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Jours tranquilles à Paris

25 juillet 2019

Sabine Pigalle - photographe

sabine pigalle

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25 juillet 2019

Pyongyang procède à deux tirs de projectiles, les premiers depuis mai

Par Philippe Mesmer, Tokyo, correspondance

La Corée du Nord multiplie, depuis quelques semaines, les signaux montrant son mécontentement à l’approche des exercices conjoints américano-sud-coréens.

Le tir de deux « projectiles non identifiés » par la Corée du Nord et le renoncement à une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo témoignent des difficultés persistantes entourant la reprise du dialogue avec les Etats-Unis sur la dénucléarisation.

D’après l’armée sud-coréenne, les projectiles en question ont décollé de la région de Wonsan (Est) à 5 h 34 et 5 h 57 du matin, jeudi 25 juillet. Ils auraient parcouru 430 km au-dessus de la mer de l’Est (Mer du Japon). « L’armée surveille de près la situation au cas où de nouveaux tirs auraient lieu, tout en se tenant prête », a expliqué l’état-major. Séoul a appelé Pyongyang à cesser toute action faisant monter les tensions.

« Nous sommes au courant des informations sur un lancement de projectiles à courte portée depuis la Corée du Nord, a déclaré de son côté Washington à l’agence sud-coréenne Yonhap. Nous n’avons pas d’autres commentaires à faire. » Les tirs ont aussi été confirmés par le Japon qui précise que les projectiles n’ont pas atteint sa zone économique exclusive.

Pyongyang n’avait pas procédé à de tels tirs depuis le début du mois de mai. Le 9, deux missiles à courte portée avaient été lancés. Auparavant, le 4, son armée avait procédé à l’essai d’un « nouveau type d’arme tactique guidée ».

Des sources diplomatiques citées par Yonhap ont aussi laissé entendre, jeudi, que le ministre nord-coréen des affaires étrangères, Ri Yong-ho, ne participerait pas au forum régional de l’Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN) prévu du 1er au 3 août à Bangkok (Thaïlande). Il était question qu’il y rencontre le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.

Moyen de parvenir à la dénucléarisation

Ces développements interviennent moins d’un mois après la rencontre du 30 juin à Panmunjom – unique point de contact de la zone démilitarisée (Demilitarized Zone, DMZ) qui coupe la péninsule coréenne en deux – entre le dirigeant du Nord, Kim Jong-un, et le président des Etats-Unis, Donald Trump.

Les deux hommes se retrouvaient après l’échec de leur sommet d’Hanoï, en février, qui avait consacré le fossé les séparant sur le moyen de parvenir à la dénucléarisation. Pour Washington, le point de départ de toute négociation passe par une « dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible » de la Corée du Nord. Pyongyang, appuyé par Pékin et Moscou, privilégie une approche par étapes, « donnant-donnant ».

A Panmunjom, MM. Kim et Trump ont décidé de relancer les discussions de travail sur la dénucléarisation. Sans résultat pour l’instant.

Le 16 juillet, Pyongyang a menacé de ne pas rejoindre les négociations et de reprendre ses essais nucléaires et de missiles intercontinentaux – interrompus en 2018 pour permettre le premier sommet Kim-Trump, en juin 2018 à Singapour – si Washington et Séoul n’annulaient pas des exercices militaires conjoints baptisés 19-2 Dong Maeng, programmés en août.

Américains et Sud-Coréens ont renoncé en 2018 à plusieurs manœuvres de grande ampleur, pour faciliter le dialogue avec le Nord. Mais ils ont décidé d’en maintenir certaines d’échelle réduite, comme 19-2 Dong Maeng.

Insuffisant pour la Corée du Nord qui voit dans ces exercices une menace directe contre sa sécurité. « Les Etats-Unis doivent avant tout établir les conditions et circonstances objectives pour renouer le dialogue sur la dénucléarisation », écrivait le 23 juillet, le Chosun Sinbo, quotidien favorable à la Corée du Nord et basé au Japon.

Chantier d’un nouveau sous-marin

Pyongyang multiplie les signaux traduisant son mécontentement au sujet des manœuvres. Les tirs de projectiles en seraient la dernière manifestation, même si le fait qu’ils soient à courte portée est important : Donald Trump a affirmé que ce type d’engins n’affecteraient pas les négociations.

