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Jours tranquilles à Paris

8 août 2020

'TIME TO GO BACK' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'MARTIAL LENOIR' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

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Le photographe Martial Lenoir  et le mannequin Yolaine Fontaine  nous plongent dans la forêt pour ce nouvel éditorial de mode avant-gardiste séduisant en exclusivité pour  NAKID  aujourd'hui intitulé ' Time To Go Back ».

Si vous aimez cette histoire visuelle, montrez-leur un peu d'amour, ce n'est qu'un aperçu des trucs incroyables qu'ils ont créés - rendez-vous sur leur Instagram ci-dessous pour en savoir plus sur cet artiste génial et soutenir leur créativité et votre inspiration quotidienne en les suivant !

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8 août 2020

Guy Bourdin

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8 août 2020

Rennes - Covid-19 : les communes bretonnes se « masquent »

Frédéric Jacq avec les rédactions locales

D’abord sur les marchés, puis dans des centres-villes tout entiers. L’obligation de porter un masque en extérieur s’impose petit à petit en Bretagne face à la légère reprise de l’épidémie de Covid-19.

Le nouveau coronavirus se transmet-il dans l’air extérieur ? Aucun consensus scientifique n’existe sur cette question.

C’est le principe de précaution qui a poussé le ministre de la Santé à donner aux préfets la possibilité d’étendre l’obligation du port du masque dans les lieux publics ouverts, depuis le 31 juillet. « Cette décision pourra être prise localement, en fonction de l’évolution de l’épidémie dans chaque territoire », a précisé Olivier Véran. La mesure vise les lieux de plein air, exigus, où une foule dense ne peut maintenir de distanciation physique. Elle s’ajoute à celle existante dans les espaces publics clos.

En Bretagne, selon notre décompte, plus de 180 villes sont déjà concernées par le port du masque obligatoire en extérieur, la plupart pour leurs marchés. Au moins 25 d’entre elles ont élargi cette mesure à certaines de leurs rues, chaque jour, sur des tranches horaires variables.

Des arrêtés préfectoraux en Côtes-d’Armor et Finistère

Le préfet des Côtes-d’Armor n’a pas attendu le feu vert gouvernemental pour signer un arrêté le 20 juillet, le masque a été imposé sur les marchés de 69 communes du département. Même chose pour son homologue du Finistère qui a étendu sa liste à près de 70 villes le 21 juillet, dont Brest, après une petite poussée épidémique dans la pointe bretonne.

En Ille-et-Vilaine, pourtant le département breton le plus touché par le Covid-19, aucun arrêté de ce genre.

Mais selon nos informations, ce n’est qu’une question d’heures. Le préfet devrait imposer le masque sur certains marchés, et, pour Rennes, pousser l’obligation dans un périmètre qui n’était pas encore totalement fixé jeudi soir. Des maires bretilliens de communes touristiques avaient pris les devants, comme à Saint-Malo, où le secteur intra-muros doit être visité masqué depuis le 31 juillet.

« Pression sociale » à Vannes

Autre ville de taille à imposer le masque dans son centre : Quimper. Malgré l’impopularité que peut susciter la décision, « J’ai bien conscience que cela est contraignant. Mais mon but, c’est qu’à la rentrée, notre population soit préservée », a commenté la nouvelle maire, Isabelle Assih.

À Vannes, aucune obligation de se couvrir nez et bouche sur le marché. Le maire, David Robo, mise sur la pression sociale pour que « 90 % des personnes le portent ». Et ça semble efficace, selon nos retours sur place. Si le port du masque paraît conquérir de plus en plus de centres-villes bretons, ce n’est pas le cas à Douarnenez. L’adjoint à la sécurité, Dominique Boucheron, le réserve « aux marchés et aux zones de regroupement ». Il estime que dans sa ville, « la notion de concentration n’est pas comparable à celle de Locronan ou Quiberon », où ont été pris des arrêtés plus restrictifs.

Qui les fixent ? « Les arrêtés préfectoraux sont pris en concertation avec les communes », indique une porte-parole des services de l’État dans le Finistère. Le tarif pour les contrevenants : 135 euros.

