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Jours tranquilles à Paris

8 février 2019

Emmanuel Macron : « En continuant de “disrupter”, Macron semble défier toutes les lois dont ont été victimes ses prédécesseurs

Par Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde »

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », observe qu’en dépit d’une communication chaotique, le président pourrait gagner la bataille du grand débat. En attendant, il remonte dans les sondages.

Les représentants du « vieux monde », tous ces élus qui croient aux règles intangibles de la Ve République observent l’actuel occupant de l’Elysée avec des yeux ronds. Ils comptent le nombre de fautes politiques qu’a pu commettre Emmanuel Macron depuis son élection et se régalent de le voir continuer d’en faire, en toute candeur, comme si le jeune président n’avait encore rien appris de cet âpre métier qu’est la politique.

Prenez cette affaire de référendum censée clore le grand débat national au printemps prochain. Il fait partie des quelques armes dont dispose un chef de l’Etat affaibli pour tenter de regagner en légitimité. Mais pour que le coup porte, encore faut-il savoir ménager l’effet de surprise puis mener promptement campagne en profitant de l’état de sidération des adversaires. En un mot être jupitérien.

Or, depuis une semaine c’est tout le contraire qui se produit. Le référendum est bel et bien envisagé pour tenter de répondre à la crise démocratique mais on ne sait pas sur quoi il portera concrètement ni quand il sera utilisé ni d’ailleurs s’il le sera.

De l’art de gâcher ses munitions

Loin de souder les fantassins autour du président, il crée des dissensions jusque dans son proche entourage à cause des effets perturbateurs que la consultation pourrait avoir sur le scrutin européen du 26 mai. Les opposants, par ailleurs, ne désarment pas. Mieux, ils disposent d’un argument supplémentaire : si le référendum est déjà brandi alors même que le débat national n’est pas clos, si les réponses sont déjà concoctées dans le secret des cabinets, c’est que le haut a déjà préempté le bas, que tout est joué d’avance, Français circulez, il n’y a rien à dire !

Bref, la communication est si chaotique que l’exécutif est obligé de corriger le tir : si référendum il y a, il ne sera qu’un outil parmi d’autres d’une réponse qui ne saurait être purement institutionnelle. De l’art de gâcher ses munitions.

Ce n’est pas la première fois. Déjà, à l’automne 2018, alors que les périls montaient, Emmanuel Macron avait mal maîtrisé le feu présidentiel. Il s’était laissé surprendre par la démission de deux de ses ministres – Nicolas Hulot et Gérard Collomb –, puis il avait refusé de se servir du remaniement comme arme de la contre-attaque : les changements qu’il avait opérés dans son gouvernement avaient été tardifs, poussifs, sans éclat et ne lui avaient procuré aucun souffle nouveau. Bref, il s’était mis en danger.

Continuer de « disrupter »

Et pourtant, c’est ce même kamikaze qui, aujourd’hui, remonte dans les sondages et ce faisant semble défier toutes les lois dont ont été victimes ses prédécesseurs : même tombé très bas, un président peut espérer regagner du terrain mais à une condition : s’affranchir des vieilles règles, en un mot continuer de « disrupter ».

Confronté à la colère si ce n’est la haine d’une partie des Français, M. Macron a adhéré à l’idée du grand débat national malgré le scepticisme de l’opinion et contre l’avis de la plupart de ses conseillers qui trouvaient l’exercice trop risqué, difficilement maîtrisable, une véritable boîte de Pandore. Au lieu de quoi le débat prend, il faut juste ne pas en avoir peur.

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8 février 2019

Fashion Freak Show aux Folies Bergère

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8 février 2019

Juan Guaido : « Personne ne s’immolera pour Maduro »

Par Jean-Pierre Bricoure, Caracas, correspondance

Dans un entretien au « Monde », le président autoproclamé du Venezuela estime que son rival a perdu le soutien de la population et qu’il est « acculé dans les cordes ».