Le 23 juillet également, l’agence nord-coréenne KCNA relatait l’inspection par Kim Jong-un, vraisemblablement aux chantiers navals de Sinpo (Est), d’un nouveau sous-marin. Accompagné des plus hauts responsables des programmes militaires, nucléaire inclus, il aurait « exprimé sa grande satisfaction de constater que le sous-marin a été conçu et assemblé pour pleinement répondre aux exigences stratégiques militaires du Parti du travail, pour faire face à différentes circonstances ». Il pourrait s’agir d’un submersible lanceur de missiles. En août 2016, la Corée du Nord avait testé un missile, le Pukguksong (Etoile polaire) pouvant être lancé d’un sous-marin.

Pyongyang aurait par ailleurs refusé d’accepter 500 000 tonnes d’aide alimentaire proposées par Séoul. En 2018, selon les Nations unies, La Corée du Nord avait enregistré ses plus mauvaises récoltes depuis plus de dix ans.

Malgré cela, Donald Trump expliquait, le 22 juillet, avoir eu récemment « une correspondance positive avec la Corée du Nord. A nouveau, il n’y a pas d’essais nucléaires, pas d’essais de missiles », avant d’ajouter qu’« à un certain point, quand ils seront prêts, nous serons prêts ». Mike Pompeo espérait le même jour une reprise « prochaine » des discussions. Il a aussi, tout comme la Corée du Sud, confirmé la tenue des exercices 19-2 Dong Maeng.

25 juillet 2019

Jean Paul Four - photographe

jean paul four (2)

jean paul four (3)

25 juillet 2019

Canicule - Températures attendues aujourd'hui

canicule pics

25 juillet 2019

Boris Johnson compose un gouvernement de combat pour un Brexit en 99 jours

boris

Par Philippe Bernard, Londres, correspondant

Le nouveau premier ministre britannique s’est entouré d’eurosceptiques pour diriger, et promet de quitter l’UE le 31 octobre, avec ou sans accord.

Le ton, combatif voire martial, était à la mesure de la situation, incertaine voire alarmante. Boris Johnson, après avoir été confirmé par la reine Elizabeth II dont il est le quatorzième premier ministre, a répété solennellement, devant le 10, Downing Street, sa principale promesse de campagne : « Nous sortirons de l’Union européenne [UE] le 31 octobre [la date butoir fixée par l’UE]. Il n’y a pas de “mais” ni de “si” qui tienne » (« no ifs, no buts »). » Une version à peine édulcorée de son leitmotiv : le Brexit « coûte que coûte ».

Appelant au rebond patriotique, magnifiant le drapeau britannique, il a renvoyé dans leurs buts tous ceux qui dénoncent le flou, la dangerosité et l’irréalisme de ses engagements. « Les sceptiques, les rabat-joie, les moroses se trompent à nouveau. Les gens qui parient contre la Grande-Bretagne vont perdre leur chemise. J’ai parfaitement confiance : dans 99 jours, nous en serons venus à bout [du Brexit]. »

boris22

Au pied du mur

Trois ans après avoir déserté, juste après la victoire de la campagne pro-Brexit dont il avait été le général en chef, voilà Boris Johnson au pied du mur.

Cette fois, les ultras du divorce avec l’UE sont au pouvoir, comme le confirme la spectaculaire purge dont ont été victimes les ministres jugés trop tièdes. M. Johnson, qui n’a cessé de savonner la planche de Theresa May tout en dénonçant comme « défaitistes » ses collègues modérés, n’aura plus personne à qui faire porter le chapeau.

En début d’après-midi, la première ministre sortante avait été chaleureusement applaudie par les députés, après son dernier duel verbal avec le chef de l’opposition. Obséquieusement, ses pires adversaires au sein de son propre parti comme le très à droite Jacob Rees-Mogg ont rendu hommage sans vergogne à son sens du service.

Boris Johnson a été à peine moins hypocrite. Sans prononcer une seule fois le nom de Theresa May, il s’est posé en nouveau garant d’un retour de la confiance dans la démocratie, ébranlée par « trois ans d’indécision » sur le Brexit. « Après trois années de doute injustifié, a-t-il insisté, il est temps de changer de disque. » De façon explicite, il s’est adressé directement au peuple : « La responsabilité commence ici. Mon travail consiste à vous servir, vous le peuple. (…) Le peuple est notre patron. »

« Un nouvel accord, un meilleur accord »

Alors que l’UE refuse de revoir l’accord négocié avec Theresa May, mais rejeté à trois reprises par le Parlement britannique, Boris Johnson a promis d’obtenir « un nouvel accord, un meilleur accord qui permettra de tirer parti au maximum des opportunités du Brexit ».

