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Jours tranquilles à Paris

2 mars 2019

Shibari & Kinbaku Urbex Paris

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2 mars 2019

Qui sont les femmes qui se masturbent ?

mastur

par Maïa Mazaurette - Le Monde

Grandes gagnantes : les trentenaires, les lesbiennes et bisexuelles, et les femmes très expérimentées !

Nous sommes en 2019, et selon les derniers chiffres de l'Ifop/Elle, 24% des femmes ne se sont jamais masturbées. 23% se masturbent rarement. Certes, cette pratique est en hausse constante - grâce à une meilleure acceptation sociale, mais aussi grâce à l'utilisation de sextoys (deux facteurs ont contribué à leur succès : le fait qu'ils soient sortis des sexshops à l'ancienne, perçus à juste titre comme très masculins, et le fait qu'ils soient devenus plus efficaces et jolis).

Hausse constante ou pas, ça fait encore beaucoup de non-masturbatrices. Les femmes qui se caressent souvent (dont on pourrait dire qu'elles se masturbent comme des hommes ?) sont seulement 14%. Mais alors, qui sont elles ?

Eh bien, commençons par écarter ce qui n'a aucune influence (ou presque aucune influence), à commencer par l'origine géographique, le poids, le fait d'être en couple, l'ancienneté du couple.

masturb

Ensuite, parlons d'âge. Ce n'est pas une variable si importante. On aurait pu croire que les jeunes se masturbent plus que les vieilles... sauf que non. Les vingtenaires se masturbent moins que les sexagénaires (et que toutes les autres femmes). Ce sont les trentenaires qui sont les plus concernées par le plaisir solitaire (au passage, rien ne dit que ce plaisir soit solitaire, on peut se masturber avec ses partenaires).

Abordons maintenant les choses assez importantes : plus on a de diplômes et/ou plus on est privilégiée dans l'ordre social, plus on se masturbe. Les femmes qui ont eu des rapports dans l'année, se masturbent un peu plus que les abstinentes - mais celles qui ont plus de trois rapports par semaine se masturbent moins que celles qui n'ont qu'un ou deux rapports.

Ok, mais quel est le nerf de la guerre ? Eh bien plusieurs facteurs jouent lourdement. Déjà, la satisfaction sentimentale. Les femmes les plus heureuses en amour se masturbent le moins (ou du moins, celles qui se sentent délaissées prennent les choses en main). Ensuite, très clairement, l'orientation sexuelle : 100% des lesbiennes et bisexuelles se masturbent. De fait, quand on est une femme hétéro, la masturbation est supposément vécue comme un échec : dans l'imaginaire collectif, c'est ce à quoi on est réduite quand l'homme ne sait pas s'y prendre (notons que dans cet imaginaire collectif, on le laisse à sa misère sans lui enseigner jamais les bons gestes). Ne pas se masturber, c'est un truc de femme qui laisse le boulot aux hommes...

Mais à l'arrivée, ce qui compte le plus avec l'orientation, c'est le nombre de partenaires. Plus une femme a eu d'amants dans sa vie, plus elle se masturbe. Une femme qui a eu dix partenaires est deux fois plus susceptible de s'adonner à la masturbation qu'une femme vierge ou restée toujours avec le même homme.

S'il fallait retenir une seule explication (en plus d'être lesbienne, bi ou hétéro), elle serait donc toute simple, et joliment paradoxale : alors même que la masturbation est considérée chez les femmes comme un pis-aller ou une phase d'apprentissage, ce sont les plus expérimentées qui s'y collent. De quoi faire taire les partisans du pis-aller...

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2 mars 2019

"NEW SENSATION" PAR DAVID PEARSE {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

Le photographe David Pearse  et la mannequin Emma Bickerstaffe se sont réunis pour ce mini-plateau tourné en studio pour nous ici à NAKID !

https://www.instagram.com/davidpearsephoto/

https://www.instagram.com/emmabickerstaffe_x/

http://david-pearse.squarespace.com/

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2 mars 2019

Jean Paul Four - photographe

1 mars 2019

FILM : « Celle que vous croyez » vu ce soir

« Celle que vous croyez »

Pour épier son amant Ludo, Claire, la cinquantaine, se crée un faux profil sur les réseaux sociaux et devient Clara, une magnifique jeune femme de 24 ans. Alex, le meilleur ami de Ludo, est immédiatement séduit. Dans l'engrenage, Claire, tombe à son tour éperdument amoureuse de lui. Si tout se joue dans le virtuel, les sentiments sont bien réels. Une histoire vertigineuse où réalité et mensonge se confondent.

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Nous accueillons l’actrice Juliette Binoche, à l’affiche du film "Celle que vous croyez" réalisé par Safy Nebbou qui sort en salles aujourd’hui, et l'auteure du livre dont est tiré ce film, Camille Laurens.

"Celle que vous croyez" raconte l’histoire de Claire, une quinquagénaire qui se sent dépréciée sur le plan social et affectif et se réfugie dans une identité numérique. Quittée par son amant, mais aussi par son ex-mari pour une fille beaucoup plus jeune, elle se créé sur le réseau social Facebook un double fictif sous les traits d’une jeune femme de 24 ans. Claire va se faire piéger par l’amour, renouer avec le désir et se laisser porter dans une spirale du mensonge. 