Propos recueillis par Jean-Pierre Bricoure (Caracas, correspondance)

Propulsé à la tête de l’Assemblée nationale du Venezuela le 5 janvier, Juan Guaido, jeune dirigeant de 35 ans, a multiplié les initiatives pour chasser du pouvoir le président Nicolas Maduro. Alors que l’affrontement entre les deux hommes se poursuit, divisant la communauté internationale et menaçant la stabilité régionale, M. Guaido estime, dans un entretien au Monde, que son rival a désormais perdu le soutien de la population et qu’il est « acculé dans les cordes ».

Beaucoup de choses ont été écrites sur vous ces dernières semaines, vous-même, vous vous exprimez abondamment, mais on a du mal, in fine, à vous situer sur le champ politique. Même le positionnement de votre parti Volonté populaire fait débat. Que dites-vous ?

La question idéologique est, pour moi, un peu anachronique. Ce qui importe aujourd’hui au Venezuela est la mise en place de politiques d’assistance sociales, d’inclusions, d’autonomisations et d’égalité des sexes. C’est essentiel pour les populations les plus vulnérables du pays. L’autre priorité est l’économie. Je soutiens la libre entreprise de marché, l’autonomisation de l’entrepreneuriat et la compétitivité.

Pour le dire simplement, je suis de centre gauche sur les questions sociales. Je partage une grande partie des valeurs de la social-démocratie, en particulier sur les questions liées à la diversité, les avancées en matière des droits. Sur le plan économique, on peut dire que je suis du centre, tendance libéral.

Mais débattre du Venezuela en termes de droite et de gauche est, selon moi, erroné. La triste réalité du pays n’a été que pillage et corruption. Le mot « pueblo », le peuple, a été galvaudé pour voler les ressources de notre territoire. Il n’y a pas d’idéologie là-dedans. La réalité des problèmes du moment touche aux valeurs fondamentales de l’humanité et de la démocratie.

Volonté populaire fait partie de l’Internationale socialiste depuis 2015. Vous sentez-vous à l’aise avec cela ?

Pour être franc, je pense qu’ils ont été un peu ingrats dans la gestion de la crise vénézuélienne. Ils ont été trop prudents pour dénoncer le régime dictatorial en place parce qu’ils abordaient le problème vénézuélien en termes précisément de droite et de gauche. Peu importe si les dictateurs sont de gauche ou de droite, ils restent des dictateurs opposés à la démocratie.

Vous avez immédiatement obtenu le soutien de Donald Trump. Pourquoi le président américain continue-t-il d’agiter la menace d’une intervention militaire ?

Je pense que toute cette histoire d’intervention a été déformée et récupérée. A nos yeux, elle masque le fait que nous sommes en train de construire une véritable majorité dans le pays, avec une Assemblée nationale souveraine et élue, soutenue à l’étranger par, non seulement, les Etats-Unis, mais aussi l’Europe, le Canada et les pays d’Amérique latine. Soixante pays nous reconnaissent à ce jour. Alors réduire tout cela à un des éléments qui est sur la table minimise les années de sacrifices et de combats que les Vénézuéliens ont menés pour recouvrer notre démocratie et notre liberté.

Mais cette menace a été brandie encore récemment. N’est-elle pas un argument de choix pour Nicolas Maduro ?

Aujourd’hui, rien n’est bon pour Maduro. Il est acculé dans les cordes. L’intervention est le seul argument qui lui reste pour influencer l’opinion publique internationale. Ici, cela n’a pas d’impact sur l’opinion publique. Tout le monde sait qu’au Venezuela, il n’y aura pas d’affrontement entre civils, personne ne va s’immoler pour Maduro. Il n’a aucun soutien de la population. Il n’a plus d’argent parce que lui et ses proches l’ont volé. Alors, il essaie de vendre cette thèse de l’intervention pour se poser en victime. Il n’y parvient pas, sauf peut-être dans quelques pays. Il est important de réaffirmer, ici, que chaque décision visant à mettre un terme à cette usurpation du pouvoir sera prise par des Vénézuéliens.

Une vingtaine de pays européens vous soutiennent. Qu’attendez-vous de plus ?

