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Jours tranquilles à Paris

14 juin 2019

Regards de femmes - à Vannes - save the date

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13 juin 2019

Greta - vu aujourd'hui

Synopsis

Quand Frances trouve un sac à main égaré dans le métro de New York, elle trouve naturel de le rapporter à sa propriétaire. C’est ainsi qu’elle rencontre Greta, veuve esseulée aussi excentrique que mystérieuse. L’une ne demandant qu’à se faire une amie et l’autre fragilisée par la mort récente de sa mère, les deux femmes vont vite se lier d’amitié comblant ainsi les manques de leurs existences. Mais Frances n’aurait-elle pas mordu trop vite à l’hameçon ?

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PAS GRAND-CHOSE À «GRETA»

Par Camille Nevers - LIBERATION

L’ennui procuré par ce jeu de piste hitchcockien vu et revu n’est compensé que par le génie trop solitaire d’Isabelle Huppert.

Greta (Isabelle Huppert), une ogresse à New York. Photo Metropolitan Filmexport  

Une femme, de dos, remonte un quai avec, niché sous le bras, son sac à main rigide - pardon, non, rémanence optique cinéphile, le sac, Greta ne l’a plus, l’ayant abandonné sur un siège du métro dans l’attente qu’une âme charitable le lui rapporte, à l’adresse indiquée sur la carte d’identité plastifiée glissée au milieu d’autres petites choses de sac de femme. Greta l’ogresse en Petit Poucet déploie ainsi son jeu de piste. A l’hameçon ne mordent curieusement que des jeunes filles. Admettons. Après quoi, le film ne sera plus qu’emprise, manip et perversité.

Après ce premier plan archi clignotant Marnie donc (comme un arbre de Noël qui aimerait se faire passer pour l’enseigne d’un spectacle sur Broadway), il s’exerce surtout dans l’heure et demie qui suit, de stress mécanique en réactions conditionnées, à être la copie couleur narrative de Psychose. Exception faite : pas de douche, pas de liquidation expresse de l’héroïne (Chloë Grace Moretz), et sans Norman Bates non plus puisque remplacé au débotté par… sa mère. Greta est ça très vite, Psychose revu et corrigé du point de vue de la mère tarée, en l’absence de sa progéniture disparue qu’elle a largement contribué à détruire. «Hitchcockerie» comme les années 80-90 en donnèrent à la pelle, et nantie d’un directeur photo dont l’élégance garce a consisté à soigner la lumière de ses décors de préférence à celle sur ses personnages, une chaise est mieux mise en valeur que chaque comédienne.

Faisons comme tout le monde pour tromper l’ennui du film : parlons d’Isabelle Huppert. Ce que Chabrol doit lui manquer, au moins autant qu’à nous, pour qu’elle donne ce que lui ne peut plus ni lui prendre ni lui rendre dans ce type de prestation tragico-pathétique, où elle ne peut plus compter que sur elle-même, trop seule, trop ouf, en roue libre ; il n’y a qu’une Breillat (Abus de faiblesse) ou un Verhoeven (Elle) pour savoir jouer encore à forces égales avec son magnétisme automate de brindille indestructible qui exige une acuité de regard aussi sûre que son intensité butée, sourire qui frise dans l’inexpressivité du masque. A défaut de regard enveloppant de cinéaste, et face à Chloë Grace Moretz au beau talent pâle et solide, il y avait quelque chose à jouer, proche de ce que travaille Killing Eve, série à cent coudées du film de Neil Jordan, à partir des carrures et émotivités opposées de Jodie Comer et Sandra Oh. Le film se contente de porter sur les nerfs, adieu Hitchcock, on se surprend à penser à Tex Avery et son running gag du marquage à la culotte - contre toute vraisemblance elle se tient là, partout - de Huppert façon Droopy, imperturbable dans son ubiquité quelconque. Elle est marrante.

Camille Nevers - LIBERATION

13 juin 2019

Vu dans une vitrine

vitrine

13 juin 2019

La photographie de mode vintage au cœur d’une expo glamour à Paris

Avec des clichés iconiques de Marilyn Monroe, Naomi Campbell ou encore Cindy Crawford.

Irving Penn, Peter Lindbergh, Helmut Newton… Si ces noms ne vous évoquent pas grand-chose, c’est que vous n’êtes peut-être un grand aficionado de photos de mode. Ces artistes-là et une poignée d’autres ont passé le XXe siècle à faire les beaux jours des grandes marques de vêtements, sublimant leurs collections à travers des clichés monochromes ou en couleur toujours saisissants. Dès le mois de juin, leur travail sera mis à l’honneur dans une exposition parisienne assurément glamour.

Stephanie, Cindy, Christy, Tatjana, Naomi, Hollywood, 1989. (© Herb Ritts)

Pour ça, il faut remercier Leon Constantiner, un ex-producteur de cinéma qui s’est découvert dans les années 1990 une réelle passion pour la photographie de mode. Après moult acquisitions çà et là, celui-ci est entré en possession d’un tas de clichés reconnus, regroupés dans sa collection personnelle pour le moins étendue qu’il s’est enfin décidé à partager.