Avec Juliette Binoche, actrice, à l’affiche du film Celle que vous croyez réalisé par Safy Nebbou qui sort en salles ce mercredi 27 février.

Et Camille Laurens, romancière, auteure du roman Celle que vous croyez (Gallimard, 2016), dont est adapté le film de Safy Nebbou.

Juliette Binoche :

Quand j’ai lu ce scénario Celle que vous croyez et ce livre, j’ai trouvé vertigineux la possibilité pour une actrice d’aller dans des zones paradoxales, le personnage de Claire peut être très jeune et très vieille, on montre tous les recoins de son cœur.

Il y a une différence entre cette femme, Claire, qui a atteint un niveau intellectuel important et qui émotionnellement est une petite fille qui envoie des textos en verlan, qui a une soif d’aimer. Le clivage entre ces deux mondes m’a intéressée.

Quand la jeunesse part de son corps, il y a autre chose qui prend sa place, d’autres valeurs. On perd quelque chose pour gagner autre chose, c’est ça qui est beau dans vie.

Camille Laurens :

Ce qui m’a intéressé dans ce livre, c’est le côté virtuel des relations, qu’est-ce que ça veut dire de rencontrer quelqu’un dans un monde numérique, quelle est la part d’imaginaire dans l’amour. Toutes ces questions m’ont toujours intéressées. Sur les réseaux, on peut tous inventer sa vie, tout le monde peut être un romancier en puissance sur les réseaux sociaux.

Il y aussi une dimension féministe importante dans ce roman. Je voulais monter que les femmes sont multiples et que tout leur est possible, que contrairement aux hommes rien ne leur est limité, même quand elles prennent de l’âge. 

Je ne parlerais pas d’une injustice, mais d’une inégalité entre le sort réservé aux femmes et aux hommes quand ils vieillissent. Dans ce film, on parle beaucoup de la peur de vieillir. Alors que dans les films ou de nombreux romans où des hommes ont une relation avec une femme plus jeune, on ne le montre pas comme un signe qu’ils ont peur de vieillir.

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1 mars 2019

Helmut Newton

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1 mars 2019

SEXE : DES CLITORIS VONT BIENTÔT ENVAHIR LES RUES

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Vendredi 8 mars 2019, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, Julia Pietri fera jouir les murs des rues de France, en célébrant le clitoris. Créatrice de la page Instagram "Gang du clito" et autrice d’un guide sur la masturbation féminine (disponible en mars), l’activiste a créé cette campagne astucieuse intitulée "It’s not a bretzel" ("ce n’est pas un bretzel", en français). Elle se présente sous forme d’affiches colorées, jouant sur l’étrangeté de la forme du clitoris. Sur les supports, la jeune femme détourne celle-ci, en expliquant ironiquement qu'il ne s'agit pas d'un fantôme ou d'un drôle d'emoji. Une façon de dénoncer avec humour l’ignorance qui règne autour de cet organe du plaisir féminin. Julia Pietri encourage les internautes à afficher les posters dans les espaces autour d’eux. Les affiches sont disponibles en téléchargement libre sur le site itsnotabetzel.com.

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Le but de cette mobilisation est pour le moins explicite : libérer la sexualité des femmes en faisant connaitre au plus grand nombre le clitoris. Selon un rapport sur l’éducation sexuelle publié en 2016 par le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, un quart des filles de 15 ans ignorent qu’elles possèdent un clitoris, 83% d’entre elles ne savent pas que son unique fonction est de susciter l’excitation sexuelle et on ne veut pas savoir combien d'hommes hétéro adulte n'ont toujours pas reçu le mémo. Un problème que tente de résoudre Julia Pietri avec Gang de clito, à travers des posts Web édifiants sur la masturbation féminine. Et maintenant, une série d'affiche qu'on va adorer placarder.

1 mars 2019

Extraits de shootings

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shoot93

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1 mars 2019

Corée du Nord : à Hanoï, la diplomatie Trump victime de sa naïveté et de son amateurisme

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Le président américain avait tout misé sur sa relation personnelle avec Kim Jong-un et sur les perspectives économiques pour le régime de Pyongyang. Cela n’a pas suffi.

L’extrême personnalisation des négociations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord avait été considérée comme le socle d’une dynamique inédite. Elle a peut-être été la raison principale de l’échec constaté à Hanoï, jueudi 28 février, lorsque Donald Trump et Kim Jong-un se sont séparés sans être parvenus à s’entendre sur la moindre déclaration commune.

Le premier sommet tenu à Singapour, en juin 2018, avait déjà montré les limites de ce cadre. Au lendemain de cette première rencontre historique, le président des Etats-Unis avait assuré sur son compte Twitter qu’« il n’y [avait] plus de menace nucléaire nord-coréenne », uniquement pour découvrir ultérieurement que les deux camps avaient une lecture divergente de la dénucléarisation qu’ils s’étaient fixée comme objectif (limitée à la Corée du Nord ou étendue à l’ensemble de la péninsule comme le souhaite Pyongyang).

