L'Incroyable Histoire du Facteur Cheval : pourquoi la découvrir au ciné
"L'Incroyable Histoire du Facteur Cheval" relate le projet fou d'un employé des postes qui, à la fin du 19e siècle, a décidé de construire un palais sur sa propriété. Nils Tavernier s'est emparé de cette histoire française, interprétée par un duo d'acteurs épatant, Jacques Gamblin et Laetitia Casta. Un film immanquable, en salles le 16 janvier ! Homme lunaire et renfermé sur lui-même, Ferdinand Cheval, un facteur de la Drôme, parcourant chaque jour plus de 30 kilomètres pour son travail, a construit, durant 33 ans, un palais devant sa maison. Soutenu par sa femme et sa fille, il lui faudra 90 000 heures de travail pour bâtir cette demeure unique, aujourd'hui visitée par plus de 170 000 touristes chaque année. Retranscrite à l'écran par Jacques Gamblin et Laetitia Casta, sous la direction de Nils Tavernier, L'Incroyable Histoire du Facteur Cheval mérite d'être vue. Voici 10 bonnes raisons : Parce qu'il s'agit d'une histoire -incroyablement- vraie. Celle d'un homme modeste, qui n'a jamais voyagé, mais a construit, inspiré par son imagination, la nature et les cartes postales passées entre ses mains, le "palais idéal" le plus original qui soit.
Pour la réalisation précise, documentée et délicate de Nils Tavernier, à qui l'on doit le récent et réussi De toutes nos forces.
Jacques Gamblin est troublant de sincérité et d'intériorité dans le rôle de cet artiste, moqué de son vivant, que ni l'effort ou les drames personnels ont détourné de son projet.
Laetitia Casta, sublime, magnifie le rôle de cette femme supportrice d'un mari que beaucoup jugent fou ou sauvage mais dont elle a su voir "la belle âme". L'actrice continue d'épingler de jolis rôles à sa filmographie.
Parce que l'équipe a eu la chance de tourner dans le véritable Palais du Facteur Cheval, à Hauterives, classé monument historique (contre l'avis de beaucoup) en 1969, par André Malraux, alors ministre de la culture.
Pour la prouesse technique de l'équipe qui a reconstitué la construction du Palais étape après étape, en utilisant des plans truqués, des fonds verts et autres effets spéciaux.
Pour les costumes et le maquillage. Oublié le morphing via des effets spéciaux ! Ce sont des heures de maquillages, cheveux gris et des costumes rembourrés qui ont été nécessaires pour simuler le vieillissement des personnages sur plus de quatre décennies.
Pour le grand soin apporté aux décors et la lumière. Tous les ciels, ou presque du film, ont été retravaillés à l'ordinateur pour sublimer la campagne, les fonds des intérieurs ont été repeints en fonction de la colorimétrie des yeux des comédiens et plus le film avance, plus des tons d'ocre ont été introduits dans les plans pour signifier la vie du Facteur qui devient plus douce.
Pour les seconds-rôles, Bernard Le Coq, Florence Thomassin, Natacha Lindinger, ou encore la jeune Zélie Rixhon, qui interprète Alice, la fille du couple Cheval.
Parce que comme le dit le réalisateur, c'est avant tout une histoire d'amour. Et ça ne fait jamais de mal !
L'Incroyable Histoire du Facteur Cheval de Nils Tavernier, en salles le 16 janvier
Milo Moiré
Concorde Art Gallery - Alex Varenne - Peintre - Dessinateur
Alex Varenne - Peintre - Dessinateur
"L’EAU
Pas d’eau, pas de vie.
Mars a perdu son eau et a perdu la vie. Par quelle chimie bienheureuse, les atomes d’oxygène se sont unis aux atomes d’hydrogène pour former la molécule d’eau ?
