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Jours tranquilles à Paris

10 avril 2019

Sophia Hadjipantell

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10 avril 2019

Publicité - Laetitia Casta pour IKKS

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10 avril 2019

Critique « Blanche comme neige » : émancipée, Blanche-Neige laisse de glace

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Par Véronique Cauhapé

La réalisatrice Anne Fontaine détourne non sans malice le conte des frères Grimm, mais son intention féministe tombe à plat.

L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS

Faut-il qu’Anne Fontaine possède une bonne dose de malice pour s’emparer de la figure de Blanche-Neige, telle qu’elle apparaît dans le conte des frères Grimm. La cinéaste ne pouvait en effet guère trouver profil plus différent de ceux qu’affichent les héroïnes de ses films (Coco avant Chanel, La Fille de Monaco, Perfect Mothers, Gemma Bovery) que cette jeune fille dont la survie dépend des hommes. Sept nains qui la recueillent et l’assignent aux tâches ménagères, un prince qui la ranime d’un baiser.

Mais Anne Fontaine aime s’amuser, en passant d’un genre à l’autre (thrillers, biographie, comédie, récit érotique), en introduisant de l’ironie dans certains sujets graves… De Blanche-Neige, elle fait un personnage qui s’éveille au désir et le satisfait comme bon lui semble. La jubilation éprouvée par la cinéaste à cette métamorphose n’est hélas pas aussi communicative que ce à quoi on pouvait aspirer.

Pour son passage au cinéma et sa transposition dans le monde contemporain, le conte a été rebaptisé Blanche comme neige et la jeune fille, Claire (Lou de Laâge). Laquelle, orpheline, travaille dans l’hôtel de son défunt père, sous la direction de sa belle-mère, Maud (Isabelle Huppert), qui découvre que son propre amant est tombé amoureux de sa belle-fille.

Jalouse, la marâtre décide de se débarrasser de sa rivale, le plan échoue, et Claire est sauvée par un homme, Pierre (Damien Bonnard), qui la recueille dans sa maison où logent son frère jumeau, François, et un violoncelliste hypocondriaque, Vincent (Vincent Macaigne).

Désir à fleur de peau

Point de nains donc, dans Blanche comme neige, mais sept villageois qui, les uns après les autres, succombent aux charmes de la jouvencelle, ainsi soustraite à sa mélancolie.

Le désir désormais à fleur de peau, elle s’abandonne dans les bras de quatre d’entre eux. Les jumeaux, d’abord, puis Sam (Jonathan Cohen), dépressif depuis un échec amoureux, enfin Clément (Pablo Pauly), écrasé par la personnalité d’un père libidineux et masochiste (Benoît Poelvoorde).

QUAND LE CONTE OUVRE UN VASTE CHAMP À L’IMAGINATION, « BLANCHE COMME NEIGE » LE REFERME EN PRÉCISANT LE TEMPS ET L’ENDROIT OÙ L’HISTOIRE S’ENRACINE

Fidèle aux principes du conte, dont les personnages répondent à des stéréotypes, Anne Fontaine ne s’embarrasse pas de psychologie. Claire, sensuelle et spontanée, assouvit son désir dès qu’il se manifeste. Les hommes – taiseux, benêt, dépressif ou timide maladif – cèdent aux assauts de la belle et, ne s’attendant pas à tant, en demeurent ébaubis.

Là où, dans la littérature pour enfants, les schémas simplifiés conduisent à l’identification, ils laissent de marbre au cinéma. Difficile en effet pour les adultes que nous sommes de trouver dans les héros qui peuplent le film d’Anne Fontaine matière susceptible de nous concerner.

Le propos féministe s’autodétruit

Quand le conte ouvre un vaste champ à l’imagination, Blanche comme neige le referme en précisant le temps et l’endroit où l’histoire s’enracine. A l’époque contemporaine dans laquelle se situe le film, face à une Blanche-Neige que la cinéaste a souhaité émancipée, la marâtre prend un autre sens.

La méchante sorcière offre désormais l’image d’une femme que la vieillesse aigrit à force d’être invisible aux regards masculins. Le propos féministe alors s’autodétruit. Aux dépens des hommes qui trimballent leurs haillons de misère.

La mise en scène, elle aussi, impose quand on aurait aimé qu’elle suggère. Gros plans qui empruntent aux peintres de la renaissance pour magnifier la sensualité de Claire, à Hitchcock pour fabriquer le suspense quand débarque la marâtre, plans larges sur la forêt brumeuse pour signifier la dimension fantastique… Autant d’artifices qui, loin de faire oublier l’incohérence du propos, l’aggravent.

