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Jours tranquilles à Paris

4 juillet 2019

Synthèse - Postes clés de l’Union européenne : la France et l’Allemagne se taillent la part du lion

femmes

Par Cécile Ducourtieux, Bruxelles, bureau européen, Jean-Pierre Stroobants, Bruxelles, bureau européen

Les vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement se sont mis d’accord pour nommer l’Allemande Ursula von der Leyen à la tête de la Commission ; la Française Christine Lagarde hérite de la Banque centrale européenne.

L’accouchement fut relativement long, et douloureux. Mais au terme de ce quatrième sommet en l’espace d’un mois, le résultat est plutôt rafraîchissant : pour la première fois de sa courte histoire, l’Union européenne (UE) devrait nommer deux femmes aux postes de pouvoir majeurs : la Commission et la Banque centrale (BCE).

Ursula von der Leyen, 60 ans, l’actuelle ministre allemande de la défense, devrait remplacer le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission à la fin octobre.

Elle est née à Bruxelles dans une grande famille aristocratique, parle parfaitement le français et fut également ministre fédérale de la famille, puis des affaires sociales du gouvernement Merkel. Mère de sept enfants, fille du ministre-président de Basse-Saxe Ernst Albrecht, elle est considérée comme une conservatrice modérée.

C’est Emmanuel Macron, qui, lundi 1er juillet, a proposé son nom à la chancelière, pour tenter de sortir les négociations de l’ornière, ressuscitant une idée évoquée il y a un an, lors d’une discussion informelle entre les deux dirigeants. Pendant presque dix-neuf heures, les Vingt-Huit s’étaient écharpés sur l’idée de nommer le socialiste néerlandais Frans Timmermans à la Commission. En vain, une dizaine de pays, Italie et Pologne en tête, refusant ce schéma.

Un changement considérable pour l’UE

La France a aussi poussé, ces derniers jours, la candidature de Christine Lagarde pour la présidence de la BCE. Avec succès : l’actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) devrait remplacer l’Italien Mario Draghi à la fin octobre.

Angela Merkel apprécie depuis longtemps l’ancienne ministre des finances de Nicolas Sarkozy qui, sur Twitter, s’est dite « très honorée » d’avoir été choisie et a annoncé qu’elle quittait « provisoirement » le FMI. Christine Lagarde « a toutes les compétences et qualités pour diriger la BCE » a affirmé M. Macron, balayant les critiques sur le profil de l’intéressée, qui n’a jamais dirigé une banque centrale.

Le fait de nommer deux femmes à des postes aussi stratégiques représente, au moins symboliquement, un changement considérable pour l’UE. « Nos sociétés sont paritaires, l’accès aux postes de responsabilité doit l’être également », s’est félicité le président français, Angela Merkel se réjouissant aussi de cette première.

Le premier ministre belge Charles Michel, 43 ans, s’en ira, lui, présider le Conseil en décembre. Il remplacera le Polonais Donald Tusk. Ce libéral impressionne peu par son charisme, mais il est apprécié « pour sa capacité à former des compromis », souligne un diplomate. Des qualités jugées cruciales à Paris, qui a peu apprécié la présidence de M. Tusk. « Je veux promouvoir l’unité, la diversité et la solidarité », a affirmé son successeur.

Enfin, c’est le socialiste espagnol Josep Borrell, 72 ans, qui remplacera l’Italienne Federica Mogherini au poste de Haut Représentant de l’UE. Il a présidé le Parlement de Strasbourg entre 2004 et 2007 et occupera un poste à la fois exposé et difficile, obligeant à composer avec des diplomaties nationales encore jalouses de leurs prérogatives.

Le principe du « spitzenkandidat » affaibli

Mme Merkel et M. Macron avaient-ils, il y a un mois, vraiment pensé toutes les étapes de ce laborieux processus ? Probablement pas. Le président français voulait surtout éviter la nomination de l’Allemand Manfred Weber, chef de file de la droite européenne, pas assez expérimenté pour le poste, selon lui. La chancelière était, de son côté, très embarrassée par cette candidature qu’elle soutenait tout en donnant l’impression de ne pas trop y croire.

