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Jours tranquilles à Paris

3 juillet 2019

Jackie Kennedy : 100 clichés rares exposés à Paris

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À l'occasion du 25ème anniversaire de sa disparition, le 19 mai 1994, la Galerie Joseph expose une centaine de clichés rares de Jackie Kennedy. Son enfance, sa famille, son style, ses voyages... L'icône percée à jour au regard de cet album photo poignant.

Le 28 juillet 1929 à Southampton, Jackie Kennedy voyait le jour. Celle qui fut l'épouse de John F. Kennedy, à jamais associée à cette dynastie aux destinées romanesques, teintées de victoires et de tragédies, a marqué son époque par son sens du dévouement mais surtout du style. Tailleur pastel cintré époque first lady, lunettes oversize et vestiaire Seventies inspirant... Elle aimait les couturiers français, Hubert de Givenchy, Coco Chanel et Elsa Schiaparelli, chez qui elle fréquenta toute l'aristocratie française à Paris. Elle s'est mariée à John Kennedy dans une robe signée Ann Lowe, fine fleur de la couture américaine, préférait Oleg Cassini comme couturier officiel, Diana Vreeland comme conseillère et a réinventé la garde-robe de first lady, révolutionnant à l'occasion toute la mode américaine.

La vie de Jackie Kennedy à la Galerie Joseph

Jackie Kennedy reste un exemple de courage, de liberté et d'allure. Cet été, à l'occasion du 25ème anniversaire de sa disparition, la Galerie Joseph rend hommage à l'icône américaine au fil d'une exposition de photographies rares. Sur ses cimaises, une belle série de clichés consacrée à la partie Kennedy de sa vie, durant laquelle elle était considérée comme "la reine de l'Amérique". Entre instants volés, photos officielles et clichés de famille, l'exposition donne à voir la femme fragile derrière le mythe. Un must-see.

Jacqueline Bouvier

"Jackie, une icône", du 2 juillet au 1er septembre 2019, Galerie Joseph, 16 Rue des Minimes, 75003 Paris, tous les jours de 10h à 19h y compris jours fériés, nocturnes jusqu’à 22h les vendredis et samedis, 10 euros (plein tarif)

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3 juillet 2019

Sous le soleil exactement...

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2 juillet 2019

Christine Lagarde

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2 juillet 2019

Scènes de chaos à Hongkong pour l’anniversaire de la rétrocession à la Chine

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Par Florence de Changy, Hongkong, correspondance

Marée de manifestants dans les rues, Parlement local pris d’assaut, charges de la police… Les tensions sont montées de plusieurs crans dans le territoire.

Alors que quelques milliers de jeunes faisaient le siège depuis le petit matin devant l’entrée des députés au Parlement de Hongkong, le Conseil législatif (ou « Legco »), en ce lundi 1er juillet, 22e anniversaire de la rétrocession du territoire à la Chine, c’est au soir que la situation a basculé.

Certains avaient passé la nuit sur place. Durant des heures, les manifestants ont tenté par tous les moyens de fracturer les grandes baies en verre haute sécurité du bâtiment. A coups de bâtons, de marteaux, de piquets métalliques ou de chariots. Postés à l’intérieur, quelques dizaines de policiers ont observé, sans intervenir, ce casse méticuleux et laborieux qui a duré presque une journée entière.

Soudain, autour de 21 heures, une baie vitrée a cédé et les manifestants sont parvenus à lever un rideau de fer. Des dizaines, probablement ensuite des centaines de tee-shirts noirs coiffés de casques jaunes se sont engouffrés dans l’immeuble, montant dans les étages par les escaliers mécaniques. C’est alors que les couloirs et les grandes salles propres et modernes du Conseil législatif se sont métamorphosés, prenant, en quelques minutes seulement, de choquantes allures de squat, avec graffitis et œufs écrasés aux murs, mobilier renversé, cadres décrochés ou fracassés.

« Régime meurtrier »

Les manifestants ont déployé le drapeau d’avant la rétrocession du territoire par le Royaume-Uni et brandi une banderole au-dessus du pupitre du président du Conseil législatif sur laquelle était écrit : « Ce n’est pas une émeute, c’est une tyrannie. » Un jeu de mots sur les caractères chinois, et une référence à la qualification d’« émeutiers » par le chef de la police et la chef de l’exécutif Carrie Lam lors d’une précédente manifestation, le 12 juin, une caractérisation qui avait choqué.