Mais parfois, comme dans le Morbihan, les municipalités signent aussi des arrêtés et la note peut descendre à 38 euros.

8 août 2020

Milo Moiré

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8 août 2020

Explosions à Beyrouth - Les autorités libanaises sous pression internationale

carlos beyrouth

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Alors que les Libanais se préparent à défiler en masse samedi pour réclamer la démission de leurs dirigeants, la presse internationale ne mâche pas ses mots à l’encontre des autorités, jugées responsables des explosions de mardi à Beyrouth, qui ont fait au moins 157 morts et 4 000 blessés.

Les Libanais ne sont plus les seuls à réclamer des changements profonds dans leur pays. Deux jours après les explosions qui ont soufflé Beyrouth, les colonnes d’opinion ont fleuri jeudi dans la presse internationale, pour demander un renouvellement de la classe politique et la mise en place de réformes.

“Assez, assez !” s’écrie ainsi l’écrivain libano-américain Rabih Alameddine dans le Washington Post. “Le gouvernement doit s’en aller. Tout le monde. Le gouvernement, le président, le Premier ministre, le Hezbollah, les Hariri, les forces libanaises, les Aoun, les Jumblatt, les Berri, les Gemayel, tous. Assez. Dehors. Nous devons planter de nouvelles graines”.

Ce sont peu ou prou les mêmes paroles – “Aidez-nous ! Révolution !”, “Le peuple veut la chute du régime !” – que les habitants des quartiers dévastés de Beyrouth ont crié jeudi matin à Emmanuel Macron lors de sa visite éclair au Pays du cèdre. Et qu’ils ont continué à scander pendant la journée, jusqu’à ce qu’ils soient dispersés dans la soirée par les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre.

“Ce désastre est un signal d’alarme. Nous ne devons montrer de pitié à aucun d’entre eux, et ils doivent tous partir”, a déclaré l’ambassadrice du Liban en Jordanie, Tracy Chamoun, en remettant jeudi sa démission, écœurée par “l’incurie” des autorités.

Deux jours après la catastrophe, “aucun ministre ou responsable gouvernemental n’a présenté ses excuses au peuple libanais”, a dénoncé pour sa part la journaliste Kim Ghattas dans The Guardian. “Personne n’a daigné se rendre dans les hôpitaux pour rencontrer les blessés ou pour évaluer les dégâts”.

Et d’ajouter : “Personne n’a démissionné, et le petit jeu des blâmes a commencé. Apparemment, personne n’est responsable de ce qui est, au fond, une déclaration de guerre contre les Libanais”.

El País relève que les rares personnalités politiques et ministres s’étant rendu dans les quartiers sinistrés y ont été reçus” par des huées, et des jets de pierres et de bouteilles”.

Réformer le pays

Lors de son déplacement, Emmanuel Macron a appelé à un “profond changement” de la part des dirigeants libanais, et réclamé la mise en place des réformes dont le pays a cruellement besoin.

Dans The Hill, l’expert du Moyen-Orient Jon B. Alterman estime que la communauté internationale, si elle se met d’accord, “a une occasion sans précédent de pousser les autorités libanaises à réformer le pays. La classe politique a toujours cherché à éviter les réformes fondamentales du système, mais elle est à cours d’options. Si elle a le choix entre la réforme et l’abysse, alors la réforme pourrait l’emporter”.

Le Fonds monétaire international (FMI) a lui aussi exhorté jeudi le pouvoir libanais à mettre en œuvre les “réformes cruciales” pour que le pays puisse repartir de l’avant.

Oussama Mezoui, président de l’ONG américaine de lutte contre la pauvreté Penny Appeal USA, explique dans Newsweek que l’aide humanitaire pourrait être un levier dans les discussions avec les autorités. “Conditionner l’aide au changement politique est souvent contre-productif et inhumain, car dans les faits, il rend les populations otages de leurs dirigeants”, écrit-il.

“Mais les réformes – les vraies réformes, dans l’intérêt du peuple libanais – doivent être partie intégrante de notre réponse à la tragédie humanitaire qui se déroule dans le pays”, estime-t-il.

