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Jours tranquilles à Paris

28 novembre 2018

Jean Paul Gaultier aux Folies Bergère - FASHION FREAK SHOW

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28 novembre 2018

Commission européenne : Michel Barnier, futur président ?

Par Cécile Ducourtieux, Bruxelles, bureau européen

Prendre le fauteuil de Jean-Claude Juncker, dans la foulée des élections de 2019 ? Manifestement le Français, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, en rêve.

LETTRE DE BRUXELLES

Michel Barnier, futur président de la Commission européenne ? Son ami Michel Dantin y pensait tellement fort, lundi 26 novembre, au lendemain du sommet spécial Brexit couronnant la fin des discussions du divorce avec Londres, qu’il a laissé échapper un tweet de soutien complètement transparent.

« Quelque soit le résultat de la ratification britannique ,@MichelBarnier a dans le cadre de son travail sur #Brexit fait preuve de la ténacité, de l’habileté et de la vision des grands Hommes d’Etat (et des Savoyards). L’Europe en avait bien besoin et demain en aura encore besoin », a lancé l’eurodéputé Les Républicains (LR) et maire de Chambéry.

Prendre le fauteuil de Jean-Claude Juncker, dans la foulée des élections européennes, à l’automne 2019 ? Manifestement le négociateur en chef de l’Union européenne (UE) pour le Brexit en rêve. Il a pourtant raté le rendez-vous du « Spitzenkandidat », l’élection du chef de file du Parti populaire européen (PPE), la grande famille des droites de l’UE. Elle avait lieu début novembre, à Helsinki, et a consacré la candidature de l’Allemand Manfred Weber, l’actuel patron du PPE au Parlement de Strasbourg.

Rampe de lancement

A ce moment-là, il était impossible au Français de se mettre sur les rangs : la négociation du Brexit amorçait sa dernière ligne droite. « C’est mon devoir de rester engagé avec toute mon énergie et ma détermination », a précisé M. Barnier dans une lettre à Joseph Daul, le président du PPE début novembre, justifiant son refus de se porter candidat.

« Evidemment, je resterai engagé à l’avenir et disponible pour défendre nos valeurs et renouveler ensemble le projet européen », concluait tout de même l’ex-commissaire au marché intérieur et à la politique régionale.

Désormais achevée, la négociation pourrait constituer une superbe rampe de lancement pour la fonction suprême à Bruxelles. Après dix-sept mois d’intenses discussions, M. Barnier a délivré un traité de divorce respectant au plus près les intérêts des Vingt-Sept. Et réussi à maintenir une cohésion entre les capitales sur laquelle personne n’aurait parié un euro en 2016, dans la foulée du référendum britannique.

C’est M. Juncker, qui a eu le flair de nommer le Savoyard à ce poste particulièrement exposé. A l’époque, M. Barnier était disponible : après avoir quitté la Commission fin 2014, il avait raté l’investiture de son parti, l’UMP, aux élections régionales pour la tête de liste en Auvergne-Rhône-Alpes, au profit de Laurent Wauquiez. Il s’occupait en rédigeant un Livre blanc sur la défense européenne.

Au début, les Britanniques pensaient pouvoir n’en faire qu’une bouchée : ils allaient allègrement court-circuiter ce frenchie à l’anglais basique et à l’aspect rigide, pour traiter directement avec la chancelière allemande ou le président français.

Mais son sérieux et sa loyauté ont fait merveille à ce poste. Tout comme sa connaissance des équilibres bruxellois : les « petits » pays et leur complexe d’infériorité, les grands et leur complexe de supériorité, le Conseil et la Commission toujours prêts à se quereller pour d’obscures questions de compétences, les eurodéputés très jaloux de leurs prérogatives… En expert, M. Barnier a su ménager et rassurer tout le monde.

Joker de luxe

En 2014, il avait échoué à devenir « Spitzenkandidat » : M. Juncker avait été préféré par les Allemands de la démocratie-chrétienne (CDU). Désormais, il a changé d’envergure. Il est connu dans toute l’UE, a été reçu par tous les chefs d’Etat et de gouvernement, son nom figure même dans les conclusions du Conseil européen de dimanche : la consécration.