Au mur, l’emblème de la ville, une fleur de bauhinia blanche sur fond rouge, a été tagué à la bombe noire. « Régime meurtrier », pouvait-on lire sur un mur. Les manifestants ont occupé le bâtiment pendant trois heures, avant de s’en retirer et d’être éloignés de la zone par la police qui a fait usage de gaz lacrymogène.

Lors d’une conférence de presse, mardi à l’aube, la chef du gouvernement de Hongkong, Carrie Lam, a condamné l’invasion « extrêmement violente » du Parlement. Evoquant des événements « bouleversants et choquants », elle a dit espérer que la situation « revienne à la normale aussi vite que possible ».

« Ils n’ont plus rien à perdre »

Depuis que le gouvernement a présenté un projet de loi d’extradition permettant le transfert de suspects vers la Chine continentale notamment, les opposants au texte ont focalisé leur mobilisation sur le « Legco », afin de bloquer à tout prix son adoption, y compris en empêchant physiquement les députés de se réunir. L’annonce, le 15 juin, de la suspension du projet de loi n’a pas satisfait les manifestants qui réclament son abandon total.

Ces derniers y voient une nouvelle illustration de l’érosion des libertés à la main de la Chine, comme le dénonçait déjà en 2014 le « mouvement des parapluies », trois mois d’occupation des principales artères du centre financier asiatique.

Depuis, une partie de ces militants, constatant qu’ils n’ont pas été entendus, se sont radicalisés dans leur dénonciation des institutions – la chef de l’exécutif et l’organe législatif –, tous deux accusés d’être au service de Pékin. Ils exigent davantage d’autonomie, tandis que le président chinois, Xi Jinping, se montre plus intransigeant que jamais.

La veille au soir, au même endroit, la tension était déjà montée d’un cran. Des échauffourées avaient eu lieu lorsque des manifestants pro-Pékin sortant d’un grand rassemblement de soutien à la police de Hongkong (150 000 personnes selon les organisateurs) avaient arraché tous les messages de solidarité du mouvement de protestation actuel et saccagé les installations (autel floral, etc.) qui rendaient hommage à un jeune homme mort il y a deux semaines – il était tombé en installant une bannière réclamant le retrait total de la loi d’extradition. Depuis, deux autres jeunes se sont suicidés en laissant des messages liant leur acte à la mobilisation actuelle.

Le soir, la plupart des autres jeunes, assis sur la grande pelouse avoisinante, sont restés par solidarité. Ils auraient préféré arriver à leurs fins par d’autres moyens, mais ils estiment avoir épuisé toutes les voies pour se faire entendre autrement. « Ceux qui font cela, c’est parce qu’ils estiment qu’ils n’ont plus rien à perdre une fois que Hongkong perd ses libertés. Ils se disent, il y en a qui se suicident, nous, on va faire quelque chose de plus efficace. Mais, au fond, c’est plus ou moins le même désespoir », dit Tiger Lam, 22 ans, étudiante en travaux publics.

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Violence sévèrement punie

Ce vandalisme ne manquera pas de choquer, d’autant qu’il est totalement atypique à Hongkong, où les manifestants se sont illustrés ces dernières années par leur civisme, ramassant systématiquement les déchets. Les récentes manifestations gigantesques des 9 et 16 juin, rassemblant un puis deux millions de participants, l’ont rappelé au monde entier : les Hongkongais sont polis et policés, et extraordinairement respectueux de l’ordre public.

En retour, la violence est sévèrement punie : en 2016, l’émeute d’une nuit, dite « des boulettes de poissons » (contre la fermeture d’échoppes de cuisine de rue illégales), avait fait des blessés et choqué la population. L’un des responsables, l’étudiant Edward Leung, avait écopé de six ans de prison ferme.

Plus tôt dans la journée, nombre de députés de l’opposition s’étaient rendus sur place pour tenter de convaincre les jeunes les plus décidés à en découdre de renoncer à leurs méthodes violentes. Certains avaient été brusquement écartés. « Le mouvement a perdu en quelques heures tout le crédit moral engrangé au cours des dernières semaines », devait constater, dubitatif, le conseiller du district sud, Paul Zimmerman.