Beaucoup de choses. En premier lieu, la pleine reconnaissance de mes fonctions de président par intérim, ce qui inclut la protection des avoirs vénézuéliens. Hier, le régime a tenté de transférer de l’argent vénézuélien sur un compte en Uruguay. Heureusement, nous avons stoppé l’opération. Nous devons absolument protéger les avoirs vénézuéliens car [nos adversaires] ont déjà pillé plus de quatre fois le produit intérieur brut (PIB) du Venezuela au cours des dix dernières années.

La deuxième chose est que nous avons besoin de soutien pour livrer l’aide humanitaire et ouvrir efficacement des corridors d’acheminement. Enfin, la troisième chose serait une pression diplomatique pertinente afin d’asseoir un gouvernement de transition stable permettant d’instaurer une réelle gouvernance et de générer les bases nécessaires à la reconstruction du pays. Après cela, nous pourrons parler du sauvetage de l’économie et des besoins techniques qui nous sont indispensables.

L’Europe, par exemple, a une expérience indéniable dans le domaine de la reconstruction. Lorsque nous comparons les indicateurs de la crise vénézuélienne avec certaines périodes européennes, nous sommes très semblables. Nous devons entièrement reconstruire le système de santé, les transports publics, le trafic routier, le système éducatif. Sans oublier que 3,3 millions de personnes ont quitté le pays ces dernières années.

Mais nous avons les ressources naturelles et les liens sociaux forts qui nous permettront, avec l’aide internationale, l’apport d’experts et de fonds, de reconstruire le pays de manière non traumatisante. Je suis confiant.

L’armée est le pilier du régime. Que faudrait-il pour qu’elle prenne ses distances avec Nicolas Maduro et appui une transition ?

Au Venezuela, il existe un proverbe qui dit que « les militaires sont fidèles jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus ». Ce que je veux dire c’est qu’une transition ne se décrète pas, elle se construit. Si vous évaluez la situation actuelle, vous conclurez que nous avons près de 90 % de la population avec nous. Je pense réellement que le soutien populaire à Maduro est inexistant.

Aujourd’hui, une des variables manquantes à cette transition est effectivement l’armée. Qu’avons-nous à lui offrir ? Nous avons déjà offert des garanties et une amnistie. Nous avons également expliqué qu’elle a un rôle à jouer dans la reconstruction du pays. Bref, nous avons formulé de nombreuses offres et propositions. Nous travaillons. Lorsqu’ils nous auront rejoints, je vous dirai qu’elle élément a joué le rôle déclencheur.

Pendant des années l’opposition vénézuélienne s’est illustrée par ses divisions et intérêts antagonistes. Qu’est-ce qui vous rend si différent ?

Nous n’avons jamais cessé de travailler, de croire et de travailler encore. Et c’est cela peut-être le plus important : nous sommes l’aboutissement d’un très long processus. Nous sommes unis et résolument tournés vers l’avenir. Nous sommes une alternative crédible au pouvoir, conforme à la Constitution et dotée du soutien de la communauté internationale.

Mais vous-même, qu’est-ce qui vous rend différent ?

J’ai été constant toute ma vie, persistant aussi. Je suis un fan de l’équipe de baseball « Los Tiburones de la Guaira » (originaire de Vargas, l’équipe n’a rien gagné pendant des années), ce qui veut dire que je suis un optimiste de nature.

Vous avez dit un jour connaître « le pouvoir du chavisme ». Qu’en est-il ?

En 2016, je vous aurai dit qu’il s’agit d’une force politique représentant 20 % à 30 % de la population. J’aurais également affirmé qu’à ce moment-là les chavistes constituaient une force importante et influente dans le pays, qu’ils pouvaient se mesurer aux autres partis par le biais de mécanismes démocratiques, gagner ou perdre des élections, puis tenter de les gagner à nouveau.

Mais si vous me demandez aujourd’hui ce qu’ils représentent, je vous dirai qu’ils sont chaque jour moins nombreux. Ils ont nourri trop de contradictions, tourné le dos au monde démocratique. Toutefois, j’estime qu’ils sont nécessaires pour assurer la stabilité future du pays. Autant j’ai reconnu l’importance des militaires et fais des propositions, autant je reconnais celle des chavistes et celle aussi des nombreux ex-chavistes. Tous ici sont importants à mes yeux pour permettre à un gouvernement de transition de se stabiliser et trouver un minimum d’accords afin d’institutionnaliser le Venezuela.

