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Jours tranquilles à Paris

18 octobre 2017

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18 octobre 2017

FIAC 2017

Le parvis du Centre Pompidou accueillera une grande installation artistique à l'occasion de la FIAC (Foire internationale d'art contemporain) 2017. Signé par l'Atelier Van Lieshout, l'oeuvre s'intitule "Domestikator"...

Vous trouvez que le billet d'entrée de la FIAC est beaucoup trop cher ? Rassurez-vous : même en étant fauché, vous pouvez suivre un large parcours d'art contemporain gratuit en ville, puisque 70 oeuvres ont été sélectionnées pour être exposées dans l'espace public.

Parmi elle, le Domestikator de l'Atelier Van Lieshout, fondé par le sculpteur Joep Van Lieshout, est accueilli par le Centre Pompidou sur son parvis.

L'artiste, représenté par la Carpenters Workshop Gallery où il est exposé en ce moment, explique : "le Domestikator a toujours eu comme intention d’être un catalyseur de pensée et d’opinion, puisqu’il pose la question dont les humains emploient la technologie – avec ingéniosité, créativité, sophistication et persistance – pour changer le monde et le rendre « meilleur », mais en le domestiquant souvent au passage."

Dès le mardi 17 octobre, venez donc découvrir cette machine dont le but est de faire réfléchir les visiteurs à la domestication du monde, qui entraîne des comportements déraisonnables vis-à-vis de la préservation de l'environnement.

Les écolos et autres amateurs d'art contemporain audacieux adoreront !

Informations pratiques :

FIAC 2017 : Domestikator

Devant le Centre Pompidou

Du 18 au 22 octobre 2017

Gratuit

18 octobre 2017

Extrait d'un shooting - Hollé !

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17 octobre 2017

Etre moderne : le MOMA à Paris - Fondation Louis Vuitton

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17 octobre 2017

Sylvia Kristel (in memorem)

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Sylvia Kristel est une actrice et mannequin néerlandaise , née le 28 septembre 1952 à Utrecht et morte le 17 octobre 2012 à Amsterdam. Elle est connue pour avoir tenu le rôle principal dans cinq des sept films (au cinéma) de la série Emmanuelle dans les années 1970 et 1980.

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Photos : Francis Giacobetti

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17 octobre 2017

Le Grand Palais, un colosse aux pieds d’argile

Par Roxana Azimi - Le Monde

Expositions blockbusters et événements prestigieux… Le Grand Palais jongle entre fonds publics et fonds privés. Mais cet équilibre est mis à mal. Alors que la fréquentation accuse une baisse, d’importants travaux s’imposent.

Si les grands marchands étrangers lèvent les yeux au ciel lorsqu’on les interroge sur les raisons de leur présence à la Foire internationale d’art contemporain (FIAC), ce n’est pas en quête d’un divin secours. Tous pointent du regard l’immense verrière surplombant la nef du Grand Palais, qui abrite du 19 au 22 octobre la foire parisienne. « Vous connaissez un cadre aussi beau ? », entend-on résonner chaque année, en anglais, en espagnol ou en allemand.

Il faudrait être naïf pour croire que des cadors du marché de l’art dépensent jusqu’à 100 000 euros par stand juste pour une coupole. Il n’empêche : sans la magnificence du lieu, la FIAC n’aurait jamais attiré les puissantes galeries de Paula Cooper, David Zwirner ou Larry Gagosian. « Ce bâtiment est un formidable atout, admet Jennifer Flay, directrice artistique du salon. Il nous a beaucoup apporté en termes d’image, en donnant un sentiment de majesté, un ancrage historique, et une lumière aussi. »

Façade en colonnade, coupole de 67 mètres de diamètre culminant à 45 mètres de hauteur : dans la nef de 13 500 mètres carrés, les événements se succèdent à un rythme effréné. Chanel n’hésite pas à ériger pour ses défilés une fusée qui décolle ou une copie de la tour Eiffel. Hermès y organise son fameux « Saut », concours des meilleurs chevaux de jumping, tandis que la maison de vente Bonhams y cède des autos de collection. On y chante même sous la pluie, comme dans la comédie musicale qui démarre le 28 novembre.

