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Jours tranquilles à Paris

29 juin 2019

Pauline Moulettes

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29 juin 2019

Musée de la Libération à Paris: Un QG souterrain de la Résistance pour la première fois ouvert au public

Le nouveau musée de la Libération de Paris ouvre ses portes le 25 août prochain dans le 14e arrondissement de la capitale. Pièce majeure de l’exposition, un ancien abri de défense utilisé par la Résistance

Un nouveau musée va de la Libération de Paris va ouvrir ses portes le 25 août prochain, date anniversaire des 75 ans de la libération de la capitale.

Installé place Denfert-Rochereau, il est pensé pour être plus visible et plus moderne que l’ancien musée de la Libération, installé sur les toits de la gare Montparnasse et fermé en 2018.

Clou de l’exposition, un ancien abri de défense qui a permis d’organiser la Résistance sera pour la première fois ouvert au public.

Sous l’imposante verrière, les lanternes bleu, blanc, rouge trônent encore dans leur emballage en plastique. Certains objets d’exposition et écriteaux d’information manquent toujours, mais le nouveau musée de la Libération de Paris commence à prendre forme.

Pour retracer l’histoire cet événement de la Seconde Guerre mondiale, on a fermé en 2018 celui installé sur les toits de la gare Montparnasse, peu visible et visité avec seulement 10.000 à 15.000 visiteurs par an. Le nouveau, installé place Denfert-Rochereau et intitulé musée de la Libération – musée du général Leclerc – musée Jean-Moulin, ouvrira ses portes le 25 août prochain, date des 75 ans de la Libération de Paris. 

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Sur 2.500 m2, dont une galerie couverte d’une verrière, le musée retrace le déroulement de la Seconde Guerre mondiale à Paris : de l’exode des Parisiens à l’arrivée des alliés, via le quotidien sous l’Occupation. Ainsi on trouve de petits souliers d’enfant, une boîte d’allumettes, un carnet d’institutrice… Des objets ordinaires s’ils ne dataient pas de la Seconde Guerre mondiale. « Je voulais que les gens touchent du doigt ce que c’est qu’une société qui bascule. C’est violent au quotidien ! », explique Sylvie Zaidman, directrice du musée et guide du jour. Des objets obtenus grâce à une campagne de dons lancée par le musée.

 

S’y ajoutent d’autres éléments historiques, exceptionnels comme la fausse carte d’identité du héros de la Résistance Jean Moulin pour passer en Angleterre ou une dalle du camp de Drancy sur laquelle apparaît encore une inscription faite par une famille juive déportée.

Pensée pour être la plus didactique possible, l’exposition s’accompagne de frises repères dans chaque pièce. Des documents audio et vidéo accompagneront également la visite pour une immersion maximale. Puis ils accéderont au clou du musée : un abri de défense antiaérien.

Pour accéder à ce lieu ouvert au public pour la première fois, il faut emprunter 100 marches pour descendre à 20 mètres sous terre. Conçu au départ pour que certains services puissent continuer à fonctionner en cas de guerre, cet abri a accueilli le colonel Henri Rol-Tanguy et une partie des forces françaises libres qui y ont installé leur QG. Depuis cette cachette, ils ont guidé les opérations de la Résistance du 20 au 26 août 1944 pour libérer Paris.

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Lieu exigu

Après avoir traversé une large porte destinée à protéger l’abri des attaques au gaz, le visiteur pénètre dans un couloir étroit et humide où résonnent le bruit des alertes et des messages téléphoniques venus des alliés. « PC Rol-Tanguy », « Direction générale », « Secrétariat ». Sur les murs gris – repeints –, ces inscriptions – nettoyées – témoignent encore de l’organisation de l’époque. Le reste du repaire est resté tel qu’à l’époque. L’exiguïté du lieu ne permet d’accueillir qu’un groupe de 20 personnes maximum.

Le 25 août prochain, pour les 75 ans de la Libération de Paris, des véhicules militaires défileront depuis la porte d’Orléans jusqu’à la place Denfert-Rochereau. La journée se terminera par l’ouverture du musée le soir, suivie d’un bal populaire.

