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Jours tranquilles à Paris

12 juillet 2019

Miss Tic

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12 juillet 2019

FREE

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12 juillet 2019

Festival Photo de La Gacilly

gacilly

La jeune photographe polonaise installée en France interroge à sa façon le quotidien, ici et ailleurs. Si elle en pointe les cruautés, c’est en douceur.

Elle expose cet été au festival La Gacilly.

Petite, elle crayonnait sur tout ce qu’elle trouvait, illustrant par exemple pour elle-même les livres qu’elle aimait bien. Quand pendant ses études la peintre en herbe découvre la photo, elle trouve vite que l’outil correspond mieux à ses envies et à sa curiosité: témoigner sur la vie des gens, des femmes en particulier. Ça n’est pas pour rien qu’elle a un temps été aussi tentée par la sociologie et l’anthropologie.

Kasia Strek est une photo-journaliste et une artiste (ou l’inverse) engagée. On la retrouve aux côtés d’Amnesty International, de Greenpeace et quelques autres ONG avec qui elle partage une partie de son temps et de son talent.

Encouragée par deux bourses obtenues à Visa pour l’image et à la Fondation Lagardère, elle construit depuis de nombreux mois un travail sur le droit des femmes à disposer de leur corps. En Egypte, au Salvador, aux Philippines, en Irlande et dans son propre pays, la Pologne, l’accès à la contraception est refusé ou compliqué et l’avortement est parfois poursuivi comme un crime de sang. Son appareil photo peut être une arme, certes  pacifique, mais pas inoffensive pour écouter, dire, témoigner, dénoncer.

Le désert des gueules noires

Kasia Strek est exposée cet été au Festival La Gacilly dont il faut une nouvelle fois saluer l’originalité et la qualité de son projet à ciel ouvert. Elle y montre notamment ses images d’une Pologne silésienne des gueules noires en voie de disparition (ici dans la ville de Bytom), elle en commente l’une d’entre elles dans cette Photo parlée. Les mines ont fermées, presque toutes, laissant sur le carreau ses travailleurs et à l’abandon les quartiers où ils vivaient. Mais le charbon (le plus souvent importé parce que moins cher) reste à 80% la source d’énergie dans le pays. Étrange, c’est pourtant à Katowice, capitale de cette Silésie charbonnière que fut organisée la COP 24 en 2018…

En sous-texte, la photographe s’interroge avec une inquiétude certaine sur la fermeture également de la démocratie dans son pays gagné par un libéralisme nationaliste brutal. Mais son regard est doux, celui de la métaphore.

Enfin un détail. Pourquoi a-t-elle choisi de s’installer en France? Elle vous dira, tout à la fois, que c’est parce qu’elle y avait fait un Erasmus, que c’est le pays qui considère le mieux la photographie en Europe et… parce qu’elle adore les peintres impressionnistes.

Impressionniste, c’est aussi la force discrète de ses images.

Kasia Strek a 30 ans, elle est née à Lodz, troisième plus grande ville de Pologne. Elle étudie aux Beaux-Arts, d’abord sur place puis à Lyon avant de poursuivre sa formation artistique au sein de l’université de Brisbane (Australie). Installée en France depuis 5 ans, elle est membre du collectif de photo-journalistes Item

Le site de Kasia Strek

http://www.kasiastrek.com/

12 juillet 2019

Marisa Papen pour PLAYBOY - Ed Freeman (photographe)

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Genre et sexualité - numéro d'été Playboy

Aux États-Unis, la sexualité entre personnes de même sexe est devenue plus acceptable au cours des deux dernières décennies et le nombre de personnes qui s'identifient comme lesbiennes, gays ou bisexuelles augmente également pour cette raison. Mais dans la plupart des régions du monde, les minorités sexuelles sont discriminées, oui encore aujourd'hui. Par exemple: «Une loi ougandaise de 2014, appelée loi de" tuer les gais "par certains, tentait de punir les relations entre personnes du même sexe avec l'emprisonnement à vie ou même la peine de mort. La loi a par la suite été déclarée invalide, mais elle a entraîné une montée en flèche de la violence à l'encontre des personnes LGBTQ, notamment l'assassinat d'un activiste de premier plan '

Nudity & Gender & sexuality

Comme vous le savez peut-être maintenant, la nudité ne doit pas du tout être sexuelle. Et je suppose que vous pouvez aussi ressentir cela dans les images de ce tournage. Je suis fier d’avoir fait partie de ce message universel, d’avoir eu la chance de casser toutes ces méthodes de pensée simulées à la fois pour un magazine alors que Playboy se sentait plus fort. Et au-dessus de cela, je me souviendrai toujours de toute l'expérience, du tournage lui-même, retenir son souffle sous l'eau avec des inconnus, puis se synchroniser et danser ensemble. C'était comme si nous nous guérissions mutuellement et toute la piscine s'est transformée en un bain spirituel.

