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Jours tranquilles à Paris

8 août 2018

En salles aujourd'hui

huit aout

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8 août 2018

Extrait d'un shooting - gifs animés

sexy

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8 août 2018

Un drone survole le Fort de Brégançon....

affaire bregancon

7 août 2018

Araki

araki

7 août 2018

Salon de la Photo - save the date

affiche

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7 août 2018

Ai Weiwei

ai weiwei canot

Vendredi dernier, l'artiste chinois, Ai Weiwei, a annoncé sur le réseau social Instagram la démolition sans préavis de son principal studio situé en périphérie de Pékin .

Il restait encore beaucoup d’œuvres dans l’atelier de l’artiste chinois dissident Ai Weiwei qui a posté des vidéos sur Instagram pour montrer cette destruction sans préavis. « Aujourd’hui, ils ont commencé à démolir mon atelier ‘zuo you’ (gauche et droite) » écrit l’artiste en commentaire de sa vidéo, censurée en Chine, qui montre d’immenses grues faisant exploser les fenêtres de son studio une par une, avant de détruire l’intégralité du bâtiment.

L’artiste est non seulement connu pour ses œuvres d’art contemporain, dont certaines sont actuellement mises à l’honneur dans une exposition au Mucem à Marseille, mais aussi pour son talent d’architecte, et en particulier pour sa participation à la création du monument emblématique des jeux de Pékin. Pourtant, Ai Weiwei a rapidement été mis au ban par le gouvernement chinois qui le voyait comme une menace. En 2011, l’artiste a d’ailleurs passé plus de 80 jours en détention après avoir été arrêté à l’aéroport de Pékin, alors qu’il se rendait à Hong-Kong. En janvier de la même année, un autre de ses ateliers, dans la banlieue de Shanghai cette fois-ci, avait été détruit par les autorités de son pays. Privé de passeport pendant quatre années, il s’est exilé à Berlin, où il habite toujours aujourd’hui. Au micro de France Inter l’artiste confie que cette action du gouvernement chinois le « laisse sans voix », mais l’artiste préfèrera toujours contester la politique de son pays par le biais de son art car, selon lui, « ça ne sert à rien de discuter ».

7 août 2018

Gare au gorille....

gorille

7 août 2018

Alerte ORAGES

orages111

orages

7 août 2018

Météo-Chaleur-Orages: 66 départements en vigilance orange canicule et/ou orages

En ce jour où la majeure pattie du pays devra supporter une chaleur écrasante, Météo France a levé l’alerte canicule dans 11 départements et, dans le même temps, placé 10 nouveaux départements en vigilance orange à la canicule et/ou aux orages jusqu'à au moins demain 21h. 
Les 10 nouveaux départements concernés sont : l'Aisne, le Calvados, l'Eure, le Nord, l'Oise, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Sarthe, la Seine-Maritime et la Somme.
Les 56 départements qui étaient déjà et qui restent en vigilance orange sont : l'Ain, l'Allier, les Alpes-Maritimes, l'Ardèche, l'Aube, l'Aveyron, le Cantal, la Charente, le Cher, la Corrèze, la Côte-d'Or, la Creuse, la Dordogne, le Doubs, la Drôme, l'Essonne, l'Eure-et-Loir, le Gers, la Haute-Garonne, les Hauts-de-Seine, l'Indre, l'Indre-et-Loire, l'Isère, le Jura, le Loir-et-Cher, la Loire, le Loiret, le Lot, le Lot-et-Garonne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Nièvre, Paris, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Orientales, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Savoie, la Haute-Savoie, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Deux-Sèvres, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Territoire-de-Belfort, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise, la Vienne, la Haute-Vienne, les Vosges, l'Yonne, les Yvelines.
Enfin, les 11 départements qui sortent de la vigilance orange sont : l'Aude, les Bouches-du-Rhône, la Charente-Maritime, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, le Gard, la Gironde, l'Hérault, les Landes, le Var et le Vaucluse. 
Attention, les températures vont atteindre aujourd’hui un pic avec en moyenne 31 à 36 degrés sur la moitié Sud et 33 à 38 degrés sur la moitié Nord, notamment en Île-de-France, avant des orages qui pourront être violents mais qui rafraîchiront le pays. 
Et qui dit canicule dit pollution à l’ozone et reconduite des restrictions de circulation et de l’abaissement de 20 km/ des vitesses maximales autorisées à Paris et dans les communes limitrophes à l’intérieur du périmètre délimité par l’A86 (hors autoroute), ainsi qu’à Strasbourg et dans les 33 communes de l’Eurométropole, et dans l’Isère.
7 août 2018

