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Jours tranquilles à Paris

13 septembre 2020

Cinéma - Nomadland remporte le lion d'Or à Venise

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Le film de Chloé Zhao a beaucoup plu lors de sa présentation vendredi soir. Il a été récompensé du prix ultime le lendemain. Vanessa Kirby a été désignée meilleure actrice par le jury de Cate Blanchett. Kiyoshi Kurosawa est sacré meilleur réalisateur pour Wife of a Spy. Pierfrancesco Favino a reçu la Coupe Volpi du meilleur acteur pour Padrenostro.

Pour le Hollywood Reporter, c’est sûr, en gagnant le Lion d’or au 77ème festival de Venise, Nomadland a pris la “pole position” pour les Oscars. Searchlight Pictures, la filiale de Disney spécialisée dans le cinéma d’auteur,  distribue le film aux Etats-Unis et “mettra tout son poids” dans la campagne de promotion, prévoit le magazine. Nomadland, tourné par la Chinoise Chloé Zhao, sort le 4 décembre en Amérique du Nord. Le film chronique la vie d’une veuve interprétée par Frances McDormand dans une petite ville minière du Nevada.

McDormand, déjà oscarisée pour Fargo et Three Billboard, sera certainement une nouvelle fois nommée, annonce le Hollywood Reporter tout en soulignant la concurrence de la Britannique Vanessa Kirby, récompensée à Venise du prix de la meilleure actrice pour son rôle de mère confrontée à la mort de son enfant dans Pieces of a woman.

Le festival s’est logiquement déroulé dans des conditions particulières en raison du coronavirus. Cate Blanchett était présidente du jury. La cérémonie de clôture a eu lieu dans une salle à moitié vide pour respecter la distanciation sociale. De nombreux lauréats, dont l’équipe de Nomadland, ont accepté leur prix par écran interposé.

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13 septembre 2020

Festival de Dinard

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13 septembre 2020

Chronique - Président Trump, an IV : débauche d’énergie

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Par Gilles Paris, Washington, correspondant Le Monde

Le candidat républicain accumule, comme quatre ans plus tôt, les miles en avion et les assemblées extatiques, lancé dans une course-poursuite avec son adversaire démocrate, Joe Biden. Pour l’instant l’agité est le distancé, mais jusqu’à quand ?

Samedi : réunion avec des fidèles au Trump hôtel de Washington, départ pour le Nevada et meeting dans la foulée. Re-meeting dimanche. Re-re-meeting lundi, dans l’Arizona. Avant ou après un détour par la Californie qui brûle. Bien obligé, même s’il n’est pas question de parler de réchauffement climatique.

Donald Trump accumule, comme quatre ans plus tôt, les miles en avion et les assemblées extatiques, lancé à corps perdu dans une course-poursuite avec son adversaire démocrate, Joe Biden. Ce dernier n’avait rien à son agenda de samedi, à un peu plus de sept semaines de l’élection présidentielle. Deux candidats, deux rythmes. Pour l’instant l’agité est le distancé, mais jusqu’à quand ?

Nul ne peut plus distinguer depuis bien longtemps le président du candidat. Qui promet par exemple sur son compte Twitter, jeudi soir, l’équivalent d’une rallonge salariale aux militaires s’il est réélu le 3 novembre ? Qui envisage de nommer à la Cour suprême, la plus haute instance juridique des Etats-Unis, des modèles de tempérance comme le sénateur Tom Cotton (Arkansas), qui rêve de déployer la 101e division aéroportée dans les rues américaines à la première manifestation un peu animée, ou bien son collègue Ted Cruz, enfant du Tea Party, qui voit l’une des têtes de l’hydre socialiste pointer derrière la moindre revendication sociétale ?