« Blanche comme neige », film français d’Anne Fontaine. Avec Lou de Laâge, Isabelle Huppert, Charles Berling (1 h 52). Sur le Web : www.gaumont.fr/fr/film/Blanche-comme-neige.html

10 avril 2019

Milo Moiré - FUSION

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9 avril 2019

Dans un message vidéo, Carlos Ghosn se dit « innocent » et dénonce un « complot »

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9 avril 2019

Extrait d'un shooting

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9 avril 2019

La une de Libération ce matin

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9 avril 2019

Vu sur internet - J'aime beaucoup

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9 avril 2019

Portrait - Thierry de Montbrial, un influenceur très diplomate

Par Marc Semo - Le Monde

Le fondateur, il y a quarante ans, de l’Institut français des relations internationales a trouvé la bonne distance dans ses rapports avec l’Etat.

Pendant longtemps, le fondateur du premier « think tank » français, l’Institut français des relations internationales (IFRI), a évité d’employer ce mot fleurant par trop le monde anglo-saxon. « Cela a duré dix ans, jusqu’au début des années 1990 », raconte Thierry de Montbrial. En quarante ans, cet institut, qu’il préside encore, est devenu, selon le classement de l’université de Pennsylvanie, l’un des plus influents « réservoirs d’idées » – traduction littérale de think tank – dans le monde, et le premier hors des Etats-Unis.

« LA NAISSANCE D’UNE INSTITUTION QUI SE DONNE LES MOYENS DE RÉFLÉCHIR DE FAÇON AUTONOME AUX QUESTIONS INTERNATIONALES REPRÉSENTAIT UN QUASI-SCANDALE »

Asseoir la crédibilité, sur des questions aussi sensibles que les relations internationales, d’un centre d’étude à cheval entre l’université et le secteur privé, qui ne dépende ni de l’une ni de l’autre, était pourtant une gageure. « Il est difficile, dans un pays comme la France, de rester indépendant quand on s’occupe de questions régaliennes car, par tradition, la politique étrangère et la défense sont du seul domaine de l’Etat, surtout dans le cadre de la Ve République, explique Thierry de Montbrial. La naissance d’une institution qui se donne les moyens de réfléchir de façon autonome aux questions internationales représentait un quasi-scandale. »

Les relations de l’IFRI avec le pouvoir politique sont parfois difficiles : dire que le roi est nu et souligner les limites de la diplomatie française suscite parfois des frictions avec le ministère des affaires étrangères, voire avec l’Elysée. Ce qui n’empêche pas d’entretenir des relations étroites.

« Le défi est de trouver le point d’équilibre entre la proximité et la distance avec l’Etat, explique Thierry de Montbrial. Il faut bien sûr se donner les moyens financiers de l’indépendance, mais il faut aussi avoir un certain état d’esprit : dire ce qu’il faut quand il le faut – en évitant la polémique et l’idéologie. » L’IFRI reçoit chaque année une dotation du premier ministre qui correspond à 23 % de son budget : le reste est assuré par des fonds privés, des dons et des contrats pour des recherches spécifiques.

« Un think tank à la française »

« L’IFRI est un institut officiellement officieux et officieusement officiel », résume un vétéran de la maison. Pour nombre de personnalités étrangères en visite à Paris, la conférence au siège de l’Institut, dans le 15e arrondissement, est un passage obligé, a fortiori quand les autorités ne peuvent ou ne veulent offrir tout le lustre nécessaire à un hôte.

Le mérite essentiel du fondateur de l’IFRI est d’avoir inventé « un think tank à la française », relève Sabine Jansen, auteure de l’ouvrage Les Boîtes à idées de Marianne (Editions du Cerf, 2017), c’est-à-dire « un think tank adapté à un Etat jacobin trop unitaire pour n’être pas tenté par la pensée unique et trop soumis à une intelligentsia organique pour accepter volontiers la concurrence intellectuelle de la société civile ».

La réussite d’un tel pari supposait un profil pour le moins atypique. Ce fut l’un des grands atouts de Thierry de Montbrial : polytechnicien (corps des mines 1965) et économiste, il n’est ni énarque ni spécialiste des relations internationales, même s’il y consacre, depuis un demi-siècle, l’essentiel de son activité. « Ma passion était les mathématiques, j’ai eu longtemps la tentation de me consacrer à la recherche fondamentale mais j’étais attiré par l’action », raconte cet homme qui fut le disciple de deux Prix Nobel d’économie (Gérard Debreu et Maurice Allais), avant de créer la chaire d’économie à Polytechnique puis de travailler au commissariat au Plan.

Thierry de Montbrial est aussi un auteur prolifique qui, après de nombreux ouvrages de théories économiques et politiques, s’est lancé dans l’écriture d’un Journal de Roumanie, puis d’un Journal de Russie. Dans Une goutte d’eau et l’océan (Albin Michel, 2015), titre inspiré par une phrase de mère Teresa, il n’hésite pas à évoquer son rapport à la religion et à la mystique.

