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Jours tranquilles à Paris

15 mai 2020

Milo Moiré

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15 mai 2020

Traçage : gare au Covid

Par Amaelle Guiton et Anaïs Moran - Libération

Pour suivre les malades et remonter les chaînes de contamination, la stratégie du gouvernement repose sur deux bases de données, le rôle des médecins de ville et le test systématique des cas contacts.

«Protéger, tester, isoler» : le 28 avril, devant l’Assemblée nationale, Edouard Philippe martelait le «triptyque» au cœur de son plan de déconfinement. Treize jours plus tard, la loi de prorogation de l’état d’urgence sanitaire était promulguée, et avec elle son article 11 sur les fichiers destinés, le temps de la pandémie et jusqu’à six mois après la fin de cet état d’exception, au suivi des malades du Covid-19 et de leurs contacts : «Si-Dep» et «Contact Covid», très débattus par des parlementaires inquiets du respect de la vie privée et du secret médical. Le décret d’application de cet article a été publié mercredi au Journal officiel, avec l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Médecins, salariés des caisses d’assurance maladie, agents des autorités régionales de santé sont désormais à pied d’œuvre. L’objectif est clair : pour éviter toute reprise épidémique dans le pays, il faut identifier et tester toute personne ayant été proche d’un malade.

Les généralistes en première ligne

La stratégie repose d’abord et principalement sur les médecins de ville. C’est dans leurs cabinets que vont se rendre la majorité des personnes présentant des symptômes évocateurs du Covid-19. La prise en charge pourra évidemment s’opérer en centre hospitalier, mais le dispositif mise surtout sur les 55 000 médecins généralistes déclarés aptes, d’un point de vue logistique, à recevoir ces patients spécifiques. Dans un premier temps, le professionnel va prescrire au malade un test PCR (écouvillon dans le nez) et des masques chirurgicaux, délivrer un arrêt maladie et demander par précaution des mesures d’isolement (qui peut se faire au domicile). Le soignant pourra faire la même chose pour les membres du foyer familial qui présenteraient des symptômes.

En cas de test positif (la consultation est alors majorée à 55 euros), l’ensemble des cas contacts sera appelé à se faire dépister. Selon l’assurance maladie, il s’agit du reste de la cellule familiale, mais aussi des personnes qui ont fréquenté de manière «rapprochée» et sans masque le «patient zéro», jusqu’à deux jours avant l’apparition de ses symptômes : partage d’un bureau, d’une salle de réunion, face-à-face à moins d’un mètre pour converser… Si ces individus contacts ont des problèmes respiratoires et /ou de la fièvre, de la toux, une perte de l’odorat, l’objectif est de les tester dans les 24 heures, sans attendre la prescription d’un médecin. Les personnes asymptomatiques seront, elles, invitées à rester à l’isolement jusqu’à leur dépistage, sept jours après la date de «rencontre» avec le patient zéro. Tout test positif implique la poursuite de l’isolement jusqu’au 14e jour.

Contact Covid, pour recenser les contacts

La base de données Contact Covid est le maillon essentiel du dispositif de traçage des contacts. Rattaché à «Amelipro», cet outil de téléservice jouera le rôle d’interface entre les médecins, les antennes départementales de l’assurance maladie et les autorités régionales de santé (ARS), dans le but de suivre l’ensemble des malades du Covid-19 et leurs cas contacts sur un territoire donné. Une fois averti du résultat positif de son patient, le médecin renseignera dans Contact Covid diverses informations sur l’intéressé, sa vie et ses proches, afin que les agents de l’assurance maladie puissent prendre le relais et finaliser l’identification des contacts rapprochés. Si un cas survient en collectivité (école, Ehpad, etc.), l’ARS prend la main.

L’enquête menée par ces différents acteurs peut conduire à des renseignements très fournis pour un seul malade : date de naissance, adresse de résidence, numéro de téléphone, profession et lieu d’exercice professionnel, déplacements interrégionaux, participation à des rassemblements de plus de dix personnes, passage dans un Ehpad, une crèche, un établissement de santé ou pénitentiaire, coordonnées des contacts…

«Les patients ne sont "contraints" à rien, veut rassurer Nicolas Revel, le directeur de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam). Il y a une dimension obligatoire du fait d’enregistrer les cas positifs. Mais quand on est invité à communiquer au médecin et à l’assurance maladie les personnes avec lesquelles on a été en contact rapproché, il n’y a aucune forme de sanction administrative en cas de refus de répondre.»

