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Jours tranquilles à Paris

3 mars 2019

Extrait d'un shooting

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3 mars 2019

Milo Moiré

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3 mars 2019

En matière de sexualité, mieux vaut être riche et bien portant

Par Maïa Mazaurette - Le Monde

Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », décortique un sondage sur la sexualité des Françaises qui tend à montrer des différences de pratiques selon les milieux sociaux.

LE SEXE SELON MAÏA

Nos pratiques sexuelles trahissent-elles notre origine sociale ? Pour François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP, qui vient de publier un sondage sur la sexualité des Françaises (on y revient dans un instant), les choses sont claires : « Plus les femmes ont un capital social et culturel élevé, plus elles semblent en mesure de s’affranchir des normes de genre qui tendent à leur imposer une vision conjugale, passive et “pénétrative” du plaisir féminin, et par là [plus elles sont] aptes à avoir un rapport plus actif, hédoniste et autonome à leur sexualité. »

reflexion

De fait, l’idée qu’il existe des sexualités d’« en haut » ou d’« en bas » marque notre imaginaire depuis longtemps. Elle attise tous les fantasmes sur les pratiques sexuelles très privées et libertines des puissants ou l’existence d’un pseudo-lobby gay ; la pornographie s’en nourrit (la grande bourgeoise dépravée du Déclic de Manara ou des productions des studios Marc Dorcel…)

Evidemment, les choses sont plus compliquées que ça : si nous imaginons une transgression sexuelle plus importante chez les privilégiés, c’est parce que nous percevons leurs codes comme plus rigides. Mais n’oublions pas que cette fascination est partagée : pendant que les pauvres fantasment des parties fines dans les beaux quartiers, les riches fantasment une sexualité « d’en-bas » plus authentique et, disons-le, plus brutale (Catherine Millet s’encanaillant avec de parfaits inconnus, les tournantes, le stéréotype de la « racaille » dans la pornographie).

Le contraire serait d’ailleurs étonnant : notre culture érotise les rapports de pouvoir depuis toujours. Mais là où ça devient intéressant, c’est quand on sort des représentations. En l’occurrence, la dernière enquête de IFOP-Elle sur la sexualité des Françaises, publiée mi-février et réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 1 000 femmes, révèle l’ampleur de la disparité des pratiques évoquée par François Kraus.

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Extension du domaine de la jouissance

Commençons par les chiffres : les femmes des classes sociales supérieures sont celles qui se masturbent le plus (85 % des cadres et des professions intellectuelles, contre 61 % des ouvrières), qui regardent le plus de pornographie (62 % contre 34 %), qui utilisent le plus de sextoys (58 % contre 42 %), qui connaissent le mieux leurs zones érogènes (à égalité avec les professions intermédiaires), qui pratiquent le plus les caresses hors pénétration, et le plus de fellations. Elles ne considèrent pas forcément l’orgasme comme un marqueur de la relation sexuelle réussie – une extension du domaine de la jouissance qui permet de bénéficier d’une plus grande amplitude dans le répertoire.

Ces femmes cadres ou de professions supérieures sont plus actives dans leur sexualité : un tiers a déjà pénétré analement son partenaire (si l’homogamie est respectée, cela signifie que les hommes privilégiés sont aussi les plus disposés à remettre en cause les stéréotypes pénétrant/pénétré : leur masculinité n’est pas menacée par leur prostate).

Le cliché d’une haute société dévergondée serait-il justifié ? C’est en tout cas dans ces milieux qu’on trouvera le moins de femmes susceptibles de vivre avec quelqu’un sans rapports charnels. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient prêtes à tout, indistinctement. Au contraire.

Prenons les pratiques anales : les femmes des classes supérieures acceptent une stimulation par la langue ou une pénétration digitale, mais elles sont moins susceptibles d’accepter la sodomie que les femmes employées ou des professions intermédiaires (49 %, contre 58 % et 54 %). Parmi les luxes dont elles bénéficient, il y a donc celui, crucial, qui consiste à pouvoir poser ses limites (cela n’est pas un jugement moral : la plupart des femmes ont mal pendant une sodomie).

Le temps et l’argent

Ce contrôle se traduit aussi dans le choix des partenaires : 89 % des privilégiées pourraient s’afficher avec un homme de dix ans plus jeune, pour seulement 76 % des employées. L’émancipation concerne enfin le rapport au corps, qui se conforme moins aux codes pornographiques : 18 % des classes supérieures s’épilent intégralement, mais un tiers des femmes moins favorisées.

Le niveau d’éducation joue également : 10 % des non-bachelières disent ne pas connaître leurs zones érogènes, pour seulement 3 % dans le reste de la population. Si le capital financier est lié au capital social, éducatif et sexuel, c’est que ces aspects sont généralement interdépendants.