Des chefs-d’œuvre du monde entier

Mais, plus encore que sa nef, ce sont les expositions, organisées dans les Galeries nationales adjacentes, qui ont fait la réputation du Grand Palais. Les files d’attente s’étirent parfois tout le long du bâtiment, le public bravant les intempéries pour admirer des chefs-d’œuvre venus du monde entier. Plus de 900 000 personnes s’étaient extasiées devant les toiles de Monet en 2010, près de 800 000 devant « Picasso et les maîtres », en 2008.

Et le succès n’est pas uniquement public. Certaines expositions, faites maison ou coproduites par de prestigieux voisins, comme le Louvre ou Orsay, ont fait date auprès de la critique. C’est le cas de « Mélancolie », qui, en 2005, a sondé les tréfonds de l’âme occidentale. Ou de « Velázquez », qui a présenté le maître espagnol avec une rare intelligence en 2015.

Derrière ces succès, il y a une grosse machine culturelle, la RMN (Réunion des musées nationaux) - Grand Palais : 900 salariés, un chiffre d’affaires annuel de près de 100 millions d’euros, 23,8 millions d’euros de subventions publiques en 2016 et près de 2 millions de visiteurs la même année. Pour qualifier ce mastodonte sans aucun équivalent en France, sa présidente, Sylvie Hubac, parle de « carrousel culturel ».

Couteau suisse serait plus approprié. Le Grand Palais est à la fois un lieu d’exposition et un lieu d’accueil pour foires artistiques, concerts et défilés de mode, un éditeur de catalogues et de produits dérivés vendus dans ses propres librairies-boutiques, dont celles du Louvre et du Musée d’Orsay. Cet esprit, proche de celui du Barbican Centre, à Londres, a fait des émules : le Humboldt Forum, à Berlin, et The Shed, à New York, qui doivent voir le jour en 2019, s’en sont visiblement inspirés.

Ni snobisme ni chasse gardée

La clé de ce modèle : mêler opérations privées et expositions blockbusters. La nef est devenue un écrin pour des événements promotionnels, « La petite veste noire » de Chanel ou « Volez, voguez, voyagez », qui retrace l’histoire de la maison Vuitton, par exemple. « On y met les conditions, assure Sylvie Hubac. Nous sommes attentifs à ce que ces expositions soient scientifiquement de bon niveau. »

Même un rendez-vous comme « Monumenta », qui était consacré aux œuvres monumentales d’artistes tels Anish Kapoor, Christian Boltanski ou les Kabakov, reposait pour moitié sur les fonds apportés ou levés par des galeries privées.

Côté Galeries nationales, pour être sûr d’attirer le plus large public, le Grand Palais mise sur la variété, tant sur la forme que sur le fond. « J’ai voulu donner le sentiment d’un feu d’artifice permanent », confie en chuchotant Jean-Paul Cluzel, qui fut aux manettes de 2011 à 2016. Son credo ? Ni snobisme ni chasse gardée. Les expositions sont souvent kaléidoscopiques, encyclopédiques, parfois immersives, ainsi de « Dynamo » qui, littéralement, donnait la berlue.

Le spectre est large, du peintre Paul Gauguin au photographe Irving Penn en passant par l’auteur de bande dessinée Hergé ou le couturier Jean Paul Gaultier. « C’est une idée de l’histoire de l’art fondée sur la continuité, et non la rupture, contrairement à beaucoup de musées français », résume Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée d’art moderne de la Ville de Paris et commissaire de l’exposition « Edward Hopper » en 2012 au Grand Palais. Pour se distinguer des autres galeries parisiennes, le Grand Palais opte souvent pour des angles grand public – on a pu le voir avec la récente et réjouissante exposition « Jardins ».

Aucune monnaie d’échange

À chaque fois ou presque, l’établissement parvient à décrocher des prêts hallucinants. Une gageure pour ce lieu qui n’a pas de collection propre et ne dispose donc d’aucune monnaie d’échange. Mais qui sait se trouver des alliés.