Le président ne résiste pas à la notoriété

Si Donald Trump aimait gouverner comme il aime faire campagne, il s’avancerait sans doute aujourd’hui au-devant d’une réélection de maréchal. Pendant la convention d’investiture républicaine, son entourage a juré qu’il s’agissait d’un président dur à la tâche. On l’imaginait penché sur le « Resolute Desk » jusqu’à des heures impossibles, annotant une montagne de rapports à la lumière chiche d’une méchante lampe par souci des deniers publics. Le majordome de la Maison Blanche, fatigué d’avoir arpenté sans but les bureaux vides de la West Wing, tentait de le rappeler à l’ordre d’un toussotement discret. Encore un instant ! répondait un index impérieux.

Mais on ne peut compter sur personne. Jeudi, au cours d’une conférence de presse, Donald Trump a expliqué comment il envisageait le travail d’un président. « Je regarde certains shows. Je regarde Liz McDonald ; elle est fantastique. J’ai regardé Fox Business. J’ai regardé Lou Dobbs hier soir, Sean Hannity hier soir, Tucker [Carlson] hier soir, Laura [Ingraham]. J’ai regardé “Fox and Friends” le matin. Vous regardez ces émissions ; vous n’avez pas besoin d’aller trop loin dans les détails. Ils couvrent des choses qui sont… c’est vraiment une chose incroyable », a-t-il assuré, énumérant une véritable grille de programmes.

Le policy planning de la première puissance mondiale étant assuré par les animateurs de la chaîne de la droite américaine, le président peut se concentrer sur l’essentiel. Par exemple en accordant dix-huit entretiens en six mois au journaliste Bob Woodward, et en acceptant qu’ils soient enregistrés. Pourquoi donc baisser la garde devant un danger patenté pour tout président en fonction ? Parce que Donald Trump, pas même trentenaire lorsque le journaliste du Washington Post creusait avec application le tombeau politique de Richard Nixon, ne peut résister à toute forme de notoriété. « Chérie, je parle avec Bob Woodward », se vantait-il auprès de la First Lady, le 22 juin, au cours de l’une de leurs conversations. Bob Woodward, meeting. Re-Bob Woodward, re-meeting.

13 septembre 2020

Divers

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13 septembre 2020

Affluence modeste et tensions pour la journée de mobilisation des « gilets jaunes »

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Par Aline Leclerc - Le Monde

Une série d’actions et de rassemblements ont eu lieu à Paris et dans plusieurs villes. Dans la capitale, où 2 500 personnes ont manifesté, des affrontements ont eu lieu autour des Champs-Elysées et 275 personnes ont été arrêtées.

Près de deux ans après la naissance de leur mouvement, à l’automne 2018, des « gilets jaunes » avaient prévu samedi 12 septembre une série d’actions et de rassemblements à Paris et dans plusieurs grandes villes. L’affluence fut modeste. Ils étaient 8 500 à s’être rassemblés samedi en France, dont 2 500 à Paris, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement à la Préfecture de police de Paris. « Ces manifestations ont pu se tenir dans un calme qui permet à l’ordre républicain d’être tenu », a-t-il déclaré.

Dans la capitale, pour prévenir d’éventuelles violences et destructions, la Préfecture de police avait interdit toute manifestation aux alentours des Champs-Elysées, de la tour Eiffel, de l’Assemblée nationale, de l’île de la Cité et de l’Hôtel Matignon, destinations habituellement privilégiées par les « gilets jaunes ». Plusieurs stations de métro ont été fermées. D’autres points de rendez-vous étaient annoncés, hors des zones interdites.

