Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

27 février 2019

Le Voyage à Nantes

nantes57

Publicité
27 février 2019

A cause de la pollution, vitesse limitée sur les routes d’Ile-de-France, du Rhône et des Hauts-de-France

Les véhicules les plus polluants seront interdits de circulation à Paris et en proche banlieue mercredi, a annoncé la préfecture, qui a poursuivi mardi la baisse de la vitesse de 20 km/h.

En raison d’un épisode de pollution aux particules fines qui dure depuis plusieurs jours, les préfectures d’Ile-de-France, du Rhône, du Nord et du Pas-de-Calais ont décidé, mardi 26 février, de baisser la vitesse de circulation de 20 km/h sur certains axes.

Ile-de-France

Airparif attend pour mercredi un nouveau dépassement du seuil d’information sur la pollution aux particules fines. Les véhicules les plus polluants seront interdits de circulation à Paris et en proche banlieue mercredi, a annoncé, mardi, la Préfecture de police de Paris.

L’interdiction de circulation, à l’intérieur d’un périmètre délimité par l’A86, concerne les véhicules non classés et les véhicules de classe 4 et 5 selon la classification des vignettes Crit’Air, obligatoires à Paris, a précisé la préfecture dans un communiqué. Entre 5 h 30 et minuit, seuls les véhicules de classe 0 à 3 pourront se déplacer dans cette zone.

Les concentrations en particules fines dans l’air en Ile-de-France avaient dépassé mercredi, jeudi et vendredi le seuil d’information fixé à 50 microgrammes par mètre cube (µg/m3), montant même au-delà de 70 µg/m3, soit des concentrations intenses. Elles sont depuis redescendues mais, par précaution, la préfecture a reconduit, lundi et mardi, la réduction de 20 km/h de la vitesse maximale – autorisée sur les axes limités habituellement à 90 km/h, 110 km/h et 130 km/h en Ile-de-France – mise en place en fin de semaine.

Des contrôles routiers sont mis en place pour s’assurer que la mesure est respectée. La Mairie de Paris a aussi rendu gratuit le stationnement résidentiel. La préfecture de police a annoncé, dans un communiqué, que sur les 22 000 véhicules contrôlés pour faire respecter cette obligation depuis jeudi, 6 644 avaient été verbalisés. Après le nouveau dépassement de seuil attendu mercredi, la situation devrait ensuite s’améliorer grâce à l’arrivée d’une perturbation selon Airparif.

Hauts-de-France

La préfecture des Hauts-de-France a rendu obligatoire, depuis mardi 5 heures et jusque mercredi 22 heures, la réduction de la vitesse de 20 km/h sur les axes habituellement à 110 km/h et 130 km/h. Selon Atmo Hauts-de-France, l’air est particulièrement mauvais à Lille et Dunkerque dans le Nord et à Béthune, Calais et Lens dans le Pas-de-Calais.

Si les prévisions indiquent une aggravation de la pollution atmosphérique mercredi, le préfet du Nord imposera, pour la première fois, « de mettre en place la circulation différenciée dans la métropole lilloise à compter du 27 février au matin » sur « la base des vignettes Crit’Air ».

Comme à Paris, les véhicules les plus polluants seront interdits à la circulation. Seuls les véhicules équipés d’une vignette Crit’Air 0, 1, 2 et 3 seront autorisés à circuler dans un périmètre qui couvre une douzaine de communes, a précisé la préfecture du Nord.

Rhône

La baisse de la vitesse maximale de 20 km/h dans ce département ne concernera que les routes ou la vitesse limitée autorisée est supérieure ou égale à 90 km/h. Sur les routes où la vitesse maximale est de 80 km/h, elle sera limitée à 70 km/h. Ces mesures sont effectives depuis ce mardi matin à 5 heures et pourraient être reconduites mercredi.

27 février 2019

Dernier jour de soleil... dés demain une nouvelle perturbation arrive

soleil

27 février 2019

Ils sont mignons...

labrador

27 février 2019

Alejandro Gonzalez Iñarritu, président du jury de Cannes 2019

cannes president

Par Thomas Sotinel

Le cinéaste mexicain a été choisi pour succéder dans cette fonction à Cate Blanchette. Le Festival se déroulera du 14 au 25 mai.

Le cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Iñarritu présidera le jury du 72e Festival de Cannes, du 14 au 25 mai. Le réalisateur d’Amours chiennes et du Revenant forme, avec Alfonso Cuaron et Guillermo del Toro le trio qui monopolise depuis 2013 l’Oscar du meilleur réalisateur (seul Damien Chazelle a réussi à leur subtiliser le trophée, en 2016), et qu’Hollywood a surnommé, en souvenir d’un court-métrage animé produit par Disney, The Three Amigos.

Alejandro Gonzalez Iñarritu, qui succède dans cette fonction à Pedro Almodovar (2017) et Cate Blanchett, a commencé sa carrière internationale à Cannes, avec la projection de son premier long-métrage, Amours chiennes à la Semaine de la Critique, en 2000. Il avait alors 36 ans. Aussi peu prolifique que son camarade Cuaron, il a depuis réalisé cinq films dont deux, Babel (2006) et Biutiful (2010) ont concouru pour la Palme d’or, le premier remportant le prix de la mise en scène des mains du jury présidé par Wong Kar-wai.