Le conservateur du Louvre, Guillaume Kientz, n’a pas ménagé ses efforts pour décrocher une cinquantaine de prêts pour l’exposition « Velázquez » dont il était le commissaire. Un pari fou quand la France ne possède que trois œuvres, plutôt mineures, du maître espagnol. Pas de rétribution monétaire, assure-t-on en haut lieu. Quand le Grand Palais produit seul une exposition, l’entregent de son ex-patron, qui fut notamment directeur de l’Opéra de Paris et PDG de Radio France, est capital.

« LES MUSÉES QUI COLLABORENT AVEC NOUS ONT UNE CERTITUDE DE FRÉQUENTATION. CAR, ICI, LES VISITEURS NE SONT PAS INTIMIDÉS. » JÉRÔME NEUTRES, DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DU GRAND PALAIS

« Pour “Edward Hopper”, je suis allé voir le directeur du Whitney Museum, sans être prétentieux ou arrogant », raconte benoîtement Jean-Paul Cluzel. Le nom d’un commissaire réputé est un autre précieux sésame. « Les musées prêtent aux gens qu’ils aiment bien, quand ils sentent que le projet va ajouter du sens et qu’il est rigoureux », résume Camille Morineau, commissaire de l’exposition « Niki de Saint Phalle », en 2014.

Reste une dernière botte secrète : le grand public. « C’est notre force, estime Jérôme Neutres, directeur chargé de la stratégie et du développement du Grand Palais. Les musées qui collaborent avec nous ont une certitude de fréquentation. Car, ici, les visiteurs ne sont pas intimidés. » La débauche de décors y contribue bien souvent. Même si pour pallier la laideur des espaces des Galeries nationales, l’institution en fait parfois trop. Qu’importent les lourdeurs muséographiques, tant que le public suit…

L’établissement se retrouve en mauvaise posture

Or la nef a beau tourner à plein régime, la RMN-Grand Palais a accusé un déficit en 2016, avec une chute de 12,9 % de son chiffre d’affaires. Avec 1,8 million de visiteurs, sa fréquentation était sensiblement en baisse en 2016. Les attentats à Paris et à Nice, et l’effondrement du tourisme qui s’ensuivit, sont en grande partie responsables de cette désaffection qui a touché tous les grands musées parisiens. Cette diminution n’a pas seulement concerné la billetterie mais aussi l’activité des librairies-boutiques, tributaire à 80 % des touristes étrangers. Or ces ventes représentent 50 % du chiffre d’affaires de l’institution.

Ajoutez à cela quelques expositions mal pensées, comme « Carambolages » (130 000 visiteurs) – sans doute trop longue, au titre trop énigmatique et aux associations parfois trop faciles –, ou celle, très diplomatique car exigée au plus haut niveau lors de l’année France Corée, consacrée à la céramique coréenne (15 000 visiteurs), et voilà comment l’établissement se retrouve aujourd’hui en mauvaise posture.

« On ne s’est pas bien préparé à la concurrence, admet Sylvie Hubac. On s’est endormi sur nos lauriers parce que pendant longtemps nous étions dans une situation de monopole. On n’a pas bougé assez vite. Il faut reconquérir ce marché. » Alors que le Grand Palais a traditionnellement plus de mal à attirer les touristes étrangers, qui lui préfèrent le Louvre ou Orsay, il voit aussi émerger de nouveaux rivaux : la Fondation Pinault, prochainement à la Bourse du commerce. Et surtout la Fondation Louis Vuitton, qui, avec 1,2 million de visiteurs en 2016 pour « Chtchoukine », a devancé tous les scores du Grand Palais.

Malgré tout l’entregent du monde, difficile de rivaliser avec ces fondations privées qui ont les moyens logistiques et financiers d’accueillir des œuvres inimaginables pour un musée public. Pour faire face à cette nouvelle conjoncture, le Grand Palais s’est d’abord attaqué à ses boutiques : il a dû licencier, renouveler l’assortiment de ses magasins et partir à la chasse aux nouveaux clients en développant l’e-commerce et en ouvrant un corner aux Galeries Lafayette.