Après trois sommets infructueux, ils sont plutôt bien retombés sur leurs pieds et M. Macron apparaît à beaucoup comme le gagnant de cette séquence quand même douloureuse pour l’image de l’UE. Il a réussi à affaiblir, sinon à détruire, le principe très allemand du « spitzenkandidat » que défendait le Parti populaire européen (PPE, conservateurs), accroché au principe de voir la tête de liste de la formation politique remportant les élections partir pour la Commission. Le président français a aussi réussi à déstabiliser le PPE, divisé entre ceux qui soutenaient M. Weber et ceux qui préféraient le laisser tomber en faveur d’un candidat plus solide.

Emmanuel Macron envoie surtout une compatriote à la BCE, huit ans après la fin du mandat de Jean-Claude Trichet à la tête de l’institution monétaire. Et il disposera d’une personne de confiance au Conseil, avec Charles Michel.

Le fait d’avoir proposé Ursula von der Leyen pourrait l’autoriser par ailleurs, au début du moins, à pousser davantage son agenda européen – un budget de la zone euro, une politique industrielle plus volontariste et plus protectionniste, etc. Enfin, le marché pour les portefeuilles de la Commission ayant commencé, la France espère aussi un « grand portefeuille économique, de conquête ».

Mardi soir, le chef de l’Etat français voyait en Ursula von der Leyen une « très bonne candidate ». Il dit compter sur elle et sur M. Michel pour mettre sur les rails une « conférence européenne », destinée, entre autres, à « revoir les modes de fonctionnement » de l’UE.

Angela Merkel place quant à elle une personne de confiance, loyale, à la tête de la Commission. Pour Berlin, cette nomination représente un autre symbole, fort : le pays assume, pour la première fois depuis 52 ans, le tout premier rang dans l’UE.

Un vaste meccano aux nombreux perdants

La « victoire » de la chancelière est moins nette que celle de M. Macron et elle a d’ailleurs dû s’abstenir lors du vote au Conseil sur le nom de Mme von der Leyen, obligée de ménager son partenaire de coalition à Berlin, le SPD (sociaux-démocrates), ulcéré de l’éviction de Frans Timmermans sous la pression du PPE.

Les perdants de ce grand meccano sont, eux, relativement nombreux. Margrethe Vestager, la libérale, a pu espérer un temps diriger la Commission, mais la Danoise devra se contenter d’une vice-présidence. Idem pour M. Timmermans et le Slovaque Maros Sefcovic, eux aussi destinés à rester des numéros deux. Quant au Belge Guy Verhofstadt, qui rêvait du perchoir du Parlement européen, il présidera seulement, si tout se passe bien, la « conférence sur l’Europe » voulue par Paris.

Michel Barnier a, lui aussi, sérieusement pensé qu’il remplacerait M. Juncker à la tête de la Commission mais il restera le « M. Brexit » de l’UE. Enfin, M. Weber, qui a fait campagne durant des mois, a même, faute de soutien, renoncé à la présidence de l’assemblée de Strasbourg, qui lui était promise en guise de lot de consolation…

L’« équipe d’Europe » que loue Emmanuel Macron n’est toutefois pas encore en place : Ursula von der Leyen doit décrocher le feu vert du Parlement et, mardi soir, nombre d’eurodéputés réagissaient très mal à la fin, de fait, du système des « spitzenkandidaten ». Les socialistes notamment regrettaient bruyamment la mise à l’écart de M. Timmermans, et les Verts, grands oubliés de la distribution des postes, dénonçaient des nominations opaques et des manœuvres « en coulisse ».

Le Parlement osera t-il cependant entrer en guerre contre les dirigeants de l’UE, au risque de plonger cette dernière dans une profonde crise au cœur de l’été ? « Peu probable », estimaient des diplomates bruxellois après cette séquence assez homérique.