Ses deux derniers longs-métrages, Birdman (2014) et The Revenant (2015), produits par le studio américain Regency et distribués par la Fox, n’ont pas trouvé le chemin de la Croisette (et lui ont valu, à chaque fois, l’Oscar de la réalisation), mais Iñarritu a présenté à Cannes en 2017 son installation de réalité virtuelle Carne y Arena (chair et sable) qui voulait mettre les participants spectateurs dans la peau d’un migrant traversant la frontière mexicano-américaine.

Les pronostiqueurs se sont trompés

Dans le communiqué publié par le Festival, le cinéaste dit être « honoré et ravi » de revenir à Cannes et ajoute « le cinéma coule dans les veines de la planète et le Festival en est le cœur ».

C’est la première fois qu’un Mexicain préside le jury de Cannes mais plus que sa nationalité, c’est la situation d’Iñarritu sur le planisphère du cinéma qui en faisait un candidat évident. Venu du Sud, sa proximité avec le système hollywoodien n’a cessé de s’accentuer. Alors que ses premiers longs-métrages avaient été distribués par des sociétés indépendantes, il s’appuie depuis Birdman sur une major. Depuis Babel, il n’a pas tourné de long-métrage au Mexique, mais Carne y Arena, inspiré d’un des drames qui déchirent son pays, a tourné dans de nombreux musées d’Europe et d’Amérique.

Par ailleurs, Alejandro Gonzalez Iñarritu ne s’est pas compromis avec Netflix, contrairement à son compatriote et contemporain Alfonso Cuaron. Le nom de ce dernier avait été évoqué dans la presse française pour le poste de président du jury cannois.

Les pronostiqueurs s’étant trompés, on ne se risquera pas à mentionner certains titres auxquels le jury présidé par Iñarritu pourrait attribuer la Palme d’or. On sait simplement que les films de Quentin Tarantino (Once Upon A Time In Hollywood), Pedro Almodovar (Douleur et gloire), Arnaud Desplechin (Roubaix, ville lumière) ou Pablo Larain (Ema) seront prêts.

Publicité
27 février 2019

Flamands roses

flamand

27 février 2019

Les Inrockuptibles

inrock

27 février 2019

Le Turk - Backstage - Normal Magazine ADULTE

27 février 2019

Donald Trump - Kim Jong-un

A Hanoï, Donald Trump fait le pari de la confiance en Kim Jong-un

Par Philippe Pons, Tokyo, correspondant, Gilles Paris, Washington, correspondant

Le président américain espère que leur rencontre au Vietnam aboutira à des annonces concrètes du dirigeant nord-coréen.

Le pari de Donald Trump sur la Corée du Nord va être mis à l’épreuve à Hanoï, les mercredi 27 et jeudi 28 février. Après une première rencontre historique à Singapour avec Kim Jong-un, en juin 2018, le président des Etats-Unis avait assuré sur son compte Twitter qu’« il n’y a plus de menace nucléaire nord-coréenne ».

Cette rencontre s’était cependant soldée par un communiqué aux termes assez vagues pour qu’il soit l’objet d’interprétations différentes de l’objectif de « dénucléarisation » : limitée à la Corée du Nord ou bien visant la totalité de la péninsule, en concernant par conséquent aussi le parapluie nucléaire américain sur la Corée du Sud. Le président des Etats-Unis doit, cette fois, obtenir des résultats concrets.

Des observateurs optimistes, notamment au sein du Center for International Security and Cooperation de Stanford (Californie), ont mis l’accent dans une tribune au Washington Post sur un résultat positif du sommet de Singapour : l’arrêt des tests sur les programmes nucléaire et balistique nord-coréens.

Donner plus de substance au dialogue amorcé à Singapour

Dans un discours prononcé à l’université de Stanford, en janvier, l’envoyé spécial de Donald Trump chargé de la Corée du nord, Stephen Biegun, a donné des indications d’une possible souplesse américaine, notamment sur la question d’une déclaration par Pyongyang de son arsenal nucléaire supposé et des installations afférentes.

Le 19 février, Donald Trump a renchéri. « Je ne suis pas pressé. Il n’y a pas de test. Tant qu’il n’y a pas de test, je ne suis pas pressé », a-t-il indiqué à propos de l’objectif de dénucléarisation.

A Hanoï, Donald Trump et Kim Jong-un devront donner plus de substance au dialogue amorcé à Singapour. Selon Séoul, une déclaration politique commune, par laquelle les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) annonceraient qu’ils ne sont plus en guerre, constituerait une avancée importante. Les deux pays sont techniquement toujours en conflit, les hostilités de 1950-1953 ayant été suspendues par un simple armistice.

« Il existe une forte possibilité que les Etats-Unis et la RPDC s’entendent pour une telle déclaration », a déclaré, lundi 25 février, Kim Eui-kyeom, porte-parole du président sud-coréen Moon Jae-in. Un tel communiqué serait le prélude à un traité de paix, qui n’arriverait qu’une fois des progrès accomplis sur la dénucléarisation. Entre-temps, les dispositions de l’accord d’armistice resteraient en place.