Suite à une vente organisée à Londres en avril dernier, il remet le couvert en se séparant d’une partie de son patrimoine artistique lors d’une enchère chez Christie's à Paris. Mais avant ça, nous pourrons admirer les multiples photos de cette collection inouïe – laquelle comprend des visages familiers comme ceux de Naomi Campbell ou encore Marilyn Monroe – dans les jours précédant la vente. Immanquable.

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Marilyn Monroe, c. 1959. (© Gorgon Parks)

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Chapeau Givenchy A, Jardin des Modes, Paris, 1958. (© Frank Horvat)

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Traffic, New York, 1954. (© Norman Parkinson)

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Femme avec un chapeau-poulet (Lisa Fonssagrives-Penn), New York, 1949. (© Irving Penn)

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Cindy Crawford, Tatjana Patitz, Helena Christensen, Linda Evangelista, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Karen Mulder et Stephanie Seymour, pour "Vogue US", Brooklyn, New York, 1991. (© Peter Lindbergh)

"Icons of Glamour & Style: The Constantiner Collection" sera exposée du 15 au 19 juin 2019 chez Christie’s à Paris.

13 juin 2019

Akt Now Marisa Papen

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13 juin 2019

Extrait d'un shooting

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13 juin 2019

La 5G provoque un vent de panique au sein des services de sécurité européens

Par Jean-Pierre Stroobants, Bruxelles, bureau européen

La technologie réduirait les capacités des forces de renseignement à identifier et localiser les mobiles, selon un rapport d’un coordinateur de la politique antiterroriste de l’UE.

Les responsables européens n’ont pas cédé, en mars, aux pressions américaines et n’ont pas (encore ?) banni le chinois Huawei du futur réseau sans fil 5G, mais ils découvrent que les éventuels risques d’espionnage et de menaces sur des secteurs stratégiques ne sont pas les seuls dangers auxquels les pays membres de l’Union européenne (UE) devront faire face.

En effet, les services de police et de renseignement alertent sur le fait que le développement de la 5G pourrait singulièrement compliquer, voire rendre impossibles, les actuels repérages de communications, écoutes et localisations, outils indispensables dans la lutte contre les criminels et les terroristes.

Les ministres de l’intérieur ont pris connaissance, vendredi 7 juin, à Luxembourg, d’un rapport de Gilles de Kerchove, coordinateur de la politique antiterroriste de l’UE. Ce document, lu par Le Monde, détaille des mises en garde qu’avait déjà formulées, en avril, l’agence européenne de police Europol. Et il va alimenter « l’étude de risques » que la Commission doit présenter en octobre, en collaboration avec l’Agence européenne pour la cybersécurité (Enisa), à propos de Huawei, soupçonné d’entretenir un lien organisationnel avec l’Etat chinois en vue d’exercer des « activités d’influence », mais aussi de la sécurité de la 5G en général. Des standards, ou règles minimales, devraient ensuite être définis.

La réflexion européenne a, jusqu’ici, peu porté sur le rôle des forces de l’ordre dans la future société de la 5G où, selon les experts, 20 milliards d’appareils seront bientôt connectés. Et pourtant, la nouvelle technologie « crée la panique chez les officiels chargés de la sécurité parce qu’elle pourrait réduire dramatiquement leur capacité à mener des “interceptions légales”, plus connues sous le nom d’écoutes téléphoniques », note une récente étude de Statewatch, une ONG britannique attachée à la défense des libertés.

Fragmentation

Première difficulté : la 5G pourrait fortement compliquer l’identification et la localisation des appareils mobiles. Le chiffrement rendrait, en effet, impossible la lecture de l’IMSI (International Mobile Subscriber Identity), le numéro code unique qui permet à un réseau de téléphonie mobile d’identifier un usager lors de chaque appel. Ce code est stocké dans la carte SIM de l’appareil – la puce qui enregistre les données pour l’abonné – et il n’est pas connu de l’utilisateur.

Pour identifier, repérer ou localiser un suspect, la police interroge des opérateurs télécoms et un juge peut ordonner leur collaboration pour obtenir des informations sur le fonctionnement d’un système informatique et sur la manière d’accéder à des données. Sans accès au numéro code, il serait illusoire d’identifier et de tracer un usager.

IL SERA BEAUCOUP PLUS COMPLEXE DE CONNAÎTRE « LE QUOI ET LE POURQUOI »

Le débat sur le chiffrement des données, mettant en balance la protection de ces données et les exigences de la sécurité, est toujours en cours. Un spécialiste du renseignement juge qu’en tout état de cause, même s’il sera possible – par les métadonnées, ces « données servant à en décrire d’autres » – de déterminer « qui appelle, quand, et où », il sera beaucoup plus complexe de connaître « le quoi et le pourquoi ».