Face à un Manfred Weber sans expérience de gouvernement, très à la droite du PPE, beaucoup considèrent désormais M. Barnier comme un joker de luxe. « Il faut voir quel sera le résultat des élections européennes, mais si aucune vraie majorité ne se dégage, il ne fait pas de doute que les dirigeants voudront imposer leur candidat au Parlement européen. Compte tenu de son image, M. Barnier a toutes ses chances », assure Michel Dantin.

« Au sein du Parlement européen, M. Barnier est la personnalité la mieux placée du PPE pour construire une majorité dont les Verts pourraient faire partie. Il n’est pas néolibéral, il a une fibre sociale et environnementale et il est de ces Français qui sont de vrais Européens », estime pour sa part le Belge Philippe Lamberts, chef de file des Verts à Strasbourg.

« Mister Brexit » a commencé à poser de discrets jalons. Un ambitieux discours à Bozar, début novembre, l’espace culturel le plus couru du tout Bruxelles intellectuel. Une intervention au congrès du PPE à Helsinki trois jours plus tard… Mais il sait que les jeux sont loin d’être faits, d’où sa prudence. Pas question de sortir du bois trop vite ou de pousser sa candidature sur une liste LR aux Européennes (ni sur une liste La République en marche).

Très « macron-compatible »

Tout dépendra du résultat des élections européennes, évidemment. Et du processus du Brexit : il reste encore du chemin avant le divorce effectif, le 29 mars 2019. Outre-Manche, la Chambre des communes doit encore valider l’accord, et cela n’a rien d’évident. Margrethe Vestager, la très médiatique commissaire à la concurrence, fait aussi figure de candidate sérieuse au rôle de « femme providentielle ».

Enfin, M. Barnier a beau être très « macron-compatible » (proche d’Alain Juppé, modéré, viscéralement proeuropéen), dans l’entourage du président français, certains continuent de trouver qu’à 67 ans, il fait très « ancien monde ».

En tout cas, c’est Emmanuel Macron qui détient les clés de la prochaine présidence de la Commission européenne, estime-t-on à Bruxelles. Le PPE veut qu’elle lui revienne. S’il parvient à se maintenir premier parti de l’UE à l’issue du scrutin de mai 2019, et si le président français refuse qu’un Allemand rafle le poste, ce ne sera pas M. Weber. Restera donc M. Barnier.

barnier

28 novembre 2018

« Macron tente de transformer cette première grave crise sociale du quinquennat en une opportunité politique »

Après la «TIPP flottante» de Lionel Jospin, la «TICPE flottante» version Macron ? C’est en tout cas ce que le président de la République a laissé entendre mardi matin en proposant d’«adapter toute nouvelle hausse de la taxe sur les carburants à l’évolution des marchés internationaux du pétrole». A l’Elysée, on appelle ça une «TICPE intelligente»… Le chef de l’Etat a dit ainsi vouloir «rendre plus intelligente» cette taxe intérieure de consommation des produits énergétique (TICPE) qui doit augmenter chaque 1er janvier d’ici 2022 : après 3,2 centimes de plus sur l’essence et 6,3 centimes sur le gazole entre 2017 et 2018, cette taxe doit encore grimper de 9,5 centimes par litre d’essence et de 18,8 centimes par litre de gazole d’ici 2022. Macron a proposé d’organiser «tous les trimestres un rendez-vous pour atténuer les effets pour nos concitoyens […] pour que si l’envolée des cours devait se reproduire, nous ne serions pas mis dans la même situation».

Idée.

Comment ? «En cas de nouveau pic des prix, le gouvernement pourra décider de suspendre ou réduire la hausse de fiscalité intervenue en début d’année, pour ne pas aggraver inutilement la hausse déjà forte du prix à la pompe», a expliqué Matignon, pour qui «le calendrier exact de la hausse» sera «ajustable». «Il peut être décidé en cours d’année de mettre la hausse entre parenthèses pendant un ou deux trimestres, si le prix du baril culmine», ajoute-t-on dans l’entourage du Premier ministre. Cette «modulation» était notamment réclamée par François Bayrou. La semaine dernière, le président du Modem avait regretté le manque de «progressivité» de «la trajectoire définie […] sous l’impulsion de Nicolas Hulot». Cette idée a aussi été formulée par les sénateurs socialistes pas plus tard que la veille du discours de Macron. Lundi, le sénateur PS de l’Aude, Roland Courteau, a défendu un amendement au projet de loi de finances 2019 pour «rendre aux consommateurs, sous forme d’une baisse de [la] TICPE, le surplus de TVA perçu» par l’Etat lorsque le cours du baril augmente. Proposition retoquée par la majorité sénatoriale de droite et par… le gouvernement. L’exécutif avait également repoussé, lors des débats budgétaires à l’Assemblée, tous les autres mécanismes proposés par ses propres députés. Le LREM Matthieu Orphelin souhaitait par exemple accorder aux ménages modestes des crédits d’impôts «versés uniquement les années où le prix du baril est très élevé».

