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Jours tranquilles à Paris
10 juin 2019

Rock'n'Girls, l'exposition de Miss. Tic à la galerie Lélia Mordoch

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La Galerie Lélia Mordoch consacre une nouvelle exposition à la street artist Miss. Tic, intitulée Rock'n'Girls, du 7 juin au 13 juillet. Une rétrospective qui se penche ici sur les femmes et leur côté rock'n'roll dans l'oeuvre de l'artiste.

Quand les femmes prennent le pouvoir dans l'art dans tous les sens du terme... La galerie Lélia Mordoch propose une exposition autour de l'oeuvre de la street artist Miss. Tic du 7 juin au 13 juillet 2019. Intitulée Rock'n'Girls, cette exposition fait suite à une autre rétrospective autour de l'artiste également présentée à la galerie Lélia Mordoch fin 2017, Muses et Hommes. Cette nouvelle exposition choisit ici de présenter les femmes et leur côté rock'n'roll.

Une artiste qui joue avec "les corps et les mots" depuis ses débuts en 1985, et qui ne déroge jamais à cette règle : on y retrouve ici ces femmes sexy si caractéristiques de l'artiste, accompagnées de "phrases incisives, aphorismes devenus sa marque et que l'on reconnaît au premier coup d'oeil". Des représentations de femmes toujours libres et indépendante, parfois rock'n'roll comme le montre cette exposition.

Une rétrospective qui met ici plus particulièrement en avant les femmes tatouées (ou non), exposant ainsi un message supplémentaire sur leur corps, utilisant la séduction comme d'une arme, lavant "leur chagrin dans les larmes". L'occasion donc de découvrir une artiste plutôt engagée et un message puissant, toujours autant utile à rappeler et autant d'actualité. Et si on passait en mode girl power, les amis ?

Galerie Lélia Mordoch
50 rue Mazarine, 75006, Paris. 

 

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9 juin 2019

VANNES - Street Art

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8 juin 2019

Festival Photo de La Gacilly jusqu'au 30 septembre

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7 juin 2019

Plouharnel - Morbihan

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7 juin 2019

Critique - Dora Maar, bien plus qu’une muse

Par Harry Bellet, Claire Guillot

Au Centre Pompidou, une grande rétrospective dévoile toutes les facettes de l’artiste, photographe surréaliste et peintre, au-delà de sa liaison avec Picasso.

La rencontre décisive entre Dora Maar et Pablo Picasso, racontée par l’historien Pierre Cabanne, a tout d’une scène de cinéma : aux Deux Magots, en 1936, la jeune femme brune sort son canif, et joue à piquer la table entre les doigts de sa main. Elle va vite, le sang coule. Subjugué, le peintre va jusqu’à récupérer les gants ensanglantés qu’il exposera dans une vitrine de son atelier.

La passion fougueuse entre la photographe farouche et le peintre espagnol a fait de Dora Maar (1907-1997) une figure légendaire. Elle l’a aussi enfermée dans un rôle bien trop étroit pour elle : celui de « la Femme qui pleure », la muse tragique aux ongles rouges qui a inspiré nombre de tableaux avant d’être abandonnée par le peintre et de finir sa vie recluse et mystique.

Dora Maar était pourtant une artiste reconnue bien avant leur liaison. Dans une grande rétrospective élaborée avec le Getty Museum de Los Angeles, le Centre Pompidou réunit près de 430 œuvres et documents qui retracent les multiples facettes de l’artiste : ses montages surréalistes remarquables, ses images de mode, ses photos de rue, son engagement politique et sa peinture, en grande partie inédite. La tâche n’a pas été simple pour les chercheurs. Le fonds a été dispersé aux enchères après la mort de Dora Maar et près de 80 prêteurs ont dû être sollicités.

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DORA MAAR SE DISTINGUE PAR SA TECHNIQUE SOLIDE, APPRISE À L’UNION CENTRALE DES ARTS DÉCORATIFS DE PARIS

Dès le début du long parcours chronologique, c’est une autre Dora Maar qui s’impose. Elle est cette figure moderne et indépendante qui inspire à Henri-Georges Clouzot son film Quai des Orfèvres en 1942. Dora Markovitch a juste 23 ans quand elle publie sa première photo. Elle ouvre son studio avec le décorateur de cinéma Pierre Kefer, signant d’abord à deux, puis seule, des publicités, des photos de mode et d’architecture, des nus.