Des camions d’aide humanitaire arrivent à la frontière du Venezuela Près d’une dizaine de camions d’aide humanitaire américaine destinée au Venezuela sont arrivés, jeudi 7 février, près du pont international Tienditas, dans la ville frontalière de Cucuta, du côté colombien de la frontière avec ce pays. Le chargement a été réceptionné par l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophes (UNGRD), l’organisme étatique chargé des secours en Colombie, qui a précisé dans un communiqué qu’il se limitait à la recevoir et à l’entreposer dans un centre de stockage de Cucuta. La manière dont cette aide traversera la frontière reste un mystère. Le gouvernement de Nicolas Maduro, désavoué par les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et plusieurs pays latino-américains, a averti qu’il ne la laisserait pas entrer, la considérant comme un cheval de Troie en vue d’une intervention militaire que Washington n’a pas écartée. Bogota et Caracas n’ont plus de relations depuis 2017 et le président colombien Ivan Duque est à la tête des pressions diplomatiques exercées sur la « dictature » au Venezuela, selon ses termes. Le Groupe de contact international sur le Venezuela, créé à l’initiative de l’UE, a lancé un appel à une solution négociée lors de sa réunion inaugurale à Montevideo, la capitale uruguayenne. La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, a déclaré à l’ouverture de la réunion, qui rassemblait treize pays européens et latino-américains, que seule une solution pacifique et politique permettrait d’éviter au Venezuela de plonger dans le chaos.

8 février 2019

Laetitia Casta

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8 février 2019

À 97 ans, Iris Apfel signe avec une prestigieuse agence de mannequins

Iris Apfel n’a aucune envie de prendre sa retraite. À 97 ans, cette entrepreneuse américaine, décoratrice d’intérieure et icône de la mode, vient de signer un contrat avec IMG, l’agence de mannequins qui représentent des (jeunes) stars comme les sœurs Hadid. Ce nouveau défi s’ajoute à une longue liste de projets variés qui ont fait de cette femme au look unique une légende vivante.

L’âge n’est qu’un chiffre. Du haut de ses 97 ans, l’icône de la mode Iris Apfel prouve, une nouvelle fois, qu’il n’est jamais trop tard pour se lancer dans de nouveaux projets. L’entrepreneuse américaine vient de signer un contrat avec la prestigieuse agence de mannequinat américaine IMG.

« Je suis très heureuse. Je n’ai jamais vraiment eu d’agent », s’enthousiasme-t-elle dans une interview téléphonique donnée à WWD (Women’s Wear Daily), un quotidien féminin américain.

Elle comptera, parmi ses collègues, les jeunes mannequins les plus en vogue, comme Karlie Kloss Bella et Gigi Hadid, et Chrissy Teigen, qui font régulièrement la une des magazines et défilent pour les plus grands stylistes. Cependant, Iris Apfel ne grimpera pas sur un podium comme ses jeunes collègues. « Ça serait ridicule, concède la nonagénaire. Nous travaillerons ensemble sur des projets, ou peut-être que je serai porte-parole », hasarde-t-elle.

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« L’âge est juste un chiffre »

« À 97 ans, Iris continue de prouver que l’âge est juste un chiffre et qu’il ne devrait pas vous définir », déclare dans un communiqué Ivan Bart, le président d’IMG.

Avec ce nouveau défi, Iris Apfel continue sa longue, très longue carrière dans le design et la mode. Née le 29 août 1921, l’entrepreneuse crée une entreprise de textile, Old World Weavers, avec son mari Carl, décédé en 2015 à l’âge de 100 ans. Le couple voyage beaucoup et s’inspire de motifs européens, africains, asiatiques pour dessiner leurs modèles et nourrir leurs projets de décoration intérieure. La Maison-Blanche fait appel à leurs services à neuf reprises.