Paris Plages, une incongruité dans le monde urbain

paris plages222

Pour le sociologue Benjamin Pradel et l’urbaniste Gwendal Simon, l’événement estival au cœur de la capitale constitue « un tiers-lieu innovant ».

Des parasols en bord de la Seine, des palmiers à deux pas de Notre-Dame, des corps en maillot de bain sur les quais parisiens : en transformant, le temps d’un été, la ville en station balnéaire, Paris Plages tente, depuis 2002, de transposer au cœur de la ­capitale l’atmosphère estivale et détendue que l’on associe volontiers au littoral. Avec un succès qui ne se dément pas : tous les ans, des millions de Parisiens et de touristes fréquentent ce décor de théâtre qui reconstitue l’imaginaire du bord de mer.

Le défi est immense : si le corps dénudé est la norme sur la plage, il est perçu comme une incongruité dans le monde urbain. « Rares sont les lieux qui permettent de bronzer, allon­gé, immobile, gratuitement, longtemps et en partie dénudé, en dehors des parcs, jardins ­publics et berges des rivières qu’occupent des citadins héliotropes, constatent le sociologue Benjamin Pradel et l’urbaniste Gwendal Simon, en 2014, dans la revue Mondes du tourisme. A ce titre, les plages urbaines – et Paris Plages en particulier – semblent constituer des tiers-lieux innovants. »

Comment orchestrer ce que ces deux auteurs qualifient de « dévoilement inédit des corps en ville » ? Comment faire coexister, dans l’espace urbain, des salariés pressés en costume-cravate et des corps immobiles dénudés ? En encadrant avec minutie le bal du dénudement. « Le comportement du public doit être conforme à l’ordre public, entendu comme le bon ordre, la tranquillité et la sécurité publics », précise la Mairie de Paris. Edictées dès les premières éditions de Paris Plages, des règles tentent de désamorcer les tensions qui pourraient naître de l’exposition, en pleine ville, de corps en maillot de bain.

Une amende forfaitaire contre le monokini

La semi-nudité – notamment le monokini – peut ainsi être sanctionnée par une amende forfaitaire de 38 euros : les premières contraventions pour « topless » sont tombées en 2012. Chaque année, pour éviter que le ­dénudement s’étende au-delà de Paris Plages, la Préfecture de police rappelle par ailleurs que le maillot de bain est interdit dans les parcs et les jardins parisiens.

A ces contraintes réglementaires s’ajoutent sur place de subtils arbitrages implicites. « Ces règles internes au site et aux participants organisent la proximité des corps balnéaires entre eux, soulignent Benjamin Pradel et Gwendal Simon. En édictant tacitement les agencements possibles ou incompatibles, ce dispositif régit la possibilité du dévoilement. » Les corps les plus dénudés s’installent à l’avant-scène de la plage, évitant spontanément la zone située au pied du mur de soutènement où se pressent les familles qui se consacrent à des activités calmes (pique-nique, lecture, jeux de cartes).

Dans ce ballet corporel, moins libre et spontané qu’on ne le croit, les regards organisent l’autodiscipline collective. « Ils deviennent les signaux des règles internes et implicites aux promeneurs se rapprochant de la plage », poursuivent les chercheurs. Les promeneurs habillés qui ne respectent pas les distances minimales ou posent des regards insistants ou déplacés sur les « plageurs » dénudés sont ainsi promptement rappelés à l’ordre par une myriade de coups d’œil réprobateurs.

Par Anne Chemin

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