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4 juillet 2019

Place Igor Stravinsky - Street Art

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A côté du visage de Jef Aérosol ...un nouveau venu...hoodspotjournal @obeygiant a laissé une trace du côté de Beaubourg 💙 Retrouvez également une exposition de l’artiste à la @galerie_itinerrance !

https://www.instagram.com/obeygiant/

https://www.jefaerosol.com/

4 juillet 2019

Affichage sauvage

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3 juillet 2019

Vu sur internet

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3 juillet 2019

Vu dans la rue

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3 juillet 2019

Ursula von der Leyen : une fidèle d’Angela Merkel à la tête de la Commission européenne

Par Thomas Wieder, Berlin, correspondant

Si le Parlement européen donne son feu vert, elle serait la première femme à occuper ce poste qui n’a été jusque-là qu’une seule fois dans les mains d’un Allemand.

Pendant des années, Ursula von der Leyen fut considérée comme une prétendante sérieuse à la succession d’Angela Merkel. Mais ces derniers temps, cette hypothèse n’était plus évoquée en Allemagne, où ses difficultés au ministère de la défense lui ont coûté très cher politiquement.

Du moins à Berlin, et c’est là le paradoxe : si elles lui ont peut-être définitivement barré l’accès à la chancellerie, ses six années à la tête de ce ministère ont en revanche donné le temps à Ursula von der Leyen de tisser les réseaux diplomatiques qui lui ont permis d’être nommée, mardi 2 juillet, présidente de la Commission européenne. Et si le Parlement européen donne son feu vert, elle serait la première femme à occuper ce poste qui n’a été jusque-là qu’une seule fois dans les mains d’un Allemand, Walter Hallstein, de 1958 à 1967.

Pour Ursula von der Leyen, cette nomination inattendue met un terme à quatorze années passées au sein du gouvernement allemand, où elle a été chargée successivement de la famille (2005-2009), du travail (2009-2013) et de la défense (depuis 2013). Une longévité sans équivalent : de tous les ministres d’Angela Merkel, cette femme énergique, aujourd’hui âgée de 60 ans, est la seule qui ait siégé dans tous les gouvernements dirigés par la chancelière depuis l’arrivée au pouvoir de cette dernière en 2005.

Membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Ursula von der Leyen a souvent été en porte-à-faux avec son parti, notamment sur les sujets de société où cette mère de sept enfants à l’allure sévère s’est plus d’une fois retrouvée plus proche de la gauche que de sa propre famille politique.

« Etats-Unis d’Europe »

Ce fut le cas en 2007, lorsqu’elle fit voter une loi sur le congé parental et décida de multiplier le nombre de places en crèches, au grand dam de l’aile conservatrice de la CDU. En 2011 également, quand elle fut l’une des rares, dans sa formation politique, à réclamer l’instauration d’un salaire minimum et qu’elle voulut imposer des quotas de femmes au sein de la direction des grandes entreprises, contre l’avis de la chancelière et du patronat. Ou encore en 2017, quand elle fit partie des 75 députés de la CDU (sur 300) qui votèrent en faveur de la loi sur le mariage pour tous.

A la défense, le ministère qu’elle aura dirigé le plus longtemps, son bilan est contrasté. Malgré la ténacité dont elle a fait preuve pour obtenir de fortes hausses budgétaires (+ 40 % en six ans), l’armée allemande reste dramatiquement sous-équipée et dans un état de vétusté très préoccupant, ainsi que l’a rappelé, en janvier, le rapport annuel sur la situation de la Bundeswehr, où l’on pouvait notamment lire que la moitié des avions de chasse étaient en état de marche et qu’aucun des six sous-marins n’était opérationnel.