L’entrepreneuse s’intéresse également à la mode. Depuis huit ans, elle crée des bijoux, du prêt-à-porter et des accessoires pour Home Shopping Network, une chaîne de télé achat américaine. Ses créations sont à l’image de son look. Iris Apfel aime les couleurs vives, les motifs atypiques, les formes audacieuses. Avec ses grosses lunettes noires et ses tenues qui dénotent, elle ne passe pas inaperçue lors des nombreux événements auquel elle est invitée.

Icône malgré elle

Un peu malgré elle, l’entrepreneuse américaine devient une icône dans le monde de la mode. « Je ne pensais pas que ma vie prendrait ce tournant. Tout s’est passé très vite et je pensais qu’à mon âge, ce serait de courte durée », confie-t-elle aujourd’hui au journal américain. Pourtant, ces dernières années, Iris Afpel a multiplié les projets. Elle a créé une gamme de maquillage pour le fabricant de cosmétiques à la renommée internationale MAC et participé à diverses campagnes publicitaires pour Le Bon Marché, la styliste Kate Spade, ou encore Citroën.

Ses vêtements et accessoires sont exposés au Metropolitan Museum of Art à New York en 2005, une première pour une personnalité vivante, hors stylistes. Le documentaire Iris, réalisé par Albert Maysles et sorti en 2014, retrace son parcours et un ouvrage publié en 2018 mêle ses souvenirs, ses anecdotes et ses astuces (traduit en français, Icône malgré moi : rêveries d’une starlette gériatrique, éditions Michel Lafon). L’année dernière, Iris Apfel a également rejoint la liste des femmes immortalisées en poupée Barbie.

Infatigable, l’entrepreneuse américaine n’est pas près de lever le pied. « J’adore travailler et j’aime mon travail. Je rencontre des personnes intéressantes, créatives, je suis inspirée et je m’amuse bien », explique-t-elle à WWD. Et de conclure : « La retraite, c’est pire que la mort. »

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8 février 2019

Affaire Benalla : le parquet national financier annonce l'ouverture d'une enquête sur un contrat signé avec un oligarque russe

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Ce contrat est mentionné par Alexandre Benalla et Vincent Crase dans les enregistrements révélés par Mediapart.

Nouveau front judiciaire pour Alexandre Benalla. Une enquête a été ouverte sur le contrat signé entre la société de Vincent Crase, un proche de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, avec l'oligarque russe Iskander Makhmudov, a annoncé jeudi 7 février le Parquet national financier à l'AFP. Ce contrat est mentionné par Alexandre Benalla dans les enregistrements révélés par Mediapart.

Selon Mediapart, cette enquête a été ouverte pour "corruption". La signature de ce contrat de sécurité est problématique car elle a été faite au mois de juin, alors qu'Alexandre Benalla travaillait encore à l’Elysée. Un fait qui pose plusieurs questions : l'ancien garde du corps aurait-il pu monnayer sa position auprès du président de la République ? Aurait-il confié des secrets d'Etat à son client ? Iskander Makhmudov est un proche du président russe, Vladimir Poutine. Le PNF a refusé de confirmer le chef de l'enquête.

Un contrat de protection de biens immobiliers en France

Le contrat en question a été signé entre Mars, la société de Vincent Crase, et l'oligarque russe Iskander Makhmoudov, selon Mediapart qui en avait révélé l'existence le 17 décembre. Le site avait alors affirmé que Makhmoudov avait rémunéré Crase 294 000 euros le 28 juin 2018. Le contrat avait été sous-traité à la société Velours, ancien employeur de Benalla. Il "prévoyait la protection des biens immobiliers en France de l'homme d'affaires, et de sa famille à Monaco", précise jeudi le journal en ligne.

Le 21 janvier, Vincent Crase, ex-employé de LREM et ex-gendarme réserviste en fonction à la présidence de la République, avait affirmé devant le Sénat avoir travaillé pour cet oligarque russe une fois parti de l'Elysée, et sans l'aide d'Alexandre Benalla, mis en examen comme lui pour des violences sur des manifestants le 1er mai 2018.