Mais le nouveau premier ministre est loin d’avoir renoncé à son chantage au « no deal », cette sortie sans cadre, catastrophique pour l’économie, dont la menace va, selon lui, faire plier les Vingt-Sept. Toutefois un ton en dessous de ses déclarations précédentes, il a évoqué ce « no deal » comme une « possibilité éloignée », ce qui semble pourtant contradictoire avec son échéance des « 99 jours ».

Mais il continue de combattre comme « antidémocratique », le « backstop », cette assurance d’un non-retour de la frontière entre les deux Irlandes exigée par les Européens, et acceptée par Theresa May mais rejetée par les députés britanniques. D’ailleurs, si les Vingt-Sept devaient s’obstiner dans leur refus de renégocier l’accord, Londres retiendra les 39 milliards de livres (44 milliards d’euros) de sa dette envers l’UE. Un « lubrifiant » supplémentaire, a-t-il affirmé, au risque d’exaspérer les « partenaires du reste de l’Europe » qui verraient très mal les Britanniques renier leurs engagements.

Sans jamais invoquer la « Grande-Bretagne mondiale » qu’il a longtemps appelée de ses vœux ni évoquer sa proximité avec le président américain Donald Trump, sujet à controverse, M. Johnson a annoncé une série de mesures rapides destinées à attirer les investisseurs étrangers. Un probable dumping fiscal que redoutent les continentaux. Dans une allusion à peine voilée au dédain connu de M. Johnson pour le détail des dossiers, le président du Conseil européen Donald Tusk l’a félicité en affirmant « avoir hâte de le rencontrer pour discuter – en détail – de notre coopération ».

Au-delà du Brexit, le nouveau premier ministre a promis de régler en un tournemain tous les problèmes que Theresa May s’était engagée, en vain, de régler. « Mon travail est de rendre vos rues sûres, de faire en sorte que vous n’attendiez plus trois semaines pour consulter un généraliste et que vous n’ayez pas besoin de vendre votre maison pour financer les soins de vos anciens », a assuré Boris Johnson, sans expliquer comment ces mesures seraient financées. Au moins n’était-il plus question de consacrer aux hôpitaux la contribution britannique à l’UE, comme l’affirmait l’inscription mensongère sur son bus rouge de campagne.

boris24

Vaste épuration du gouvernement

Ce déluge de promesses s’est accompagné d’une sévère épuration du gouvernement comparée dans la presse à une « nuit des longs couteaux » permettant d’écarter les ministres dont la foi dans le Brexit est jugée insuffisante.

Jeremy Hunt, ministre des affaires étrangères et adversaire de Boris Johnson dans la course à Downing Street, en a fait les frais, tout comme dix autres membres du cabinet de Theresa May. Que plusieurs d’entre eux aient soutenu la candidature de M. Johnson n’y a rien changé. Six autres, dont le ministre des finances Philip Hammond, farouchement opposé au « no deal », et Rory Stewart, modéré lui aussi et ex-challenger de « BoJo », n’avaient pas attendu d’être remerciés et avaient annoncé leur démission avant son entrée en fonction.

A leur place, le nouveau chef du gouvernement a fait entrer des « ultra-brexiters » patentés, issus de la droite du parti comme Dominic Raab – ancien ministre du Brexit nommé chef du Foreign office –, Priti Patel, ministre du travail, ou Theresa Villiers à l’environnement.

Sajid Javid, qui a voté pour rester dans l’UE en 2016 avant de devenir pro-Brexit, est l’un des rares convertis à être admis dans un poste élevé du gouvernement Johnson. Il devient chancelier de l’Echiquier, bras droit de fait du premier ministre. Jacob Rees-Mogg, chef de file des « ultra-brexiters » a été choisi pour diriger les tories au Parlement. Quant à Michael Gove, l’ancien compère de Boris Johnson, qui l’avait trahi après le référendum, il n’a pas été oublié et devient secrétaire général du gouvernement.