Mais un autre enjeu se fait jour. Hors norme, le bâtiment est aussi hors d’âge. Car tout ou presque est obsolète. « Les monte-charges tombent en panne, il n’y a pas d’accès pour le public handicapé qui doit passer par les caves, admet Sylvie Hubac. Le système de protection incendie doit être modernisé. » Faute de climatisation, on grelotte l’hiver sous la nef et, l’été, on y transpire à grosses gouttes. Aussi le monument fermera-t-il ses portes entre novembre 2020 et 2023 pour se refaire une beauté et gagner de nouveaux espaces. Mais, dans un contexte budgétaire tendu, des voix s’élèvent contre des travaux qui coûteraient 400 millions d’euros. Une situation aux airs de « déjà-vu ».

Des travaux pharaoniques, encore

C’était en 1993. À la suite de la chute d’un rivet de la charpente, la nef ferme ses portes. Nul ne peut plus contester la nécessité des travaux, mais leur coût – 150 millions d’euros – apparaît exorbitant. On questionne soudain l’utilité de ce monstre du Loch Ness jugé ringard face au Carrousel du Louvre ou à la Porte de Versailles. Ne vaut-il pas mieux concéder la nef au secteur privé, qui en financerait la restauration et trouverait bien le moyen de le rentabiliser, murmure-t-on en haut lieu ? Après un long statu quo, le Grand Palais reste dans le giron de l’Etat. Avec son bâtiment classé monument historique in extremis en 2000, il voit ses crédits de rénovation débloqués et rouvrira finalement en 2005.

Douze ans plus tard, ce sera donc au tour des Galeries nationales de fermer leurs portes. L’État devrait contribuer aux travaux pour moitié. Le reste de la somme, l’établissement public compte l’emprunter. Faut-il consacrer autant d’argent à remettre sur pied un bâtiment dont 70 % des recettes proviennent d’activités commerciales, quand tant de monuments historiques et de musées publics, comme Guimet, tirent le diable par la queue ?

Le Grand Palais ne soufflerait-il pas la vedette aux autres équipements parisiens, plus en peine d’organiser des expositions blockbusters ? « Pas du tout, estime Didier Ottinger, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Orsay a des espaces d’exposition biscornus. Au Louvre, c’est petit, regardez l’expérience traumatisante de l’exposition “Vermeer” et le mécontentement des visiteurs. Un lieu central, fédérateur comme le Grand Palais est très utile. »

Si utile que la perspective de sa fermeture affole déjà directeurs de foire et galeries. Pour quel choix opter pendant la durée des travaux ? Le Grand Palais et la Ville de Paris ont planché sur plusieurs solutions, parfois farfelues. Un pont éphémère sur la Seine près du pont Alexandre-III ? Trop petit. Une structure temporaire au Champ-de-Mars ou sur le parvis des Invalides ? Trop compliqué. Une issue plus viable se profilerait entre les Tuileries et la place de la Concorde. Et même si l’établissement s’est, ces dernières années, largement ouvert aux opérations privées, c’est encore une fois du public que viendra son salut.

17 octobre 2017

VERNISSAGE - Carte Blanche à Camille Henrot - Palais de Tokyo

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https://twitter.com/hashtag/CamilleHenrot?src=hash

http://www.palaisdetokyo.com/fr/evenement/carte-blanche-camille-henrot

Days are Dogs

Carte blanche à Camille Henrot

jusqu'au → 7 janvier 2018

À l’automne 2017, le Palais de Tokyo confie à Camille Henrot la totalité de ses espaces d’exposition à l’occasion de la troisième édition d’une série de cartes blanches, initiée avec Philippe Parreno en 2013 et poursuivie avec Tino Sehgal en 2016.

Pour cette carte blanche, l’artiste française a choisi de présenter un vaste ensemble d’œuvres, auquel s’ajoutent des productions d’artistes internationaux avec lesquels elle entretient un dialogue fécond : David Horvitz, Maria Loboda, Nancy Lupo, Samara Scott et Avery Singer. Elle invite également le poète Jacob Bromberg — avec lequel elle a collaboré sur plusieurs de ses œuvres — pour l’écriture des textes accompagnant l’exposition ainsi que pour la création d’un projet original.