Enquête indépendante

Outre les réformes, le gouvernement libanais est également sous pression internationale – notamment de la France – pour accepter le principe d’une enquête indépendante sur les explosions de mardi. “Il faut une enquête internationale ouverte, transparente et claire, pour éviter que, d’abord, des choses soient cachées et que le doute s’installe”, a ainsi déclaré le président français.

Mais les autorités libanaises ne voient pas cette “ingérence” d’un bon œil. L’Orient-Le Jour a parlé à Salim Jreissati, un proche collaborateur du chef de l’État Michel Aoun, qui “ne manque pas d’exprimer le refus de la présidence de la République au sujet de la formation d’une commission internationale d’enquête”.

“Pourquoi devrions-nous nous désister de notre souveraineté judiciaire ? Pourquoi devrions-nous avoir recours à la justice internationale à chaque secousse ?”, déclare-t-il au grand quotidien francophone libanais.

Les autorités, qui avaient annoncé au soir du drame une enquête express de cinq jours pour trouver les responsables des explosions, “ont arrêté 16 personnes dans le cadre de l’investigation”, rapporte Al Jazira, citant l’agence officielle libanaise NNA.

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8 août 2020

Reportage - Emmanuel Macron à la foule libanaise : « Je comprends votre colère »

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Par Allan Kaval, Beyrouth, envoyé spécial - Le Monde

En visite à Beyrouth dévastée par l’explosion qui s’est produite mardi dans le port, le président a appelé à un « nouveau pacte politique » avec le Liban en dénonçant vigoureusement la corruption.

D’abord, les ruines. Elles fument encore. D’un côté, la mer et ce qui reste du port de Beyrouth, de l’autre, des gratte-ciel aux façades arrachées. Emmanuel Macron et le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, marchent les pieds dans la poussière et les gravats, à l’épicentre du désastre, parmi la petite foule mouvante, trottant et trébuchant, des conseillers, des responsables et des personnels de sécurité libanais et des journalistes.

Au bout d’un sentier déblayé parmi les décombres des entrepôts se dresse la silhouette tronquée, éventrée du silo à grains qui a absorbé en tout premier le choc de l’explosion. Il est bientôt 13 heures à Beyrouth jeudi 6 août et, dans ce paysage cerné d’épaves échouées, retournées, pleines d’une mer salie, dans l’odeur encore flottante de la catastrophe, la séquence du déplacement présidentiel commence. C’est un premier chapitre consacré au silence des décombres et à ceux qui les labourent encore. On présente au président français le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud. « Merci de nous accueillir, on est là. »

Le chef du détachement de pompiers de Marseille, dépêché la veille, est flanqué de son collègue libanais, qui supervise les opérations. Il estime qu’il y a encore « bon espoir » de retrouver des survivants, bloqués dans les décombres, « enterrés dans une salle de contrôle » à 500 mètres de là.

« Qu’il les fasse bouger »

Dans la chaleur, l’humidité, la poussière du port dévasté, ce qu’évoque le sort de ces hommes a quelque chose à voir avec un sentiment d’épouvante. La cohorte présidentielle se dirige vers l’immense cratère rempli d’eau de mer creusé par l’explosion du hangar 12, là où une cargaison de nitrate d’ammonium a ouvert, le 4 août, une nouvelle brèche cauchemardesque dans l’histoire du Liban.

De jeunes personnels de la Croix-Rouge libanaise attendent leur tour. Il y a une heure tout juste, à peu près au moment où le Falcone présidentiel en provenance d’Hyères (Var), à l’autre bout de la Méditerranée, se posait sur la piste de l’aéroport de Beyrouth, ils ont trouvé, disent-ils, dans le fatras de métal, de béton et de plastique brûlé, une jambe détachée d’un disparu qui doit maintenant pourrir quelque part. Ils n’ont pas plus de la trentaine. L’un d’entre eux, qui tourne le dos au paysage dévasté de la ville, montre une vidéo sur son téléphone portable. On y voit un corps humain désarticulé que ses compagnons en uniforme rouge blanc arrachent au chaos des décombres.