Deuxième obstacle : la technique 5G rendrait obsolète l’usage d’intercepteurs (ou IMSI-catchers), des appareils de surveillance capables d’enregistrer le trafic des communications mobiles, de récupérer des informations à distance et de pister les mouvements des utilisateurs. Ces fausses antennes-relais, qui exploitent les faiblesses des systèmes actuels, dont la 4G, sont critiquées parce qu’elles ciblent toutes les personnes dans leur rayon d’action – et pas seulement un suspect. Europol les présente cependant comme « indispensables pour l’exercice d’une surveillance légale ».

Or, une nouvelle fonction de la 5G permettrait aux usagers comme aux opérateurs de détecter les intercepteurs IMSI, réduisant ainsi à néant ce que les experts de l’office policier européen décrivent encore comme « le plus important des outils opérationnels et tactiques d’investigation ».

Les soucis des responsables de la sécurité concernent ensuite l’architecture du réseau 5G et sa « découpe virtuelle », destinée à mieux répondre aux besoins spécifiques des différents secteurs d’activité, les uns pouvant être surtout soucieux de fiabilité, d’autres de la largeur de la bande passante, d’autres encore du temps de réponse. Sur une plate-forme commune, on retrouverait donc plusieurs opérateurs, nationaux ou étrangers, peut-être soumis à des législations différentes – la sécurité restant une prérogative nationale : cette fragmentation compliquera singulièrement la tâche des forces de l’ordre.

Nécessité d’un débat public

L’évolution technologique comporte une autre caractéristique encore : « l’informatique de pointe » (Edge-Computing) utilisant la 5G permettra à des appareils de communiquer directement entre eux, sans passer par le réseau centralisé d’un opérateur. Les atouts : rapidité et sécurité. L’inconvénient pour les forces de sécurité : moins de renseignements récupérables.

Les dirigeants d’Europol et M. de Kerchove évoquent des réponses possibles : des standards et des législations plus stricts pour encadrer la 5G et des décisions qui ne seraient pas pilotées uniquement par l’industrie – la détermination des spécifications techniques internationales dépend largement d’elle et ses contributions financières lui octroient des droits de vote proportionnels au sein de l’organisme de coopération entre les instances de standardisation en télécommunications.

Statewatch souligne, quant à elle, la nécessité d’un débat public : sans nier la prise en compte des exigences du maintien de l’ordre, l’ONG note que la 5G est également porteuse de nouvelles techniques beaucoup plus invasives et menaçantes. Le contrôle des services chargés de la surveillance, en quête de nouveaux outils pour assumer leur mission, mérite donc aussi une vaste réflexion.

13 juin 2019

Défilé de mode...

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13 juin 2019

Mari Katayama à la Biennale de Venise

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Paris annonce la participation de Mari Katayama à la 58e Biennale de Venise, “May You Live In Interesting Times” dont le commissaire est Ralph Rugoff, directeur de la Hayward Gallery. Son travail est exposé au Pavillon Central et à l’Arsenale du 11 Mai au 24 Novembre 2019

“May You Live In Interesting Times” dirige notre regard sur le travail d’artistes qui remettent en cause nos façons de penser et qui en même temps bouleversent l’appréhension et la compréhension des objets, images, positions et situations portés à l’attention du spectateur.

Née avec des handicapes physiques et mentaux et seulement deux doigts à la main gauche, Mari Katayama qui représentera le Japon à la Biennale de Venise 2019, a choisi à l’âge de neuf ans d’être amputée de ses deux jambes. Depuis elle a transcendé sa condition au travers des oeuvres qu’elle crée, utilisant son propre corps comme d’une sculpture vivante.

Dans ses portraits photographiques, Mari Katayama explore les nombreux défis auxquels elle doit faire face du fait de sa condition et de son identité, essayant de retracer les souvenirs de ses frustrations enfantines. Katayama nous invite à prendre en compte sa propre réalité, essayant de nous amener à  reconnaître les forces qui ont modelé son ideal esthétique physique. Les series de photographies de Mari Katayama offrent une réflexion sur les défis physiques et les peurs psychologiques auxquels elle doit faire face chaque jour. Grâce à ses travaux, le spectateur peut s’associer émotionnellement à son  monde dans lequel l’image d’un corps en morceaux et le phénomène des membres phantomatiques est  profondément ressentis.

Remarquablement, Mari Katayama n’a jamais eu l’intention de devenir une artiste. Sa photographie a été pour elle une façon d’avoir une conversation avec le spectateur et les objets en peluche incrustés de dentelle, de coquillages, de cheveux et de cristaux n’ont été créés que pour son propre amusement. Aujourd’hui son travail a été plus que remarqué par des collectionneurs et conservateurs (Simon Baker en particulier) en Europe et en Amérique.

SAGE Paris

1 bis avenue de Lowendal, 75007 Paris

www.sageparis.com

The 58th International Art Exhibition,Venice Biennale 2019 du 11 Mai au 24 Novembre 2019

https://www.labiennale.org/en/art/2019

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13 juin 2019

Vu sur internet

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