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Jours tranquilles à Paris

24 mai 2020

Coronavirus : Le « New York Times » consacre sa une aux morts de l’épidémie

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JOURNAL - Les Etats-Unis se préparent à passer la barre très symbolique des 100.000 morts de l’épidémie

Pour marquer le passage imminent de la barre terrible des 100.000 morts​ du coronavirus aux Etats-Unis, le quotidien américain The New York Times consacre ce dimanche sa une à la mémoire d’un millier d’entre elles et évoque pour chacune ce qu’a été sa vie. « Ces 1.000 personnes ici ne représentent qu’à peine un pour cent du total. Aucune d’elles n’était un simple numéro », écrit le journal en présentant brièvement sa une, entièrement couverte d’un texte imprimé serré.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie de coronavirus, tant en nombre de morts que de cas, avec 97.048 décès pour 1.621.658 cas selon les dernières données disponibles samedi soir. Samedi, le pays a recensé 1.127 nouveaux décès en 24 heures. Le franchissement de la barre des 100.000 morts ne semble qu’une question de jours.

Des noms plutôt qu’un nombre

« Je voulais quelque chose que les gens puissent relire dans 100 ans pour comprendre le poids de ce que nous traversons », a expliqué Marc Lacey, le rédacteur en chef national du journal. Le franchissement attendu de la barre des 100.000 morts intervient sur fond de vifs débats à propos du confinement, plusieurs Etats ayant entrepris d’alléger les mesures restrictives décidées contre l’expansion de la maladie.

Le président américain Donald Trump, candidat à sa réélection en novembre, fait pression pour une relance économique, appelant des gouverneurs démocrates à « libérer » leur Etat au mépris des avertissements de ses conseillers scientifiques.

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24 mai 2020

Nous espérons pouvoir ouvrir cet été et

festival la gacilly

Nous espérons pouvoir ouvrir cet été et travaillons avec les autorités pour assurer la sécurité de tous. Nous confirmerons l'ouverture au public dès réception de l'autorisation administrative.

Les expositions sont toutes gratuites et situées à l'extérieur dans l'espace public ; les festivaliers peuvent y accéder librement à tout moment.

Prévoir au moins une journée pour découvrir les 18 expositions de l'édition 2020.

Nous conseillons à nos visiteurs de commencer leur visite par le Camion Point Infos, où ils pourront trouver tous les renseignements concernant l'édition et recevoir le plan programme présentant l’ensemble des expositions et activités proposées.

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/

24 mai 2020

Will Cotton

will cotton à templon

24 mai 2020

Coronavirus : Pékin se dit «au bord d’une nouvelle Guerre froide» avec les Etats-Unis

Le ministre chinois des Affaires étrangères a dénoncé, sans le nommer, les multiples piques lancées par Donald Trump sur la gestion de la crise sanitaire par la Chine.

chine ministre

« Outre la dévastation causée par le nouveau coronavirus, un virus politique se propage aux États-Unis » a regretté devant la presse le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi. REUTERS

Par Le Parisien avec AFP

Entre les deux pays, la tension ne descend pas. La Chine et les Etats-Unis sont « au bord d'une nouvelle Guerre froide », a averti dimanche le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, déplorant le regain de tensions avec Washington autour de l'épidémie de Covid-19.

Les premiers malades du nouveau coronavirus ont été signalés à la fin de l'an dernier dans la ville chinoise de Wuhan (centre). Il s'est depuis répandu sur la planète et fait quelque 340 000 morts.

Donald Trump a accusé régulièrement ces dernières semaines les autorités chinoises d'avoir tardé à communiquer des données cruciales sur la gravité du virus dont la propagation aurait pu, selon lui, être endiguée.

« Outre la dévastation causée par le nouveau coronavirus, un virus politique se propage aux États-Unis », a regretté devant la presse le chef de la diplomatie chinoise, sans nommer le président américain. « Ce virus politique saisit toutes les occasions pour attaquer et diffamer la Chine », a-t-il fustigé.

Les relations sino-américaines « prises en otage »

Pékin et Washington étaient déjà à couteaux tirés depuis deux ans et la guerre commerciale lancée par l'administration Trump à base de surtaxes douanières réciproques qui pénalise le commerce international.

Mais la pandémie de nouveau coronavirus a poussé la tension entre les deux puissances à des sommets. « Certaines forces politiques américaines prennent en otage les relations entre la Chine et les Etats-Unis et poussent nos deux pays au bord d'une nouvelle Guerre froide » avec la crise du coronavirus, a regretté Wang Yi.

Donald Trump a évoqué la possibilité de demander à Pékin de payer des milliards de dollars de réparations pour les dommages causés par l'épidémie. Et les Etats-Unis ont appelé à une enquête internationale sur l'origine du virus.

Bientôt une coopération internationale

La Chine est « prête » à une coopération internationale pour identifier la source du nouveau coronavirus, a affirmé Wang Yi. Mais une telle coopération devra s'abstenir de toute « ingérence politique », a-t-il averti.

24 mai 2020

Gabriel Rico à la Galerie Perrotin

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Tel un archéologue du futur, l’artiste mexicain Gabriel Rico donne à voir un monde hybride d’illusions où la nature se confond dans l’artifice, où le sacré se mêle au profane, où le vrai ne peut guère se distinguer du faux. Conçues comme des “expériences de pensée”, ses installations composites associent à la manière d’équations mathématiques des éléments d'apparence sans rapport les uns avec les autres, tels que néons, boîtes de conserve et taxidermies. Ensemble, ceux-ci parviennent à générer des relations visuelles, matérielles et conceptuelles inédites dont la force philosophique échappe au mariage de la carpe et du lapin. Il y a quelques semaines, Numéro s'entretenait avec l'artiste au sujet de son exposition à venir à la galerie Perrotin, une synthèse de sa démarche enrichie de nombreuses œuvres récentes que le public peut enfin découvrir jusqu'à la mi-août.