« Cette année, on a vécu la révolution, la crise économique, la crise politique, le coronavirus… Après cette explosion, cette horreur, on ne peut qu’espérer un nouveau départ », résume un des sauveteurs. Qu’attendre de la visite du président Macron ? Qu’espérer de ses échanges prévus plus tard avec les responsables du pays contre lesquels, après le choc, la colère se réveille ? « Qu’il les fasse bouger. Après ça, ils n’ont plus le choix… »

La catastrophe donne un nouvel écho à la contestation massive, un temps étouffé par la pandémie de Covid-19, qui vise depuis des mois la classe politique libanaise traditionnelle. Installée, pour les intérêts propres de ses oligarques, dans le système de cartel qui régit le Liban depuis la fin de la guerre civile. On lui prête tous les maux du pays. Et des années durant, de conférences de donateurs en sommets diplomatiques, ses représentants se sont montrés incapables de mener à bien les réformes qui conditionnent pourtant les bonnes volontés internationales. Emmanuel Macron l’a clairement exprimé lors de sa conférence de presse à Beyrouth, jeudi soir.

« Responsabilité historique »

Fin juillet, une visite de trente-six heures de M. Le Drian à Beyrouth avait été marquée par des signes de fermeté, voire d’impatience, envoyés par Paris aux autorités d’un pays déjà au bord du gouffre, ruiné par une crise financière galopante. C’était il y a seulement deux semaines. Beyrouth n’avait pas encore été défigurée par une explosion qu’une large partie de la population impute à la corruption, à la négligence et à l’incompétence systémique qui ruissellent depuis les hautes sphères de l’élite politique jusqu’au niveau le plus bas du pouvoir. L’explosion du port de Beyrouth, un Tchernobyl libanais plutôt que le nouveau Hiroshima décrit peu après le sinistre par le gouverneur de Beyrouth, a précipité l’histoire. Et l’évolution de la position de Paris devait en tenir compte.

La ligne de crête entre solidarité avec le Liban au nom d’une histoire partagée et fermeté amicale envers ses dirigeants a-t-elle disparu dans les décombres ? Il s’agit désormais de promouvoir un « nouveau pacte politique », comme M. Macron l’a proclamé à la foule. Mais avec qui ? Avec les dirigeants en place, dont le président français, dès son arrivée, a évoqué « la responsabilité historique » ? Ou avec ces Libanais qui veulent les voir « dégager » ? Dans le programme de sa journée, le chef de l’Etat français a, de fait, donné la priorité aux seconds. Après les ruines s’est ouvert, dans la cohue, un autre acte, aux échos savamment maîtrisés. Celui de la rue. De la foule. Et de la colère.

Au sortir du port, à Gemmayzé, qui était il y a si peu un lieu de vie et de fête, cosmopolite et flambeur, et dont les façades, parallèles au littoral, ont été soufflées par l’explosion, Emmanuel Macron a voulu un bain de foule. Passé les vitrines brisées d’une boulangerie, son cortège de gros véhicules noirs était d’abord entré sous les invectives. Des résidents le croyaient accompagné de son homologue libanais, Michel Aoun. « Aoun, terroriste », « Le peuple veut la fin du régime », entendait-on dans un rassemblement de quelques centaines de personnes se pressant sous les murs éborgnés des immeubles Art déco et des maisons traditionnelles beyrouthines, défigurées non plus comme autrefois par la guerre civile, mais par l’incurie publique. Puis, entouré d’un cordon malmené de militaires libanais en sueur, le président français a mis en scène son dialogue avec les Libanais.