1979, « le retour de la guerre froide »

En 1973, le ministre des affaires étrangères de l’époque, Michel Jobert, lui propose de créer, au sein du Quai d’Orsay, une structure de recherche et de prévision qui doit devenir, selon ses mots, le « poil à gratter » du ministère et secouer le train-train diplomatique. Le Centre d’analyse et de prévision (CAP) est né. Mais Thierry de Montbrial aimerait créer une institution différente, plus indépendante, inspirée de ce qu’il a vu aux Etats-Unis, pendant ses études à Berkeley et ses nombreux voyages outre-Atlantique.

L’IFRI est lancé en avril 1979. « Nous avons été servis par l’actualité, se souvient-il. C’est l’époque de la révolution islamique en Iran, de la montée de Solidarnosc en Pologne et de l’invasion russe en Afghanistan. Après les espoirs de détente du début des années 1970, ce changement complet de climat marquait le retour de la guerre froide. »

A l’époque, l’IFRI travaille avec de brillants experts comme Jean Klein, un spécialiste du désarmement, Dominique Moïsi, un ancien élève de Raymond Aron, Philippe Moreau Defarges, un ancien diplomate, et Pierre Lellouche, lui aussi aronien. L’institut édite en outre une revue, Politique étrangère, et publie une fois par an un rapport qui s’est imposé comme une référence.

Pour l’IFRI, l’affolement du monde d’aujourd’hui, le retour des rivalités de puissance et la transgression croissante des règles dans les relations internationales sont un défi pour le moins inédit. « Il est facile de prévoir certaines choses comme l’effondrement à terme de la Corée du Nord : de tels régimes meurent s’ils ne se réforment pas et s’effondrent s’ils commencent à se réformer, analyse Thierry de Montbrial. Mais toute la question est de savoir quand. C’est comme pour les séismes : on sait où ils auront lieu mais on ne connaît pas le moment. La prévision doit être datée. »

La fin des idéologies, une « connerie »

La fin de l’URSS est, à ses yeux, l’événement majeur des quarante dernières années. « Ce fut à la fois l’effondrement du système communiste et la chute de l’empire russe, poursuit-il. Cela s’est bien passé dans un premier temps, mais les Occidentaux ont très mal géré la situation : ils n’ont pas compris les intérêts fondamentaux de la Russie et ils ont commis d’énormes erreurs en étendant vers l’est les institutions euroatlantiques. Une des plus grandes conneries a été d’annoncer la fin des idéologies, alors que la mondialisation heureuse a été l’exemple même d’une idéologie porteuse de visées expansionnistes. »

« JAMAIS LE MONDE N’A ÉTÉ AUTANT INTERDÉPENDANT, ALORS QUE LES INSTITUTIONS DE GOUVERNANCE ET DE RÉGULATION CRÉÉES DANS L’APRÈS-GUERRE SONT EN CRISE »

Au sein de l’IFRI, Thierry de Montbrial a longtemps été un monarque absolu – et, à 76 ans, il l’est toujours un peu, même si Thomas Gomart assure la direction opérationnelle de l’institut depuis 2015. Thierry de Montbrial, qui reste président, fixe les grandes options stratégiques.

Quand on l’interroge sur la principale menace qui pèse aujourd’hui sur le monde, il répond sans hésiter « le chaos », notamment parce que « la connectivité non maîtrisée multiplie les occasions de conflits ». « Jamais le monde n’a été autant interdépendant, alors que les institutions de gouvernance et de régulation créées dans l’après-guerre sont en crise. Les institutions sont comme les roseaux : elles retiennent la terre meuble, mais, si l’on ne veille pas au renforcement du sol, tout finit par être emporté », s’inquiète Thierry de Montbrial.

9 avril 2019

Louise Bourgeois

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Malgré une reconnaissance tardive, Louise Bourgeois (1911–2010) est aujourd’hui considérée comme une figure artistique majeure du XXe siècle. Artiste inclassable et touche-à-tout, son œuvre composée d’araignées monumentales, de femmes-maisons et d’éléments phalliques interroge la place des femmes dans l’espace domestique, ainsi que la porosité entre le masculin et le féminin. Ayant fait de sa propre vie sa source principale d’inspiration, Louise Bourgeois a influencé toute une génération d’artistes, de Sophie Calle à Christian Boltanski.