Si toutes ses photos commerciales ne sont pas passionnantes – un peu trop de fers à friser – elle donne déjà à certaines une étrangeté toute surréaliste. Le corps de la mannequin Assia se dédouble dans des proportions démesurées, presque monstrueuses. Une publicité pour une crème antirides, associant une toile d’araignée au beau visage de son amie Nusch Eluard, se fait vanité.

Rencontre fondatrice et destructrice

Dora Maar se distingue par sa technique solide, apprise à l’Union centrale des arts décoratifs de Paris. Mais aussi par un style affirmé, très noir : elle cultive le songe, manie les rapprochements inattendus, cherche l’inquiétude dans le quotidien… Dans ses photos prises dans la rue dans les années 1930, elle prête vie aux mannequins des vitrines, cache un fantôme dans le pli d’une robe.

L’exposition insiste sur l’engagement politique très à gauche de Dora Maar, qui fit partie du groupe Octobre, troupe de théâtre d’agit-prop fondée par les frères Prévert. Elle participa aussi à Contre-Attaque, groupe d’artistes révolutionnaires, dont elle rédigera le premier manifeste. Mais même ses photos « sociales » très réussies, prises en Espagne, à Londres et dans la « Zone » à Paris, vont au-delà de la dénonciation de la misère et de la solidarité avec les démunis. Elle cherche les corps hors normes ou difformes, les regards vides ou détournés – aveugles, dormeurs, enfants aux yeux fermés – ou les inscriptions qui ouvrent sur l’inconscient de l’image.

Pour les surréalistes, fréquentés dès 1933, Dora Maar fut un membre à part entière et non une muse : proche du couple Breton et surtout du poète Paul Eluard, elle publie ses images dans les revues surréalistes comme Minotaure.

« C’est la seule photographe à avoir montré ses œuvres dans six grandes expositions internationales du surréalisme dans les années 1930 », souligne Karolina Ziebinska-Lewandowska, commissaire de l’exposition avec Damarice Amao. Elle y expose son Portrait d’Ubu, devenu une icône du surréalisme, monstre à la fois rondouillard et griffu composé à partir d’un fœtus de tatou.

Mais Dora Maar est surtout la reine du photomontage, mariant les images en virtuose pour créer des mondes hantés et pourtant réalistes : pour Le Simulateur (1935), elle renverse une photo de l’Orangerie de Versailles et y incruste la photo d’un enfant prise à Barcelone, le corps et le monument tournoyant dans un même cauchemar. Elle mêle parfois érotisme, voyeurisme et rituels étranges, dans un écho à l’œuvre de Georges Bataille, avec lequel elle eut une liaison.

DORA MAAR EST SURTOUT LA REINE DU PHOTOMONTAGE, MARIANT LES IMAGES EN VIRTUOSE POUR CRÉER DES MONDES HANTÉS ET POURTANT RÉALISTES

La rencontre avec Picasso, en 1936, est pour Dora Maar à la fois fondatrice et destructrice. Tout à leur souci (louable) de sortir l’artiste de l’ombre du peintre, les commissaires ont malheureusement limité le chapitre consacré à leur intense collaboration.

Dora Maar photographie Picasso, lui souffle des idées, le pousse à s’engager en politique. Lui la peint comme une figure tourmentée. Leur grande œuvre est Guernica, l’immense peinture dont Dora Maar va photographier toutes les étapes – ici seulement présentée sous forme de projection.

Débuts sous influence

La photo, bientôt, fait place à la peinture, qu’elle avait étudiée dès 1927 avec le peintre André Lhote. Ses débuts, clairement sous influence de Picasso, sont déroutants : dans un portrait daté de 1936, les yeux exorbités, le nez en patate, les lèvres en arc d’Eros, on pourrait penser qu’elle a esquissé une fusion de leurs deux visages. Elle signe la tête d’une femme de profil, avec une fleur qui tend ses pétales vers une lampe. L’œuvre, datée du 15 juillet 1937, n’a guère laissé de trace dans l’histoire de l’art, sauf à se souvenir que c’est Dora Maar qui aurait inspiré à Picasso l’image de la femme tenant une lampe figurant au centre de Guernica.