Mais selon Mediapart, les discussions autour du contrat ont commencé "dès l'hiver 2017" et "se sont accélérées en juin" 2018. "L'ex-collaborateur du chef de l'État a rencontré à plusieurs reprises le représentant de l'oligarque en France, l'homme d'affaires Jean-Louis Haguenauer", écrit le site. Auditionné au Sénat, Alexandre Benalla avait nié avoir participé à la négociation et à la conclusion de ce fameux contrat. "La dissimulation par Benalla de son implication laisse aussi planer le soupçon", explique à l'AFP Fabrice Arfi, co-responsable des enquêtes de Mediapart.

8 février 2019

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8 février 2019

Natasha Ribeiro-Austrich (photographe)

La photographe Natasha Ribeiro-Austrich a tourné cette série de films 35 mm à Los Angeles, Californie, intitulée "IRIDESCENCE" exclusivement pour NAKID . Les mannequins Olesya et Natasha ont une sensation jeune et audacieuse dans la série. Son énergie et ses tons de couleur se marient parfaitement. Maquillage et cheveux par Moe Alvarez.

Voir plus de travail de Natasha Ribeiro-Austrich

Crédits d'équipe

Hair & Makeup Artiste: Moe Alvarez

Styling & Modelling: Olesya

https://www.instagram.com/natribaus/

https://www.nrafilms.com/

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8 février 2019

Affaire Benalla : la cheffe de la sécurité du Premier ministre a démissionné, annonce Matignon

Marie-Elodie Poitout a reconnu avoir reçu à son domicile Alexandre Benalla en juillet. Elle avait été entendue par la justice dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements Benalla.

Elle quitte son poste. La cheffe du groupe de sécurité (GSPM) de Matignon, Marie-Elodie Poitout, a démissionné afin "d'écarter toute polémique", annonce Matignon, jeudi 7 février. Edouard Philippe tient à saluer "le très grand professionnalisme dont la cheffe du GSPM a fait preuve depuis le premier jour de sa mission à ses côtes jusqu’à la décision de ce jour."

Lors d'un entretien avec le Premier ministre, elle a démenti "être d'une quelconque façon liée à une rencontre entre messieurs Benalla et Crase fin juillet. Toutefois, consciente de la sensibilité de sa fonction et soucieuse d'écarter toute polémique, la cheffe du GSPM a demandé au Premier ministre d'être affectée sur une autre mission au sein du ministère de l'Intérieur", a indiqué le cabinet d'Edouard Philippe.

Des soupçons sur son compagnon

Le 31 janvier, Mediapart avait publié des extraits sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase en date du 26 juillet, soit quatre jours après leur mise en examen dans l'affaire des violences du 1er-Mai et en violation de leur contrôle judiciaire. Après la publication de l'article de Mediapart, des journalistes ont tenté de vérifier auprès de Matignon l'hypothèse selon laquelle cette conversation a été enregistrée au domicile de Marie-Elodie Poitout.

La cheffe du GSPM a alors expliqué avoir rencontré Alexandre Benalla fin juillet, avec son compagnon Chokri Wakrim, à leur domicile, selon une lettre datée du 1er février du directeur de cabinet de Matignon, Benoît Ribadeau-Dumas, au procureur de la République de Paris Rémi Heitz. Selon Libération, Chokri Wakrim est impliqué dans un sulfureux contrat russe au côté de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron.

Dans un bref message à l'AFP, Marie-Elodie Poitout affirme "n'avoir aucun lien avec les enregistrements". "Je maintiens ne jamais avoir vu messieurs Benalla et Crase ensemble ni à mon domicile, ni ailleurs et confirme n'avoir aucun lien avec les enregistrements dont parle la presse. Je n'ai jamais rencontré monsieur Crase", écrit la policière dans un bref message. "Mon rôle a toujours été de protéger le Premier ministre, et sûrement pas de l'exposer. C'est pourquoi j'ai demandé au Premier ministre de quitter mes fonctions de cheffe du GSPM".

8 février 2019

Extrait d'un shooting

book PS pour BW (58)

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