Elle a dit : « L’art est une garantie de santé mentale. »

Sa vie

Née en 1911, au sein d’une famille de restaurateurs de tapisseries anciennes, Louise Bourgeois se familiarise assez jeune avec les arts manuels en prêtant main-forte à ses parents dans leur atelier. Découvrant petite la liaison adultérine de son père avec sa gouvernante, elle fera plus tard de cet événement marquant une source d’inspiration artistique. Élève douée en sciences, elle s’oriente, après son baccalauréat, vers des études de mathématiques à la Sorbonne avant de s’inscrire à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1933. Dans les années 1930, la jeune Louise Bourgeois fréquente les salons et ateliers parisiens, où elle rencontre des figures telles qu’André Lhote ou Fernand Léger. Dès 1936, elle suit des cours à l’École du Louvre.

Elle épouse l’historien d’art américain Robert Goldwater en 1938 et s’installe dans la foulée aux États-Unis. Après une tentative avortée d’entrer dans le cercle des surréalistes parisiens – André Breton s’y étant toujours opposé –, Louise Bourgeois rencontre Yves Tanguy et Joan Miró. Elle noue également des liens d’amitié forts avec Marcel Duchamp, l’architecte Le Corbusier et le poète Ruthven Todd. C’est aux États-Unis qu’elle commence réellement sa carrière artistique. À l’époque, ses œuvres questionnent déjà la maternité, la féminité et l’espace domestique.

Louise Bourgeois délaisse ses pinceaux pour le marbre, le plâtre et le latex au début des années 1950. Elle sculpte alors des formes longilignes, des sortes de « totems », qu’elle nommera plus tard ses « personnages ». Lorsqu’elle commence ces sculptures, Louise Bourgeois vit aux États-Unis depuis presque vingt ans : elles auraient été pour elle une manière « d’exorciser le mal du pays ». L’artiste qui n’a alors de cesse de placer sa vie personnelle et ses émotions au centre de son art considère son travail comme thérapeutique.

À partir des années 1970, les thèmes de la sexualité, la maternité, la féminité et le corps, en filigrane dans son œuvre depuis le début de sa carrière, deviennent omniprésents, et avec eux arrive une certaine reconnaissance. La forme du pénis est récurrente depuis la fin des années 1960. L’art est pour Louise Bourgeois le lieu où s’exprime les pulsions sexuelles et où s’effectue une certaine sublimation de celles-ci. En 1982, le Museum of Modern Art de New York lui consacre sa toute première rétrospective. Les expositions, notamment au pavillon des États-Unis de la Biennale de Venise, se poursuivront jusqu’à sa mort en 2010, à l’âge de 98 ans.

Ses œuvres clés

D’inspiration surréaliste, la série Ensemble de femmes-maisons est la rencontre inattendue de différents objets organiques et architecturaux. Des corps sinueux s’y métamorphosent en maisons à l’architecture rigide, symboles du foyer et de la sphère privée, et encore associées à l’époque au genre féminin. Engagée, cette série dévoile aussi un autre pan du travail de l’artiste : l’autobiographie. Ici, la maison est aussi le lieu des souvenirs plus ou moins heureux de l’enfance. Ceux de Louise Bourgeois sont en grande partie liés à l’adultère de son père avec sa gouvernante anglaise Sadie, un événement qu’elle considère comme traumatique.

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Déjouant les attentes du spectateur, Fillette prend la forme d’un pénis. Un crochet situé au niveau du gland montre que l’œuvre était destinée à être suspendue, et indique comment Louise Bourgeois souhaitait que le public l’observe. Jouant sur l’ambiguïté du titre, l’artiste laisse à penser que cette sculpture – faite de plâtre et de latex – pourrait également représenter un torse de femme dont les deux formes sphériques seraient le haut des cuisses. Les genres masculin et féminin s’y confondent : Fillette exprime à la fois une force créatrice, sexuelle, mais aussi une fragilité propre aux attributs sexuels mâles, que la sculptrice considère comme « très délicats ».louise24

Avec les années 1990 apparaît la figure de l’araignée dans le travail de Louise Bourgeois. Associée à la figure maternelle, l’araignée tisse sa toile de la même manière que la mère de l’artiste tissait lorsqu’elle restaurait des tapisseries. Animal ambivalent, il a toujours été une figure positive dans l’œuvre de la sculptrice, qui explique sur l’un de ses dessins que sa « meilleure amie était [sa] mère et qu’elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée. […] ».  Comme de coutume, Louise Bourgeois joue sur l’ambiguïté : cette araignée pourrait également être perçue comme un être menaçant, prêt à emprisonner ses victimes dans sa toile.

Voir mes précédents billets sur Louise Bourgeois

araignL'araignée de Louise Bourgeois dans le Jardin des Tuileries le 4 mars 2008 à l'occasion de l'exposition Louise Bourgeois réalisée au Centre Pompidou à cette même époque.

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