Pour faire un don au musée, la campagne est toujours ouverte. Adressez-vous au Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin 4, avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy, 75014 Paris ou aux Archives de Paris 18, boulevard Sérurier, 75019 Paris.

29 juin 2019

Ligne M6 - Pont de Bir Hakeim

M6

29 juin 2019

Paris : 500 000 personnes attendues à la marche des fiertés LGBT

Le traditionnel défilé de la communauté homosexuelle partira à 14 heures ce samedi après-midi de Montparnasse. Arrivée prévue à République en fin d’après-midi.

Par Philippe Baverel

Quelque 500 000 personnes devraient participer ce samedi après-midi à la marche des fiertés LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) organisée par la fédération d'associations Inter-LGBT. A la fois festif et politique, ce défilé toujours haut en couleurs, partira à 14 heures de la place du 18-Juin à Montparnasse (VIe et XVe), empruntera notamment le boulevard Saint-Michel, la place du Châtelet, le boulevard Sébastopol, Strasbourg Saint-Denis, le boulevard Saint-Martin pour arriver en fin d'après-midi à République, après 5,5 km demarche, où une pléiade de chanteurs et de DJ se relaieront sur le podium.

Filiation et PMA principales revendications

50 ans après les émeutes de Stonewall à New York qui marquèrent la naissance du mouvement de défense des droits des gays, les organisateurs de la marche, parrainée cette année par la chanteuse Marianne James, ont choisi pour mot d'ordre : « Filiation, PMA : marre des lois a minima ». Certes, le 12 juin, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que le projet de loi de bioéthique qui sera présenté en juillet, inclura l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules -qui doivent aujourd'hui se rendre à l'étranger (en Belgique, en Espagne notamment) pour y avoir recours.

Mais selon Laurène Chesnel, déléguée Familles de l'Inter-LGBT, la future loi est « incomplète », notamment parce qu'elle oublie les intersexes et les personnes trans. Elle estime aussi qu'un « projet de loi propre aurait permis de mieux saisir la complexité du sujet ».

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Une minute de silence à 16 h 30

A 16 h 30, les marcheurs observeront trois minutes de silence, « en mémoire des personnes qui nous ont quittés, emportées par le sida ou par le combat pour l'égalité des droits », précise Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l'Inter-LGBT.

Un budget de 100 000€

Les participants sont invités à faire un don à l'octroi qui sera installé sur le pont au Change : les sommes ainsi recueillies (15 000 € l'an dernier) contribuent à financer l'organisation de cette énorme manifestation. « Mais cela ne suffit pas puisque le budget de la marche s'élève à 100 000 €, financé par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anit-LGBT (DILCRAH), la mairie de Paris, la région Ile-de-France et des partenaires privés », détaille Aurore Foursy, présidente de l'Inter-LGBT.

29 juin 2019

Vitrines

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29 juin 2019

Ernest Pignon-Ernest : 50 ans de dessins et de collages sur les murs du monde exposés à Avignon

L'un des pionniers du street-art en France, Ernest Pignon-Ernest, expose plus de 400 oeuvres créées entre 1962 et 2019 dans la Grande Chapelle du Palais des Papes à Avignon : "Ecce Homo".

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Ernest Pignon-Ernest posant devant l\'une des ces célèbres créations \"Pasolini\". Ici lors d\'une exposition au Mamac de Nice en 2016. Ernest Pignon-Ernest posant devant l'une des ces célèbres créations "Pasolini". Ici lors d'une exposition au Mamac de Nice en 2016

Ecce Homo, Voici l'homme, voici Ernest. Cela fait plus de 50 ans que l'artiste sillonne Paris, la France et le monde avec ses collages et dessins qu'il expose partout où il a un message à faire passer. Celui qui est considéré comme l'un des pionniers du street-art a les honneurs de la Grande Chapelle du Palais des Papes d'Avignon pour une grande exposition, presque une rétrospective.

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400 oeuvres, des dessins préparatoires, des photographies et des collages sont présentés. L'occasion de découvrir son travail mais également tout le cheminement intellectuel et artistique d'Ernest Pignon-Ernest. 