A Hanoï, ce sont les termes du troc envisagé qui ont posé problème. Donald Trump a assuré que Kim Jong-un souhaitait la levée de toutes les sanctions qui pèsent sur son pays contre le démantèlement déjà promis par le passé de la centrale de Yongbyon. Le ministre nord-coréen des affaires étrangères Ri Yong-ho a plus tard nuancé ces affirmations en assurant n’avoir demandé qu’une levée partielle concernant les mesures qui affectent selon lui le plus durement la population, mais de fait les plus efficaces, en échange de l’arrêt de la centrale.

Le renseignement américain, comme l’a confirmé Donald Trump au cours de la conférence de presse qui a suivi le constat d’impasse, considère que Pyongyang dispose au moins d’un autre site de production de matière fissile.

Lignes rouges américaines

Jusqu’au bout, Donald Trump a mis en avant la relation personnelle forgée selon lui avec son homologue nord-coréen. Quelques instants seulement avant l’échec, le président des Etats-Unis multipliait encore les louanges à propos de son interlocuteur. Lorsque ce dernier, répondant à une question d’un journaliste américain à l’occasion d’une brève interaction avec la presse, avait jugé que sa présence à Hanoï attestait de son sérieux pour parvenir à une dénucléarisation, Donald Trump avait jugé qu’il s’agissait sans doute de « la meilleure réponse que j’ai entendue ».

Il avait enjoint les journalistes à ne pas « hausser la voix » en s’adressant au responsable nord-coréen. Au cours de la brève conférence de presse qui a suivi l’interruption des négociations, il a continué a faire crédit à Kim Jong-un, assurant notamment que ce dernier lui avait assuré n’avoir pas été informé du sort d’un étudiant américain emprisonné en Corée du Nord où il était tombé malade dans des circonstances obscures. Rendu à sa famille alors qu’il était plongé dans un état végétatif, ce dernier était décédé en juin 2018.

Donald Trump a sans doute accordé une importance exagérée aux perspectives de développement économique, présentées avec force hyperboles, qui accompagneraient la levée des sanctions en cas de renoncement par Pyongyang à son programme nucléaire militaire. Une contre-partie sans doute insuffisante pour rivaliser avec l’assurance-vie pour le régime que constitue la possession de l’arme suprême.

Kim Jong-un a peut-être lui-aussi surestimé sa capacité à obtenir plus que Donald Trump était prêt à concéder. Lors de la conférence de presse, le président des Etats-Unis s’est tourné plus d’une fois vers son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, pour que ce dernier rappelle les lignes rouges que la délégation américaine s’était fixées, et qu’elle a au final respectées.

diplomatie trump

Fiasco

Ce refus d’aller au delà a d’ailleurs été immédiatement mis en avant pour contrer l’image négative de l’échec du sommet de Hanoï. Il a été salué, côté républicain, par ceux qui s’inquiétaient que Donald Trump multiple les concessions pour sauver l’apparence d’une dynamique diplomatique.

Cette stratégie de communication aura cependant du mal à effacer une impression fâcheuse d’amateurisme. Richard Haass, ancien de l’administration de George H. W. Bush, a estimé sur son compte Twitter que le fiasco de ce sommet « est le risque que vous courez lorsque vous faites trop confiance aux relations personnelles, lorsque le sommet est mal préparé et lorsque le président signale qu’il est confiant dans sa réussite ».

Les multiples reports ou annulations de visites qui avaient suivi la première rencontre entre les deux hommes à Singapour, en juin 2018, auraient dû alerter. Nommé en août pour accompagner cette nouvelle dynamique diplomatique, l’envoyé spécial de Donald Trump pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, avait tardé avant de pouvoir nouer un contact avec le régime nord-coréen. L’homologue avec lequel il avait préparé le sommet de Hanoï, Kim Hyok-chol, n’avait été nommé qu’au début de l’année. Et il n’avait pas été identifié comme tel lorsqu’il avait accompagné le chef-négociateur nord-coréen, Kim Yong-chol, à la Maison Blanche, en janvier, pour annoncer la tenue d’un second sommet.

Les discussions vont se poursuivre

Un fossé d’expertise a séparé par ailleurs les deux équipes. Kim Hyok-chol participe depuis plus d’une décennie aux négociations sur le nucléaire nord-coréen. Il comptait déjà parmi les négociateurs de Pyongyang lors des pourparlers à six (Etats-Unis, Corée du Nord, Corée du Sud, Japon, Chine, Russie) au début du siècle. Stephen Biegun ne disposait d’aucune expérience sur le sujet lorsqu’il a été nommé.

Au cours du voyage de retour, Mike Pompeo a fait profession d’optimisme en assurant que les deux parties s’étaient rapprochées et que les discussions allaient de se poursuivre, sans donner cependant la moindre date.

Son homologue nord-coréen a assuré pour sa part que Pyongyang n’envisageait pas de modifier son offre, mais l’agence de presse officielle de son pays a aussi assuré que Donald Trump et Kim Jong-un « sont convenus de continuer leurs discussions fructueuses ».

trump

1 mars 2019

Vu dans le métro

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