Proeuropéennes modérées, Nicky Morgan et Amber Rudd ont été acceptées en dépit d’anciens propos hostiles à M. Johnson, mais après de solides et parfois pathétiques déclarations d’allégeance. La nomination la plus spectaculaire est celle de Dominic Cummings, apprenti sorcier de l’utilisation des réseaux sociaux en politique et stratège contesté de la campagne pro-Brexit de 2016, comme conseiller.

Cette vaste épuration va probablement atténuer les conflits internes qui avaient paralysé le gouvernement de Theresa May. Mais elle tend à rejeter de nombreuses personnalités qui n’auront désormais plus guère de scrupules à critiquer un exécutif dont ils ont été exclus et qui pourront se consacrer à lutter aux Communes contre le « no deal ». Une trentaine de députés tories seraient déjà prêts pour cette bagarre.

Ne disposant que d’une infime majorité au Parlement – deux voix et probablement une seule après une législative partielle prévue le 1er août –, Boris Johnson a peu d’options : s’il ne parvient pas à négocier un nouvel accord avec l’UE, il pourrait tenter de faire passer en force un « no deal ». Il se heurtera alors probablement aux députés. Pour sortir de la nasse, il n’aurait guère d’autre solution que de recourir, peut-être dès cet automne, à des élections législatives anticipées.

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25 juillet 2019

Helmut Newton

newton47

newton48

25 juillet 2019

La mairie de Royan invite les hommes à se rhabiller

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Une question de savoir-vivre.

Par ces temps de canicule, la tentation de se balader torse nu en ville est grande, plus encore en station balnéaire. À Royan, cette année, la mairie a pris les devants et prévient d’emblée, non sans humour : « Tablettes de chocolat et brioches restent dans l’emballage ! » Réalisées sous l’égide de Dominique Bergerot, adjointe au maire de Royan chargée de la communication, les affiches disséminées en ville sont sans équivoque : les plus obstinés devront s’acquitter d’une amende de 33 euros.

« Il est rigoureusement interdit à toute personne de circuler sur les voies, places de la commune ainsi que dans les autres lieux publics (à l’exception des plages et piscines) en maillot de bain et torse nu et, d’une façon générale, dans une tenue contraire à la décence », rappelle l’arrêté. Et l’adjointe d’enfoncer le clou : « On a l’impression d’avoir une arrivée de Bidochons. On ne peut pas laisser une aussi jolie ville avec une population sympathique, partir à vau-l’eau ! C’est dérangeant, parfois le caleçon est pratiquement à la raie des fesses. Croiser des hommes torses nus, qui n’ont pas des corps d’athlète, ce n’est pas agréable [sic]. Franchement, c’est le respect des autres, nous ne sommes pas obligés de voir ça. » Les non-corps d’athlètes apprécieront…

Si rien ne l’interdit au niveau national, certaines stations balnéaires ont préféré prendre les devants face à ce grand déballage. Depuis 2016, à Bandol il est interdit de se promener torse nu ou en maillot de bain, à Trouville-sur-Mer toute infraction est punie de 17 euros d’amende et celle-ci grimpe jusqu’à 60 euros à la Grande-Motte. Pourtant, dans la majorité des cas, ces amendes n’ont aucune légalité rappelle LCI.

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25 juillet 2019

Gaspar Marquez - photographe

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25 juillet 2019

Il va traverser la Manche

zapata

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24 juillet 2019

Vigilance rouge canicule : « Personne n’est sans risque face à de telles températures »

canicule rouge v4

La vigilance rouge concerne toute l’Ile-de-France, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Oise, l’Aisne, la Marne, l’Aube, l’Yonne, le Loiret, l’Eure et la Seine-Maritime.

C’est du jamais-vu en France. Vingt départements français, allant du nord de l’Hexagone à l’Ile-de-France, sont placés en vigilance rouge canicule, a annoncé Météo-France mercredi 24 juillet en milieu d’après-midi. Soixante autres départements sont en alerte orange. La France est frappée par une deuxième canicule estivale depuis lundi 22 juillet, jeudi sera la journée la plus chaude de l’épisode avec des températures maximales pouvant atteindre plus de 40 degrés.