 Brent.

En 2001, confronté lui aussi à une flambée des cours du pétrole - le baril de Brent était sous les 40 dollars alors qu’il a dépassé cette année les 80 dollars entre septembre et octobre - Lionel Jospin avait institué un mécanisme «flottant» sur cette même taxe, appelée à l’époque «TIPP» : lorsque le prix du brut grimpait, la taxe baissait, lorsque le cours reculait, elle retrouvait son niveau antérieur. Résultat : les prix à la pompe étaient stabilisés. Mais ce mécanisme, abandonné par le gouvernement Raffarin et jamais réhabilité par la suite - Jean-Marc Ayrault l’avait envisagé à l’été 2012 avant de baisser tout simplement les taxes sur les carburants - avait été très critiqué par la Cour des comptes : selon elle, l’Etat s’était privé en deux ans de 2,7 milliards d’euros de ressources fiscales pour 2 centimes par litre.

En cas de «suspension» des hausses de taxes carburants, le gouvernement va-t-il priver au passage l’Etat de précieux milliards - trois à quatre en 2019 - et prendre le risque de creuser un déficit public qui (ré)approche dangereusement les 3 % du PIB ? Tout dépend du seuil jugé assez haut pour être qualifié de «pic». Plus de 80 dollars le baril de Brent sur les marchés, comme début octobre ? Plus de 60 dollars, niveau auquel le prix du brut est aujourd’hui redescendu ? Plus de 100 dollars comme en 2013-2014 ? Le gouvernement a bouclé son budget 2019 avec un prix du Brent à 73 dollars. Si l’exécutif choisit ce seuil pour bloquer les hausses de taxe et que le prix du pétrole va au-delà, il se privera, certes, de ressources supplémentaires (en 2018, la TICPE a par exemple rapporté 300 millions d’euros de plus qu’attendu), mais se rattrapera sans problème sur un surplus de TVA…

LIBERATION

taxes

Par Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde »

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », estime que la co-construction de la transition écologique proposée par le chef de l’Etat suppose la fin de la verticalité macronienne et la réconciliation avec les corps intermédiaires.

On l’a longtemps appelée « la France d’à côté », « la France des invisibles », celle qu’on n’entend pas, dont on ne relaie pas les colères et qui se sent de moins en moins représentée.

Les sociologues, les politologues, les géographes qui l’ont faite émerger au début des années 2000 ont parfaitement décrit son malaise : un sentiment d’abandon démocratique né d’une accumulation de handicaps, d’autant plus pernicieux que la responsabilité était diffuse.

Ici c’était une usine qui fermait, plus loin une école, là un hôpital, ailleurs une ligne de chemin de fer. Les élus locaux avaient beau protester, rien ne semblait s’opposer à cette inexorable rationalisation qui, sous l’égide de la mondialisation, allait couper le territoire en deux : d’un côté, la France des grandes métropoles, de plain-pied dans la globalisation, de l’autre la France périurbaine et le monde rural enkystés dans les difficultés.

Un très sérieux avertissement pour le pouvoir

Une taxe de trop l’a réveillée et c’est ainsi qu’est né le mouvement de « gilets jaunes » venus crier leur colère sur les barrages routiers ou dans les rues de la capitale.

C’est la première fois que la France des invisibles a voulu devenir visible et c’est un très sérieux avertissement pour le pouvoir parce que c’est le signe que, cette fois, elle est vraiment à bout.

D’ordinaire tentés par le vote Le Pen ou par l’abstention parce qu’« à quoi bon voter puisqu’ils ne nous entendent pas », ces Français aux fins de mois difficiles représentent un potentiel électoral élevé : 40 %. Si une partie du vote des classes moyennes supérieures ou des retraités venait s’agréger à leur colère, ils pourraient faire basculer le pays.