L'iconique Rimbaud

Le Niçois est devenu très célèbre à la fin des années 1970 grâce à dessin collé à Charleville-Mézières, un portrait d'Arthur Rimbaud. Une image devenue iconique, tant la qualité du trait de crayon a réussi à faire ressortir la personnalité bohème et rebelle du poète. Un dessin qui a pourtant failli disparaître. Il a été sauvé par un admirateur qu'il l'a décollé de son pilier d'autoroute !"J'avais fait un parcours de l'image de Rimbaud, de Charleville à Paris" explique l'artiste. "Le dessin est en mauvais état mais c'est ce qui a de plus "Rimbalien" dans mon histoire, ce sont des images qui ne se figent pas. Faire un Arthur Rimbaud en marbre, ça serait idiot !".

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50 ans d'expression artistique à découvrir

Malicieux, humain, exigeant avec lui-même :  Ernest Pignon-Ernest est fier de présenter 50 ans de travail à Avignon. Très impliqué dans le processus préparatoire de chacune de ses expositions, il suit avec attention chaque étape et tient à ce que le parcours proposé permette au plus grand nombre de comprendre son approche artistique. Artiste engagé, il estime que son travail est de révéler à travers ses dessins la réalité d'un lieu chargé d'histoire pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli.

Il va créer une oeuvre dans le Palais des Papes

Ernest Pignon-Ernest peut investir aussi bien un mur sale d'un quartier défavorisé, qu'une église ou ici le Palais des Papes. Il a même l'intention, en janvier 2020, de créer une oeuvre "in situ" à l'occasion de cette exposition. Un événement qui devrait se dérouler dans l'espace du Trésor Bas du Palais des Papes.

29 juin 2019

Miyabi Kyodo - KINBAKU

29 juin 2019

Origine du drapeau Gay

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Depuis plusieurs années, ce drapeau formé de 6 couleurs est l'emblème de la "communauté gay et lesbienne".

Ce drapeau aujourd'hui mondialement connu est né en 1978 à San Francisco...

Créé en 1978 à San Francisco par l'artiste Gilbert Baker, ce drapeau fût créé pour répondre aux besoins de la communauté Gay et Lesbienne, notamment pour les défilés.

Gilbert Baker s'inpire donc des symboles propres à la communauté hippie et au drapeau à 5 couleurs utilisé par les groupes de défense des Droits des Noirs.

Il créé donc un drapeau composé de 8 couleurs dont le choix était primordial. Chacune de ces couleurs ayant une signification représentant un aspect de la vie gay et lesbienne (le vert symbolisait l'homosexualité sous l'Angleterre Victorienne, le violet était un signe de reconnaissance dans les années 60 et le rose avait été utilisé par les allemands dans les camps de concentration).

Rose pour la sexualité

Rouge pour la vie

Orange pour la santé

Jaune pour le soleil

Vert pour la nature

Turquoise pour l'harmonie

Bleu pour l'art

Violet pour l'esprit

Ce drapeau sera utilisé en 1978 lors du défilé de la journée de liberté Gay et Lesbienne de San Francisco. C'est la seule année ou le drapeau sera composé de ces 8 couleurs.

Il faut rappeller que la couleur rose rappellait le triangle rose créé par les Nazis et utilisé dans les camps de concentration lors de la Seconde Guerre Mondiale pour différencier les homosexuels des autres. (Comme l'étoile jaune pour les juifs). Les personnes portant ce sigle étant encore plus maltraités que les autres.

En 1979, pour ce même défilé, Gilbert Baker demande à une compagnie de produire ce rainbow flag en série. Malheureusement, les couleurs rose et turquoise se seront pas disponible et ces couleurs seront donc supprimées du drapeau qui ne gardera plus que 6 couleurs. De plus, le bleu utilisé sera remplacé par un bleu royal.

Cette même année, le premier adjoint au maire ouvertement gay de San Fransisco fût assassiné. Le drapeau fût utilisé pour montrer l'unité des Gays suite à cette tragédie.

Cette fois, le rainbow flag mondialement connu aujourd'hui était né !

Rouge pour la vie

Orange pour le réconfort

Jaune pour le soleil

Vert pour la nature

Bleu pour l'Art

Violet pour la spiritualité

29 juin 2019

Lecture

lire

28 juin 2019

La une de Libération

libé vendredi

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