Dans la matinée, plusieurs centaines de personnes se sont ainsi rassemblées place de Wagram, dans le 17e arrondissement. Des « gilets jaunes » de la première heure, pour la plupart, comme Maxime Nicolle, alias « Fly Rider », Priscillia Ludosky ou Jérôme Rodrigues. Ce dernier a diffusé activement sur les réseaux sociaux, avec tweet et vidéos, l’appel à manifester ce samedi. Un message brouillé par une polémique survenue jeudi, après qu’il a traité un syndicat de police de « bande de nazis » dans un tweet. Ce samedi matin, caméra sur le ventre pour filmer toute intervention de police, il tentait de recentrer l’attention sur son message :

« Ce n’est pas “la rentrée” ou “le retour” des “gilets jaunes”, ça, c’est une construction médiatique ! On nous a mis au placard, fracassés, déglingués. Mais la colère est là, dans les foyers, dans les entreprises autour des machines à café. Elle n’est peut-être pas jaune, mais elle est là. Ceux qui ont tenu à bout de bras la France pendant les deux mois de confinement, ce sont des aides-soignants, des caissiers, des éboueurs, ce sont des “gilets jaunes” ! »

Comme en écho, séparés des « gilets jaunes » par un cordon de sécurité, une cinquantaine de patrons de discothèque et des chauffeurs de VTC parisiens étaient venus place de Wagram alerter sur leur situation. « On est à l’arrêt depuis le 13 mars, aujourd’hui on est à l’agonie », explique Morgan Dalle, qui tient la discothèque L’Antique, à Béthune (Pas-de-Calais). Ses dix salariés sont au chômage partiel, mais lui n’a aucun revenu depuis sept mois et tous les bénéfices des cinq dernières années ont été engloutis dans la gestion de la crise. « Nous n’avons eu aucune aide spécifique et sommes les derniers à ne pas avoir repris. »

287 interpellations en France

En début d’après-midi, certains manifestants, tout de noir vêtus, la tenue des blacks blocks, ont tenté d’avancer vers les Champs-Elysées, repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes et des grenades de désencerclement. Des affrontements se sont poursuivis dans des rues alentours.

Emmené par un groupe de « gilets jaunes » qui a toujours tenu à être « légaliste », un petit cortège d’une cinquantaine de personnes seulement a suivi l’itinéraire de défilé accordé au départ de la place Wagram par la Préfecture de police. Ils revendiquaient, comme depuis deux ans, le référendum d’initiative citoyenne ou un nouveau système politique. Une seconde manifestation autorisée – entre la place de Bourse et la porte de Champerret – a rassemblé également dans le calme plusieurs centaines de personnes.

Dans le même temps, des petits groupes de manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre dans le nord-ouest parisien une bonne partie de l’après-midi, mettant le feu ici et là à des poubelles, des scooters, des voitures et se voyant dispersés par les lacrymogènes.

A 20 heures, 287 personnes avaient été interpellées (dont 275 dans la capitale) et selon le parquet de Paris, 147 personnes étaient en garde à vue. Plus tôt dans la journée, la Préfecture de police avait fait également savoir sur Twitter que des personnes avaient notamment été arrêtées pour port de « tournevis, piolet, pince coupante, couteaux ».

« Il ne peut pas y avoir sur les Champs de destruction et de chaos », avait déclaré plus tôt le préfet de police de Paris, Didier Lallement, sur BFM-TV. Le nombre de forces de l’ordre mobilisées n’a pas été précisé, à l’exception de 160 motos des brigades de la répression de l’action violente motorisées (BRAV-M).

Comme depuis deux ans, les manifestants se sont divisés sur la question du rapport à la violence, certains s’interposant devant des voitures pour qu’elles ne soient pas détruites, d’autres tentant de dissuader des manifestants de desceller des pavés pour les jeter contre les forces de l’ordre. « On ne changera rien avec des chansons ! », crie un manifestant. « On ne va retenir que ça, les voitures cassées », déplore au contraire Pascale, aide-soignante et « gilet jaune » depuis 2018, venue spécialement de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Elle ajoute :