C’est dire l’enjeu pour Emmanuel Macron qui tente de transformer cette première grave crise sociale du quinquennat en une opportunité politique : puisque la béance est désormais visible, nommée, expertisée, puisque les « non dits qui ont empoisonné la vie de la nation » sont levés, comme l’a souligné, mardi 27 novembre, le chef de l’Etat, place à la réparation.

Neutraliser « les passions tristes »

Elle prend trois formes : d’abord le respect, la considération envers ces « concitoyens » qui se sentent piétinés depuis des lustres au point que le gouvernement ne s’est pas rendu compte de l’effet déflagratoire que risquait d’avoir la hausse de la fiscalité sur le diesel. Ensuite, la prise en compte de leur ras-le-bol fiscal avec la promesse que, pour eux, la fiscalité devra diminuer beaucoup plus fortement que prévu d’ici à cinq ans. Et c’est une juste réparation de l’injustice créée par la quasi-suppression, début 2018, de l’impôt de solidarité sur la fortune. Enfin, la volonté de faire de cette France des oubliés l’actrice à part entière de la transition écologique qui, pour la première fois, est présentée comme le cœur du nouveau contrat social que tente de bâtir M. Macron. Si tout cela prend forme, quel aggiornamento !

Cette idée de co-construction vise à neutraliser « les passions tristes » qui agitent la France comme la plupart des autres démocraties occidentales : le ressentiment, la violence, la jalousie. Elle invite à refaire nation dans un pays profondément déchiré mais elle suppose, pour réussir, deux conditions qui ne sont pas encore réunies : la fin de la verticalité macronienne et la réconciliation avec les corps intermédiaires qui sont les seuls à pouvoir agir au plus près du terrain.

Elle souffre en outre d’un encombrant non dit : pour rendre la transition écologique socialement acceptable, l’Etat va devoir accepter de perdre des recettes fiscales et d’engager des dépenses dans une proportion qu’il n’avait pas envisagée au départ. Le tout sous contrainte européenne. Question : où trouver l’argent ?

28 novembre 2018

Les préservatifs bientôt remboursés par la Sécurité sociale

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Par François Béguin - Le Monde

La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé, mardi, que la Haute Autorité de santé avait émis un avis favorable au remboursement du préservatif.

Taille standard ou taille XL, par boîte de six, douze ou vingt-quatre… A partir du 10 décembre, il sera pour la première fois possible de se faire prescrire – et donc de se faire en partie rembourser – des préservatifs masculins par un médecin ou une sage-femme.

Cette mesure, qui viendra en complément des cinq millions de préservatifs gratuits déjà mis en place chaque année par les pouvoirs publics, a été annoncée par la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn, mardi 27 novembre, quatre jours avant le 1er décembre, date annuelle de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

« C’est une chance en plus pour certains d’y accéder car pour certains c’est trop cher », a fait valoir la ministre sur France Inter, en rappelant qu’« acheter une boite à 3, 4, 5 euros, ça a un coût pour un adolescent ». Agnès Buzyn a estimé que la consultation gratuite de prévention récemment créée pour les jeunes entre 15 et 17 ans, serait « une bonne consultation pour prescrire des préservatifs, pour que les adolescents passent le cap de l’achat ».

Cette prescription, qui pourra être faite aussi bien à des hommes qu’à des femmes, ne concerne pas tous les préservatifs. Seuls ceux de la marque Eden, du laboratoire français Majorelle, une PME spécialisée dans la gynécologie et l’urologie, pourront figurer sur l’ordonnance et être délivrés en pharmacie. Ce fabricant est en effet le seul à avoir sollicité le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS) et il est donc le seul à avoir obtenu, en juin, un avis favorable, préalable à un financement par la « Sécu ».

Impact financier « assez limité » pour l’Assurance-maladie

Concrètement, l’Assurance-maladie prendra à sa charge 60 % du coût de ces préservatifs, sur la base d’un prix de vente de 1,30 euro la boîte de six, de 2,60 euros la boîte de douze et de 5,20 euros la boîte de vingt-quatre. Les complémentaires santé pourront choisir de prendre la différence à leur charge.

Près de deux millions de couples hétérosexuels et homosexuels seraient des utilisateurs déclarés de préservatifs en tant que moyen de contraception et/ou comme moyen de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), selon la HAS. Même si le marché est conséquent, l’impact financier pour l’Assurance-maladie devrait être « assez limité », assure-t-on au ministère de la santé.

