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Jours tranquilles à Paris

5 décembre 2018

Johnny Hallyday

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Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, né le 15 juin 1943 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine), est un chanteur, compositeur et acteur français.

Durant ses 57 ans de carrière, il s'impose comme un des plus célèbres chanteurs francophones et une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.

S'il n'est pas le premier à chanter du rock en France, il est, à partir de 1960, le premier à populariser le rock 'n' roll dans l'Hexagone. Les différents courants musicaux auxquels il s'adonne – le rock 'n' roll, la pop, le rhythm and blues, la soul, le rock psychédélique – puisent tous leurs origines dans le blues. Bien qu'il interprète de nombreuses chansons de variété, de ballades et parfois de country, le rock reste sa principale référence.

Sa longévité au premier plan de la scène artistique et ses prestations vocales et scéniques lui attirent la reconnaissance de ses pairs et du public. Au total, il réalise 80 albums, dont 51 albums studio. Il totalise 6 disques de diamant, 40 disques d'or, 22 disques de platine et 10 Victoires de la musique. En dehors des pays francophones, s'il ne parvint pas à s'imposer durablement malgré plusieurs tournées à succès, notamment en Amérique du Sud, sa réputation d'homme de scène franchit les frontières. Il effectue ainsi 184 tournées et donne plus de 3 250 concerts, totalisant 29 millions de spectateurs, avec des prestations à gros budgets et effets scéniques.

Alors qu'il est atteint d'un cancer du poumon, il effectue sa dernière tournée en juin et juillet 2017, aux côtés de ses amis Jacques Dutronc et Eddy Mitchell, avec qui il a formé le trio des Vieilles Canailles. Sa mort, survenue quelques mois plus tard des suites de sa maladie, donne lieu à un important hommage populaire. Au moment de sa mort, les ventes de ses disques se chiffrent à 110 millions d'exemplaires.

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5 décembre 2018

Toilet Paper

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5 décembre 2018

Renault Nissan : Carlos Ghosn risque de passer Noël en prison

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>Économie - Le Parisien

En raison des procédures au Japon, Carlos Ghosn pourrait au moins rester en prison jusqu’au 30 décembre. LP/ARNAUD DUMONTIER

Les procureurs japonais pourraient signifier au patron de Renault une nouvelle accusation de dissimulation de sa rémunération entre 2015 et 2017.

Arrêté à sa descente d’avion à Tokyo et incarcéré depuis le 19 novembre, Carlos Ghosn voit ses affaires ses compliquer. Selon le journal Sankei, dès la fin de sa garde à vue qui doit avoir lieu en principe le 10 décembre, la justice nipponne pourrait lui signifier une nouvelle accusation. La garde à vue du patron de Renault pourrait alors se prolonger jusqu’au 30 décembre.

Dans la première affaire, qui lui vaut d’être détenu dans une cellule de 6,5 m2 au centre de détention de Kosuge, au nord de Tokyo, le parquet japonais reproche au patron franco-libano-brésilien d’avoir « conspiré pour minimiser sa rétribution à cinq reprises entre juin 2011 et juin 2015 ». ll n’aurait déclaré qu’environ 37 millions d’euros, au lieu de 77 millions sur cette période. Accusations qu’il conteste.

Des accusations soigneusement distillées

Selon le quotidien nippon, les procureurs veulent même aller plus loin. Ils pourraient accuser Carlos Ghosn de ce même crime mais pour la période 2015-2017. Là, les sommes en jeu seraient de l’ordre de 31 millions d'euros.

Au Japon, les personnes soupçonnées d’une infraction pénale peuvent être maintenues en détention pendant 10 jours et être prolongées de 10 jours supplémentaires si un juge accorde la demande de prolongation aux procureurs.

Il est aussi fréquent pour les procureurs de saucissonner les affaires avec de nouvelles accusations distillées au fur et à mesure pour maintenir les suspects en détention provisoire pendant plusieurs mois avant de faire connaître les conclusions d’une enquête.