Quelques mots de Ed pour Playboy:

«Je pense qu’il ya un avantage à être gay en ce sens que je ne veux pas que mes nus féminins soient des objets sexuels», me dit-il. «Je veux qu'ils parlent de grâce et de mouvement.» Il accueille sept modèles - cinq femmes et deux hommes - dans la piscine.

Les modèles bougent et se comportent comme s'ils habitaient cette tranche de banlieue à temps plein et comme si une équipe d'étrangers ne les observait pas. Une femme écarlate à plusieurs reprises et patiemment glisse et saute dans la piscine sous la direction de Freeman.

Elle arrête de nager seulement pour écouter l'instruction suivante, sans être émue par un pair topless pratiquant les salutations au soleil de l'autre côté de la cour.

Bien que Freeman ait convaincu les hommes de faire partie de la couverture de la PLAYBOY, il ne leur offre aucune garantie de faire la coupe finale. «Mais, me dit-il, si j'ai quelque chose à dire à ce sujet, ils le feront.» Vers la fin de la journée, les sept modèles sont invités à se soumettre et à se bercer mutuellement. «Je veux exprimer la liberté dans le cadre de cette notion d'identité de genre dans la culture, qui est essentiellement un mouvement ascendant et extérieur», explique Freeman. «Donc, ce ne seront pas des images avec des gens plongeant vers le bas.» Freeman leur demande de pointer et de camoufler leurs extrêmes collectifs. En même temps, ils regardent tous la lumière du soleil qui s'estompe. L'obturateur clique. «Beaucoup de gens me disent:« Cela me rappelle les peintures de la Renaissance », dit-il. «C'est probablement parce que ces peintures étaient des corps magnifiques. Ils n'interagissaient pas sexuellement; il s'agissait simplement de la beauté de la forme humaine - et c'est vraiment ce dont je parle. "

Photographie et vision par Ed Freeman

12 juillet 2019

"Anna" de Luc Besson : un thriller au féminin dans la lignée de "Nikita"

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11 juillet 2019

La lettre politique de Laurent Joffrin - Affaire Rugy : la République et les ors

Ce Rugy est un maladroit, c’est entendu. Se faire servir du homard (qu’il n’aime pas, dit-il) à l’heure des téléphones mobiles qui sont autant d’yeux indiscrets et dont les images circulent par nature sur le Net, c’est une faute politique autant qu’une faute de goût. Une sole aurait suffi. De même, demander des travaux par définition dispendieux dans l’appartement privé du ministère, seraient-ils nécessaires, c’est s’exposer à la rumeur publique. Fautes très évitables, difficiles à comprendre quand la vie de la République est rythmée par les révoltes populaires, dans les urnes ou dans la rue. Et si les enquêtes en cours montrent qu’il a confondu argent public et argent privé, alors qu’il s’en défend, son sort est scellé.

Mais la question va plus loin que le sort d’un ministre vert pâle. Beaucoup de gens savent – les journalistes notamment – que l’hôtel de Lassay est un endroit marqué par le luxe, qu’il soit discret ou ostentatoire. Palais aristocratique bâti dans le goût italien, il offre au visiteur une cuisine raffinée et l’une des meilleures caves de France, constituée à l’origine par le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, descendant par la main gauche de Talleyrand, ministre de l’Intérieur puis président du Corps législatif, spéculateur et jouisseur célèbre en son temps. L’édifice abrite depuis un siècle et demi la résidence du président de l’Assemblée, sans que la chose ait soulevé polémique. Ce président reçoit beaucoup : ses visiteurs sont bien traités.

Faut-il désormais s’en gendarmer ? Question plus complexe qu’il y paraît. Revenant au pouvoir après l’Empire, la République a considéré qu’elle ne pouvait se passer d’apparat. Tout pouvoir a besoin d’une mise en scène. Ainsi les thuriféraires de l’égalité ont investi sans mauvaise conscience les palais parisiens de l’ancienne aristocratie : l’Assemblée nationale au Palais-Bourbon, ancienne demeure de la famille de Condé, qui n’était guère républicaine ; le Président à l’Elysée, naguère propriété de la marquise de Pompadour puis du prince Murat ; les ministères dans les hôtels particuliers du Faubourg Saint-Germain ; le Sénat au Palais du Luxembourg, etc. Napoléon installa les préfets dans des demeures imposantes, considérant que le représentant de l’Etat dans les départements devait soutenir le train de vie des grandes familles locales. Ils y sont toujours.