Avec ces indications, 4 000 salariés de la Cnam devront remonter les chaînes de contamination et solliciter par téléphone tous les cas de suspicion Covid pour les intégrer au dispositif de test et d’isolement. «Ces personnes ne sont absolument pas tenues de mettre en œuvre ce que nous leur suggérons de faire, aller faire un test, s’isoler», précise Nicolas Revel.

Si-Dep, pour centraliser les résultats des tests

L’autre base de données créée par la loi de prorogation de l’état d’urgence, Si-Dep (pour «système d’information national de dépistage»), a vocation à centraliser les résultats des tests PCR et sera donc abondée par les laboratoires et les organismes habilités à les pratiquer. On y trouve les informations d’identité du patient, ses coordonnées, les caractéristiques du prélèvement et le résultat des analyses, mais aussi des informations sur la situation du patient «nécessaires pour la réalisation des enquêtes sanitaires» : s’il est un professionnel de la santé ou du secteur médico-social, s’il vit dans un hébergement collectif, s’il est hospitalisé, liste le décret du 12 mai. Pourront y accéder les médecins «pour les données relatives à leurs patients», les personnels des ARS en charge des enquêtes sanitaires et leurs sous-traitants, ainsi que les agents habilités de Santé publique France, de l’assurance maladie, de la caisse de sécurité sociale des armées et de son service de santé, pour les données «nécessaires» aux investigations épidémiologiques permettant de remonter aux cas contacts.

Les données de Si-Dep et celles de Contact Covid ont aussi vocation à être transmises, après avoir été «pseudonymisées», aux «personnes habilitées» à les utiliser, au ministère de la Santé ou chez Santé publique France, pour la surveillance de l’épidémie, la recherche et les statistiques. Il est également prévu qu’elles abondent, «pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus», la plateforme nationale de recherche sur les données de santé, le «Health Data Hub». Un outil dont le déploiement a été accéléré par la pandémie, via un arrêté pris le 21 avril, et qui suscite la controverse - notamment parce que le choix de l’hébergeur s’est porté sur l’américain Microsoft. Lequel est soumis au Cloud Act, loi américaine qui permet aux forces de l’ordre de contraindre des fournisseurs de services à livrer des données qu’elles stockent, même quand celles-ci ne sont pas hébergées sur le territoire américain. La Cnil s’en était d’ailleurs émue, réclamant une «vigilance particulière» sur la conservation des données, et préconisant à l’avenir de réserver l’hébergement de la plateforme à des entités européennes. En tout état de cause, les personnes dont les données sont collectées dans Si-Dep et Contact Covid peuvent s’opposer à cette transmission au Health Data Hub.

Et StopCovid dans tout ça ?

Sur initiative des sénateurs, la loi de prorogation de l’état d’urgence exclut noir sur blanc des finalités des fichiers «le développement ou le déploiement d’une application informatique» pour smartphone permettant à ses utilisateurs de savoir s’ils ont été à proximité d’une personne contaminée. Autrement dit, pas de lien possible entre les données de Si-Dep et Contact Covid d’une part, et d’autre part, le projet d’application StopCovid (lire Libération du 28 avril), qui a provoqué des débats houleux et qui reste dans les tuyaux. Une première partie du code de l’appli a été rendue publique mardi par l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), qui pilote le projet. Le même jour, le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, a annoncé des premiers tests cette semaine, un débat et un vote au Parlement la semaine du 25 mai, et un possible déploiement à partir du 2 juin.

Reste que pour Nicolas Revel, «si StopCovid voit le jour», il faudra «évidemment trouver une articulation» entre l’appli et le dispositif général. Pour le patron de la Cnam, le contact tracing automatisé, basé sur le volontariat, ne peut être qu’un «dispositif d’appoint», «complémentaire».

15 mai 2020

ARLES

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15 mai 2020

Joceline Nude Ballet Preview from NudeMuse on Vimeo.