L’exposition explore comment la semaine et les jours qui la composent structurent notre rapport au temps. Elle révèle la manière dont cette invention nous rassure — en nous offrant un cadre commun et des routines — autant qu’elle nous aliène — en instaurant un ensemble de contraintes et de dépendances.

Intitulée « Days are Dogs » en référence, notamment, à l’expression anglaise « Dog Days » qui désigne les jours de canicule, l’exposition se déroule en sept grandes parties thématiques. Chacune est consacrée à un jour de la semaine, allégorie d’un ensemble d’émotions et d’actions dont les œuvres se font l’écho. La structure des jours de la semaine, qui nous apparait comme une évidence, révèle son origine, celle d’une construction narrative issue de la mythologie : la lune pour lundi, Mars pour mardi, Mercure pour mercredi, Jupiter pour jeudi…

À travers le choix de cette structure, l’une des plus banales de notre vie quotidienne, c’est notre rapport aux dépendances, les frustrations et les désirs qui rythment la vie qui sont parcourus. L’exposition explore ainsi des notions telles que la soumission ou la révolte, tant à une échelle intime, au sein des relations affectives ou sexuelles par exemple, qu’à une échelle collective dans un contexte d’hyperconnectivité où les rapports de force sociaux, économiques, culturels et idéologiques sont exacerbés. Cette hyperconnectivité s’applique aussi au langage, lors des échanges sur les réseaux sociaux par exemple, dans lesquels les intensités des vies privée et publique se trouvent mêlées.

Convoquant une large palette de médiums — sculptures, dessins, vidéos, installations — et se référant pour son exposition au Palais de Tokyo tant à l’origine du bâtiment qu’à sa qualité de « palais baroque » (en présentant mosaïques, fresques et bronzes), l’exposition met en scène de nombreuses œuvres inédites, notamment Saturday, son film le plus conséquent depuis Grosse Fatigue (2013, primé à la Biennale de Venise). Elle inclue également un ensemble de travaux récents conçus en prévision de cette carte blanche.

Le travail de l’artiste, qui bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale, a été exposé dès 2007 au Palais de Tokyo, et ce à plusieurs reprises.

Commissaire : Daria de Beauvais

Née à Paris en 1978, Camille Henrot vit à New York. Elle a remporté le Lion d’argent à la 55e Biennale de Venise (2013), le Nam June Paik Award (2014) et l’Edvard Munch Award (2015). Elle a bénéficié de nombreuses expositions personnelles dans des institutions internationales, notamment : Kunsthalle Wien (Vienne, 2017), Fondazione Memmo (Rome, 2016), New Museum (New York, 2014), Chisenhale Gallery (Londres, 2014, point de départ de son exposition itinérante « The Pale Fox »). Elle a récemment participé aux biennales de Berlin (2016), Sydney (2016) et Lyon (2015). Elle est représentée par les galeries kamel mennour (Paris/Londres), König Galerie (Berlin) et Metro Pictures (New York).

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16 octobre 2017

Emmanuel Macron

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Le Parisien - Les petits travers de Jupiter - l'edito de Didier Micoine

C’est plus fort que lui. Emmanuel Macron ne peut décidément pas s’empêcher de balancer des piques à son prédécesseur à l’Elysée. Lors de son entretien sur TF1 et LCI, dimanche soir, il a d’emblée taclé François Hollande, assurant que s’il n’était pas intervenu à la télévision depuis cinq mois, c’était parce qu’il ne voulait pas d’une «présidence bavarde». Il a ensuite expliqué que la politique de Hollande vis-à-vis des riches ou pour inverser la courbe du chômage avait échoué. Bref, avant lui, rien ne marchait vraiment. Et tant pis s’il avait participé, comme secrétaire général adjoint de l’Elysée, puis comme ministre de l’Economie, aux choix de l’ancien président. Ça, c’était avant. Aujourd’hui, il n’y a que lui qui importe. Alors Macron a sûrement raison d’avoir une très haute opinion de lui-même, et comme il le répète volontiers, il est là pour «transformer en profondeur» le pays, pas pour le «gérer». Le message est clair, mais pour sa crédibilité (et sa popularité), Jupiter gagnerait sans doute à moins jouer les Narcisse.