« Moi je gagne 1 350 euros par mois, à 55 ans ! Ma fille qui a deux enfants à charge a perdu sa mission d’intérim dans l’aéronautique à cause du Covid. Eh bien, je ne peux même pas l’aider ! Que voulez-vous qu’on leur dise à nos enfants ? Ça ira mieux demain ? Mais on sait que c’est faux, c’est pour ça qu’on se bat encore. Peut-être que quand des gens avec des bons salaires auront été licenciés, ils se rendront compte de ce qu’on vit. »

D’autres déploraient les « guerres d’ego » qui ont entraîné l’organisation de différents cortèges et la dispersion des manifestants dans la capitale alors même qu’ils étaient peu nombreux. On s’écharpait aussi sur le port du masque, que certains jugeaient inutile. « S’ils nous font chier maintenant avec les masques, c’est juste pour flinguer la rentrée sociale » lançait un homme sans masque à une femme masquée.

Dans un autre rassemblement de « gilets jaunes », place de la Bourse, la situation s’était tendue dans la matinée, après l’arrivée de l’humoriste Jean-Marie Bigard, qui se présente comme proche du mouvement. Hué et malmené par des manifestants, qui lui reprochent de s’être désolidarisé de Jérôme Rodrigues, il a dû être exfiltré vers un café.

Dans la matinée de samedi, une trentaine de « gilets jaunes » ont également fait brièvement intrusion dans les locaux de BFM-TV à Paris, prenant à partie des journalistes et bousculant des agents de sécurité, a fait savoir la direction de la chaîne, qui a déposé plainte. Ils ont notamment échangé avec l’éditorialiste Christophe Barbier, qui quittait l’antenne, selon une vidéo postée par des manifestants sur les réseaux sociaux.

Ils ont « fortement bousculé des agents de sécurité » et dégradé une porte, avant d’être évacués par les forces de l’ordre arrivées peu après l’intrusion, a précisé à l’Agence Frace-Presse Arthur Dreyfuss, directeur général d’Altice Médias, dont fait partie BFM-TV. Les mesures de sécurité vont en outre être renforcées à BFM-TV, a-t-il ajouté. C’est la première fois que des « gilets jaunes » pénétraient dans les locaux de la chaîne d’information en continu.

D’autres rassemblements étaient prévus dans des grandes villes de France (Marseille, Lyon, Lille, Nantes, Nice, Bordeaux ou Strasbourg…). A Toulouse, un des bastions du mouvement, le rassemblement de « gilets jaunes » a été interdit vendredi par la préfecture de Haute-Garonne, notamment en raison « des taux élevés de propagation du Covid-19 ».

Vendredi, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a présenté les grandes lignes de la nouvelle doctrine de maintien de l’ordre du gouvernement, dont notamment l’emploi d’une nouvelle grenade défensive (grenade à main de désencerclement, GMD) censée être moins dangereuse que la précédente et dont l’emploi sera encadré par des « superviseurs ».

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13 septembre 2020

Rassemblement de voitures de collection à Etel

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13 septembre 2020

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, menace Emmanuel Macron : « Ne cherchez pas querelle à la Turquie »

Il a ainsi réagi aux sévères critiques émises par le président de la République envers Ankara dans le cadre du contentieux entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée orientale.

« M. Macron, vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi. » Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti samedi 12 septembre son homologue français, Emmanuel Macron, alors que la tension monte entre les deux pays à propos de la situation en Méditerranée orientale.

« Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a lancé M. Erdogan lors d’un discours télévisé, à Istanbul, en référence aux sévères critiques émises par le président français envers Ankara dans le cadre du conflit entre la Turquie et la Grèce à propos de la prospection pétrolière en Méditerranée.

La Turquie revendique le droit d’exploiter des gisements d’hydrocarbures dans une zone maritime qu’Athènes estime relever de sa souveraineté. Ces dernières semaines, les deux pays ont montré leurs muscles à coups de déclarations martiales, de manœuvres militaires et d’envois de navires sur zone. La France a clairement affiché son soutien à la Grèce en déployant des navires de guerre et des avions de combat dans la région, une initiative vivement dénoncée par le président turc.