14 mai 2020

L'ÉDITO de Charles de Saint Sauveur – Le Parisien

Petit à petit, Philippe fait son nid     

Pour un Premier ministre, l’«enfer » de Matignon est généralement une essoreuse dont on sort moins blanchi sous le harnais que totalement lessivé. Edouard Philippe donne étrangement l’impression inverse. Au lieu de se ratatiner, il semble prendre de l’épaisseur. Gilets jaunes, retraites, coronavirus... L’invraisemblable série d’épreuves du feu que le Premier ministre traverse depuis 18 mois tient du parcours initiatique. Cet élu que très peu de Français connaissaient quand Emmanuel Macron l’a recruté il y a trois ans, affronte les obstacles avec une certaine constance. Bien ou pas, chacun se fera son avis. Mais on peut lui reconnaître d’avoir imprimé son style, et surtout, de s’y tenir en toutes circonstances. Clarté, fermeté... voire une rigidité que ne renierait pas son mentor Alain Juppé. Cette constance tranche avec le positionnement du président, qui paraît toujours se chercher, entre raideur et rondeur. Le dernier sondage Ifop est-il une traduction chiffrée de ce ressenti ? Le Premier ministre recueille dans cette enquête réalisée début mai 57% (+4 points) de bonnes opinions contre 48% (+2%) pour Emmanuel Macron. Il n’est pas le premier chef du gouvernement à voir sa cote dépasser celle de son chef, et il ne serait pas non plus le premier à glisser sur les marches de Matignon. Mais petit à petit, l’inconnu de Matignon fait son nid. Sans appartenir au parti présidentiel, il s’installe comme l’héritier naturel de la Macronie. Voire, si les circonstances le décidaient, un recours.

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14 mai 2020

La météo les jours prochains - Paris

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14 mai 2020

Omaggio all’Italia. Mario Testino handpicks his favorite images of Italy

14 mai 2020

Treats Magazine

treats by steve shaw

treats

14 mai 2020

Déconfinement à Tourcoing : La photo d'enfants assis dans un carré à l'école provoque l'émoi

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CONTEXTE Une photo, publiée sur twitter par un journaliste, montre la distanciation sociale à l'école matérialisée par des élèves invités à rester dans leur case

Gilles Durand - 20 Minutes

Une photo, prise mardi dans la cour de récréation d'une école de Tourcoing, dans le Nord, est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.

On y voit des enfants de 4 ans assis pour la plupart par terre à l'intérieur d'un carré délimitant leur espace de jeu pendant la récréation.

"C'est un dispositif cohérent avec le protocole national chargé de garantir des conditions d'accueil convenables.face au Covid-19", estime le rectorat.

Sur la photo, on voit des enfants. La plupart sont assis, chacun dans son carré tracé par terre. L’image, prise mardi dans la cour de récréation d’une école de Tourcoing, dans le Nord, est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux. A tel point que certains internautes se demandaient si elle était réelle, tant elle semblait surréaliste.

Eh bien non. La photo n’est pas un montage, ni une fake news. Il s’agit bien d’enfants de maternelle, âgés d’environ 4 ans, qui effectuaient leur rentrée scolaire, le mardi 12 mai, après presque deux mois de confinement. Les écoles ont dû adapter leur fonctionnement aux nouveaux protocoles sanitaires liés à l’épidémie de coronavirus. Voilà le résultat. Mais une image fixe cache parfois une autre réalité.

Reportage organisé avec la mairie de Tourcoing

A l’origine, cette photo a été prise par le journaliste de BFMTV, Lionel Top, lors d’un reportage organisé avec la mairie de Tourcoing. Il l’a ensuite publiée sur Twitter avec deux autres clichés illustrant cette rentrée.

Un de ces clichés montre aussi des enfants à qui on demande de s’asseoir sur une croix rouge dessinée au sol pour attendre à distance. Pas beaucoup moins anxiogène que la première, mais peut-être moins spectaculaire.

L’auteur explique le contexte de sa photo : « Il s’agit de la récréation. Les classes y vont chacune leur tour. L’institutrice accompagne les enfants qui doivent s’installer dans un des carrés. C’est un espace de jeu qui marque la distanciation. L’institutrice leur demandait de sauter tous ensemble en même temps, par exemple. Ils ne sont pas punis et je n’avais pas l’impression qu’ils le vivaient mal. Mais c’était triste à voir ».

« Pour des maternelles, il est nécessaire de matérialiser l’espace »

Une tristesse partagée par les enseignants. « Ils ne sont pas convaincus par ce dispositif », précise Lionel Top. Le rectorat de Lille, de son côté, défend l’initiative de l’école : « C’est un dispositif cohérent avec le protocole national chargé de garantir des conditions d’accueil convenables face au Covid-19. Pour des enfants de maternelle, il est nécessaire de matérialiser l’espace pour pouvoir expliquer comment garder ses distances de sécurité. »

Une chose est sûre, les enfants vont devoir s’habituer à rester dans leur case à la récréation car ce dispositif est destiné à perdurer. « Le protocole pourrait évoluer en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, mais nous ne savons pas si ce sera le cas d’ici à juillet », reconnaît le rectorat.