L’ARTISTE PLONGE DANS LA PEINTURE COMME DANS LA RELIGION, S’ASTREIGNANT CHAQUE JOUR À LA PRIÈRE ET AU PINCEAU

La guerre venue, les tableaux sont plus sombres. La dépression et l’hospitalisation qui suivent sa rupture avec Picasso en 1943 y sont sans doute pour quelque chose. Au moins doit-on lui reconnaître qu’ils ne doivent rien à personne, sauf peut-être à un vague souvenir d’André Marchand (1907-1997), un temps la vedette de la jeune peinture française d’après-guerre. Dora Maar les expose un peu, dans les années 1950, à la galerie Jeanne Bucher puis à la galerie Vendôme, chez Berggruen en 1957, à Londres, et y tient assez pour refuser de montrer autre chose : oubliées, ses photographies.

Puis, Picasso lui offre, peut-être pour mieux l’éloigner, une maison en Provence, à Ménerbes (Vaucluse). L’artiste plonge dans la peinture comme dans la religion, s’astreignant chaque jour à la prière et au pinceau, dans la même quête méditative. Vient là une série de paysages, originaux, mais qui eux non plus ne feront pas date, si on les sépare de son travail photographique.

C’est à ce stade de la visite que l’on découvre un des plus beaux moments de l’exposition : des petits formats, œuvres sur papier qui font lointainement penser aux paysages imaginaires de Victor Hugo, une forme de paysagisme abstrait qui mêle la peinture et la photo. Là, Dora Maar n’est plus un peintre banal, là, Dora Maar n’est plus une des nombreuses « ex » de Picasso. Là, Dora Maar est.

Rétrospective Dora Maar. Au Centre Pompidou, à Paris (4e). Jusqu’au 29 juillet, de 11 heures à 21 heures. centrepompidou.fr

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7 juin 2019

Caressez-moi fort !

Le titre de l’exposition est charmant et drôle : Caressez-moi fort ! La présentation aussi, elle est d’Eva Hober, la directrice de la galerie :

“Notre exposition estivale célèbre la pulsion sensuelle, la chaleur suave, un baiser volé, un lever de soleil précoce. Les œuvres racontent l’odeur du sable, la dérive d’une nuit caniculaire, le rose laissé sur les lèvres d’un sorbet à la fraise, les étreintes humides des corps, l’eau qui ruisselle sur la nuque. Dans l’espace de la galerie, on soupçonne les rituels, les secrets confiés dans une cabine de plage, on observe des danses langoureuses sous une boule à facettes, et on marche sur des paillettes comme sur du sable.”

Caressez-moi fort !

7 juin – 26 juillet

Galerie Eva Hober

56 Boulevard Haussmann

75008 Paris

http://www.evahober.com/

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7 juin 2019

Fonds Hélène et Edouard Leclerc

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« Cet été, nous vous donnons au FHEL un rendez-vous totalement inédit et… pour le moins, insolite. Laissez-vous surprendre ! Entrez avec nous dans cette curieuse fantaisie et partons ensemble avec Laurent Le Bon, commissaire de l’exposition, et Patrick Mauriès, à la découverte de ces univers, de ces incroyables collections, ces « Cabinets de curiosités ». Autant de mondes bizarres et bigarrés, des plus mystérieux aux plus étrangement familiers, peuplés d’objets et d’histoires qui traversent les temps, les lieux, les sociétés, à la croisée des arts, des cultures, des sciences et des lettres. Landerneau n’a pas fini de vous étonner ! »