Pendant que la tension montait aux abords du « Legco », plus d’un demi-million de personnes (550 000 selon les organisateurs) avaient à nouveau défilé paisiblement, dans les rues de Hongkong. Leurs revendications étaient les mêmes que celles de la marche du 16 juin, à savoir l’abandon total de la loi d’extradition, une enquête à propos des violences policières du 12 juin, le retrait du mot « émeutes » pour caractériser les événements du 12 juin, la libération sans suite des personnes interpellées et la démission de Carrie Lam.

2 juillet 2019

Extrait d'un shooting

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2 juillet 2019

Mark Arbeit - Photographe - Ancien assistant d'Helmut Newton

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2 juillet 2019

Céline Dion - Le ridicule ne tue pas ! De pire en pire...

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2 juillet 2019

Des Tuileries aux Champs-Elysées, un plan pour redessiner l’axe historique de Paris

Le projet soumis au prochain Conseil de Paris prévoit notamment de rendre la place de la Concorde en partie piétonne.

Ce sera peut-être le prochain grand chantier parisien. Lors du conseil municipal qui s’ouvrira lundi 8 juillet, les élus de Paris auront à voter sur un projet d’urbanisme spectaculaire : la reconfiguration d’une partie majeure de l’« axe historique » qui traverse la capitale d’est en ouest, celle qui va des Tuileries aux Champs-Elysées en passant par la Concorde. Objectif : en refaire « une grande promenade urbaine ». Notamment en rendant la place de la Concorde en partie piétonne.

Le projet a été élaboré par les élus de l’UDI et du MoDem, et n’a pas été validé à ce stade par l’équipe de la maire socialiste, Anne Hidalgo. Mais Eric Azière, le conseiller de Paris qui préside de le groupe UDI-MoDem, en est persuadé : « Notre plan a vocation à être adopté à la majorité, sinon à l’unanimité. » Il aimerait aboutir à un consensus, un peu comme pour les travaux récents sur l’avenir du périphérique, un dossier dont il était rapporteur. « La proposition mérite examen et études sérieuses, même si les obstacles sont nombreux », commente Jean-Louis Missika, l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé de l’urbanisme.

Un axe « désynchronisé, segmenté »

A l’origine des réflexions en cours, un constat. Au cœur de Paris, un axe rectiligne dont l’origine remonte à Marie de Médicis part de la cour du Louvre pour rejoindre l’Arc de triomphe, et désormais l’arche de la Défense. Il s’agit de « l’une des perspectives urbanistiques et paysagères les plus grandioses au monde », souligne le projet de délibération. Mais cette ligne se révèle aujourd’hui un peu brisée. « L’axe semble désynchronisé, segmenté, “dépaysagé” », coupé en trois tronçons, juge Eric Azière.

Premier morceau, le jardin des Tuileries. Ce jardin conçu par André Le Nôtre dans les années 1670 est « mal aménagé, mal pensé, mal équipé pour répondre à l’accueil des 14 millions de visiteurs annuels », estiment les élus. Il est poussiéreux, et « les rares manifestations qui y sont organisées », comme la grande roue installée par Marcel Campion, « ne correspondent pas vraiment à la vocation première du lieu ».

Le deuxième segment correspond à la place de la Concorde. Encore presque exclusivement dévolue à la circulation automobile, « elle reste très difficile à traverser pour les piétons et les vélos », regrette le rapport rédigé par le groupe UDI-MoDem. Enfin, les jardins du bas des Champs-Elysées sont assez peu fréquentés par les Parisiens et les touristes « par manque de charme et d’aménagements », constatent les élus.

Résultat : les millions de personnes qui se promènent sur les Champs-Elysées prolongent rarement leur déambulation au-delà de la place de la Concorde, considérée comme une barrière. Et ceux qui viennent du Louvre en sens inverse sont souvent stoppés eux aussi dans leur parcours.

Le projet présenté vise à rénover ces trois tronçons de la « voie royale » et à leur redonner l’unité qui fait aujourd’hui défaut. Pour y parvenir, Eric Azière propose d’abord de transférer la propriété du jardin des Tuileries. Ce jardin pourrait passer du giron de l’Etat à celui de la Ville de Paris. Cette cession permettrait à la Ville de le réaménager « en cohérence avec la Concorde et le bas des Champs-Elysées », et d’y planter davantage d’arbres. Cela lui donnerait aussi la haute main sur les concessions attribuées dans le jardin, et « permettrait de définir une offre de restauration adaptée au public des Tuileries ».