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14 mai 2020

Auray - La tournée des plages qui doivent rouvrir

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Lundi, une déambulation pacifique a eu lieu sur la plage d’Etel. Les manifestants entendaient dénoncer l’interdiction, d’alors, d’aller sur les plages, d’« incohérence et absurdité ».

Si Olivier Lepick s’est déjà exprimé sur l’ouverture des plages de Carnac, ses collègues maires des communes du littoral vont dans une autre direction. Des demandes pour la réouverture des plages, espérées dès ce week-end, ont été formulées.

On a fait la tournée des plages pour vous.

Plouharnel.

« Bien sûr je demande l’ouverture des plages, mais pas question d’autoriser les serviettes ! Nous demandons l’option 2, celle des plages dynamiques (*), pour permettre les activités nautiques, la marche dans l’eau, les activités sportives », annonce Gérard Pierre. La demande a été faite pour les grandes plages, côté océan et la plage des Sables Blancs, côté baie. Les sentiers côtiers seront ouverts, mais interdiction de descendre dans les criques. D’importants aménagements vont être mis en place pour matérialiser les entrées et sorties de plages. Un travail a été fait en lien avec le grand site pour la protection de l’environnement, protection des espèces, nidifications… Matérialisé par la pose de signalétique et l’interdiction de certains accès.

Saint-Pierre Quiberon.

Laurence Le Duvéhat a privilégié la seconde option. « Pour toutes les plages, (sauf Port Rhu sur la côte sauvage, déjà interdite car dangereuse). C’est un énorme travail qui est fait par les agents pour que tout soit conforme. Le policier municipal a fait un état des lieux des aménagements à mettre en place pour prévoir les entrées et sorties ». En lien avec le Grand site, pour la protection des gravelots, la plage de Penthièvre sera interdite aux chiens.

Des demandes ont été faites pour Penthièvre côté océan et baie, la plage Saint-Joseph, Le Fozo, Keraude, Kermahé, Kerbourgnec. Comme à Plouharnel, il n’y aura pas d’accès aux criques.

Quiberon.

Même choix, avec une ouverture des cinq plages principales (sur dix) pour favoriser la reprise des activités nautiques et économiques. Par contre, le maire Bernard Hilliet, prévient : « Nous allons renforcer les équipes de surveillance pour s’assurer que toutes les mesures sanitaires et de préservation du littoral seront respectées, surtout lors des deux grands week-ends du mois de mai ».

La Trinité-sur-Mer.

Une demande a été faite auprès de la préfecture pour la réouverture des plages du Men-Du, de Kervillen, et de Port-Biren, dans le respect des contraintes sanitaires.

Locmariaquer.

Un accès à toutes les plages et criques de la commune a été rédigé, « en respectant la distanciation physique », insiste Michel Jeannot). « Les sentiers côtiers sont ouverts depuis lundi ».

Saint-Philibert.

Une seule demande a été faite, elle concerne la plage de Kernevest. François Le Cotillec : « Il ne s’agit pas de cocher des cases sur le formulaire de demande d’ouverture, il faut assurer avec certitude ». On aura donc une plage, avec une entrée et une sortie, mais aussi des sentiers ouverts avec un « appel au civisme et à la responsabilité des gens ».

Erdeven.

Dominique Riguidel, le maire, a adressé mardi un dossier de demande de dérogation à la préfecture pour l’ouverture de la plage de Kerhilio, avec option 2, et l’accès à la plage de Kerhouriec, uniquement pour pouvoir accéder aux mouillages. Les autres plages restent fermées : La Roche Sèche, Kerminihy, la Barre d’Etel.

Etel.

Le conseil s’est prononcé pour la réouverture des plages, des demandes doivent être adressées à la préfecture.

Belle-Ile.

Toutes les plages de Le Palais font l’objet d’une demande de dérogation d’ouverture en situation dynamique. « L’arrêté préfectoral est attendu dans 48 heures », annonce Frédéric Le Gars.

(*) Des demandes de dérogation motivée peuvent être faites pour l’ouverture uniquement aux activités nautiques (option 1), l’ouverture en mode « plage dynamique » à toutes les activités sportives (2) et pour une ouverture sans restrictions, (hors mesures sanitaires, bien sûr), l’option 3.

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