Sites cruciaux

Les Nord-Coréens, de leur côté, pourraient faire des gestes. D’abord par un engagement formel de ne pas poursuivre leurs essais nucléaires et balistiques. Ensuite en autorisant l’accès à plusieurs sites : celui pour les essais nucléaires de Punggye-ri, dont les tunnels ont officiellement été condamnés en mai 2018 ; le centre de tirs et de recherche sur les moteurs de missiles balistiques de Sohae-Tongchang-ri ; ainsi que la centrale nucléaire de Yongbyon qui produit de la matière fissile.

Ces possibles concessions soulèvent cependant le scepticisme de certains experts américains, comme Sue Mi Terry, du Center for Strategic and International Studies, un cercle de réflexion de Washington. Cette dernière a estimé au cours d’une table ronde, le 22 février, que ces accès pourraient être l’objet d’interminables négociations et détourner l’attention d’autres sites cruciaux.

« Ce qui me préoccupe, c’est que le président veuille peut-être plus la paix que la dénucléarisation », a jugé de son côté Scott Snyder, du Council on Foreign Relations, à l’occasion d’une conférence, le 21 février. La volonté de Donald Trump de parvenir à des résultats, coûte que coûte, pourrait le pousser à faire des concessions plus importantes que celles auxquelles pourrait consentir Pyongyang.

A Singapour, Donald Trump avait ainsi annoncé un gel des manœuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud, qui avait frappé de stupeur le Pentagone comme Séoul.

« Changer de perception »

Le régime nord-coréen pourrait profiter de cet état d’esprit pour tenter d’imposer une réciprocité « gel pour gel » – des activités nucléaires d’un côté, des manœuvres militaires de l’autre – que Washington avait pourtant refusée en 2017. Le mot d’ordre était alors à des « pressions maximums » – une stratégie que le réchauffement intercoréen est en passe d’affaiblir, tout comme les contacts approfondis entre Kim Jong-un et son homologue chinois Xi Jinping.

Au-delà des éventuelles concessions de part et d’autre, « toute avancée sur le dossier nord-coréen suppose que les protagonistes changent de perception », estime Mark Caprio, spécialiste de l’histoire moderne de la Corée et professeur à l’université Rikkyo à Tokyo : « Les Etats-Unis doivent cesser de voir en la Corée du Nord une menace, et prendre conscience que le sentiment de menace est beaucoup plus fort à Pyongyang. »

A défaut de la prise en compte de ce que ressentent les Coréens du Nord, « on risque de retomber dans le cycle précédent des accords qui achoppent sur leur mise en pratique, avec cette fois des risques plus grands que par le passé », faisait valoir Yang Xiyu, de l’Institut chinois des études internationales, expert des questions nord-coréennes, au cours d’une récente conférence de l’Institut pour la paix Toda, à Tokyo.

Les deux questions sécuritaire et nucléaire sont liées : on ne peut résoudre la seconde sans avoir au préalable pris en compte la première.

Si le risque d’un blocage du dialogue amorcé entre Américains et Nord-Coréens n’est pas à écarter, la situation dans la péninsule a profondément évolué depuis le sommet de Singapour et incite à penser qu’il est difficile de revenir en arrière. Le rapide rapprochement intercoréen est un facteur qui pèse désormais sur les négociations entre Pyongyang et Washington.

Pour Séoul, il faut d’abord réduire les risques de confrontation dans la péninsule en évitant les activités hostiles le long de la zone démilitarisée qui sépare les deux pays ; signer une déclaration de fin de la guerre conduisant à un accord de paix se substituant à l’armistice de 1953 ; puis procéder à la dénucléarisation de la Corée du Nord et de la péninsule. Ce processus invite les Etats-Unis à renoncer à leur exigence d’une dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible » de la RPDC comme préalable à toute négociation.

Mécanismes

Washington semble plus flexible. Au cours d’un entretien avec CNN, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a indiqué qu’une « réduction substantielle du risque » nord-coréen pourrait favoriser une levée partielle des sanctions. Ce qui donne à penser que, tout en maintenant les sanctions des Nations unies, les restrictions aux échanges intercoréens pourraient être réduites.

Des concessions initiales pourraient indiquer une bonne volonté réciproque qui a fait défaut jusqu’à présent au dialogue entre les Etats-Unis et la RPDC : « L’obstacle fondamental à tout progrès dans les pourparlers entre ces deux pays est l’absence de confiance », poursuit M. Yang. Cette confiance dépend certes de gestes de part et d’autre ; elle ne peut cependant pas se construire sur de simples engagements à respecter les termes d’un accord mais sur des mécanismes contraignants pris dans un cadre multilatéral, poursuit-il.

Dans le meilleur des cas, les Etats- Unis et la RPDC pourraient amorcer à Hanoï un processus conduisant à une remise à plat des équilibres dans la péninsule avec les principales puissances de la région, dans lequel s’inscrira la question de la dénucléarisation.

27 février 2019

Laetitia Casta

casta645

Publicité
Publicité