Le sujet est sensible, compte tenu des relations tendues entre l’Etat et la Mairie de Paris concernant les Tuileries. Alors qu’Anne Hidalgo a mis un terme aux activités de Marcel Campion sur le domaine public géré par la Ville, le « Roi des forains » et candidat aux prochaines élections municipales a trouvé asile dans le jardin des Tuileries, qui dépend du ministère de la culture. C’est là que l’entrepreneur a installé ce mois-ci sa grande roue, interdite place de la Concorde.

La place de la Concorde partiellement rendue aux piétons

Le projet prévoit également de réorganiser la Concorde. La moitié de la place, celle la plus proche des Tuileries, serait fermée à la circulation automobile, sur le modèle du réaménagement en cours de la place de la Bastille. Les piétons pourraient ainsi accéder sans problème aux fontaines des Mers et des Fleuves qui se trouvent sur le terre-plein central et au fameux obélisque de Louxor, couvert de hiéroglyphes. La circulation des vélos serait aussi facilitée, alors que la place constitue actuellement un point noir pour eux.

« Cela ne poserait aucun problème pour les voitures, promet Eric Azière. La Concorde n’est plus la place engorgée des années 1960 ou 1970. Depuis, la circulation dans Paris a beaucoup diminué. »

En 2018, dans le cadre d’un appel à projet, l’agence franco-britannique Djao-Rakitine avait suggéré de façon encore plus radicale de créer un nouvel espace vert majeur dans le centre de Paris en végétalisant la place de la Concorde. La proposition a été bloquée, notamment en raison de l’opposition de l’architecte des bâtiments de France. « Mais compte tenu de l’îlot de chaleur que représente cette place, je suis toujours favorable à sa végétalisation », assure l’adjoint Jean-Louis Missika.

Le dernier volet du plan présenté par le groupe UDI-MoDem concerne le bas des Champs-Elysées. Les commerçants réunis au sein du Comité Champs-Elysées ont présenté en avril leurs propres propositions pour « réenchanter » l’avenue. Au programme, une patinoire en hiver, une plage en été sur la place de l’Etoile, plus d’arbres et moins de voies pour les voitures…

Le projet des élus parisiens reste ici à l’état d’ébauche. Il insiste surtout sur la nécessité de recréer une continuité entre les jardins des Champs-Elysées chers à Marcel Proust et la place de la Concorde voisine. De jour, mais aussi de nuit. « Imaginez le chemin lumineux que nous pourrions créer entre l’Etoile et le Louvre », rêve déjà Eric Azière. Le passage à la réalité aura lieu, au mieux, après les élections municipales de mars 2020.

2 juillet 2019

Hong Kong

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2 juillet 2019

L'ÉDITO de Henri Vernet Allô l’Europe ? Ici la terre…

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L’Europe, quel numéro de téléphone ? Au bout de longs jours - et de longues nuits - de discussions, tractations, marchandages, fâcheries, bouderies voire claquements de portes, on ne sait toujours pas qui il faut appeler à Bruxelles en cas de problème urgent à régler - comme, au hasard, l’arrestation par un Etat membre de la capitaine (de nationalité d’un autre Etat membre) d’un bateau humanitaire… Faisant la preuve par l’absurde que le système actuel de décision, ou trop souvent de non-décision, n’est tout simplement plus tenable, les 28 dirigeants européens - 27, la Britannique Theresa May, doublement « out » pour cause de démission et de Brexit, préférant suivre le match de cricket Inde-Angleterre à la télé pendant que ses collègues s’empaillaient - étalent leur incapacité à se mettre d’accord pour désigner l’équipe de pointe (à commencer par la présidence de la Commission) à placer à la barre du bateau ivre UE. Un échec qui « donne une image pas sérieuse de l’Europe », euphémise Emmanuel Macron. Lequel a sa part dans ce lamentable enlisement, pour avoir inutilement braqué la sourcilleuse Angela Merkel, sans qui rien ne peut avancer. En attendant, les adversaires de l’Europe peuvent se frotter les mains : « allô l’Europe ? Ici la terre », se marrent les Trump, Poutine, Xi Jinping et consorts…

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