Il n’empêche. Si les efforts de modernisation n’ont pas été à la hauteur des promesses, par ses prises de position, Ursula von der Leyen aura contribué à faire évoluer le rapport de l’Allemagne à ses « responsabilités » diplomatiques et militaires à l’occasion de différents discours. Comme celui qu’elle prononça le 31 janvier 2014 dans le cadre de la Conférence de Munich pour la sécurité, où elle déclara que « l’indifférence n’est pas une option pour l’Allemagne ». Un appel à un plus grand « engagement » de son pays devant s’articuler, selon elle, avec la mise en place d’une « armée européenne », elle qui s’est dite plusieurs fois convaincue que « peut-être pas ses enfants mais ses petits-enfants verraient un jour les Etats-Unis d’Europe ».

Ministre la plus impopulaire du gouvernement allemand

C’est cependant pour sa gestion de certaines crises que Mme von der Leyen a été le plus durement mise en cause. Critiquée pour avoir tardé à réagir après les révélations de plusieurs cas de harcèlement dans des casernes, la ministre a aussi été fragilisée par la vive polémique qu’elle a déclenchée, en 2017, en dénonçant un problème général de « comportement » et de « commandement » dans la Bundeswehr après l’arrestation d’un lieutenant d’extrême droite soupçonné de préparer des attentats. Ses propos ont profondément altéré ses relations avec les militaires, qui lui ont reproché de se défausser sur eux.

A cela s’ajoutent les recrutements de consultants externes sans appel d’offres par le ministère de la défense, à l’origine de plusieurs dizaines de millions d’euros de contrats. Une affaire qui fait l’objet d’une commission d’enquête parlementaire et a contribué à faire chuter la cote sondagière de Mme von der Leyen, ministre la plus impopulaire du gouvernement, selon la dernière vague du baromètre du Spiegel parue début mai.

Francophone et francophile, Ursula von der Leyen, qui parle aussi parfaitement l’anglais pour avoir vécu en Californie où son mari enseigna la médecine à l’université de Stanford dans les années 1990, ne sera pas en terrain étranger à Bruxelles. C’est en effet dans cette ville qu’elle est née, en 1958, puis a passé les treize premières années de sa vie. Une période pendant laquelle son père, Ernst Albrecht, futur ministre-président (CDU) de Basse-Saxe (1976-1990), fut notamment chef de cabinet à la Commission européenne.

3 juillet 2019

Helmut Newton

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3 juillet 2019

Monica Bellucci

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3 juillet 2019

Quand Azzedine Alaïa démocratisait la mode avec sa collection Tati en 1991

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L'exposition "Azzedine Alaïa, une autre pensée sur la mode. La collection Tati" débute lors de la semaine de haute couture parisienne automne-hiver 2019 et s’achève en janvier 2020.

C'est l'histoire d'une collaboration inédite dans le monde de la mode, une secousse dans le monde du luxe. En 1991, Azzedine Alaïa réalise une collection inspirée de la populaire toile de bâche vichy de Tati et dessine en contrepartie sac, T-shirt et espadrilles pour l'enseigne populaire française. A l'époque, les créateurs ne sont pas sollicités, comme aujourd'hui, par des marques de grande diffusion.

L'exposition "Azzedine Alaïa, une autre pensée sur la mode. La collection Tati" revient sur ce phénomène de démocratisation de la mode. Au travers de la collection Tati, Azzedine Alaïa prouve qu'il n’y a pas de matériaux méprisables.

Dans la maison où le couturier vivait et travaillait sont présentées des toiles de Julian Schnabel (à l'origine de cette collaboration) peintes sur cette bâche de store avec un gros motif pied-de-coq rose et blanc et 27 modèles en vichy rose, bleu et noir du couturier.

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J'ai appris beaucoup de choses, une autre pensée sur la mode. Il me fascinait ce magasin, parce que, chaque fois que j'allais en Tunisie, il y avait des sacs Tati partout dans l'avion

Alaïa démocratise la mode au début des années 90

Cette collection est demeurée iconique dans le parcours du couturier. En effet, au début des années 1990, les créateurs de mode n’étaient pas sollicités (comme aujourd'hui) par des marques de grande diffusion. La collection Tati allie exigence des volumes couture que seul Alaïa maîtrisait.

