Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

7 août 2018

Street Art

street11

Publicité
7 août 2018

Bretagne

IMG_7420

7 août 2018

Place de l'Etoile

etoile

7 août 2018

Les discrets préparatifs de Benjamin Griveaux pour sa bataille de Paris

Par Béatrice Jérôme - Le Monde

Agé de 40 ans, le porte-parole du gouvernement dira au printemps 2019 s’il est candidat aux municipales. En attendant, il affûte ses armes.

Calé dans un fauteuil de cuir, à l’abri des murs lambrissés de son bureau de secrétaire d’Etat, rue de Grenelle à Paris, Benjamin Griveaux ne donne pas le sentiment de vouloir raccrocher les gants de boxe. Pourtant, en cette journée ensoleillée de fin juillet, la trêve estivale – qui le verra rejoindre la Corse – s’approche. Avant de partir en vacances, l’affaire Benalla a contraint le porte-parole du gouvernement à défendre l’Elysée sous la mitraille, de studios radio en plateaux de télévision. Mais l’ancien strauss-kahnien, âgé de 40 ans, donne le sentiment de s’échauffer pour un autre match : la conquête de la mairie de Paris en 2020. « Je dirai au printemps 2019 si je suis candidat », temporise-t-il.

Si tel était le cas, M. Griveaux quittera le gouvernement pour se lancer dans la campagne. « Si je devais décider de me présenter, je serai à 100 %, c’est évident », insiste-t-il. Encore faut-il qu’Emmanuel Macron le laisse monter sur le ring. Jusqu’ici, l’Elysée n’a donné aucun signe. Le 22 juin, le secrétaire d’Etat s’est entretenu longuement en tête à tête avec le président au sujet de Paris. « Rien n’est décidé », balaie celui qui s’emploie depuis plusieurs mois à asseoir son autorité au sein de la macronie parisienne.

Au printemps, il a convaincu le chef de l’Etat de lui laisser carte blanche pour préparer un plan de bataille, enrôlant élus et militants dans l’organisation de la future campagne. Il a notamment mis en place un commandement resserré autour d’un « comité de pilotage » composé de douze membres dont trois députés, trois élus macronistes et six des quinze référents, représentant la base militante dans la capitale. « Le copil n’est pas un outil au service d’une candidature », précise Anne Lebreton, élue (La République en marche, LRM) du 4e arrondissement, qui en fait partie.

M. Griveaux ne siège pas au « comité de pilotage » mais il est membre actif du « comité politique », qui réunit chaque mois parlementaires, élus et cadres parisiens. Les deux instances – « copil » et « copol » – se sont réunies successivement le 19 juillet pour arrêter les premières étapes de la campagne. Celle-ci débutera en octobre par l’envoi des militants – environ 20 000 inscrits dans les comités locaux de la capitale – à « l’écoute » des Parisiens. A également été décidé de créer à la rentrée « un parcours de formation » pour les candidats LRM sur les listes parisiennes. « L’enjeu c’est de faire monter en compétence une nouvelle génération de cadres et d’élus municipaux », explique la députée de Paris (LRM), Olivia Grégoire. « Griveaux a verrouillé l’appareil », résume un élu parisien.

Favori sans pour autant avoir tué le match

La plupart des cadres du mouvement considèrent que « Griveaux tient la corde », observe Didier Guillot, conseiller de Paris (LRM) du 18e arrondissement car il est perçu « comme celui qui se prépare le plus à être candidat et qui en a le plus envie », selon un participant au « copil ». « Notre priorité est d’écrire un projet avant de savoir qui l’incarnera », objecte Pacôme Rupin, député de la capitale et cheville ouvrière du dispositif.

Malgré son statut de favori, M. Griveaux n’a pas pour autant tué le match avec les autres prétendants. Mi-juillet, le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi s’est mis sur les rangs au détour d’un article de Paris Match, dans lequel il pose avec son compagnon après avoir révélé son homosexualité par un tweet, le 18 mai, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre l’homosexualité.