Dans ce domaine, d’autres griefs pourraient venir se greffer aux premières accusations. L’homme d’affaires pourrait être poursuivi pour avoir fait financer par le constructeur Nissan des voyages de sa famille ou un emploi fictif de sa sœur au Brésil.

5 décembre 2018

'DARIA' DE MARC HERVOUET {éditorial exclusif / NSFW}

Photographer, Marc Hervouet submitted this nude story he shot with model Daria Avdienko in the morning daylight. See more of Marc's work here: INSTAGRAM / WEBSITE

http://www.ouimanagement.com/model/daria-avdienko

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5 décembre 2018

A Vannes, le succès du street art réveille les décombres

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Ouvert en septembre dernier, Dédale est un lieu éphémère, à mi-chemin entre une exposition street art et un café populaire, qui ne désemplit pas depuis deux mois. Immersion au cœur de cet ancien bâtiment administratif, reconverti en spot branché.

A quelques battements d’ailes du golfe du Morbihan, Vannes se veut sage et discrète. Maison à pans de bois, spécialités bretonnes à tous les coins de rue et chevelures écumes qui battent le pavé. Une ville d’histoire plus que d’art. Mais depuis son ouverture en septembre dernier, un lieu artistique éphémère dédié au street art casse les codes de la petite cité bourgeoise. Installé face au port dans un ancien centre administratif de la DDE, Dédale propose une immersion dans un labyrinthe de pièces calfeutrées, repeintes du sol au plafond, où l’on passe sans transition d’un univers à un autre. Au risque de s’y perdre.

La Tour Paris 13 exportée en Bretagne

Au rez-de-chaussée du bâtiment, une trentaine d’artistes majoritairement français plus quelques internationaux s’est approprié les anciens bureaux. On déambule entre les volutes 3D en papier recyclé de Matthieu Dagorn, on pénètre dans une salle éclairée à la lumière noire qui révèle la gestuelle effusive de Soem héritée de la calligraphie urbaine. Plus loin, le langage cinétique et monochrome de l’Outsider nous percute. A l’étage supérieur, les formes méandreuses et abstraites de Legz courent sur les murs, mangent le plafond d’un couloir étroit et oppressant façon Shining. « Je voulais que les artistes s’emparent du lieu en créant des œuvres in situ sur le thème de l’immersion, qu’elles procurent des sensations au public », rapporte Laurent Sanchez, à l’initiative du projet.

Dédale Café, Vannes.

Cet entrepreneur dans l’aéronautique est un passionné de graffiti. Vannetais depuis près de vingt-ans, il a crée l’association L’Art prend la rue ! qui chapeaute plusieurs projets d’art urbain dans la ville. Alors quand l’édile lui a proposé de transformer ce bâtiment voué à la destruction en « Tour Paris 13 », il n’a pas hésité longtemps. Mieux, il a fait des ajustements pour « éviter des files d’attente interminables ». Les visites, toujours complètes, sont gratuites et uniquement sur réservation. Ce repaire est à la fois un lieu d’exposition, un bar populaire et un terrain vague au troisième étage où les amateurs peuvent s’essayer à la création.

Bisounours et gorilles

Dédale n’échappe pas aux marronniers de l’art urbain : bisounours, tigres, gorilles, abeilles qui font des fuck à Montsanto et autres chatoyants fonds marins. Laurent Sanchez assume. « Le projet représente la diversité du street art. Il ne faut pas être dogmatique. » Certes. Mais on reste un peu perplexe face à ce mélange des genres entre œuvre immersive et peinture décorative.

La Fleuj à Dédale, Vannes.

En revanche, la programmation permet de belles découvertes en faisant la part belle aux artistes locaux, méconnus sur la scène parisienne. Elle s’est faite grâce « au bouche-à-oreille, sur les conseils des premiers artistes invités tels que Brez, Dino ou Bims qui ont à leur tour suggérer d’autres noms ». Dédale a le mérite de ne pas seulement miser sur les têtes d’affiche. On retient par exemple Greky dont l’abstraction découle du graffiti, La Fleuj et son univers érotico-porno fait de créatures mutantes au doigté explorateur. Une approche de la sexualité crue qui fait du bien face au street art tarte à la crème qui sévit de nos jours.