« Des comportements inadmissibles »

Emmanuel Macron et ses six homologues du sud de l’Union européenne (UE) ont exhorté jeudi la Turquie à cesser sa politique de « confrontation » en Méditerranée orientale et l’ont menacée de sanctions européennes si Ankara continue à contester les droits d’exploration gazière de la Grèce et de Chypre dans la zone. M. Macron avait aussi estimé que le gouvernement turc « avait aujourd’hui des comportements inadmissibles » et devait « clarifier ses intentions ».

En réponse, M. Erdogan a exhorté samedi la Grèce à « se tenir à l’écart » des actions « erronées » soutenues par des pays comme la France. Le président turc a aussi accusé M. Macron de « manquer de connaissances historiques » et a estimé que la France « ne pouvait pas donner de leçon d’humanité » à la Turquie en raison de son passé colonial en Algérie et de son rôle dans le génocide perpétré en 1994 au Rwanda.

« L’heure est venue de renforcer nos forces armées »

De son côté, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a annoncé samedi un « important » programme d’achat d’armes et une réorganisation des forces armées du pays. Il a précisé que la Grèce allait se procurer 18 chasseurs Rafale, de fabrication française, ainsi que des frégates et des hélicoptères, recruter 15 000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense.

« L’heure est venue de renforcer nos forces armées (…). Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national », a déclaré le premier ministre lors d’un discours prononcé à Thessalonique, pendant lequel il a accusé la Turquie de « mettre en péril » la sécurité régionale.

13 septembre 2020

Terry Richardson - photographe

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13 septembre 2020

Steven Meisel

fashionography « Safe Sex is h-lot Sex ». Campagne lconique de Steven Meisel

« La série de Steven [Meisel] a été l’une des premières publicités de sensibilisation au VIH/sida mettant en vedette des couples homosexuels à être diffusées en réalité. C’était incroyable. Vous ne pouviez pas tourner un coin sans voir la campagne. Ils sont devenus des icônes pour cette période de temps à New York. » - Guest Editor-AtLarge pour @fashionography

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12 septembre 2020

Le 13 septembre, on défile nu sur un vélo pour le climat

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La "World Naked Bike Ride" débarque enfin en France. Dimanche 13 septembre, les militants écolo pourront défiler sur un vélo, en rollers ou en trottinette dans plusieurs villes... nus ou habillés. Organisé par la Fédération française du naturisme, l'événement vise à promouvoir l'éco-mobilité et la réduction des énergies fossiles. Avec ou sans vêtements, donc.

Rouler pour construire le monde d'après, dans son plus simple appareil. C'est l'objectif de la manifestation "cyclonudiste" à portée mondiale organisée par la Fédération française du naturisme, qui entend promouvoir les "déplacements doux", militer pour le respect de l'environnement, mais aussi pour la liberté "d'être comme l'on souhaite, habillé ou nu". Ces défilés à vélo mondiaux sont aussi un moyen de s'ériger contre la dépendance au pétrole, ainsi que de démontrer la vulnérabilité des cyclistes sur la route.

Créée dans les années 2000, l'initiative "World Naked Bike Ride" est largement répandue dans le monde que ce soit en Allemagne, en Espagne, en Belgique, en Australie ou aux États-Unis. Mais en France, la tradition peine à s'imposer. La première édition devait se dérouler en septembre 2019 mais a rapidement tourné court, suite à un arrêté de la préfecteur de police de Paris interdisant aux cyclistes de défiler nus dans la capitale (ce qui n'a toutefois pas empêché certains d'enfourcher leur vélo en tenue d'Adam).

L'année 2020 verra donc sa première cyclonue officielle organisée en France. Rendez-vous le dimanche 13 septembre dans les rues de Paris, de Lyon et de Rennes à partir de 14h pour un défilé engagé, pacifiste, festif et familial, où le port de vêtement sera purement facultatif.

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