Equilibres politiques viciés

Sur le seuil de la pharmacie Vitale, dévastée, il a voulu parler aux Beyrouthins qui jouaient des coudes dans la chaleur et les cris : « Je comprends votre colère. Je ne suis pas là pour cautionner le régime. » Le terme était lâché, en bras de chemise, dans la mêlée. « Je suis là pour vous aider en tant que peuple. (…) Je vous garantis que cette aide, elle n’ira pas dans les mains de la corruption. » On entendait, dans la foule : « Ne donnez rien, ce sont des voleurs. Ne nous tuez pas une deuxième fois ! » Puis, le long de la rue livrée à la cohue, le président français déclare : « Je suis là aujourd’hui pour proposer un nouveau pacte politique. S’ils ne savent pas le tenir, je prendrai mes responsabilités. »

On crie çà et là : « Vive la France ! ». Et, en écho : « Non ! Vive le Liban ! » Le président donne l’accolade à un jeune Franco-Libanais, qui brandissait sur son passage sa carte consulaire en hurlant : « C’est tout ce qui me reste. » Les histoires mêlées du Liban et de la France s’entrechoquent dans ce morceau de Beyrouth, à la fois emblématique, ravagé et minoritaire. Un petit groupe réclame la libération de Georges Ibrahim Abdallah, membre de la Fraction armée révolutionnaire libanaise, emprisonné depuis bientôt trente-sept ans en France pour complicité d’assassinat de deux diplomates français à Paris, en 1982. Une voix isolée crie : « Vive le mandat français ! » en anglais. En référence à la période de l’entre-deux-guerres où la France exerçait son autorité sur le Levant, au nom de la Société des nations.

Le tumulte du quartier Gemmayzé n’était pas inattendu pour les équipes présidentielles. Il était même bienvenu. « Au Liban, tout se sait très vite ! » On dit croire, autour du président français, que ces scènes, certes puissantes, dans l’objectif des caméras et à travers la centrifugeuse des réseaux sociaux, lui « donneront la force nécessaire » face aux dirigeants du pays qu’il a retrouvé ensuite.

Michel Aoun, président de la République, Hassan Diab, premier ministre, et Nabih Berri, président du parlement, figures assimilées aux équilibres politiques viciés du pays, l’attendent. Invisibles, ils ont depuis longtemps abandonné les foules. Où qu’ils se trouvaient alors, le spectacle de la rue de Gemmayzé n’a pas pu leur échapper. Plus tard, ce sera le tour des autres caciques des factions confessionnelles qui sont convoquées à la résidence des ambassadeurs de France, la « Résidence des pins », édifice où, en 1920, le Grand Liban a été proclamé par le général Gouraud, haut-commissaire de France au Levant. Le tout puissant Hezbollah, prolongement indéfectible des intérêts iraniens dans la région en était. Des représentants de la société civile, le noyau d’une opposition issue de la rue, en cours de consolidation, avec des représentants syndicaux, de forces politiques et d’ONG influentes ainsi que des médecins en blouses blanches leur ont emboîté le pas.

« Une corruption organisée »

Ses invités partis, dans le crépuscule de Beyrouth, il a parlé de l’avenir. Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a rappelé la souveraineté libanaise sans pour autant épargner ces hommes du système qu’il n’a pas ménagé. Il a rendu hommage à la colère de la rue et dénoncé un « confessionnalisme (…) capturé, un système qui a été lui aussi capturé par une corruption organisée ».

Et puis Il a fallu aussi invoquer l’aide internationale sans faire planer le spectre des effets de rente, des promesses de corruption qui ne manque pas de surgir avec elle, sur les champs de ruines et leurs potentats, une fois passé le temps de l’urgence. La conférence de soutien au Liban évoquée par Emmanuel Macron devrait ainsi mettre en place avec les Nations unies et la Banque mondiale en aval des financements étrangers, une « gouvernance claire et transparente pour que l’ensemble de cette aide (…) soit directement acheminée aux populations, aux ONG, aux équipes sur le terrain qui en ont besoin, sans qu’aucune opacité, aucun détournement ne soit possible ».

Sur l’horizon invoqué par Emmanuel Macron, il y a comme un espace vide, entre les instances internationales pourvoyeuses d’aide, de promesses de relèvement, et cette société civile aux contours indistincts, travaillée par des rêves de changement. C’est la place qu’occupe aujourd’hui un Etat confisqué, aux dysfonctionnements meurtriers. Comment y construire « l’ordre politique nouveau » souhaité par le président français ? Emmanuel Macron a précisé que ce n’était pas à la France et pas à un président français d’écrire l’histoire des Libanais. Il reviendra faire un « point d’étape », le 1er septembre, jour du centenaire du Grand Liban, créé par la France. Des journalistes libanais ont applaudi à plusieurs reprises. Et quand le président français est parti la nuit était tombée comme un rideau sur Beyrouth.