En prendre plein la vue

Depuis son lancement, l’exposition connaît un succès sans appel. La réussite du projet tient beaucoup au fait que ce lieu alternatif vient combler une attente de l’aveu de nombre de visiteurs grisés « d’en prendre plein la vue ».

« Vannes est une ville de vieux, tranche une mère de famille. La plupart des habitants ont les moyens d’aller chercher la culture ailleurs, à Paris ou à l’étranger. Nous, on a besoin que l’art vienne à nous, que ça bouge. »

Les Vannetais se sont pleinement approprié cette friche urbaine, symbole de renouveau, ainsi que le Dédale Café, pris d’assaut à longueur de journée. Avec sa terrasse donnant sur le port et son mobilier venant de chez Emmaüs, ce bar branché est devenu le spot incontournable de la ville. De quoi faire grincer des dents les cafetiers voisins qui voient d’un mauvais œil cette éphémère concurrence. Ils vont devoir s’y habituer. Le bâtiment ne sera pas détruit avant 2020 et l’association L’Art prend la rue prévoit une nouvelle cuvée d’artistes pour investir le deuxième étage, pour le moment fermé au public.

A VOIR : 8, rue du Commerce, 56000 Vannes. Entrée gratuite sur réservation. Fermé le lundi.

Horaires : 14h-19h (18h le dimanche).

Le Dédale Café est ouvert 7/7, de 14h à 21h.

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5 décembre 2018

La une de Libération

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5 décembre 2018

Helmut Newton

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5 décembre 2018

Winnie Harlow

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5 décembre 2018

Vu dans un magasin

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Photos : J. Snap. Vu dans un magasin près du Centre Pompidou

5 décembre 2018

« Gilets jaunes » : pour l’opposition, le recul du gouvernement est un « piège », ou « trop peu, trop tard »

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Par Enora Ollivier - Le Monde

Pour la droite et l’extrême droite, le moratoire sur le taxes sur le carburant n’est pas suffisant. A gauche, PS, LFI et PCF envisagent de déposer une motion de censure.

L’occasion est trop bien belle. Pour l’opposition dans son ensemble, le recul accordé mardi 4 décembre par l’exécutif sur trois mesures fiscales n’est pas une raison pour laisser se refermer la faille inédite ouverte dans le macronisme par la crise des « gilets jaunes ».

Certes, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé un moratoire sur l’augmentation, notamment, des taxes sur le carburant, ce qui était considéré comme un « préalable » par la plupart des partis. Mais ce n’est « pas suffisant », s’est-on empressé de dénoncer unanimement, à droite, à gauche et aux extrêmes. Les Républicains (LR), le Rassemblement national (RN), le Parti socialiste (PS) ou La France insoumise (LFI) réclament maintenant, au moins, l’annulation pure et simple de ces taxes.

« Nous demandons la suppression immédiate des taxes au 1er janvier 2019 mais aussi ce qui suit sur la trajectoire, c’est-à-dire celles qui sont prévues pour 2020, 2021 et 2022 », a ainsi exhorté le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Christian Jacob.

Les annonces de M. Philippe ? « Trop peu, trop tard », a lancé lors d’une houleuse séance de questions au gouvernement, comme le Palais-Bourbon sait en produire en temps de crise, son collègue Damien Abad. Le député de l’Ain a reproché au chef du gouvernement de ne pas avoir « pris conscience de l’urgence de la situation ». Il a réclamé « un changement de cap » en « augmentant le pouvoir d’achat des classes moyennes » et en « renonçant à la politique fiscale anti-retraités ».

