique, alors que les deux tiers de l’ensemble des Américains interrogés s’y opposaient. Mais de nombreux membres du Congrès ont redouté que la polémique ne finisse par peser sur les prochaines élections de mi-mandat. Le sénateur du Texas Ted Cruz, qui se représente en novembre, a illustré cette crainte grandissante. Après avoir initialement soutenu la politique de « tolérance zéro », il a fait spectaculairement machine arrière en s’exprimant avec force mardi contre les séparations des familles.

Le même jour, rencontrant au Congrès des élus républicains, Donald Trump avait sans doute pris conscience de ce malaise, qui s’ajoutait aux critiques grandissantes de responsables religieux et de figures de son propre camp. Son épouse, manifestement choquée par ces mêmes images, n’était pas restée inerte, comme il l’a avoué lui-même. L’avocat qui avait suivi la procédure de naturalisation de Melania Trump a ainsi haussé la voix, manifestement avec l’assentiment de sa cliente.

Découverte des contraintes du pouvoir

Le lendemain matin, recevant à la Maison Blanche une délégation de sénateurs et de représentants, Donald Trump a semblé découvrir avec candeur les contraintes du pouvoir. « Le dilemme est que si vous êtes faible, ce que les gens aimeraient que vous soyez (…), le pays va être envahi par des millions de personnes. Et si vous êtes dur, vous semblez n’avoir aucun cœur. C’est un dilemme difficile. Peut-être que je préférerais être dur, mais c’est un dilemme difficile », a philosophé le président.

Quelques heures plus tard, il a signé un décret présidentiel interdisant les séparations de familles, dans une telle précipitation que le mot incriminé a été tout d’abord mal orthographié. « Je n’aimais pas voir des familles être séparées », a affirmé celui qui l’avait décidé. Cette signature lui a permis de se poser une nouvelle fois en homme d’action, y compris en se démentant lui-même : il avait assuré à la presse, cinq jours plus tôt, que le problème ne pouvait être réglé que par le Congrès et non de cette manière.

Ce moyen de parer au plus pressé est loin cependant de régler tous les problèmes posés par les séparations de familles. Le décret ne tourne pas le dos, en effet, à la politique de « tolérance zéro ». il implique seulement que les incarcérations toucheront désormais les familles tout entières, ce qui va poser rapidement des problèmes logistiques tout autant que juridiques.

Prélude à une bataille juridique

Le plus évident concerne la période de détention maximum qui peut s’appliquer aux enfants de sans-papiers emprisonnés. Selon une règle découlant d’un très long contentieux juridique, ces enfants ne peuvent en effet être incarcérés plus de vingt jours. Compte tenu de l’engorgement des tribunaux qu’a provoqué la politique de « tolérance zéro », la perspective de nouvelles séparations imposées n’est qu’une affaire de semaines. Sans compter qu’il faudra obtenir parallèlement la réunification des familles déjà séparées, que le décret de mercredi ne mentionne pas.

La responsable de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a immédiatement vu le danger. « Au lieu de protéger les enfants traumatisés, le président a ordonné à son procureur général d’ouvrir la voie à l’emprisonnement à long terme de familles dans des conditions carcérales », a-t-elle déploré. Autant dire que le décret présidentiel, qui a fait l’objet d’intenses discussions internes mercredi matin, selon le Washington Post, est sans doute le prélude à une vigoureuse bataille juridique, comparable à celle qui s’était ouverte au lendemain de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, en janvier, avec la publication précipitée d’un décret anti-immigration immédiatement bloqué par des juges fédéraux.

Le salut, pour la Maison Blanche, ne peut venir aujourd’hui que du Congrès. Ce dernier, compte tenu notamment des divisions internes entre républicains, s’est montré cependant incapable jusqu’à présent de parvenir au moindre compromis sur l’immigration.

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19 juin 2018

Donald Trump a mis fin aux séparations des familles de migrants

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Donald Trump a mis fin aux séparations des familles de migrants arrivées illégalement aux Etats-Unis, qui ont provoqué une vague d'indignation mondiale et un profond malaise au sein de son parti. Photo : Une manifestation devant le bureau de l'immigration et des douanes (ICE) à San Francisco, le 19 juin 2018.

13 juin 2018

Kim Jong-un / Donald Trump

 

 

12 juin 2018

Donald Trump / Kim Jong-un

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