Comment comprendre ces disparités de classe ? Tout d’abord, les femmes privilégiées disposent du temps et de l’argent nécessaires pour s’approprier leur vie sexuelle (comme un loisir et non comme un devoir conjugal). Elles peuvent s’adonner aux rêveries érotiques, s’acheter des accessoires, se rendre physiquement et mentalement disponibles, soigner leur apparence et leur santé.

De nombreuses études montrent que le confort a une influence indéniable sur le désir féminin : une heure de sommeil en plus, c’est 14 % de libido supplémentaire le lendemain (Journal of Sexual Medicine, mai 2015). Mieux vaut donc disposer d’aides à domicile, d’une chambre pour dormir (sans les enfants), et d’un environnement calme.

Ni damnés de la Terre ni élus à vie

Même chose pour l’accès à une nutrition de qualité : moins de calories, c’est moins de libido (Jama Internal Medicine, juin 2017). Les plus pauvres, sociologiquement, mangent plus gras ? Damned, ce ne sont pas les « bonnes » calories : en effet, si la minceur n’a pas d’influence sur le fonctionnement sexuel, les femmes en surpoids ont tendance à avoir moins de rapports, et moins de désir (Menopause, novembre 2015). Et puisque nous sommes au rayon santé, n’oublions pas que la pratique d’un exercice physique est corrélée à une meilleure satisfaction sexuelle (Sexual Medicine Reviews, octobre 2018).

Est-ce à dire qu’il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade, même en matière de sexualité ? En attendant le Grand Soir, inutile de nier l’évidence… oui, ça peut aider. Mais sans nier l’existence et la persistance d’inégalités, sans tout faire reposer sur la responsabilité individuelle au détriment d’une analyse structurelle, la conversation ne devrait pas s’arrêter à un constat fataliste. La plupart des privilèges sexuels ne coûtent pas un centime. Aucun ne demande de doctorat.

Tout le monde peut se masturber, tout le monde peut étendre son répertoire sexuel, tout le monde peut mieux communiquer. Les ressources sont gratuites et disponibles sur Internet (pour peu qu’on ait une connexion et le temps nécessaire à la curiosité). Il n’y a ni damnés de la Terre ni élus à vie.

L’égalité des chances n’est pas parfaite ? Certes. Mais l’ascenseur social fonctionne toujours mieux en sexualité que dans les autres domaines. Quant aux pratiques requérant l’insertion de cuillers en argent dans des orifices, soyons rassurés : elles restent minoritaires.

3 mars 2019

Erdeven - Plage de Kerminihy - soleil couchant

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3 mars 2019

Crocodile

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3 mars 2019

Carnaval de Paris

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Le carnaval revient ce dimanche 3 mars 2019. Cette année petits et grands sont invités à défiler sur le thème libre : « Un pour tous, et tous pour le sport »

Préparez-vous, le départ aura lieu ce dimanche à 14h place Gambetta dans le 20e arrondissement de la capitale ! Comme chaque année vous pourrez défiler dans les rues animées de Paris, pour célébrer la 22e édition de l’incontournable Carnaval de Paris ! Après la victoire de la coupe du monde de football, il fallait bien prolonger la fête en choisissant un thème sportif, qui fera appel à l’inventivité de chacun : « Un pour tous, et tous pour le sport ».

 Rendez-vous le dimanche 3 mars 2019 à partir de 13h Place Gambetta, dans le 20e. Départ vers 14h pour emprunter l’itinéraire suivant :

- Avenue Gambetta vers Ménilmontant.

- Place Auguste Métivier.

- À droite : boulevard de Ménilmontant.

- Boulevard de Belleville.

- À gauche : rue du Faubourg-du-Temple.

- Arrivée vers 17h ou 18h sur le terre-plein central de la place de la République.

Le défilé pourra y rester jusqu’à 20h, sauf modification éventuelle. Fin de la fête et dispersion à 20h.

3 mars 2019

Paris Fashion Week - Tommy Hilfiger

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3 mars 2019

Consultation citoyenne : comprendre les enjeux du changement d’heure

Par Anne-Aël Durand

Selon ce questionnaire, beaucoup veulent l’abandon du système actuel, mais sans être d’accord sur l’heure à adopter.

Etes-vous pour ou contre le changement d’heure ? Préférez-vous l’heure d’été, l’heure d’hiver ou le retour à l’heure GMT ? Une consultation citoyenne permet de donner son avis, jusqu’au dimanche 3 mars, sur le site de l’Assemblée nationale.

Le changement d’heure, fin octobre et fin mars, est devenu un rituel bien établi chaque année. Pourtant, le principe est controversé, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a annoncé, en août 2018, que le changement d’heure devait « être aboli ». Mais chaque pays doit encore donner son avis, et le dossier est complexe.

D’où vient l’idée du changement d’heure ?

Décaler les horaires de la journée pour s’adapter à la luminosité en hiver et en été est une mesure initialement destinée à économiser de l’énergie. Elle a été d’abord adoptée dans plusieurs pays (Allemagne, Royaume-Uni, France, Etats-Unis…) au cours de la première guerre mondiale, avant d’être abandonnée dans certains.