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La lettre politique de Laurent Joffrin - La France comme entreprise

Un président manager. Au fond, c’est le portrait le plus net qui ressort de l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron. Un manager cultivé, sensible à l’histoire, maniant une langue sûre, ce qui tranche avec le sabir entrepreneurial qui prévaut dans tant de cercles dirigeants et au sein du parti En marche. Mais un manager tout de même. C’est-à-dire quelqu’un de volontaire, de pragmatique, et même de sensible à la dimension humaine de l’entreprise, ne serait-ce que pour motiver «les équipes». Mais aussi quelqu’un qui adhère sans mélange aux valeurs – ou aux duretés – de la concurrence, de l’évaluation, de la hiérarchie (au nom de l’efficacité) et de la propriété. Impossible d’interpréter autrement l’éloge obsessionnel de la réussite individuelle qui a tissé le discours présidentiel. S pontanément, viscéralement, Emmanuel Macron est un libéral. Il croit à l’individu libre, à la compétition de tous contre tous, à la créativité intrinsèque du secteur privé, à la pataude inefficacité des structures collectives et des corps intermédiaires.

Dans cette philosophie, l’inégalité n’est pas un problème mais un atout. Elle récompense le mérite des «premiers de cordée». Elle motive les dirigeants et les investisseurs, à qui «il ne faut pas jeter des pierres», c’est-à-dire les soumettre à des impôts excessifs qui nous transporteraient à «Cuba, sans le soleil». Elle est donc le moteur du progrès. Pour autant, Macron n’est pas «ultralibéral», comme on l’entend parfois dans la gauche radicale. Il admet les correctifs destinés à humaniser le marché : Etat-providence (qu’il faut convertir à l’efficacité et aux économies), formation pour tous (qui promeut l’égalité des chances), filet de sécurité pour ceux «qui ne sont rien», les «illettrés», voire les «fainéants» et qu’on ne peut pas laisser crever. Fillon, pendant la campagne électorale, se rapprochait bien plus du modèle libéral extrême, en progra mmant réduction à la hache des dépenses publiques et abaissement de tous les impôts, c’est-à-dire recul historique du service public. En regard, Macron est un modéré.

Mais il n’a rien, en fait, d’un social-démocrate. Dans la «cordée» dont il parle, les intérêts sont confondus. Si le premier trébuche, tous tombent. Or la métaphore ne vaut pas. Les salariés sont souvent solidaires de l’entreprise quand elle va mal : ils risquent leur emploi. Mais dès qu’elle prospère, le partage du revenu oppose des intérêts contradictoires. La social-démocratie est un compromis entre parties antagoniques, non l’abolition des conflits. Aussi bien, tout social-démocrate vise à réduire les inégalités, qu’il juge injustes et excessives. Hollande, quoi qu’on dise, a œuvré dans ce but. La politique Macron ne s’en soucie pas. Ou plutôt, le président voit dans l’inégalité la condition du plein-emploi et le moyen, grâce à l’efficacité obtenue, de financer l’éducation et le filet de sécurité minimal. En leur temps, Blair, Schröder, Clinton ont joué cette carte, qui se distingue clairement du libéralisme cano nique des Bush, Cameron ou Schäuble, mais rompt avec la social-démocratie. Macron marche dans leurs pas. Il est fort possible, grâce au retour de la croissance, qu’il obtienne des résultats. Mais ils se paieront, immanquablement, d’un accroissement des inégalités. Or seuls les vrais libéraux pensent qu’elles sont justes.

16 octobre 2017

La Bretagne sous un ciel d'Apocalypse

 

On dirait une vieille photo 🤔 Mais non ! Le ciel était chargé de sable aujourd'hui laissant planer une atmosphère étrange 🙄 📸 : @___arnoh___



214 Likes, 4 Comments - Morbihan Tourisme (@morbihantourism) on Instagram: "On dirait une vieille photo 🤔 Mais non ! Le ciel était chargé de sable aujourd'hui laissant planer..."

 

https://www.ouest-france.fr/catastrophes/ouragan/ouragan-ophelia-un-ciel-jaune-d-apocalypse-en-bretagne-5317271

16 octobre 2017

Galerie Laurent Strouk

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