« Je n’écarte pas d’être candidat », confirme au Monde M. Mahjoubi, âgé de 34 ans et qui a été élu député (LRM) du 19e arrondissement il y a un an. « Des militants, des députés de Paris, des membres du gouvernement m’ont encouragé à me présenter », confiait-il encore le 24 juillet, dans un bar du 19e. « Je suis jeune, arabe d’origine marocaine, né à Paris, issu d’un milieu populaire, ministre du numérique et… amoureux de ma ville », glissait-il. Autant d’atouts, estime-t-il, pour séduire l’électorat « bobo » de centre gauche.

M. Mahjoubi assure toutefois ne pas vouloir barrer la route à son collègue du gouvernement. « J’irai jusqu’au bout ! Mais jusqu’au bout, nuance-t-il, cela veut dire jusqu’à la victoire à Paris ! Si Griveaux est investi, je ferai en sorte que les quartiers populaires soient pleinement mobilisés dans la campagne ». De son côté, M. Griveaux se garde bien d’engager un bras de fer entre ministres. « Avec Mounir, il n’y a pas de rivalité ! Nous avons juste envie, l’un et l’autre, que ce que l’on a construit depuis deux ans tous ensemble, ça marche à Paris ! », insiste-il.

Grincements de dents

Ce bal des prétendants n’inquiète pas les proches de M. Macron, rompus aux batailles d’appareil : « Le président laisse tout le monde aller au feu, observe le patron des sénateurs LRM François Patriat. Dans un an, il choisira celui qui sera en situation ». La perspective d’un duel Griveaux-Mahjoubi fait tout de même grincer quelques dents chez les « marcheurs », qui veulent éviter de « retomber dans les schémas de la vieille politique », soit « des combats de personnes qui supplantent les questions de fond », s’alarme Philippe Zaouati, ancien chef des « référents » parisiens du mouvement.

En juin, M. Zaouati a d’ailleurs démissionné de sa fonction pour manifester son désaccord avec ce qu’il appelle « la reprise en main par Griveaux » du mouvement. Depuis, ce cadre LRM, militant dans le 13e arrondissement n’écarte pas d’entrer en lice à son tour. « Exclure a priori une candidature à la mairie de Paris qui soit issue de la société civile serait trahir la promesse initiale d’Emmanuel Macron de faire émerger de nouvelles têtes en politique », argue-t-il.

Ces dernières semaines, dans les couloirs de la mairie de Paris, la candidature de M. Griveaux était jugée de plus en plus plausible. Certains adjoints s’en réjouissaient même : « Pour Anne [Hidalgo], la candidature de Griveaux serait la meilleure nouvelle de la planète ! », s’esclaffe un de ses adjoints. « Face à Hidalgo, Macron aurait intérêt à choisir une personnalité qui rassemble, qui ne soit pas clivante. Griveaux ne correspond pas vraiment au casting », ironise un autre membre de l’exécutif parisien.

Riposte de l’intéressé : « Les gens ne me disent pas que je suis dur. Ils voient que j’ai des convictions ». M. Griveaux ajoute : « Les Parisiens veulent un maire qui a du tempérament. Ils n’aiment pas les choix tièdes. Ils veulent être gouvernés avec des lignes claires ».

Quitte à choisir un modèle, l’ancien soutien de Dominique Strauss-Kahn a déjà réfléchi : « Etre maire de Paris, c’est avoir une vision politique mais c’est aussi ouvrir le capot et mettre les mains dans le cambouis… Bertrand Delanoë faisait les deux. C’est cela être un grand maire ». Comme s’il s’y voyait déjà.

7 août 2018

Monica Bellucci par Gérard Rancinan

monica b

Publicité
7 août 2018

Avec #MyCameraIsMyWeapon, des Iraniennes dénoncent les abus de la police des mœurs

Par Charlotte Herzog - Le Monde

Utilisé par des femmes pour dénoncer le harcèlement qu’elles subissent suite à leur refus de porter le voile, le mot-clé est devenu viral sur les réseaux sociaux.