C’est à la suite du choc pétrolier de 1973 que le changement d’heure a été remis en place, notamment en France en 1976, puis dans d’autres pays d’Europe. Mais ce n’est qu’en 2001 qu’une directive de l’Union européenne a harmonisé les dates de passage à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver, fixées aux derniers week-ends d’octobre et de mars. Actuellement, une soixantaine de pays appliquent le changement d’heure dans le monde.

Pourquoi décider de l’« abolir » ?

Le changement d’heure est controversé : d’abord, les économies d’énergie sont finalement assez limitées : selon une étude de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les gains sont réels en ce qui concerne l’éclairage, mais moins nets pour le chauffage et la climatisation. Un rapport allemand déplore aussi des économies « marginales ». Les opposants au changement d’heure évoquent aussi une hausse des accidents de la route, et une perturbation des rythmes de sommeil, néfaste pour la santé.

84 % DES EUROPÉENS POUR LA FIN DU CHANGEMENT D’HEURE

Au cours des dernières années, plusieurs grands pays ont fait machine arrière à propos du changement d’heure : la Chine, dès 1991 ; la Russie et la Biélorussie, en 2011 ; et la Turquie, en 2016.

La Commission européenne s’est emparée du sujet en lançant une consultation durant l’été. Elle a engendré plus de 4,6 millions de réponses (dont une forte proportion d’Allemands) et a abouti à un résultat sans appel : 84 % des Européens interrogés se sont prononcés pour l’abolition du changement d’heure. Seuls les Grecs et les Chypriotes étaient majoritairement contre. Une proposition de directive européenne a rapidement été publiée à la suite de cette consultation.

Quand la mesure doit-elle s’appliquer ?

Le projet de directive présenté en septembre 2018 indiquait qu’« à partir du 1er avril 2019, les Etats membres ne changeront plus leur heure légale » et que chaque Etat devrait avoir notifié son choix « au plus tard le 27 avril 2019, sur la base d’éventuelles consultations et évaluations au niveau national et en concertation avec d’autres Etats membres ».

REPOUSSÉ À 2021

Mais entre-temps, des discussions se sont concentrées sur les difficultés techniques de cette mise en œuvre. Les ministres des transports de l’Union européenne se sont retrouvés à la fin d’octobre 2018 à Graz, en Autriche. Le projet est en cours d’examen au Parlement européen et plusieurs commissions doivent donner leur avis (agriculture, énergie, consommation, juridique…).

Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement ont présenté à la fin novembre une modification de la directive pour décaler la fin du changement d’heure à l’année 2021.

Heure d’été ou heure d’hiver, que vont choisir les pays européens ?

C’est la grande difficulté, car les avis sont partagés. La Commission laisse la liberté aux Etats de choisir, mais leur recommande de se concerter, surtout entre pays frontaliers, afin d’éviter un patchwork d’heures différentes.

Selon la consultation européenne, 56 % des citoyens étaient plutôt favorables à l’heure d’été, contre 36 % pour l’heure d’hiver. Certains pays ont déjà indiqué leur préférence : le Portugal, Chypre et la Pologne pour l’heure d’été, la Finlande ou le Danemark pour l’heure d’hiver, a indiqué en septembre la commissaire aux transports, Violeta Bulc. Pour l’Espagne, ce pourrait aussi être l’occasion de changer de fuseau horaire, une revendication ancienne, et de revenir à l’heure de Greenwich, comme le Portugal voisin.

En Irlande, le Brexit complique encore la donne, puisque le Royaume-Uni n’a pas l’intention d’abandonner le changement d’heure, ce qui introduirait des décalages durant une partie de l’année entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.

Que va-t-il se passer en France ?

Lors de la consultation européenne de 2018, l’opinion française était plus favorable que la moyenne à l’abandon du changement d’heure, mais partagée sur le choix final, avec 52 % de partisans de l’heure d’été (soit moins que la moyenne européenne), contre 38 % favorables à l’heure d’hiver et 10 % sans opinion.

FORTE INDÉCISION SUR L’HEURE À ADOPTER

La consultation citoyenne qui a été lancée le 4 février confirme la volonté des Français de maintenir la même heure toute l’année (à plus de 80 %), mais aussi la difficulté de choisir quelle serait la meilleure solution à conserver. Lors d’un point d’étape le 18 février, l’heure d’hiver (GMT+1) semblait avoir la préférence des 90 000 Français interrogés, mais une semaine plus tard, c’est l’heure d’été (GMT+2) qui prenait l’avantage, alors que la participation avait bondi, avec 370 000 réponses.

Organisée par la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, cette consultation n’a qu’une valeur consultative, mais les résultats devraient être pris en compte dans le choix que la France communiquera à la Commission européenne.

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3 mars 2019

A Short Film By Ellen von Unwerth for Joe Fresh

3 mars 2019

Miss Tic

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