8 août 2020

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8 août 2020

Étel - Fête du Thon : une histoire pleine de remous

Il n’y aura pas de fête du Thon cette année à Etel, pour cause de Coronavirus. L’événement est devenu une tradition annuelle, qui se réinvente régulièrement.

Ce dimanche 9 août aurait dû être celui de la fête du Thon, grand rendez-vous et pivot des animations estivales à Etel. Mais les contraintes sanitaires liées aux grands rassemblements ont amené le comité des fêtes à ne prendre aucun risque pour le public et les bénévoles.

L’édition 2020 aurait pourtant marqué le centenaire de la première fête des Thoniers. En 1920, il s’agissait de célébrations autour de la bénédiction des flottilles à la veille de la « partance » pour les campagnes de thon. Le volet profane s’est développé à partir de 1921 avec un bal. La tradition des chars fleuris et de l’élection des reines est née en 1924. La fête des Thoniers a perduré jusqu’en 1961. Le déclin de l’activité maritime et une certaine lassitude ont amené à une longue parenthèse, jusqu’au milieu des années 80.

La première édition de la fête du Thon en 1986

L’élan et l’envie ont été réinsufflés par le pâtissier Eugène Devrand qui avait construit un char (une grande mouette) et mobilisé pour un premier défilé. Un comité des fêtes s’est constitué, et un concert à l’église avec Alan Stivell a permis de réunir le budget pour lancer la première fête du Thon, le 10 août 1986.

En plus du défilé des chars décorés de milliers de roses confectionnées en papier-crêpe, selon une tradition ételloise, les fêtes ont connu des animations comme des courses de hors-bord sur la ria ou de 2CV sur le plan d’eau, du ski nautique acrobatique, ou la traversée de la ria sur un fil tendu entre la place des Thoniers et le slipway du Magouer. La signature de la fête était alors : « Etel donne le thon ». Ces dernières années, avec la nécessité d’arrêter les chars (double souci de hangar et de sécurité), le comité a commencé à repenser le concept de la fête. La parenthèse de 2020 pourrait accélérer la transition.

8 août 2020

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8 août 2020

Étel - Le festival du cerf-volant va revenir à la Barre d’Etel

Démonstrations, exhibitions et évolutions de cerfs-volants de tous types seront à nouveau au cœur de la deuxième édition du festival Tout ça c’est du vent.

Initié par le club étellois ABC du Kite, le festival du cerf-volant connaîtra une deuxième édition les 21, 22 et 23 août sur le côté erdevennois du site de la barre d’Etel.

« La mairie d’Erdeven vient de nous confirmer son accord » , annonce Vincent Hinault du club étellois ABC du Kite. Le festival du cerf-volant aura bien une deuxième édition les 21, 22 et 23 août. Il aura lieu sur le côté erdevennois du site de la barre d’Etel. La commune d’Erdeven est d’ailleurs partenaire avec Penvins cerf-volant, organisateur des Journées du Vent, et avec la FFBC8, association de char à voile.

Suite au succès de la première édition, à l’envie suscitée, et au coup de cœur de beaucoup pour le site, une deuxième édition était espérée.

Démonstrations, ateliers et zone libre

Au programme : exhibition de cerfs-volants avec la participation de plus d’une vingtaine de cerfs-volistes, démonstration de cerfs-volants, mais aussi une zone libre d’évolution ouverte à tous, et des ateliers de pilotage et de fabrication de cerfs-volants.

Appel aux bénévoles

Pour un déroulement optimal, Vincent Hinault lance un appel aux bénévoles pour l’événement : « Si vous voulez nous aider à mener ce beau projet, pour un coup de main ponctuel, une paire d’heures, une demi-journée, n’hésitez pas à renseigner le formulaire joint, et à nous le retourner par mail ou sms ».

Le bon déroulement nécessitera aussi tout un protocole sanitaire, défini.

Contact

Internet : abcdukitesurf.com/tout-ca-cest-du-vent/

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