De ces noces miraculeuses est née la soupe primordiale et informelle. La foudre et quelques ingrédients ont lancé le processus de la vie et la naissance des formes, des premières bactéries. La formation des enveloppes protectrices a déterminé la structure des formes et permit de passer d’un monde informel à un monde de formes cernées. C’est la naissance de la ligne. Graphiquement la forme cernée n’est pas contestée. L’eau s’insinue dans tous les interstices et remplit tous les vides. Elle éteint le feu, ronge le fer et gagne sur tous les éléments. Comme les souffles apparemment inconsistants, elle pénètre partout et anime tout. C’est la force du faible, la force du YIN."
En mars 2018, pour l'ouverture de sa galerie, Rachel Hardouin 15 curiosity + experiences accueillait et donnait la parole à Alex VARENNE, parrain de la Galerie Rachel Hardouin. Varenne est un auteur prolifique au parcours libertin totalement assumé. Il interroge notre libre arbitre face aux normes du sexe, explorant le lien entre l ’ eau et la femme à travers l ’ histoire de l ’Art. L’artiste rend hommage aux peintres classiques européens et aux auteurs d ’ estampes japonaises, ainsi qu’aux muses qui ont embelli sa vie et inspiré son parcours. Sa maitrise des couleurs pop et de la ligne « chair » honore les courbes les plus sensuelles et nourrit les fantasmes masculins et féminins.
Laetitia Casta et Jacques Gamblin
La Boîte à Questions de Laetitia Casta et Jacques Gamblin – 10/01/2019 https://t.co/wV0akS5FIr via @YouTube #facteurcheval
— Jacques Gamblin (@gamblinofficiel) 11 janvier 2019
Claude Lévèque en compagnie de Kamel Mennour (Galériste)
Claude Lévêque
Né en 1953 à Nevers
Vit et Travaille à Montreuil et Pèteloup (Nièvre)
Claude Lévêque est représenté par la galerie Kamel Mennour, Paris.
L’essentiel de l’oeuvre de Claude Lévêque consiste en installations qui articulent objets, sons et lumières et s’emparent puissamment des lieux et des spectateurs. Il développe ainsi, depuis le début des années quatre-vingt, un univers du saisissement, à mi-chemin entre coercition et ravissement. Mémoire traumatisée ou nostalgique des émerveillements de l’enfance, ambivalence des signes et des affects, rage du désir, révolte devant la difficulté d’être et la violence du monde, l’univers de Lévêque trouve son matériau et focalise son objet dans la destruction. L’inconfort ou l’inquiétude existentielles qui sourdent de ses mises en scène, l’ambiguïté des sentiments que suscitent ses dispositifs emblématisent les formes contemporaines du contrôle social et de l’oppression — servitude volontaire ou non. « Nous voulons en finir avec ce monde irréel » proclame un néon de l’artiste, dans une écriture manuscrite dont les lettres tremblées, fiévreuses, figurent la condition dominée et/ou rebelle. Il s’agit d’une phrase de Florence Rey, fascinante icône française de la violence nihiliste. Cet énoncé radical donne le ton de l’oeuvre souvent théâtrale, spectaculaire, impressionnante de Lévêque. Elle n’use pourtant que de la dissymétrique force des faibles. Art total et art pauvre, art du réel dans sa cruauté et art du rêve dans ses inquiétants labyrinthes, art de l’égarement, entre panique et merveilleux.
"Saturnales", anneaux et diadème anniversaires de Claude Lévêque à l'Opéra de Paris par @charlesarden via @Olyrix_officiel https://t.co/5FVXwaJdwZ
— artmarket.com (@artmarketdotcom) 11 janvier 2019
Jacques Snap : Je n'aime pas du tout
Ces deux immondices dorés sont donc prévus pour rester toute l’année 2019 à Garnier ? Joyeux anniversaire l’Opéra de Paris ... pic.twitter.com/smO2Zxx0vA
— Guillaume Giraudon (@Guiguiii94) 30 décembre 2018