Au printemps-été 1991, Azzedine Alaïa utilise le carreau rose et blanc de l’enseigne Tati, connue pour ses produits démocratiques. "C’est arrivé grâce à mon ami Julian Schnabel. Il voulait de la toile de bâche avec le fameux gros motif pied-de-coq. Ce motif, en réalité, était celui du store des magasins Tati”. Comme Schnabel peignant sur la bâche raide devenue canevas pour ses toiles, le couturier fait naître des vêtements en partant de cette toile vive et joyeuse.

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Je voulais que Tati reste Tati et ne perde pas son âme

L'histoire raconte que le couturier ne savait pas que le fondateur de Tati était lui-même tunisien d’origine. Azzedine Alaïa dans ses salons de la Verrerie et Tati dans ses locaux à Barbès s’unirent alors le temps de cette collection historique. Et le couturier fit alors monter la rue dans les salons précieux de sa haute couture. En retour de cette collaboration, amicale autant qu’artistique, l’enseigne Tati lui demanda un sac, une paire d’espadrilles et un T-shirt. Ce premier grand succès né de cette union a tracé le chemin pour une multitude de collaborations à venir. Qui pourrait oublier la plus célèbre d'entre elle : Karl Lagerfeld et H&M en 2004 !

L'iconique collection aux carreaux vichy

Avec ce motif vichy décuplé dans la bâche tenace ou dans le jean, Azzedine Alaïa donne une nouvelle interprétation de la mode.

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En tailleur, veste large, en blouson court et ajusté, en casquette de titi, en pantalon cigarette ou en short, en maillots de bains, le rose et blanc ainsi que l'écossais noir ou bleu, claquent avec insolence. Les modèles sont très actuels et pourraient encore aujourd'hui se retrouver dans la rue.

L’Association Azzedine Alaïa fait perdurer son oeuvre

C’est au 18, rue de la Verrerie, lieu de l'exposition, que cette figure atypique de la mode a travaillé et vécu. C'est dans ce lieu que le couturier présentait ses défilés selon son propre calendrier à l’écart de la frénésie des Fashions Weeks et sans mise en scène spectaculaire.

Ce fils d'agriculteurs, né en Tunisie, a travaillé chez une couturière de quartier pour financer ses études aux Beaux-Arts avant de tenter sa chance à Paris à la fin des années 1950. Il s'est fait connaître dans les années 1980 en inventant le body, le caleçon noir moulant, la jupe zippée dans le dos... des modèles qui ont contribué à définir la silhouette féminine sexy et assurée d'alors.

En 2007, il décide de protéger son œuvre et sa collection d’art en fondant l’Association Azzedine Alaïa, conjointement avec son partenaire de vie le peintre Christoph von Weyhe et son amie l’éditrice Carla Sozzani afin que cette Association devienne la Fondation Azzedine Alaïa. Elle abrite aujourdhui les trésors de la maison et de son créateur et expose son travail et les œuvres d’art de sa collection personnelle, à Paris, et à Sidi Bou Saïd, la ville qu’il a tant aimée.

En décembre 2017, la maison de couture avait annoncé qu'elle allait poursuivre le travail du couturier décédé le 18 novembre 2017 à 82 ans. Depuis les expositions s’y succèdent. Ce collectionneur d'oeuvres issues de l'art, de la mode, du design, du mobilier et de la photographie aimait aussi lire des ouvrages consacrés à ces univers et  aux artistes qui l'inspiraient. En mémoire de cette passion, son Association a ouvert fin 2018 une librairie dans la cour intérieure de la maison où il vivait et travaillait.

"Azzedine Alaïa, une autre pensée sur la mode. La collection Tati" du 1er juillet 2019 au 5 janvier 2020. 18, rue de Verrerie à Paris

3 juillet 2019

Installation de plots en béton à la gare RER D Stade France/St Denis

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