Les indicateurs de santé sexuelle chez les jeunes sont en revanche jugés « préoccupants », les 15-29 ans représentant 78 % des infections à chlamydia, 65 % des infections à gonocoque et 33 % des cas de syphilis rapportés. Ils constituent aussi près d’un quart des près de 6 000 nouveaux cas de séropositivité VIH découverts chaque année. « Si le préservatif est encore bien utilisé au premier rapport sexuel, les chiffres pour la suite de la vie sexuelle sont alarmants », fait-on valoir avenue de Ségur.

Cette possibilité de prescription est « une bonne idée qui correspond à un certain nombre de situations pour des adolescents », se félicite Jacques Battistoni, le président de MG France, le premier syndicat de généralistes.

A l’association de lutte contre le sida Aides, Caroline Izambert, la responsable du plaidoyer, assure qu’il s’agit d’une « mesure importante » qui répond à une demande associative. « C’est une flèche de plus à notre arc en matière de prévention », dit-elle, en assurant que « la prévention se construit dans le dialogue, pas tout seul avec sa pièce de deux euros le soir devant le distributeur ».

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28 novembre 2018

Extrait d'un shooting - lingerie

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28 novembre 2018

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28 novembre 2018

FESSÉE : VA-T-ON EN FINIR AVEC CETTE PRATIQUE D'UN AUTRE ÂGE ?

par Tess Annest

Le 29 novembre prochain, une proposition de loi pour interdire la fessée et tout autre châtiment corporel sur un enfant, sera à nouveau soumise au vote à l'Assemblée nationale. Problème : le débat tourne autour d’une fessée datée, et bien loin de la réalité des foyers français.

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En matière de châtiment corporel sur les enfants, la France fait figure de dinosaure. En effet, seuls quatre autres pays européens n’ont pas encore interdit les violences éducatives ordinaires (VEO) : la Belgique, l’Italie, la République Tchèque et le Royaume-Uni. Pourtant, les tentatives de loi n’ont pas manqué. Déjà en 2016, un amendement modifiant le Code civil avait été voté, mais il avait finalement été censuré par le Conseil constitutionnel pour des raisons de procédure. Aujourd’hui, la question de l’interdiction de la fessée refait surface. Plusieurs personnalités politiques, dont la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, ont pris position en faveur du projet de loi actuel. Celui-ci prévoit d’inscrire dans la loi l’interdiction des châtiments corporels, des brimades et humiliations verbales et psychologiques, mais n’envisage pour autant aucune sanction pénale. Et c'est dommage, la France ayant du mal à se défaire des mauvaises habitudes en matière de violence contre les enfants, comme l'explique la pédopsychiatre honoraire Nicole Garet-Gloanec.

Selon elle, il faudrait même carrément remettre en cause notre façon de parler du problème : "Aujourd’hui, on est incapables d’utiliser les termes corrects, mais les violences éducatives ordinaires faites aux enfants ne s’arrêtent absolument pas à la fessée", explique-t-elle. Celle-ci est datée, aussi bien dans le geste, qui nécessite de retourner l’enfant et parfois même de lui retirer ses vêtements pour le brimer, que dans le terme", poursuit-elle. Le débat public apparait donc pollué par un terme incorrect, qui exclue automatiquement les coups rapides répétés (gifles, tirages de cheveux ou d’oreilles…). Gestes qui, selon les spécialistes, sont les violences les plus fréquentes faites aux enfants dans le cadre familial. Par ailleurs, il paraît important de rappeler que la violence, surtout celle faite aux enfants, est interdite en France. Et comme le dit bien la spécialiste, "lever la main sur un enfant, de quelque manière que ce soit, c’est une violence". Une étude américaine publiée en 2014 a d'ailleurs prouvé que la fessée entrainait "des effets négatifs sur le comportement des enfants et sur leur développement cognitif". Il suffirait donc d’inscrire cette précision dans la loi pour que les violences éducatives ordinaires soient "purement et simplement bannies de manière naturelle".

Mais le problème n'est pas qu'une question de terminologie, et la fessée (et toutes les autres violences éducatives ordinaires) risquent d'avoir de beaux jours devant elles... Car si les députés et les ministres ont l’air d’avoir intégré l’urgence de la situation, son interdiction remet en cause la notion d’appartenance des enfants à leurs parents, une idée encore très ancrée dans la majorité des familles françaises. On le rappelle, un enfant n'est pas un objet.