Les très fortes chaleurs vont toucher 20 millions de personnes, a souligné la ministre de la santé Agnès Buzyn lors d’une conférence de presse. « Personne n’est sans risque face à de telles températures », a-t-elle mis en garde. « C’est la première fois que cela touche des départements du nord de notre pays », a poursuivi Agnès Buzyn, soulignant que cette vague de chaleur concerne « des populations qui ne sont pas habituées à des chaleurs de ce niveau-là ». « C’est la raison pour laquelle je demande qu’on redouble d’attention. »

Le premier ministre, Edouard Philippe, a, lui, appelé à « faire très attention aux personnes isolées ».

Vigilance rouge dans le Nord

La vigilance rouge concerne toute l’Ile-de-France, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Oise, l’Aisne, la Marne, l’Aube, l’Yonne, le Loiret, l’Eure et la Seine-Maritime.

« Jeudi sera la journée la plus chaude de l’épisode avec des températures maximales prévues supérieures à 40 °C sur un grand quart nord-est du pays en particulier, indiquait mercredi matin Météo-France. La moyenne des températures à l’échelle de la France pour cette journée pourrait alors égaler la valeur la plus haute atteinte lors de la canicule de 2003. »

Jeudi, dans l’après-midi, des averses orageuses toucheront les Hauts-de-France, la région parisienne, la Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne, jusqu’au nord du Massif central. Les orages toucheront également les massifs de la Corse, des Alpes et des Pyrénées et remonteront en fin d’après-midi en direction du Gers, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne.

Le Réseau du transport d’électricité (RTE) a annoncé, jeudi soir, que le record estival de consommation d’électricité avait déjà été battu mercredi. Selon l’opérateur, la pointe de consommation a été atteinte à 12 h 45, avec 59 715 mégawatts. C’est légèrement plus que le record saisonnier, atteint le 22 juin 2017 (59 500 mégawatts).

🔴#Canicule : 20 départements du nord de la France désormais en #VigilanceRouge. ⚠️Soyez très prudents, même les per… https://t.co/VbClRCmiQq

— Beauvau_Alerte (@Ministère de l'Intérieur - Alerte)

« Phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle »

Les niveaux de vigilance de Météo-France sont conçus pour alerter la population lors d’épisodes climatiques potentiellement dangereux. Le niveau rouge, le plus élevé, requiert une « vigilance absolue ». « Des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus. Tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics », rapporte Météo-France sur son site.

Dans ces conditions extrêmes, même les personnes jeunes et en bonne santé peuvent être physiquement affectées. Sur son site, le ministère des solidarités et de la santé a demandé aux organismes s’occupant de mineurs de « ne pas proposer la pratique d’activités physiques et sportives ». Le ministère rappelle aussi que les employeurs doivent prendre « les dispositions nécessaires (…) pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs » et encourage au télétravail quand c’est envisageable.

Le plus haut niveau d’alerte avait été utilisé pour la première fois en juin dans quatre départements du Sud, entraînant l’annulation d’événements sportifs et de sorties scolaires, ainsi que l’école facultative.

Le site de Météo-France inaccessible

Après avoir annoncé l’alerte rouge canicule, Météo-France a dû faire face à une recrudescence de connexions sur son site. Face à l’afflux de connexions, il n’était plus accessible à 17 h 50. Les équipes techniques tentent de trouver une solution au problème. La carte de vigilance météorologique, mise à jour à 16 heures, est cependant toujours accessible.

La SNCF appelle ses usagers à annuler ou reporter leurs déplacements

Dans un communiqué de presse diffusé mercredi, la SNCF « recommande le report des voyages pour les départements touchés par la vigilance rouge canicule ». La compagnie ferroviaire « invite ses clients à reporter ou annuler leurs déplacements prévus demain vers ou depuis ces départements ». L’échange et le remboursement des billets allant du mardi 23 au jeudi 25 juillet se feront gratuitement et sans frais, précise le communiqué.

L’Europe entière est touchée par ces records de température

La canicule s’installe partout en Europe. Des records de chaleur ont été battus en Belgique – 38,9 °C à la base militaire de Kleine-Brogel, dans le nord-est – ou aux Pays-Bas – 38,8 °C à Gilze-Rijen, dans le sud puis, peu après, 39,2 °C à Eindhoven. Ce sont deux records historiques pour les Pays-Bas. Le dernier record datait de 1944, avec 38,6 °C, selon l’Institut royal météorologique néerlandais.

793027A1-C730-4878-8A51-B4CFB8ED5F87Moi, ce soir en attendant le RER D

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