Mœurs anciennes ? Pas tout à fait. François Mitterrand porté au pouvoir par l’Union de la Gauche conserva les rituels monarchiques de la Ve. Recevant les grands de ce monde, il écarta l’idée de les convier dans d’anciennes usines réhabilitées et choisit délibérément le château de Versailles pour son premier sommet international. La France socialiste, disait-il, doit impressionner autant que celle du Général ou de Giscard. Emmanuel Macron pense comme lui.

On dira que les démocraties scandinaves contraignent leurs gouvernements à un maintien sobre et à des demeures modestes. De même le Premier ministre britannique loge au 10 Downing Street dans un appartement cossu mais exigu. C’est oublier que ces pays sont des monarchies. Les gouvernants sont modestement traités. Mais le faste demeure, réservé aux familles royales qui règnent encore aujourd’hui sur ces nations qu’on dit austères.

Ayant coupé la tête du Roi, la République a hérité des deux fonctions du Prince : l’incarnation symbolique et l’exercice de la responsabilité. Elle a donc fusionné apparat et efficacité. On peut rêver d’un pouvoir sans faste, entièrement dédié à sa tâche, sans symboles ni dorures. Après tout, Robespierre habitait chez le menuisier Duplay. Mais l’Incorruptible a laissé dans la mémoire française un souvenir, disons, mélangé. Ni en Suède, ni au Danemark, ni en Grande-Bretagne, le peuple ne demande l’abolition de la monarchie, alors même que ces monarques, à la différence des ministres, ne font à peu près rien tout en vivant comme des nababs.

Mieux réguler l’usage des palais officiels par les élus, surveiller de plus près leurs dépenses ? A coup sûr. Mais exiger un régime de moines-soldats ? Hum… De la dénonciation générale et systématique des élus au poujadisme, il n’y a qu’un pas. Faut-il faire déménager l’Assemblée, transformer le Palais-Bourbon en musée et loger les députés dans un immeuble impersonnel et fonctionnel ? Mettre le président de la République dans un bureau de comptable ? Les Savonarole de la presse y seraient sans doute favorables. Constatons que personne ne le demande.

LAURENT JOFFRIN

11 juillet 2019

Alerte info - Vincent Lambert est mort

Jeudi 11 juillet 2019 - 10h21

Vincent Lambert, patient en état végétatif, est décédé ce jeudi au CHU de Reims, un peu plus d'une semaine après l'arrêt de ses traitements. Il avait 32 ans lors de son accident de voiture, le 29 septembre 2008. Il s'est éteint à l’âge de 42 ans. Un cas devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France.

houel

11 juillet 2019

TWIGGY

twiggy

11 juillet 2019

Palais de Tokyo

palais de tokyo

11 juillet 2019

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet...

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet, qui a gardé un HLM sans l'occuper pendant douze ans, selon Mediapart

L'ancienne préfète Nicole Klein bénéficiait d'un HLM parisien depuis 2001. Un logement qu'elle n'a pas occupé pendant douze ans, entre 2006 et 2018.

Nicole Klein, alors préfète de Loire-Atlantique, lors d\'une discussion sur l\'avenir de l\'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 12 octobre 2018. Nicole Klein, alors préfète de Loire-Atlantique, lors d'une discussion sur l'avenir de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 12 octobre 2018.  (MAXPPP)

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet, qui a gardé un HLM sans l'occuper pendant douze ans, selon Mediapart

Nicole Klein, directrice de cabinet du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a annoncé mercredi 10 juillet à Ouest-France qu'elle démissionnait de son poste, "à la demande du ministre", après des révélations de Mediapart. "C'est François de Rugy qui souhaite expressément que je parte", a-t-elle affirmé au quotidien.

Le site d'information a révélé mercredi que Nicole Klein occupait un logement social dans le 14e arrondissement de Paris depuis 2001, alors qu'elle n'a pas travaillé dans la capitale entre 2006 entre 2018.

Un logement conservé pendant douze ans

Ce logement, situé près de la porte de Vanves, lui a été attribué en 2001 par le ministère de l'Equipement, alors qu'elle venait d'être nommée adjointe au directeur général de l'urbanisme. Nicole Klein a dit à Mediapart être "entrée dans le logement dans des conditions parfaitement légales". Elle l'a conservé entre 2006 et 2018, période durant laquelle elle a travaillé dans cinq préfectures de province différentes et une agence régionale de santé. Elle a ensuite été nommée directrice de cabinet de François de Rugy en octobre 2018.

Conserver cet appartement pendant douze ans alors qu'elle ne travaillait plus à Paris est une situation "légale", se défend Nicole Klein. "C'était ma résidence principale", se justifie-t-elle. Elle assure qu'elle y revenait régulièrement le week-end et qu'elle compte changer de logement bientôt. Si elle ne l'a pas fait, c'est par "manque de temps". Ce logement est pour elle "un havre toujours occupé, au milieu de douze mutations souvent très rapides et toujours au service de l'intérêt général".

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