Elles n’aiment pas couvrir leurs cheveux. Elles veulent y sentir le vent. Ne pas avoir à aller à l’étranger pour cela. Vous n’êtes pas d’accord ? Vous êtes de la Gasht-e-Ershad (brigade de la police des mœurs) ? Cela ne change rien. Les Iraniennes protestent et contestent le compulsory hijab (hijab obligatoire).

Vous avez les moyens de les dénoncer ? De les arrêter ? Les faire incarcérer au motif qu’elles « perturbent l’ordre public » ? Qu’elles « corrompent » les lois de la charia ? Cela ne change rien. Les Iraniennes persévèrent dans leur révolution contre le port du voile obligatoire, instauré par la République islamique d’Iran, en 1979. Loin d’être à bout de souffle, elles sont résolues à « aller chercher leur liberté elles-mêmes » :

#MyCameraIsMyWeapon est un mouvement lancé le 15 avril sur Twitter et Facebook par la célèbre militante Masih Alinejad. La fondatrice de la campagne #WhiteWednesdays et de la page My Stealthy Freedom sur Facebook, encourage les Iraniennes à filmer les scènes de la vie quotidienne où elles se font harceler sexuellement, agresser ou arrêter pour ne pas porter le voile ; puis à publier leurs vidéos sur les réseaux sociaux.

Exposer les abus de la police des mœurs

L’objectif est d’exposer publiquement les agissements et abus de la police des mœurs, à l’égard des femmes non ou « mal » voilées en Iran. De montrer qu’en dépit de la crise économique que traverse le pays, « la seule préoccupation du gouvernement semble être le hijab des femmes. Les gens descendent dans la rue pour manifester contre la détérioration de leurs conditions de vie mais la République islamique gaspille l’argent des contribuables en des actions futiles telles que la police des mœurs », comme l’annonce en sous-titre cette vidéo. Ou bien celle-ci, dans laquelle deux hommes tentent de « retirer un arbre pour le remplacer par une statue pro-hijab, alors que l’Iran affronte la désertification, l’érosion des sols et de graves pénuries d’eau ».

Que révèlent également ces vidéos sur ce que vivent celles qui ne portent pas le hijab, ou pas « convenablement » le voile ? « Mettez-vous sur le côté, animal ! » : dans l’une des premières vidéos devenues rapidement virales – suite à sa publication le 18 avril sur le compte au 1,5 million d’abonnés de Masih Alinejad –, c’est ce que crie une policière à une jeune fille considérée comme « mal voilée », qui sera saisie par une fonctionnaire de police de la vertu, puis secouée à plusieurs reprises, avant d’être jetée à terre, toujours par cette même femme en tchador noir, comme le traduit le site des Observateurs de France 24.

Et puis l’on a vu des scènes dans le bus. Et puis dans la rue, dans leur voiture ou à la plage…

Elans de solidarité

Masih Alinejad est journaliste à la télévision, et reconnaissable grâce à sa chevelure – flamboyante par sa liberté, et par les feux qu’elle ne saurait allumer, en portant ainsi ses cheveux libres –, dans laquelle est toujours glissée une petite fleur au-dessus de son oreille gauche. Elle se bat depuis son adolescence pour les droits des femmes, contre les ayatollahs qui règnent en Iran, et contre le port du voile obligatoire. Elle a fait de la prison, et a dû fuir son pays avant de s’exiler à Londres.

Celle qui a « trop de cheveux, trop de voix et qui est trop femme pour les autorités iraniennes », a sans conteste permis au combat contre le port du voile de devenir visible sur les réseaux sociaux dès 2014, en créant la page My Stealthy Freedom, où les Iraniennes viennent gagner un peu de leur liberté, aussi furtive soit-elle, en partageant des photographies d’elles sans foulard, de dos ou de face, en expliquant ou en justifiant ce choix.

Sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare que naissent des élans de solidarité. Comme le 8 mars, lorsque des Turques, Arméniennes et Pakistanaises ont, elles aussi, pris des risques pour soutenir les Iraniennes et donner de la voix à leur protestation : « Restez dévouées et courageuses dans votre combat ! » Ou plus récemment, le juriste parisien de 34 ans Anton Struve, qui s’est intéressé au mouvement des femmes iraniennes qui se dévoilent, lorsqu’il a découvert My Stealthy Freedom. Depuis, il traduit les vidéos à ce sujet et les relaie toutes sur son compte Twitter sous le hashtag #NousSommesLeursVoix.

Quand au début de l’année les autorités minimisaient l’importance de cette contestation – « il s’agit d’une affaire insignifiante qui n’a rien de préoccupant », avait déclaré le procureur général de la République islamique, Mohammad Jafar Montazeri –, Masih Alinejad publiait, fin juillet, une vidéo d’un responsable du régime qui leur (re) servait tout bonnement leur slogan sur un plateau (télévisé), en déclarant : « Aujourd’hui, leur portable est devenu leur arme. »

7 août 2018

Extrait d'un shooting - portrait

sexy

DSC_8722-COLLAGE

DSC_8727-COLLAGE

Photos : Jacques Snap

7 août 2018

POUR ÊTRE PLUS PRODUCTIVES, CES ENTREPRISES ONT INTERDIT L'E-MAIL

mails non

Amélioration de la productivité et diminution du stress : en entreprise, restreindre l’accès aux e-mails ou interdire ces derniers n’est plus tabou.

Notre rapport à l’e-mail est ambivalent. D’un côté, nous envoyons 108 milliards de messages chaque jour. De l’autre, la plupart d’entre nous détestent passer sa boîte aux lettres électronique au crible. Le courriel occupe 23 % du temps de travail d’un employé moyen qui, lui-même, en envoie ou en reçoit 112 par jour.

Au vu de ces statistiques, difficile de nier que l’e-mail n’est en fait qu’une nouvelle forme de pollution informationnelle. Une conclusion à laquelle Thierry Breton, P-DG de la société française de services informatiques Atos Origin, est parvenu il y a plusieurs années déjà. Ayant remarqué que ses employés semblaient constamment distraits par le flot de courriels reçus chaque jour, il a pris des mesures pour éliminer ce qu’il estime être un facteur de baisse de la productivité de l’entreprise.

Devenir une entreprise « zéro e-mail »

En février 2011, il a ainsi annoncé l’interdiction du courrier électronique, son objectif étant qu’Atos devienne une entreprise « zéro e-mail » sous trois ans. « Nous produisons à grande échelle des données qui polluent de plus en plus notre environnement de travail et empiètent sur notre vie privée », a-t-il affirmé dans une déclaration publiée sur le site Internet d’Atos. « Tout comme les entreprises ont pris des mesures pour réduire la pollution environnementale après la révolution industrielle, nous agissons maintenant pour inverser cette tendance. » Une annonce surprenante de la part du P-DG d’une société de technologie employant plus de 70 000 personnes dans plus de quarante bureaux à travers le monde. Mais peut-être ne devrions-nous pas nous en étonner outre mesure. Comme je l’ai moi-même décrit dans mon nouveau livre, « Under New Management », un nombre croissant de dirigeants d’entreprise interdisent ou, tout du moins, restreignent l’usage du courrier électronique. Résultat, ils sont plus productifs.

Breton lui-même est devenu adepte de la philosophie du « zéro e-mail » bien avant qu’il n’annonce son interdiction au sein d’Atos. Il y a six ans déjà, ayant constaté que l’utilisation du courrier électronique interne nuisait à sa productivité, il avait renoncé à s’en servir. En dépit de ce que pourrait laisser croire cette approche apparemment radicale sur l’e-mail, Breton n’est pas exactement le genre de fondateur de start-up roublard testant de nouvelles façons un peu foutraques de travailler. C’est un homme d’âge mûr, ancien ministre des Finances et ancien professeur à la Harvard Business School.

7 août 2018

DIOR - avenue Montaigne

dior avenue montaigne

7 août 2018

Ai Wei Wei dans DAZED

ai wei wei

Publicité
Publicité