Michel-Édouard Leclerc

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Lieu essentiel de la culture renaissante et baroque, instrument de savoir autant que de plaisir esthétique, au carrefour de l’art et de la science, le cabinet de curiosités s’effaça devant le rationalisme des Lumières, ne subsistant que dans les musées secrets de quelques collectionneurs nostalgiques. Il ne suscita, au début du 20e siècle, que l’intérêt des historiens, des amateurs de bizarre et des surréalistes qui en apprécièrent l’étrangeté et les aspects poétiques. Il fallut attendre le passage au siècle suivant pour voir le phénomène connaître une résurgence paradoxale et prendre une ampleur nouvelle. Après s’être vu consacrer, en France, à Poitiers en 2013, une exposition, « La Licorne et Le Bézoard », qui se proposait d’en retracer l’histoire, le cabinet de curiosités fait l’objet, dans le projet du FHEL, d’une approche renouvelée. Prenant acte du fait que, devenu source d’inspiration de nombreux artistes, thème d’expositions internationales aussi bien que tendance du goût et du décor intérieur, le cabinet de curiosités fait désormais partie de l’imaginaire contemporain, la présente exposition se propose d’en suivre différentes expressions, échos et interprétations. S’ouvrant sur une mise en perspective historique, elle s’intéresse essentiellement aux regardeurs qui auront réinventé, dans les dernières décennies, le concept de cabinet de curiosités : qu’il s’agisse d’institutions comme le Muséum national d’Histoire naturelle, le musée de la Chasse et de la Nature à Paris, le musée d’anatomie de Montpellier ou le musée Le Secq des Tournelles à Rouen, de personnalités singulières, comme le fondateur de la Maison rouge, Antoine de Galbert ou d’artistes comme Miquel Barceló, Jean-Jacques Lebel ou Théo Mercier. S’ébauche ainsi, sur près de 1000 mètres carrés, dans une scénographie étonnante, ce qui pourrait être un cabinet de curiosités du moment présent.

Commissariat Laurent Le Bon

Commissaire associé Patrick Mauriès

6 juin 2019

Les filles de Miss.Tic - Vernissage ce soir

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Depuis 1985, ses graffitis au pochoir rythment les promenades des Parisiens de silhouettes voluptueuses et de phrases incisives, une poésie aussi légère que grave qui l’a menée jusqu’au Fond d’art contemporain de la ville de Paris et au Victoria & Albert Museum de Londres. Des œuvres devenues indissociables du paysage de la capitale, exposées à la galerie Lélia Mordoch.

Rock’n’girls - Miss Tic, jusqu’au 13 juillet, vernissage le 6 juin à la galerie Lélia Mordoch, 50 rue Mazarine

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Les photos ci-dessus ont été prises avec ma Nikon KeyMission 170.

4 juin 2019

Miss Tic - Galerie Lélia Mordoch - rue Mazarine

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3 juin 2019

SAVE THE DATE - Vous pourrez bientôt visiter les champs de fleurs Chanel à Paris

A l’occasion de l’évènement « Jardins, Jardin » qui aura lieu du 6 au 9 juin prochain, Chanel installe à nouveau ses champs de fleurs aux Tuileries. On booke déjà la date pour découvrir tous les secrets du camélia dans un décor exceptionnel.

Un condensé des 5 hectares de ses plantations de camélias au pied des Pyrénées : pour cette nouvelle édition de Jardins, Jardin, Chanel voit les choses en grand. L’objectif ? Focus sur le camélia, symbole cher à Coco et emblématique des soins de la Maison. En effet, depuis plus de 10 ans, la fleur est au cœur de ses recherches scientifiques pour, notamment, ses vertus hydratantes exceptionnelles. De sa récolte à sa transformation en actifs cosmétiques, l’occasion de découvrir deux grands rouages de la création d’un soin à base de camélia : 1) le procédé spécifique du polyFractionnement qui permet de sélectionner la fraction la plus pertinente de la fleur et de créer un actif exclusif, sur mesure, à l’action ciblée et 2) la microfluidique, technologie révolutionnaire permettant la création de bulles d’actifs et de formules à la sensorialité inédite. Le tout à travers diverses expériences sensorielles, comme un moment suspendu au cœur des champs Chanel.

Camellia japonica

Dans les serres de Chanel, du 6 au 9 juin, Jardins, Jardin, Jardin des Tuileries, Paris 1er.

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