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28 novembre 2018

Exposition - FAM Jusqu’au 9 février 2019 - Galerie Agathe Gaillard

Créée en 1977 et reconnue internationalement, FAM fut le berceau créatif de mannequins hors-du-commun et de photographes légendaires, tels que Martine Barrat, Guy Bourdin, Elliott Erwitt, Peter Lindbergh, Robert Mapplethorpe, Sarah Moon, Helmut Newton, Paolo Roversi, David Seidner, Jean-Loup Sieff, Paul Steinitz, Deborah Turbeville, Albert Watson, Wim Wenders …

« J’ai créé l’agence FAM avec l’espoir de proposer une alternative à l’image du mannequin classique, et pour rompre avec le mythe de la femme dont la seule plastique parfaite compte. Aussi, ma réflexion et mon travail m’ont poussé à rechercher des sources d’inspiration pour les photographes dont le travail reflétait à mes yeux une singularité ou une sophistication baroque. Je me suis surtout intéressée à la mise en scène sous forme d’images ou de scénarios fictifs. C’est le style et la personnalité de ces mannequins qui ont déterminé mes choix, elles tracent l’empreinte d’une nouvelle vision de la féminité à travers une multitude de portraits subtils. ». Fabienne Martin

Liste des photographes :

Clive Arrowsmith – Josef Astor – Martine Barrat – Harry Benson – Guy Bourdin – Marianne Chemetov – Franck Christen – Arthur Elgort – Elliott Erwitt – Fabrizio Ferri – François Halard – Sheldon Heitner – Steve Hiett – Horst P. HorstFrank HorvatDominique Issermann – Barry Lategan – Erica Lennard – Jean-François Lepage – Peter LindberghAli MahdaviRobert Mapplethorpe – Toni Meneguzzo – Sheila Metzner – Sarah MoonHelmut Newton – Bernard Pesce – Sabine PigalleHerb Ritts – David Rochline – Paolo Roversi – Laurence Sackman – David Seidner – Barbara Sieff -Jeanloup SieffLord Snowdon – Paul Steinitz – Deborah Turbeville – Javier Vallhonrat – Sacha Van Dorssen – Albert WatsonBruce Weber – Isabelle Weingarten – Wim Wenders

Exposition à aller voir absolument : FAM Jusqu’au 9 février, 2019 Galerie Agathe Gaillard 3, Rue du Pont Louis-Philippe 75004 Paris www.galerieagathegaillard.com

agathe

28 novembre 2018

NUMERO

numero

28 novembre 2018

Clara Morgane dévoile une photo seins nus de son spectacle !

Clara Morgane a une nouvelle fois enflammé la toile avec une photo seins nus prise lors de son spectacle, pour le plus grand bonheur de ses fans.

clara

Clara Morgane toujours sexy sur Instagram

Vendredi dernier, Clara Morgane était sur la scène sur scène du César Palace Paris afin d’y présenter pour la première fois son spectacle. Un moment important pour la belle blonde qu’elle a tenu a immortaliser et à partager avec ses fans . Pour la première de son cabaret, Clara Morgane est donc apparue sur scène en pantalon noir et corset doré laissant totalement à découvert ses seins. Seuls, deux petits caches-tétons cachaient subtilement l’entièreté de sa poitrine, réchauffant ainsi toute la salle mais pas seulement. En effet, dimanche soir, l’ancienne star du X a posté sur son compte Instagram une photo de ce grand moment qui ont tous été, bien évidemment, totalement sous le charme. Les nombreux followers de la sensuelle blonde ont laissé des milliers de commentaires élogieux à son sujet : « Divinement exquise », « Sexy, comme vous savez l’être », ou encore « On atteint un sommet de la beauté ». Il faut dire que sans être vulgaire mais toujours terriblement sexy, Clara Morgane a une nouvelle fois réussi à enflammer la toile avec sa sensualité.

En plus de mener de front sa carrière artistique et professionnelle, Clara Morgane prend le soin d’alimenter chaque semaine son compte Instagram. Afin de remercier les milliers de followers qui la suivent, la starlette poste de nombreuses photos très sexy mettant en valeur sa beauté. Pas plus tard que la semaine dernière, la sublime chanteuse postait une photo d’elle en petite culotte transparente, prenant la pose sur son lit. Sans oublier sa magnifique série de photos en noir et blanc dans sa baignoire ou dans sa chambre d’hôtel en Suisse.

clarabis

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