« Grenelle des impôts »

LR ne veut pas « pratiquer la politique du pire en jetant de l’huile sur le feu », selon un communiqué rédigé après la tenue, mardi soir, d’un bureau politique extraordinaire. Le parti de Laurent Wauquiez se dit prêt à « renouer le fil du dialogue » mais pose pour cela deux conditions : outre l’abandon définitif des taxes, LR demande « un Grenelle des impôts et des taxes » qui aborderait « la CSG [contribution sociale généralisée] sur les retraités et l’indexation des pensions de retraite », « la fiscalité de l’impôt sur le revenu et le calcul du quotient familial » et « la différence entre les revenus du travail et ceux de l’assistanat ».

A gauche, le PS continue aussi de demander, comme il le fait depuis le début de la crise, l’organisation « d’états généraux du pouvoir d’achat et du financement de la transition écologique ». Il peut se targuer d’avoir vu plusieurs de ses revendications entendues par l’éxécutif : le parti voulait non seulement un moratoire sur la hausse des taxes mais aussi un débat au Parlement, lequel aura bien lieu, mercredi, à l’Assemblée.

Cependant, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a dénoncé mardi le « piège » de l’exécutif consistant, selon lui, à montrer du doigt la fiscalité écologique. Le premier ministre « dit : “Vous voulez plus d’écologie ? Ce sera plus de taxes. Moins de taxes ? Ce sera moins d’écologie” », a-t-il souligné sur la chaîne LCP. « J’aimerais qu’on parle ISF [impôt de solidarité sur la fortune] et “flat tax” », a-t-il poursuivi, estimant que ces deux dispositifs représentent « 5 milliards [d’euros] de cadeaux aux riches ».

M. Faure a d’ailleurs fait un pas vers le dépôt d’une motion de censure avec les élus de LFI et du PCF, comme en juillet au moment de l’affaire Benalla. La décision, a-t-il expliqué, sera prise à l’issue du débat prévu mercredi après-midi : « Nous ne pouvons pas accepter le “deal” du premier ministre, qui est une façon de prolonger un cap (…) qui n’est pas le bon. »

« Cédez ou partez ! »

« Rien n’a été annoncé sur la situation sociale actuelle des Français : pas de réforme de l’impôt et des taxes, pas de hausse du salaire minimum, a de son côté regretté Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. La priorité du pouvoir reste donc de protéger les ultra-riches pour lesquels le rétablissement de l’ISF n’est toujours pas à l’ordre du jour. »

Le chef de file de LFI a réitéré son appel à la dissolution de l’Assemblée, « si le pouvoir ne veut pas prendre la mesure » de la « révolution citoyenne qui est commencée ». « Cédez ou partez ! », a résumé la députée « insoumise » de Meurthe-et-Moselle Caroline Fiat, mardi, lors des questions au gouvernement.

Unanimes aussi sont les oppositions au calendrier proposé par Edouard Philiippe. Une suspension de six mois des taxes renvoie en effet le dossier à l’après-élections européennes de mai 2019. Une « manœuvre » pour le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, de l’« enfumage » pour Caroline Fiat.

« Six mois ? Six mois… Sûrement un hasard si ça nous porte juste quelques jours après les élections », a commenté de son côté, faussement ingénue, Marine Le Pen sur Twitter. Le moratoire annoncé par M. Philippe « n’est évidemment pas à la hauteur des attentes et de la précarité dans laquelle se débattent les Français », a jugé la présidente du Rassemblement national (RN). Si le premier ministre et le président s’en contentent, a-t-elle écrit, « ce sera la preuve qu’ils ne se conçoivent pas comme les dirigeants d’un Etat-Nation qui doit la protection au peuple, mais comme des patrons de banque qui accordent un échelonnement à leurs clients surendettés ».

Le RN profitera-t-il de la crise ? Interrogé sur cette éventualité sur LCI, M. Mélenchon a prophétisé : « Ça se terminera entre eux et nous. Ceux que vous voyez à l’extrême centre sont dans une impasse idéologique, personnelle, historique. »

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