Gabriel Rico, Nature loves to hide, jusqu'au 14 août à la galerie Perrotin, Paris 3e.

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24 mai 2020

Norbert Bisky à la Galerie Templon

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Norbert Bisky est né en 1970 à Leipzig en Allemagne. Son travail sur les paysages, ses recherches sur le portrait et la structure narrative l’inscrivent dans la lignée de la grande peinture européenne. Ses expériences sur la décomposition des formes et les aplats de couleur l’amènent aussi à la frontière de l’abstraction. La peinture figurative de l’artiste, évocatrice du réalisme socialiste qu’il a connu dans son enfance en RDA, évoque à la fois l’hédonisme et le chaos contemporain.

https://www.norbertbisky.com/

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TEMPLON expo Norbert Bisky (8)

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24 mai 2020

Marisa Papen

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24 mai 2020

Châtelet

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24 mai 2020

Autoportrait de bon matin...

autoportrait de bon matinLe coiffeur ce sera pour juin....

 

24 mai 2020

Chronique - Emmanuel Macron face à la peur des outsiders

Par Solenn de Royer

L’émergence d’une figure populiste hors des partis traditionnels inquiète l’Elysée, observe dans sa chronique, Solenn de Royer, journaliste au « Monde ».

« Ça fout la trouille. » C’est un puissant conseiller de l’exécutif qui le dit. Au sommet de l’Etat, l’hypothèse de l’émergence d’une figure populiste hors parti, est un véritable objet d’inquiétude, dans la perspective de 2022, alors que la défiance contre le pouvoir s’est encore épaissie pendant la crise sanitaire. « Un Zemmour, un Raoult, un Hanouna, pourquoi pas une Elise Lucet, qui incarnent chacun à leur manière cette rupture entre le peuple et les élites, peuvent faire irruption dans le jeu et tenter de poursuivre la vague de dégagisme de 2017 », veut ainsi croire un poids lourd du gouvernement.

A l’Elysée, la fiction Baron noir, qui met en scène un professeur blogueur, Christophe Mercier, cristallisant soudain la colère des Français, est d’ailleurs dans toutes les têtes. Certains conseillers sont d’autant plus troublés que la série écrite par Eric Benzekri, et tournée au palais, a imaginé une présidente élue sur un axe central (« La France unie ») hors des partis traditionnels, un positionnement proche de celui de Macron. « Le président redoute notamment qu’un François Ruffin, par exemple, fasse la passerelle entre extrême gauche et extrême droite, confie un stratège du chef de l’Etat. Pour lui, c’est un Christophe Mercier potentiel. D’ailleurs, Ruffin fait du Mercier, il se filme dans sa cuisine… »

D’où l’attention particulière portée à des figures populaires, se posant en défenseur du peuple contre les élites. Il y a quelques jours, M. Macron a appelé Jean-Marie Bigard, par l’intermédiaire de Patrick Sébastien. L’humoriste, soutien des « gilets jaunes », avait critiqué le gouvernement, peu avant le déconfinement. « J’en ai marre de voir des guignols nous diriger », s’indignait-il sur Instagram, en plaidant pour la réouverture des « bistrots ». L’humoriste a assuré que le chef de l’Etat lui avait donné « raison », en lui promettant un « échéancier ».

Forte impopularité

Le 9 avril, Macron avait également créé la surprise en rendant visite à Didier Raoult, défenseur de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. L’infectiologue controversé s’en était félicité, louant un « homme intelligent » qui « comprend tout ». M. Macron l’avait qualifié de « grand scientifique ». « En allant le voir, il a délégitimé sa posture », positive un proche du président. Dans un registre différent, le chef de l’Etat a décroché son téléphone le 1er mai pour appeler Eric Zemmour, agressé dans la rue. L’information a fuité dans Valeurs actuelles. « Entre un Bigard, un Zemmour, un Raoult ou un Philippe de Villiers [à qui Macron a promis la réouverture du Puy du Fou, en Vendée], il y a un lien : la France populaire », note un conseiller.

Lui-même plongé dans une forte impopularité, dont personne ne semble pour le moment profiter dans le champ politique traditionnel, le président de la République fait le choix de « traiter » ces figures plutôt que de les ignorer. Une façon de montrer qu’il considère ce qu’elles représentent. « Il sent la marmite qui bout, tente de reconquérir ces gens-là, même en transgressant », observe le sondeur Jérôme Fourquet. Même constat du côté du spécialiste de l’opinion Jérôme Sainte-Marie, qui note que le chef de l’Etat s’emploie ainsi à « capter la popularité » de ces « porte-parole de la contestation ».

S’il prend le risque de leur donner une aura plus grande encore, le chef de l’Etat fait au contraire le pari que cette stratégie contribuera à leur faire perdre une partie de leur pouvoir d’attraction auprès des « antisystèmes ». En 1907, le viticulteur Marcelin Albert, surnommé le « Rédempteur », était devenu le porte-voix des vignerons d’Argeliers, pendant la grande crise viticole du Midi. Jusqu’au jour où Georges Clemenceau l’avait reçu à Paris. Le leader s’était retrouvé soudain conspué par la foule qui l’avait adoré.

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